qmorique rpmtsE Les travaux publies Distribution de prix aux écoles gardiennes Fails divers En vente doivent, quelque degré, aide et assistan ce. Et il ajoute Chez les animaux supérieurs l'institut social est renforcé par une sympathie mutuelle et par un déve- loppement croissant de l'intellectualité et de la raison. Certaines manifestations del'insfiwcf social (en accordant qu'il n'y a point autre chose) chez les animaux supérieurs, rappellent, k s'y méprendre, les effets les plus élevés d une moralité supérieure, qu'elle soit, peu nous importe ici, métaphysique ou seulement po sitive. L'industrieux castor, l'humble fourmi n« prèchent ils point, par leur exemple, la sainte Loi du Travail. D'après ces prémisses, ce n'est. plus Dieu qui nous indique notre devoir; c'est le castor, c'est la fourmi Quant k nous expliquer pourquoi nous devons régler notre conduite d'après eelle de la fourmi et du castor plutöt que d'après celle du chacal et de l'byènp la Flanare ni Darwin ne s'y aventureot. De leur parallèle, tout ce qu'en pourrait conclure, c'est que l'homme doit, écouter, non Dieu, ni la raison, mais son instinct... Les animaux que la feuille sceptique pro pose arbitrairement k notre imitation, sont. privés de ratson. Leur instinct est admirable, et prouve par lui seul déjk qu'un Être infiai ment intelligent est intervenu dans 1'harmo- nie de la Création mais ce n'est qu'un in stinct. Castors, fourmis, abeilles, hirondel- les, exécutent aujourd'hui le mêmc trava' qu'il y a quarante siècles l'expérience ne leur a rien appris ils ont ont atteint du pre mier coup la perfection parce que la perfec tion ne provient pas d'eux, mais de l'instinct infaillible que le Maitre de la Création a déposé en eux. Ils ne sont pas libres d'aeir I autrement qu'ils le fontsi l'on en recommit uu qui n'obéit pas k la loi de son espèce, l'idée ne viendrait k personne de 1'accuser d'immoralitéon dirait non qu'il est itamo ral, mais anormal. La moralité suppose né- ces8airement conscience et volonté libre. En cette confusion de l'instinct avec la morale git i'essentielle erreur de tous les systèmes basés sur les prémisses de L Le traductenr de Darwin, Mme Clémence Royer, déduisait la conséquence logique de ces prémisses, lorsqu'elle disait, au 2e con grès d'authropologie criminelle de Lyon Un étre bumain n'est pas plus rrspon- sable de ses vertus que de ces vices. II ne dépend pas plus de lui d'être S. Vincent de Paul que Lacenaire, d'être Régulus que Cati- lina, Newton ou le dernier des cuistres. Pareille affirmation est un grossier défi au sens intime de chacun de nous mais el- le est l'inéluctable coróllaire des systèm s de morale qu'on écbafaude, comme la Flan- dre libérale, remettant k un lointain numéro la question de savoir s'il y a un Dieu, s'il y a une loi du Devoir. Les adversaires de la morale religieusere- culent généralement devarit une conclusion aussi brutale, aussi manifestement fausse A leurs prémisses erronées, ils s'efforcent de raitacher les préceptes de la vieille morele cbrétienne. Mais la solution de continuté est visible, en dépit des expédients par lesquels on étoupe le vide. Ils invoquent l'utilité gé nérale, la bienveillancemutuelle, le respet de l'aciivité d'autruique sais-je Tout au plus parviennent-ils k nous fournir les éléments d'une distinction erapirique entre les actions louables et les actions mauvaises, ils sont impuissants k expliquer Vidée de devoir, d'obligation. I! est des actions qui sont bonnes et obli- gstoires II faut respecter ses nère et mère, fuir l'i- vrognerie, rester fidéle k ses engagement. Mais i! est d'aut; es actions qui, tout en étant bonnes, ne sont pis imposées se dépouiller pour les pauvres, soigner les malades. expo- ser sa vie pour sauver unhomme qui se noie. Ce n'est pas l'héroïcité de Paction qui lui en léve son caractère obligatoire le simple ac- coraplissement du devoir x!-e souvent un effort de vertu sublime. Dès lorsqu'on ne parvient pas k reed re compte la nécessité absolue et objective de Taction, il est impossible, aussi, d'ótat ür qu'on doit S'abtenir de certaines acUonsmiu- vaises. Le précepte passékl'état de préjugé il ne reste plus qu'k suivre son instinct, ses passions. Le précepte est un comnaandement; il sup pose ['existence de quelqu'un qui ordonue la loi morale suppose doncun Législai* ur. 11 faut pour établir la nécessité de contormet notre conduite k la loi morale, admettre qu'il existe un Etre suprème qui a créé tous les êtres en vue d'une fin. et qui a donné a tous les moyens d'atteindre cette fin aux ani maux l'instinct pour sedévelopper selonleur nature, aux hommes la conscience et I vo lonté libre pour qu'ils se rapprocthent de Lui par la vérité et par la vertu. Parmi les travaux publics qui se font en ce moment en ville, signalens ceux des en virons de Téglise St Pierre. La ville, suivant l'Etat qui repave er'ière- ment la vot carrossable, renouveho les trottoirs et fait placer des lanternes sur colonnes qui, le soir surtout, font le medieur eftet. Nous apprenons que les peupiiers du ei metière St Pierre seront abattus eet hiver et remplacés par d'autres arbres. Nous nga- geons vivemeut M. qui de droit k pl nier d'autres arbres que des peupiiers qui doi-nent un aspect lugubre et ne résistent pas plus de vingt-cinq k trente ans. A notre avis, des tilleuls et des accacias produiraient le meil- leur eftet. Contemplsrt les travaux en question,deux habitants de Si Pierre deux ouvriers disaient tout haut laat ze maar critiquee ren, Yper korrn een klein Brussel Et de fait, la ville d'Ypres déjk si coquette, devient de plus en plus belle, de l'aveu una- nirae de ses habitants et des étrangers. Le square de la gare, l'élargissement les trottoirs k la Grand'place et rue de Lille, l'éclairage nouveau, ie repavage de nos prin- cipales rues donnent k notre cilé uri air de grande ville incontestable! Les libéraux eux-mêmes les libéraux impnrtiaux et sensés, bieri entendu :p piouvent sans réserves les travaux qui s'exé cutent et engagent publiquement nos Er les j k continuer dans cette voie. Le Progrès se borne k critiquerles pla.-.ta- lions et la march) lente du repavage des j trottoirs, rue de Lille. Or, de l'aveu de tous ceux qui sor,'. com- pélents, les travaux avancent très-couvt na- blement et sont exécutés avec le plus grand j soin. Repaver des trottoirs n'est pas la mème chose que repaver des chaussées.Nos pavcurs sont préciséraent d'anciens ouvriers de M. Bataüle, et ils ont dü faire l'apprentissage du pavage des trottoirs, qui exige bien pius de soms et de temps. Un paveur de eet entre preneur, un excellent ouvrier, reconnaissait Tautre jour que le travail est tout différent et que pour lé faire, il devrait commencer, lui aussi, par Tapprendre. L'expérience a été faite rue basse, il y a quelques années. II a fallu se décider par faire repaver les trottoirs par les ouvrters de la ville qui sont devenusdes spécialistrs. Le Progrés préterid que les pavés pour les trottoirs ne sont pis arrivés k temps. Quelle admirable administration que Celle qui présidait alors k nos destinées L'Bótel des Postes avance. Bientó il sera sous toit. Déjk on admire le monument que sera Tancienne rnaison des Teraplie) due k l'Etat et k notre administration cüholique. Nous avons assis'é. lundi derni. k ia hennes Quelle erreur Les pavés n'ont jamais manqué rue de Lille. Seulement le 11;. vail a été staté mementanément dans la re in ière section de la rue de Lille pour être continué etacbevé k puiiirde la rue Wen- iiinck, oil le repavage des trottoirs r-tait plus urgent k cause des dangers de la circulation On le voir, le Progrès parle des travaux comme l'aveuglè des couleurs. Laissons le dire, il est en opposition avec tous ses mis qui voient juste et clair. distribution des prix des écoles catboliques adoptées i La fête était présidée par M°"> Ileitis I d'Eeckhoutte, ia dévouée présidente l'ceu vre, ayant k ses cótés M. le Bourn mestre Golaert. M. Ie Curé de St Nicolas, remplapaot M. le Doyen, M. l'Ecbevin Fraeijs, plusieurs i conseillers bommunaux et un grand n mbre j de membres du clergé. j M. le Sénateur Iweins d'Eeckhoutte a prociamé lts premiers prix Les parents des 757 élèves assistaient k ia fête qui s'est terminée par une allocution vibrante de M. le Curé Ryekeboer, qui a s fait justement ressortir les mérites de M et M™6 Iweins d'Eeckhoutte et des dé ouées j Soeurs qui dirigent l'établissement et les classes des écoles gardiennes. Conférence antialcoolique h YpresLa Conférence antialcoolique, avec projections lumineuses, a été un succès pour le conféren cier, M. l'Abbé Lemmens, et pour 1'initiateur de l'oeuvre, M. l'lngénieur Vander Gbotc. Un nombreux public a assisté Lundi soir, k la fête donnée dans le local de l'Ecole St Louis de Gonzaque. A Messines. Acte de voyoucratie. - -Ge n'est plus k Ypres seulement que noso-.m bKs gueux se vengent de nos amis sur leurs facades. A Messines, d'igoobles voyous sont allés abimer la facade de M. le notaire Thevelirq conseiller provincial. Ori désigne ces malappris du doigi. ne rnanque que la preuve tnatérielle du faiL. Espérons qu'elle sera bienlót foumie pour la plus grande gloire du radicalisme Messi ois. Espérances royales On assure quo la Reine de Hollande et la Princ-rsse Alben de Belgique sont dans une position intéressante. Espérons le. A Boesinghe. Hier midi, le brui' o'uoe épouvantablesexplosioojeiait TémoikBo sin- gbe. Le réservoir d'acéthyiène de la forgr Pat- tou venait de sauter et Tappareil traversant le toit delaforgeéuut retombé sui la grange du cabaret De Zwaan. Heureusement ii n'y a pas d'accidentde personne k déplorer. Les dégkts sont importants, presque toute la forge n été anéantie. Ménagères, n'achetez que les sucrrs paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. en doges a été subitémo-at imardite au publ pour cause de répar-auous urgent.es. O annonce que depuis avant-bit toute Ti ie dit do Salin.souéo k 30 lieuesd Haiti, dans les Galabres, est complètemei enveloppée de flunmes. La nuit, on cro voir un gigantesque pha e briller au milit de la mtr. L'iucendie, loin de diminue: gagne en intensilé. Le feu a pris k l'oaest de l'tle, ou se troui une vaste torêt d'arbres résiuéux. Un concours immense de curieux est pre vo ué par ce pittoresque et formidabl spectacle. Les secours sont illuso'res, ma: 11 a lieu de croire que la rare population d i'ile a pu se mettre k i'abri du sinistre. Des travaux urgents ont été fails cette se mal; e k i.tare Bcftroi, Malbeureusemeiu oe soul des travaux de destruction au lieu d'être des travaux de restauration Malïieu i reusement aussi, ces travaux sont nécessai res pour éviter des accidents. Si nos Ediles dis uin.ées 1850 avaienl employé des piet ies de bonue qualiié, tout n'eut p s k refaire après un demi siècle. Voilk, Progrès de ïimprévoymce, saus compter qu'on a dépensé un demi million k des travaux absolument inutiles. Menin. Mardi vers 8 heures du matin, un habitant des Baraques, k Menin, M. Franpois Grype, kgée de 32 ans, venait déclarer k la police de Menin que sa femme, Sidonie Lombar, kgée de 30 ans, avail été atteinte. dimanche soir, vers 9 1/2 heures en faisanl une commission, au coin des rues de l'Eglise et de Mouscron, de plusieurs coups de revolver, tirés par un incormu. La vietïme, Mme Grype, qui estsoigneék Halluin cbez sa mère, interrogée par le parquet, a fait les reêmes déclarations. De 1', iquête ouverte k Menin, il appert qu'on aurait vu la victime se disputer diman che soir avec un homme. Certains bruits, que nous reproduisons sous toutes réserves, assured que cet homme serait le nommé Jean Der odd >r, &gé de 21 ans, dont on a repéhé le csdavre lundi matin dans la Lys. Les fdessures de Mme Grype ne sont pas graves, cependant les balles, dont Tune a pénéiré derrière l'oreille dans le cou, n'ont pu être extraites jusqu'k ce moment. Le palais des doges. Le Daily Express apprend be Venise que Tentrée du palais des 1 r53 offre gratuitemen !ïUiiölwUIi:d.e faire connaitr a tous ceux qui sont atteint d'une maladie de la peau da: tres, eczémas, boutons, démar geaisons, bronctiites chron ques, maladies de la poitrine, c l'estomac et de la vessie, et rhumatismes, un moyen infai lible de se guérir promptemen ainsi qu'il l'a été radicalemei lui-même, apirès avoir souff ert essayé en vain de tous les rem des préconisés. Cette offre, don on appr éciera ie hut humanitair est la conséquence d'un vceu. Ecrire,parlettreou cartepostal èL M. VüHGÉBST, 8, Place Victor-Hug èt Gr enohle France),qui répond: g ratis et franco par courrieret e verraies indications demandée ciiez Callewaert-De Meulenaere, 36, rue b-.urre k Ypres Pensées ©t Coiiseïls, pat R. M. Sehoofs, curé de Tilleur. Nouvf 1 édition, 688 pages. Prix 4 fr. I——— ft v La nymphe et le jeune berger Dans la province d'Acbaïe, il y a va it un fontaine, la fontaine d'Argyre ou présidait un nymphe. Elle s'óprit un jour du jeune berge Selemnus dont les troupeaux venaient ^}01Je fontaine. Selemnus etait d'une rare beauté et 1 nymphe lui prodigua longtemps ses faveurs.Ma- la beauté de Selemnus s'étant fanée, la nymph cessa de ce montrer. Le berger en dépénssait d chagrin. Vénus touchée de pitie, le metamoi phosa en un fleuve qui allait chercher la tontain oü présidait la nymphe. Le berger vint a boi d'oublier et, depuis,les eaux du fleuve acquirer la vertu de faire perdre tout souvenir a ceux qu en buvaient ou s'y baignaient. Bien des geus voudrai mt boire actuellemer de cette eau qui donne l'oubli des soutïrance morales, un plus grand nombre de personne donnerait beaocoup pour connaitre une oau, 01 un produit qui fasse oublier les souffrances phy siques. Ge produit existe, beaucoup en on fai usage il a guéri énormément de malades e lorsqu'on revient a la santé, les mauvais jour sont vite oubliés. Voulez-vous connaitre ce pro druit. ce médicamant merveilleux, lisez la lettri suivante do Mmo Floouro Mabillo ménagcr0,Rui Rouvy a la Louvière. Depuis huif ans écrit-elle, j étais attaint dans mou état de santé. J'étais pale comme ui linge et je faisais peur. Mon baieine était court et sifilante et si je faisais une marche rapide oi si je montais un escalier j'ótaii obligée de m as sooir do mo repos er a plusieurs reprises. Moi coeur'battait trop tort a ce moment la et je mi figurais qu'il allait se rompre. .1 'étais par suite di faiblesse, tout coup couverte de sueurs, apre; quoije frissonnais. Je n'avais oint d'appétit i'éprouvais de la difficulté pour digérer le peu di nourriture prise. Si je faisais un mouvemen rapide, j'éprouvais des éto- rdissements et dei éblouissem uts si violents que j'étais obligée di me retenir k quelque chose pour ne pas tomber Ma faiblesse m'a occasienné des migraines et de: douleurs névralgiques a la figure. J'ai essayé d> me guérir en sui vant plusieurs traitements qu furent vains. J'ai enfin lu une brochure oh il étai parlé des pilules Pink et oü j'eus l'occasion d< lire de remarquables guérisons. J'ai pris en con fiance les pilules Pink et je déelare ici en tout sincérité que grkce aux pilules Pink j'ai ét transformée. Mes souffrances ont progressive ment dispara. Je suis devenue forte avec ui appétit excellent et de belles couleurs. II est incontestable que les pilules Pink sont 1 seul remède a employer contre Tanémie.la chlo rose, la faiblesse générale, le rhumatisme, maux d'estomac, les maladies nerveuses. Les pilules Pink sont en vente dans toutes le. pharmacies et au dépot principal pour la Belgique A. Derrie ville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxel les.Prix Trois francs cinquante la boite et dix sept francs cinquante par six boites, franc contre mandat-poste. Une brochure explicativ sera adressée gratis et franco a toute personn qui en fera la demande a Monsieur Derueville. Dépot pharmacie Bécuwe.ancienue pbarwaci Aertsens et M. Donck, rue de Lille, Yures, Tout au. II a fallu si: jours pour créer le monde et il ne faut qu'un seule nuit a Touate thermogène pour guérir 1( toux et rhumatismes, les lumbagos ettorticoli les points de cété et maux de gorge. L'Elixir Vincent guérit la goutte et le rhum tisme. DépötaYpres: Libotte; a Poperingbe Moi teyne. Prix3 fr. le flacon.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2