iMk Mereredi 5 Novernbre 1902 10 centimes le N° 37e Annék. N° 3692 w&ÊÊxk BULLETIN POLITIQUE Un discours de Guiilaume II Etats de l'Eglise France La nouvelle loi militaire Les Budgets Vive la Flandre catholique! La police de roulage a Ypres Félicitations raaconniques On s'abonne rue au Beurre, 38, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. La ó'OUilïiAL, D YPHBS parait la Mereredi et la Samedi. La prix do l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par ah pour tout lo pays; pour l'étranger, lo port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisont fln Oeoombre. Les articles et communications doivent être adressés francoide porf a l'adresse ci-dessus. L'inauguration solenells des nouveaux ba timents de musique et des arts plastiques a eu lieu en présence de l'Empereur et de l'Impératrice, bier, k Charlotenbourg. Guiilaume II a prononcé un discours. II a rappelé d'abord les rapports exis-ant entre l'bistoire de l'Acadéuaie fondée en i 696 par le prince électeur Fréderic III et l'bistoire de ia Maison royale. L'Empereur a continué en payani un tribui aux résultats atteints par les deux Ac dêmies de musique et dcs arts plastiques puis il a ajoutéComme je considère que i'un des plus hauls devoirs d'un souverain est d'aider au progrès de l'art qui ennoblit l'bomme, jo veux exhorter aujourd'hui professeurs et élèves k s'eflorcer de rester dans la voie qui leur a été tracée par la tradition et par les lois immuables de la beauté, de l'barmonie et de l'gstbétique. Ayez conscience k tout instant de voire vie, a-t il ajouté, de la haute mission éduca- trice que l'art, béni par Dieu, a d remplir. Vousavez mission par vos travaux d'élever jusqu'd l'art le peuple, quelle que soit sa sphére... ses portes d un nombre d'élèves plus nom- breux que jamais. lis sont soixante-trois, dont, pendant sept ans, des professeurs dévoués vont s'occuper constamment pour les rendre ensuite d leurs families, capables de pouvoir s'entretenir avec les leurs, avec leur entourage et con- naissant uue profession qui leur permettra de gagner honorablement leur vie. On sait que cette éeole modèle est tenue exclusivement par h Grande Chartreuse, qui I yconsacre piés de '100,000 fr. par an. Les Pères n'y regoi'vent que les enfants upparte- I nam d des families indigentes et dénuées de toutes ressources. Pourvu que les seetaires, en obligeant ces généreux bienfaiteurs d quitter le Daupliiné, ne ferment pas les portes de l'école Une souscription vient d'etre ouverte, dans lediocèse d'Autun, en vue de reconsti- iuer le traitement du cardinal Perraud. Les fouds doivent être adressés au direc teur de la Semaine religieuse de ce diocèse. Aucuneliste ne sera publiée.mais la souscrip tion sera déclarée close aussitót que le bui en aura été atteint. E Munificence pontificale A Valmontone, dans le diocèse de Segni, le Souverain Pontife a fondé un asile et un ouvroir, qui rendent déjd les plus heureux services d la population. Ge sont les Filles Le pretre interdit Rosenberg toujours v i de la Gharité qui out été appelees d se le encombinaisons imprévues, avau ima- 1 l'Affaire Rosenberg Du XX" Siècle ce détail intéressant I dévouer dans cette oeuvre. fertile encombinaisons imprévur sriné de faire concurrence d la Croix. 11 se La municipalité a fait placer sur la facade présents done chez le cardinal Ranopolla et p j. I de 1 établissement 1 inscription suivame vint, muni da pleins ponvoirs. disait-il pro poser au Saint Siége,l'acbal du Peti! Journal, f feuille dont le directeur venait de sa conver- j tir d la religion catholique. II faisait ressortir que l'opération ssrait f trés utile pour le Saint-Siége, qui aurait en main unorgane d'une grande puissance,dont s Fimportance ne pourrait que s'accrcitre paree que les abonnés de la Croix passeraient j certainement d lui. Le cardinal secrétaire d'Etat déclara d'une fagon trés sèche qu'il n'avait pas d faire concurrence d la Groix, et qu'il n'est pas dansles habitudes du Saint-Siége d'acheter desjournaux. Les choses en restèrent ld, et le chanoine retourna d ses premières occu pations,qui ontfini par le conduire au résültat que tout le monde connait. Les Chartreux Les pe< sécutions combistes et magonniques n'arrêtent pas la charité pour le moment au moins. L'école des scurds-muets de Currière, prés de la Grande-Chartreuse, vient de rouvrir A Léon XIII, P. M., Fondateur généreux de l'asiledes entaius et de l'ouvroir, les habi tants de Valmontone, en signe a'éternelle gratitude, out placé cette inscription le 12 Öctobre 1902. La nouvelle loi louchantnotre organisation militaire entre tout doucement dans la voie de ['application, comme on dit d la Chambre. Ainsi, le Moniteur de mereredi matin publie un arrêté royal au sujet de la préfé- rence accordée d certaines catégories de mi- litaires pour l'accès aux emplois civils res- sortissant au département de la guerre. II contient la liste des emplois accessibles par voie de préférence Aux sous-officiers, brigadiers et caporaux ayant au moins buit années de service actif aux volontaires et sux anciens volontaires. A mérite égal dans chacune de ces deux catégories, la préférence est accordée au can- ditat qui a fourni le service actif le plus long dar.s l'arraée. Lgs annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans la corps da journal c.oütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciairas, l franc ia ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent examplaires. Pour les annonces de France et de Belgique exceptó les 2 Flandres) s'adresser VAgeru Havas Bruxelles, rue de ia Madeleine n° 32 et a Paris, 8. Place do la Bourse. La préférence ne dispense jamais des con ditions d'admission h l'emploi. Exceptionestfaite cependant pour la limite d'kge. Gelle-ci pourraêtre dépasséed'unnom bre d'années d déterminer pour chaque em- ploi ou chaque catégorie d'emplois. Les anciens militaires recrutés pour les emplois spéciflésdce tableau sont militarisés. Cette disposition n'est pas applicable aux titulaires en fonctions avant la mise en vi- gueur du présent arrêté. Les militaires en congé illimité et les an ciens militaires appelés aux emplois contrac ted un engagement spécial d'un an au moins dont le modèle est déterminé par le ministre de la Guerre. Le budget de la guerre est en diminution de 1,018,621.25 fr. Personae ne s'en plaindra. Au ehapitre des traitements, indemnités, solde et accessoires, figure une augmenta tion de 193,000 fr. pour le bataillon d'ad- ministration, résuitant 1* du remplacement des caporaux el soldats employés dans les éiablissemenis de l'intendance, par des ou- vriers et infirtniers civils (fr. 190,000) 2° de la rémunératioa de quatre sceurs hos- pitalières attachées aux höpitaux militaires de Bruges, Ostende, Ypres et Termonde (3,000 fr.) Le budget de la justice prévoit une somme de 200,000 francs pour construction (para- chèvemeni) et ameublement de l'école de bienfaisance d'Ypres. Le budget de la gendarmerie a augoienté de 928,081 francs. Cette augmentation est justiiiée en parlie par la location de bktiments destinées aux gendarmes mariés qui ne peuvent se loger dans les casernes aetuelles, et, en partie pour l'abonnement des brigades notamment celle d'Ypres au réseau téléphonique. Au budget des recettes et des déperises pour ordre, nous constatons que le loads communal et le fonds spécial douneront en semble comme quotes parts k la ville d'Ypres 165,215 fr. 20 centimes. Gette immense ressource pour la ville n'est done pas en diminution; au contraire. Sous ce litre, le Progrès reproduit etcom- mente un article du schismocrate H. Plan quaert, oil l'auteur accuse le parti catholique de toutes les horreurs et de tous les crimes Soyez meurlriers ou voleurs, soyez atbées, soyez libertins, soyez ignobles, lout cela n'est rien, k condition que vous ne vous gênez pas en politique. Le Progrès appelle M. Planquaert un vrai croyantun catholique sincere. Nous ne répondrons pas k ces accusations ineptes éentes par un individu devenu digne du mépris universel. Aussi bien les sottises qu'il débite depuis quelque temps ne lont tort qu'k lui-même et k sa fausse démocratie chréiienne qui s'appelle le socialisme vert. Mais que le Progrès s'accapare de l'article du Planquaert en question pour écrire que 1'obscurantisme resle le système d'éducation de predilection des catholiques, cela dépasse toutes les permissions. Cet obscurantisme, écrit le Progrès, mène les catholiques k ouvrir k Gand et k Tournai des colléges de Jésuites avec des professeurs de marque, pour masquer l'insuffisance de l'enseignement dans les colléges épiscopaux semées abondamment par tout le pays. Et cela s'écrit un mois aprés que le Moni teur a publié les résultats des concours des colléges épiscopaux patrorinés avec les athé- nées et colléges communaux.oü les premiers ont battu les autres k plate couture! Oui, vraiment c'est trop fortEt il faut être le Progrès d'Ypres pour écrire ou répéter ces choses. Le Progrès rend hommage k la police qui parail décidée a faire respecter le reglement qui défend le slationnement de chariots le long de la voirie. Mais, k ce propos, le confrère demande comment des vébicules peuvent séjourner impunément dans certaines rues de la ville et cela pendant des journées. Et il demande si a l'Hótel de Ville on a deux poids et deux me.'ures Non, Progrès, les uns comme ies autres sont d'abord prévenus et, en cas de resis tance, poursuivis.Vous le savez bien du reste. WAgence fiavas qu'oti necroyan pas créée p ur cette besogne, communique aux jour- naux cet ordre du jour La Grande Loge de France, réunie en son Convent annuel, présente ses respectu- euses salutations h M. Loubet, président de la République Félicite hautement M. Combes, président du conseil, et le gouvernement tout eatur, de leur politique nettement républicaine; les engage k poursuivre avec la plus grande énergie leur lutte contrele cléricalisme sous toutes ses formes, certains qu'ils seront sou- tenus, dans cette oeuvre d'épuration sociale, par tous les éléments vraiment démocratiques de la nation. y 8 8 8 8 8 8 8 8

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1