1 a BEAU MAGASIN Salie Iweins Un grave incident en cour d'assises Les éducateurs officiels PAX Le serum antiturberculeux Ca et la Internationale ijzerenweg _a A louer pour le ler Mars Quaud on se irouve aiusi p is en défaut, le ton bnutain duMoniteur de l'Hótel de Vil- le n'est pas de ra sele majeur a tout intérêt k se faire modeste et k écouter les bons con- seils d'cü qu'ils vieunent. Se poser comme un homme intraitable et infaillible ne con- vient, pas au premier magistral de !a ville Déj j Irop de ses promesses ont été pro- testées, il ne faut pas qu'elles soient suivies par d'autres qu'il soit dorénavant prudent et qu'il pèse bien ses paroles, afin qu'il ne soit pas obligé, un jour, de les rétrgcter. Nous disons done que la caisse communa le doitétre dans une situatiën trés précaire, pour que notre majeur soit obligé de battre monnaie en privant de plus en plus d'eau ses cbers concitoyens. L'opération faite avec la Société de la Flandre occidentale est done non seulement malheureuse mais coupable. Ains! done la convention faite avec la société de la Flandre Occidentale est coupable. Et pourquoi Paree que,en verfu de cette conven tion, la Flandre n'a plus d'eau sur la canalisation de Dickebusch, CE QUI DONNE 160 METRES CUBES D'EAU DE PLUS PAR JOUR POUR LA CON- SOMMATION PUBLIQUE. Parce que, en vertu de la même convention, l'eau que donne la ville k la Flandre, et qui vient de nos fos- sés, RAPPORTE 5000 FRANCS A LA VILLE. Or, sous Tadministration libérale, c'itai' de l'eau de l'élang de Dickebusch qui ètait utilisée par la Flandre,et cette eau ne donnait aucun benefice a la ville Le Progrès aurait roieux fait de s'avouer battu. L'unanimité de nos concitoyens le lui dira. Nous répondrons, dans notre pro- chain numéro,a Particle que le Progrès consacre au compte de la ville. Ou verraque le confrère parle/tnan- ces comme l'aveugle parlerait couleurs. ('apothéose de la Flandre au cortège histori- que de Gouriraiderrière lui venaient un choeur mixte de Courtraisiens et Yprois, puis notre Fanfare. M. Malfait est un chanteur d'un réel taleuT. Sa diction et sa méthode sont excellentes. Le timbre de sa voix, sans être d'une grande puissance, est velouté et sonore. II a chanté i'air de Charlemagne de Lim- nander, une vieille «onnaissanceIk ken een lied et Elena et Paride de G. Demol et Che valier Gluck ces ceuvres d'un caractère différent ont été fort appiaudies, parce qu'elles éiaient trés bieri chantées, mais le grand succès de M. Malfait a été le Saghevan Groening hevelt que le trouvère chante au Wildeman dans le Reivaart of de wraak van den tempelier de M. le chanoine Ad. Duclos et que sod frère, M. J. Duclos, a mis en musique. Cette oeuvre de haute valeur musicale, digne aes plus savantes conce; - tions des grands naaitres de l'art, se distin gue parsa savante harmonie et le génie de la conception, qui rend si bien le sens des pa roles, qu'ils en font une longue et impres- sionnante déclamation musicale, allant cres cendo jusqu'au point culminant «Een weg is er wel die mar Vlaanderland loopt; Fan Vlaandren naar Walenland, geen Pour terminer, nous devons rendre hom mage au talent et au dévouement des deux uccompagnateurs-pianistesMM. Ern.Wenes et J. Derudder, qui ont bien mérité du public. De nombreux journalistes se sont reudus, aujourd'hui, chez M. Mesureur pour avoir confirmation de la granie nouvelle. II leur a répondu k tous qu'il avait des raisons da croire que l'année 1903 verrait se produire la découverte tant espérée. De par mes functions, dit-il, je suis en rapport avec de nombreux médecins et sa vants. Or, des expériences, des essais, des recherches sont menés en ce moment qui me font croire qu'on approche du but. Cependant, on ne va pas promettre la gué- rison k tous les tuberculeux; cequ'onrecher che et ce qu'on est sur le point de trouver, c'est le serum dont l'innoculationimmunisera contre le terrible bacille ceux qui paraissent disposés k la tuberculose. La première soirée-tabagie de la saison d'hiver de 1902 1903 a eu lieu samedi soir. L'auditoire était assez bien fourni, moins pourtant que d'habitude. On s'attend généra- lement k ce que la première de nos petites fêtes rnusicales d'hiver soit moins importante que ses succédarites, l'expérience ayant prou- vé, les années antérieures, qu'k Ia Fanfare Royale on va toujours crescendo. Les mem bres que cette idéé a menu chez eux ont eu lort pourtant cette fois, ei ont manqué une excellente aubaine musicale la soirée était charmante sous tous les rapports La partie instrumentale aussi bien que la partie vocale. Ln Fanfare a exécuté deuxpetits morceaux: Adicuxhla pension, une mazurka de Caruvez et Lctjolie parfumeuse d'Oftenbach,une polka. Un jeune violoniste, élève de notre éeole de musique M. Jules Casier, a fort propre ment joué une oeuvre de Léonard et l'Ave Maria de Gounod. Le chanteur de genreM. Mariën, a eu son succès habituel chez nous. Gomme chaque fois, il a été d'une verve, d'une habilité et surtoutd'une prestesse k changer de costume, extraordinaires. Il sera toujours entendu avec plaisir, chez nous. Le clou do la soirée a été l'audiiion du b&rytoa Brugeois M. Malfait qui devait étre le barde chantant devant le char de Un grave incident s'est produit devant la Gour d'assises des Deux-Sévres, qui avait k juger, pour vols qualifiés et complicité, six accusés dont MM. Hutteau et Boulaire, habi tants de Tours. Nous en empruntons le récit au journal la Dépêche de Tours «Lejury avait répondu affirmativement sur toutes les questions, et son verdict en- tralnait, par conséquent, la condamriation des six accusés. Après la lecture du verdict, l'avocat de Bienvenu, le principal accusé, se léve et s'exprime aiusi Messieurs,dit-il, mou cliënt Bienvenu, qui a été ie seul pilier de l'accusation en ce qui concerne Hutteau et Boulaine, vient de me faire une révélation effroyable. Vous venez de reconnaiire coupables deux inno cents Bienvenu dit les avoir dénoncés par vengeance, et voire décision va ajouter deux viciimes de plus au martyrologe des erreurs judiciaires Le président inierroge Bienvevu qui per- siste dans la déclaration qu'il vient de faire a sou avocat. La cour, au milieu de l'émotion indescriptible de tout l'auditoire, se retire pour délibérer, suspend l'audience et invite les défenseurs k présenter leurs conclusions. A 8 beures, l'audience est reprise et. le président prononce les condemnations contre lesquatre accusés, Bienvenu,Rodin,Thiberge et Ripoutet. En ce qui concerne Hutteau et Boulaine,la cour ordonne, en présence de l'incident qui vient de se produire, qu'ils seront rémis en liberté immédiatefiient et renvoie l'affaire.en ce qui les concerne seulement k la prochaine session. LaSetnaint: catholique ds Toulouse cite le trés suggestif fait suivant Dans un chef-lieu de canton de la Haute- Garronne (pourquoi n'avouerions-nous pas que c'est k Luchon l'Institutnce publique tenait aux fillettes de sa classe le langage suivant On vous dit, qu'il y a unciel et un enfer, n'en croyez rien ou si vous le croyez, sa- chez que ce ciel et eet enfer sont sur la terre. C'est k chacun de nous k chercher son ciel ici et quand on ne peut le trou- ver, on sa débarrasse de la vie Or, nous dit-on, la sous préfecture de la- quelle dépend ce chef-lieu reeevait tout ré- csmment ua billet de l'institutrice faisant savoir que si i'on apprenait bientót son décès, il ne faudrait pas l'attribuer k un crime. Le lendemain, on trouvait le corps de la mal heureuse dans la rivière. On nous assure qu'on lui a fait des obsè- ques pompeuses avec le concours de ia mu- mcipalité et qu'il y avait même des jeunes filles vêiues de blanc. Ge fut un nouveau seandale. Les personnes qui désirent assister k Ia Messe de Minuit, (fête de Noël) dans ia cha- pelle des Dames Bénédictines Irlandaises, doiventse pourvoir d'une carte d'entrés, au parloir de Tabbaye, Rue St Jacques. Un journal du matinprétaitkM. Mesureur, directeur de l'Assistaiice publique, une affir mation inattendue ie serum antituberculeux était découvert et la nouvelle en serail rendue publique avant la fin de l'année. Nos chemïns de fervicinaux. L'autre jour a eu lieu k l'hötel de ville de Dixrriude i'as- semblée provisoire constitutive de la société d'exploitation des lignes vicinales de Dixmu- I de-Ostende; Dixmude Ypres Poperinghe et I Poperinghe-Furnes-La Panne. La nouvelle société d'exploitation sera con- j stituée par la province avec la participation descommunes que desserviront ces trois lig- i nes. Le capital d'exploitation est porté k 232, OOOfr. divisé en actions de SOOfr La part i d'intervention des diverses communes inté- ressées dans ia constitution de ce capital se ra déterminée ultérieurement Hier a eu lieu l'adjudication des tra- vaux de renouvellement de la toitureen ar- doises de I'église de Moorslede, dont le devis dressé par M. l'arcbitecte A. Depauw, était de fr. 15,998 27. Ont soutnissionné: MM. E. Goibion, Matagne la-Petite, 14,928fr. P. Gallaert, Gand, 15,000 J Van Keirsbilck- Thery, Poperingbe 14.650 avec minimum de sgiaire et 14,600, sans id. E. Seynaeve, Lendelede, 12,684; Jonckheere, Eerneghem 13.600 sans id. et 13,800 avec id, Vito et De Paepe, L ;deberg, 13,900 sans id. et 13, 983 avec id. Alb. Vande Kerckhove Ingel- munster, 15,160 F. Mortagne, Roulers, 13, 865 E. Dupont,Bruges, 14 650; To. Ri.ose et fils, Ypres, 14,752; C. Mullie, Iseghem, 13,990; Ve Gasteleyn et fils, Gaud, 14,032. Vinaigro f l'Etoile. Populaire et exquis. Vinaigre d'alcool l'Etoile rouge. H. JLitippens et Cie Bron zes, Lustres, Meubles, Pendules, In stallations d'électricité out trausféré ieurs magasins da Bd Anspach a la rue Neuve 144 a 148 etBd du Nord 15l|a 155, Bruxelles. Ménagères, n'achetez que les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. I¥e toussesc plus. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2