Caüal de la Lys a l'Yperlée
Pour les pêcheurs
Fails divers
Wervicq
Monsieur Van Cayzeele
PAX
S'occupant de la race bovine, le conseil
supérieur de l'agriculture a émis le voeu que
la frontière soit ferraéek 1'importation du bé-
tail vivant, jusqu'k ce que la Hoilande ait
pris les mesures sanitaires indispensables.M.
Cartuyvels a approuvé cette décision Subsi-
diairement, le Gonseil supérieur demande
qu'une tarification uniforme soit établie
l'entrée pour toutes les caiégories du bétail.
M. Van Merris a posé k M. le Ministre des
Finances la question suivante
Les nombreuscs réclamations qui ont été
produites k la Cbambre depuis plusieurs
années par les députés de l'arrondissement
d'Ypres, quant au non-achèvemeut des tra-
vaux du canal de la Lys k l'Yperlée, sont
restés jusqu'iei sans écho.
Des sommes importantes ont été votées
les années précédentes par la Chambre pour
achever ce travail. Rien, ou presque rien de
ces sommes n'a été dépensé.
Entre-t-il dans les intentions du gouver
nement de reprendre dans le courant de
'annéb prochaine ces travaux de parachève-
meat du canal en construction de la Lys k
l'Yperlée?
M. Nolf a posé le lendemain une question
analogue.
II sera répondu k ces questions par le
gouvernement k ia séance de rentrée.
Entretemps nos Sénateurs et Députés
catholiques font les démarches les plus
actives pourque la question receive une
solution définitive.
MM. Golaert et De Groote, membres de la
Chambre des représentants, se sont fait les
interprèles des pêcheurs de leurs arrondisse-
mentsauprès de M. le ministre de l'agricul
ture, et ont obtenu un déversement de 1 ,000
catfishes dans le canal d'Ypres k l'Yser, et
1,000 catfishes dans l'Yser lui même. Ges
poissons américains avaient unequinzaine de
centimètres, quelques-uns plus ils appar-
tiennent k l'espèce amerius nebulosus. Get
essai permettra ultérieurement aux pêcheurs
de se prononcer sur la valeur de cette espè-
ce, qui pouvait sans grand incovénient être
ihtroduite dans ce bassin isolé.
Un ouvrier attaché k la gare de Rou-
lers. J. Winkels, age de 24 ans, aété surpris
par le tram d'Ypres au moment oü chargé
d'une caisse il traversait les voies. U a faltu
25 minutes pour dégager le malheureuxchez
qui le dr Van Damme a relevé des graves
blessures k la têteet aux jambes.
Jeudi a eu lieu l'installation solennelle de
M. l'Abbé Vandelanotte comme curé k
Waesten.
Nous apprenons les détails suivants au
sujet de facte de banditisme perpétré k
Gourtrai, au préjudice de la geptuagénaire
G. Debels.
La laitière qui se présenta comme d'habi-
tude mercredi matia au n° 18 de la rue de la
Potterie, conslata avec stupeur que la porte
d'entrée était large ouverte et qu'au rez de-
chaussée tout était sens dessus dessous. Ses
appels restant sans écho, elle retourna sur
ses pas. Une voisine plus hardie raonta k
l'étage et uouva la vieiile femme accroupie
sans vie sur sou lit. Ge n'était heureusement
qu'une syncope dont des soins dévoués la fi-
rent revenir.et l'infortunée victime put bien-
löt raconter ce qui s'était passé.
Les deux bandits, dit-elie, m'ayant mena-
ée de mort, si je ne leur indiqais tout l'ar-
gent que je cachais chez moi, exiénuée de
frayeur et de saisissement et n'y voyant plus
qu'k demi, je leur dis «glissez-vous sous le
lit et dans une boite en carton, vous trouve-
rez toutes mes économies. Aussitót ils
m'enfouirent la tête sous un oreiller; j'ignore
ce qui s'est passé depuis ce moment, car je
venais d'avoir une syncope et il me serait
imposibie de donner le signalement de mes
agresseurs.
Les bandits avaient parfaitement combiné
leur plan de campagne ils sont entrés k
cóté de la maison du crime par une porte
ouverte dormant sur une cour, au fond de
laquelle s'élèvent quelques rnaisons. Lk ils
sont montés sur une pompe pour escaiader
la muraille d'oü ils se sont laissé choir dans
la cour de ('habitation de G. Debels.Fracturer
les volets fut l'affaire d'une minute mais
voyant qu'ils ne pouvaient ouvrir la fenêtre,
ils brisèrent une vitre, que, pour amortir la
chute, ils avaient préalabbment enduite de
savon.
Pénétrant k l'intérieur, ils fracturèrent en
vam toutes les armoires, et laissèrent le rez
de ehaussée dans un désordre épouvantable.
G'est alors qu'ils sont uaontés k l'étage. On
sait le reste.
La boite indiquée par la septuagénaire
renfermait 430 fr. en billets de banque et
en argent: c'était le montant d'un terme
d'une rente viagère qu'avait faite k la septua
génaire une demoiselle fortunée de la ville,
chez qui elle avail longiemps servi.
Inutile de dire que eet acte révoltant de
banditisme a provoquéune profonde émotion
k Gourtrai.
Une affairs de faux monnayage h, Gourtrai.
G'est dans les parages de la porte de Gand
k Gourtrai qu'étaient surtout émises depuis
quelques semaines de fausses pièses de 10
centimes.Or,les habitants de la rue du Canal
avaient remarqué les allures louches d'un
individu qui avait élu domicile dequis quel
ques semaines au fond d'une impasse k deux
maisons habitées l'une par L. Vinckier,
épouseBauwens.l'autrepar H.DeKeirschieter,
nalif de Hulste. Sur ces entrefaites, la po
lice fut saisie d'une plainte et mise en pos
session de fausses pièces aux miliésimes de
1894 ei 1898.
Mercredi, k la première heure, le commis-
saire Looghe, accompagné de i'adjoint
Dhaeneet definspecteur Huygheüaert,faisait
irrupiion dans l'impasse.Dekeirschieter était
absent.
Au fond d'un réduit k charbons, les poli-
ciers fireut la décauverte de deux grands
cuiliers contenant, ainsi que nous le disions
hier, du piomb et des débris de plktre,
provenant de moutes. L. Vinckier,. habitant
le n° 3, souunse k l'interrogatoire, opposa
d'énergiques dénégations. Maïs ses deux
enfanls, senés de prés, finirent par avouer
qu'ils avaient vu De Reirschieter confection-
ner des pièces de monnaie et en é.aiettre.
L'après-midi, De Reirschieter titan arrêté
et écroué k la disposition de la jus tice. Ame-
né hier matin devant le juge d'instruction,
M. Pringiers, le faux monnayeur a subi un
long interrogatoire. On assure qu.e do fausses
pièces d'un franc sont également en circula
tion.
A. De Reirschieter, né k Hulste le 29 dé-
cembre 1857, a un easier judicial re trés
föurni il a été condamné pour vol, infrac
tions k la loi sur l'ivresse,coups et blessures.
üimanche, 14 Décembre dender, nous
avons eu l'occasion d'assister, en la grande
salie du Ghapitre, k une séance de musique
vocale et instrumentale, organisée par la
société chorale «La Reconnaissance
Gette société, populaire autant par son
origine que par les éiéments dont elle se
compose, compte environ treut cinq années
d'existence. Elle passé par des d'fficultés
sans nombre, par des défectious de toute
sorte et malgré tout cela, elle est pleine de
vie grace k l'uuion désormais inaltérable
de ses membres la journée de Dimanche
l'a prouvé eitémoigné abondamment.
Ouiia Renaissance renait et rajeunii.
G'est l'opinion unanime de tout fauditoire.
Le programme si beau et si vané a été
fidèlement suivi et fort bien exécuié.
Nos félicitations sincères aux artistes de
Malines, d'Ypres ei d Wervicq.
Féliettons surtout la chorale elle-aême,
pour les progrès sensibles qu'ella a réaiisés
depuis l'année dernière, progrès que ehacun
a appiaudis et que tout le monde a consta-
lés dans i'ensemble, la justesse et ['harmo
nie de l'exéeution. Nous ne voulons pas
dire que cette exécutioa nous ait Deaueoup
surpris ou étonnés, nous, qui connaissons
le dévoüment et l'aputude du nouveau di
recteur de la Renaissance M. Jéróuie
Vervaeke. Non, avec un tel directeur et la
bonne volouté des membres, ion est sur du
succès. Aussi nous télieitons ia chorale
de sou üeureux choix et nous iélicitous sin-
cèrement son directeur du succès obtenu.
Sans doute, il y a encore du chemiu k
faire, car, petit-k-peli! l'oiseau fait son
nid mais, le premier pas est fait. G'est
toujours celui-ik qui coüie dans ia bonne
voie. Bon courage done, bonne entente et
union, la vraie et sincèi ts union et
souvenez vous toujours que, dans vos peines.
et voslabeurs, la sympathie du parti calho-
lique vous reste acquisc.
électricien, Grand'Piace, Ypres, casual ie
commerce, CAMILLE LEBRUN,
ex-électricien militaire, habitant actuelle-
ment ehaussée de Vlamertinghe, a l'honneur
d'apporter k 1» connaissance du public qu'k
partir d'aujourd'hui il se chargera de l'entre-
tien et léparaiious des placements électri-
ques qu'il a entrepris.
II se recommande k sa nombreuse clien
tèle, taut pour les anciens que pour les noa-
veaux placements.
Lenjeu. d'une partie d'écliecs
Les personnes qui désirent assister k la
Messe de M in uit, (fêie de Noëi) dans la cha-
pelle des Dames Bénédictines Irlandaises,
doivent se pourvoir d'une carte d'entrée, au
parloir de l'abbaye, Rue St Jacques.
Les sucres en paquets de la Raffinerie
Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente
chez tous les épiciers.
Luppens et Cie Bron-
zes, Lustres, Menhirs, Pendules, In
stallations dfélectricitê ont transféré
leurs magasins du Bd Auspach a la rue
Neuve 144 a 148 et Bd du Nord l51,a
155; Bruxelles.
IPHIJ offre gratuitement
uil ffiÜiiÖI&Uli de faire connaitre
a tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de la peau dar
tres, eczémas, boutons, déman-
geaisons, bronchites cbroni-
ques, maladies de la poitrine,de
l'estomac et de la vessie, et de
rhumatismes, un moyen infail-
lible de se guérir promptement,
ainsi qu'il l'a été radicalement
lui-même,aprèsavoirsouffert et
essayé en vain de tous les remè-
des préconisés. Cette offre, dont
onapprécieraiebut humanitaire,
estla conséquence d'un voeu.
Ecrire,parlettreou carte postale,
IV!. VINCENT, 8, Place Victor-Hugo,
èt Gr enoble France),qui répondra
gratis et franco par courrier, et en-
verraies indications demandées.
ii. immm*
Jamais de salade sans vinaigre l'Etoile.
Pas de conserves sans vinaigre d'alcool l'Etoile il rouge.
de ce projet,c'est la difficulté de trouver un local
assez vaste pour abriter tous les mayeürs il
faudrait, dit-on, construire une immense tente jj
aux portes de la capitale de la Wallonnie. II
noussemble que l'embarras des autorités n est
pasjustiflé en l'occurence queferaient ils douc
s'il s'agissait d'inviter, au lieu des 2618 bourg-
mestres,tous les goutteux et rhumatisants guéris
par l'Elixir Vincent, cette merveilleuse répara-
tion a base exclusivement végétale
Dépot a Ypres Libotte a Poperingüe Mon-
teyne. Prix3 fr. ie flacon.
Un curieux projet pour l'Exposition de 1 -.iége.
On étudie au Ministère de l'intérieur un projet
j assurément originalréunir en un banquet t a la
future exposition de Lióge.tous les bourgmei stres
de la Belgique. Legrand obstacle k la réalist ttion
Geci se passait a Paris sous la Terreur.
Robespierre, un soir, se morfondait au café de
la Régence, lorsqu'un joli petit jeune homme
vint s'asseoir devant son écbiquier et silencieu-
sement poussa une première pièce. Robespierre
d'un geste machinal en fit autant et ia partie fut
engagóe. Le petit jeune homme gagna la première
manche, Robespierre la seconde Pour la belle,
la chance revint au premier vainqueur.
G'est bien, dit Robespierre vexé, mais quel
était l'enjeu -—La tête d'un homme, répondit
1'adolescent. Je l'ai gagnée, doune la moi vite....
le bourreau la preudrait demaic. Et tirant de sa
poche un ordre d'élargissement en faveur du
comte de R..., il ie tendit au terrible joueur d'é-
checs. Robespierre signa. Mais toi, demanda-
t-il, qui done es-tu citoyen
Dites plutöt citoyenue. Je suis la fiancée du
comte de R.... et je vous ai gagné sa tête.
Mme Christine Vanderstraete de la commun 0
de Furnes (Flandre Occidentale), actuellemen .i
Calais (France), rue Newton, a engagé elle au. i
une forte partie avec un adversaire bien redo -
table. Ayant eu la précaution de mettre un excel -
ent atout dans son jeu, on verra par la letti e
suivante qu'elle a gagné facilement la partie -
Je vous informe de ma guérison merveilleuse
qui est due uniquement au traitement merveil-
leux des Pilules Pink. Depuis le commencement
de Mai 1901, a la suite d'une fausse couche, ma
santéXéclinait. Je ressentais dans tous le corps
des douleurs étranges, je manquais de courage
et étais constamment abattue. Le moindre travail
me fatiguait outre mesure et j'avais a peine la
force de rester debout pendant une demie heure.
J'éprouvais du dégout pour la nourriture et a
chaque instant j'avais faim. La nuit mon sommeit
était troublé par des cauchemars terribles et je
me réveillais toujours en nage. J'avais toujours
la migraine. J'ai pris de l'antypirina a iorte dose
sans pouvoir le» faire passer. J'ai eu des étour-
dissements fréquents et prolongés si bien que
l'on était obligé de venir a mon secours. J'étais
dovenue excessivement frileuse et je me mettais
toujours en plein soleil,sans pouvoir me réchauf-
fer. J'ai suivi plusieurs traitements sans ressen-
tir d'amélioration, jusqu'au jour oü un de mes
parents qui prenait les pilules Pink et s en trou-
vaitfort bien, m a conseillé de les essayer. Je 1 ai
fait et grace aux pilules Pink je suis devenue
toute autre. Tous mes malaises ont disparu assez
rapidement, je suis forte, gaie et bien portante.
N'avions nous pas raison de dire que Mme
Vanderstraete avait mis un bon atout dans son
jeu? Get atout c'était les pilules Pink qui sont
souverainee contre l'anémie, la chlorose, la neu-
rasthénie, les maux d'estomac, le rhumatisme,
la faiblesse générale.
On peut sa procurer les pilules Pink dans
toutes les pharmacies et au Dépot pour la Belgi
que, M.Derneville, pharmacien,66, boulevard de
Waterloo,Bruxelles. Trois francs cinquante la
boite ot dix-sept francs cinquante les six boites
franco. Un almanach de 1903, contenant de nom-
breuses attestations, est envoyé a tout personne
qui en fera la domande.
Dépót pharmacie Bécuwe,ancienue pharmacie
Aertsens et M Donck, rue de Lille, Vpres.
SK.ste.jsfe
K.SK..Sfc..»fc.
Ontstekend® ziekten eier blaae en
der pisbuis (cystite, pisbuleoys-
tlte). Troebele waters, pljn.Jek»
kingen, begeerte om dikwijls te
wateren, oude of nieuwe vloeiingen,
morgendjicht, uitwendige wonden.
,*jyX]ka'.9 genezing door eene eenvoudige en gemuk-
kaliike nehandehng welke men zonder moeite geheim
kan houden. Prijs van do doos 4- (rank. Zending
frauoo tegen postnon.
Bono slechte behandeling kan ongelukkige gevolgen
medeslepen voor het leven lang, 't geen maar te dtk-
vrljls gebenrt, bij gebrek aan ondervinding.
VOLSTREXT GEHEIM. - De brieven worden oanüd-
deiijk verbrand. Tien Jaar bi|val. Ondarnosk van
t water op aanvraag.
VA it NEROM, oud-apothaker der j&stlsuiïsn
848, Steenweg van Haecht, Brustel-Sehaerbeek^