WOONHUIS PILULES DE SANTÉ DEFENSE Les bains a l'Hópital La variole La licence des étalages Vive le Roi Chronique religieuse Avis au public Yprois Openbare Verkooping Chronique judiciaire il mettra k profit les connaissances qu'il a acquises dans son voyage, pour le bien de la ville. 4* La variole Ypres. Le Progrèt insinue que let chires teeurs de l'Hópital ne font pas leur devoir, en ne prenant pas toutes les mesures nécessaires pour isoler les vario- leux. C'est une insinuation perfide. Toutes les mesures reconnues nécessaires en cas d'épi- démie ont été prises. Aussi n'y a-t-il eu a l'Hópital et dans des rues voisines de l'éta- blissement que le cas de Verfaillie, qui a gagné la maladie It Comines et qui est mort, et deux ou trois autres très-bénins. 11 n'y a done pas d'épidémie de petite vérole k Ypreset tout le monde sait que l'administration communale, pour employer une expression du Progrèt, fait vacciner et revacciner avec entrain. 5* Pout la troisième ou la quatrième fois, le Progrèt parle d'un nouveau règlement de police relatif aux trottoirs. Or, aucun règlement na été voté ou même projetéf On s'est monlré sévère contre des ne gotiants de la rue de Lille et de la rue au Beurre, dit le Progrès, et non sans raison, ajoute-t-il, paree que certains jours de la semaine, ils s'emparaient du trottoir, non seulement pour ambal- Ier ou pour déballer, mais aussi pour y étaler leurs marchandises mainte- nant, avec le nouveau règlement fsicj ils doivent laisser aux passants un passage, ce a quoi ils se conformcnt. Le Progrèt donne done raison èi M. le Bourgmestre, cbef de la police, qui n'a du reate agi avec aucune sévérité, se bornant k des observations très-bienveillantes, aux- quelles les négociants se sont empressés de se soumettre. Mais le Progrèt voudrait écarter des trot toirs du Marché-Bas et de la rue du Verger, lesambalants quis'y trouventle samedi. Or,ces ambulants sont lk depuis cinquante ans, et plusieurs sont des pauvres et des ouvriers Yprois. Pas trop de rigueur, M. le Bourgmestre. Vous avez raison de ne pat écouter le Progrès. Et voilk les griefs L'administration communale de Bruges se propose de faire élablir des bains publics it l'Hópital de cette ville. C'est M. le docteur Deschrevel, conseiller On trouverait ceriainemenl des locaux susceplibles d'appropriation ad hoe dans des immeublqs appartenant a la ville ou aux hos pices civils. Et k ceux qui me demanderont quel sera le coüt de pareille installation, je ne puis que réporidre, que le devis dépendra du bktiment ancien ou nouveau qui y serait affecté, du nombre de bains, du système de chaufïage de l'eau etc. A Gand, les bains douches ont couté Rue des Acacias, 34 cabinesfr. 11,500 du pont des moines, 20 fr. 7 800 Rue du Bélier20 fr. 8 400 A Ypres, 6 bains-baignoires fr. 2102 48 A Verviers: fr. 36.473.24 p. la superbe bk- tisse neuve. 13.731.82 les mac' ines 2. 274.85 le mobilier. A Bruges, caserne de la rue Losscbaert environ 5000 fr. dont fr. 450 pour la ma chine, Etc. Comme conclusion, je propose au con- seil communal d'adopter le principe d'une installation de bains populaires et de charger le collége échevinal d'étudier le plus tót possible la création d'un établissement de bains comprenant au minimum 16 bains-dou- cbes et 8 k 10 bains-baignoires. semblant fsire un retour offensif en Belgique ses foyers et même ses épidémies se sont produits, depuis une anr ée, dans presque tout le pays M.le ministre de l'agriculture vient de rappeler aux commissions médicales qu'elles ont pour devoir de l'tnformer immé- diatement de l'existence de toutes les épidé mies et des moyens mis en oeuvre par les administrations communale» pour combattre leur propagation. On comprend que, pour la variole, cette information soit particulièrement nécessaire, l'infection variolique étant une des rares maladies contagieuses pour laquelle existe un spécifique préventif réellement efficace. On sait que la vaccination et la revaccina- tion ne sont pas encore obligatoires dans notre pays; toutefois les communes peuvent étendre considérablement leur application soit par l'organisation d'un service gratuit ou en exigeant Ie certificat de vaccin pour l'admission dans les écoles, etc. La circulaire ministérielie attire également l'attention des commissions médicales sur la manière dont se font les désinfections. M. le ministre insiste fortement pour que, dans les communes qui possèdent un matériel de désinfection, les opérations soient con- fiéss k des agents consciencieuxet possédant les connaissances nécessaires pour procéder d'une manière rationnelle k la destruction des germes morbides. S'il en était autrement et si les désinfections n'étaient qu'illusoires elles constitueraient en donnant une fausse reuses. communal, quia été chargé de faire rappoit sécurité, des mesures véritablement dange- sur cette importante question. M. Deschrevel écrit k ce sujet A Ypres les hospices civiles ont une salie de bains parfaitement aménagée, k six baiss, dans une dépendance de l'bópital, et acces sible aux conditions suivantes Art. 7. Le prix d'un bain simple est de 50 centimes. Art. 8. Ce prix sera réduit k 20 centimes pour les ouvriers et petits employés, les in digents secourus par le bureau de bienfai- sance et par l'administration des hospices civiis seront admis gratuitement. Les bains de ces deux catégories seront prix les di - manches et lundi de7heuresdu matin k midi. M. Fraeijs, échevin de la ville d'Ypres et président des hospices civils, a eu l'amabiiité grande de me commuriiquer le plan des ca bines, le détail des frais d'installation et le règlement. Le collége échevinal, excipant de l'exem ple donné par les villes de Gand et d'Ypres, pourrait peut-être s'adresseraux Hospices ci vils de Bruges et entamer des négociations k l'efïet d'obteriir leur concours pourla réali- sation du voeu exprimé par le conseil supé rieur d'Hygiène pubhque, par notra hono rable coliègue le docteur Van Steenkisie, par leus les médeeins, et auque! adhère, je n'en doule pas, l'immense majorité de la po pulation brugeoise. Une grosse fardé contenant des centaines de pétitions vient d'arriver k la Chambre. Ges pétitions demandent i'intervention des pouvoirs publics pour faire cesser l'étalage, k tous les yeux, des publications pornogra- phiques et des dessins dont l'obscénité corromptl kme des enfants et excite le peuple k la débauche. Ces petitions ont été mises en circulation par la Ligue nationale contre la licence des étalages et par le syndicat général des voyageurs, employés, négociants et patrons. Elles sont couvertes de milliers de signa tures. lui attribuaient la faute de les avoir compro mises dans des questions de ehasse ces in- dividus passant pour des braconniers. Une querelle surgit entre le garde et le nommé Achilla Gruwez. A un moment donné, Van Dromme sauta dans un champ et mareha k reculons, suivi k distance par Gruwez et son père. Ces derniers s'approchèrent toujours du garde, lorsque partit soudain un coup de fusil du garde,qui atteignit le fils Gruwez la victime succomba peu après. Un second coup de feu fut tiré, mais ie père Gruwez ne fut pas touché. Van Dromme, qui est un gargon intelligent et trés estimé pour sa bonne conduite, décla- ra qu'il avait l'idée fixe qu'on voulait l'assas- siner ne sachant s'échapper, il avait décbargésonfusil sans viser et sans intention de blesser quelqu'un. Le jury a admis ces explications et a émis un verdict négatif k toutes les questions qui lui étaient posées. En conséqence, Van Dromme a bénéficié d'un acquirement. Le jeune garde n'en croyait pas ses oreilles. II est resté un mo ment comme abasourdi sous le coup d'une profonde émotion, qui bieutót s'est donné libre carrière dans une crise abondante de larmes. (Chant d'école). Mus. Fl. Becquart. I. En vrais enfants de la Belgique, De l'ordre nous faisons la lo; Éi dans le travail pacifique, Nous vénérons notre bon roi Refrain, Vive le Roi Vive ie Roi Tel esi le cri qui nous rallie Vive le Roi Fidéle gardien de la Loi, Le Père aimé de la Patrie II. Le Roi de son peuple est le père A Lui, notre fidélité II rend notre pays prospère En nous comblant de liberié Vive le Roi 1 III. Nous grandissons pour la Patrie, Et dans l'amour de notre Roi Nous leur consacrons notre vie Dans la ferveur de notre foi Vive le Roi IV. Nous détestons du fond de l'ame Ceux qui méditent des forfaits Et qui, dans leur tendance infjroe, Du Roi méprisent les bienfaits Vive le Roi V. Que Dieu, de sa main proteetrice, Conserve notre Souveraiu Qu'il le protégé et le bénisse, Et veille sur notre destin Vive le Roi Vive le Roi Tel est le cri qui nous rallie Vive le Roi Fidéle Gardien de la Loi, Le Père airné de la Patrie Comines. P.-P. D. Eg Use de St-Mar tin Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto- latdela prière pour la conversion des pé- cheurs. Lundi ler Décembre, messe solennelle k 8 heures. A partir du 1" Décembre 1902, le bureau du Receveur des contributions sera établi Esplanade,18 (Coin dela place de la station). Demandez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. BURGERSTAND VAN YPER Van den 21 tot den 28 Nov. 1902. Geboorten Lacante Maria,Meenensteenweg.—Beddeleem Jozef. e Haernestraat.Deleu Joanna, rug- gesteenweg. Leroy Lodewjjk, Meenenstraat. Vanceule Florence,Doorgangstraat.— Decrock Maurits, Kalfvaart. Beyer Ivonne, Mondstr.— Nyssen Hendnk.Rjjselstraat Defrance Maria, Elverdingüestraat.— Witterbecq J aliaan,Hoorn werk. 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COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE La cour d'assises a terminé hier l'examen de l'affaire k charge du garde chasse Van Dromme, de Crcmbeke, accusé de meurtre et de tentative de meurtre. Le 16 septembre dernier, vers minuit, Van Drommeretournaitcbez lui en compagnie de plusieurs autres personnes de l'endroit. Celles-ci lui en voulaient plus ou moins et Antibilieuses-Dépuratives Ges excellentes pilules purent doucement sans coliques et sans ré»ime spécial Elles chassent complement les glaireu, causes de toutes les maladies puvi- tient le sang et guécissent en quelques jours CONSTIPATION Maux d estomac, Migraine, Névralgies, Goutte et Rhumatismes, Maladies de la peau, etc. Ne contouant ni aloès, ni irritant, les Pilules de Santé Defense conviennent tous les ages et a tous les tempéraments et constituent le pargatif popalaire, le tresor des families, ordonnó par tous les médecins pour l'entretien de la santé et la guénson des maladies. Vente annuelle UN Mil LION de boites. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2