'Tl 'óT Année N° 3708 m m Nomination de M. Eugène Struyc auxfonctions d'Echt- vin de la ville d' Ypres. Voir notre deuxième page. Pour le Pape Béceptions du jour de l'an Salie Iweins Bulletin politique Saint-Siège ORGANE CATHOLIQU E DE L'ARRON DISSEM ENT On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaurae. Le JOURNAL D'yi-RES paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de i'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés f, anco de ort a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 eentimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n°32 et Paris, 8, Place de la Bourse. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons la mort de Monsieur Iweins d'Feckhoutte, Sé- nateur provincial, Conseiller com munal, Président de l'association catholique de l'arrondissement d'Yprcs et du Cercle catholique de cette ville, etc. etc. Bien que prévue, cette mort plonge la ville dans la consterna tion la plus profonde. M. iweins d'Eeckhoutte suc- combe k l age de 65 ans, k la suite d'une pénible maladie qu'il a sup- portée avec un courage et une re signation presque surburcains. On peut dire que la mort Ta sus pas au milieu de ses occupations, pen dant le travail qu'il n'a jamais abandonné. Nous donnerons,dans notre pro- cbain numéro, des détails plas circonstanciés sur la vie et la mort du grand chrétien qu'était M. Iweins d'Eeckhoutte. Unc ouvrière d'Houtbem (Ypres) 1,00 A. Annoot, onderpastor te Boesinghe, voor Z. H. den Paus 25 00 On peut adresser les sousciiptions au bureau du journal ou M. Léon Mallié, 52, rue de la Montagne, Bruxelles. Le Cbanoine De Brouwer, curé doyen de St-Martin nous prie d'annoccer qu'il ne re- |f§ cevra pas le jour de l'an. A YIS A l'occasion de son deuil récent, M. le Bourgmestre ne recevra pas le lr Janvier. La soirée pour dames est remise une date ultérieure. Voici le texte de l'sllocution que le St-Père a adressée au Sacré Coilège.le 24décembre, en réponse aux félicitatioris que sou vénéra- ble doyen lui présentait. Véi.éi ables Frères, Nous n'employ irons p: s d'abondatites paroles pour vous témoo gner la join que nous causent les sentiments sffeciut ux exprimés en voire nom par le vé- néré cardinal Doyen de votre collége.Gepen- dant, Nous tenons is dire qu'aujourd'hui plus que jamais, Nous Nous reposons de conflance sur voire unanime dévouement. Coopéra- tturs dignes d'éloges pei.dant une si longue période, vous Nous aceompagnerez encore avec la même affection active, sur le cbemin qui devient de plus en plus rude. L'année jubilaire, objet de vos aimables félicitations et des continuels témoignages d'affection du monde catholique, s'écoule, comme vous le voyez, dans i'amertume.par suite de circonstances sociales trop doulou- reuses au coeur d'un Père.Violés déjk en cent manières, les droits de TEglise et du nom catholique subissent ericore d'autres atteiri tes jusqu'au renversement légal de saiutes institutions chrétiennes. Mais ne sont elles pas une portion, et la plus élevée, de l'héri- tage laissé par le Christ aux peuples rache- tés et destinées expresséaent garder et protéger les biens moraux supérieurs, pre mière racine de tout autre bien pour la so- ciété humaine 1 Ah ce n'est pas le sincère amour de la prospérité publique ni de l'ac- ciüissement de la puissance civile qui sti- mule les artisans de tels malheurs ce que l'on veut et ce que l'on recherche, c'est la ruïne de l'ordre chrétien et la reconstitution desEtats sur les bases du naturalisme païen. S'il est écrit au ciel que cette suprème lueur de notre journée mortelle doit s'éteindre parmi de telles amertumes, Nous fermerons, en bénissant le Seigneur, Nos yeux fatigués maisayant au coeur la plus ferme persuasion qu'ü i'neure de la miséricorde, lui même se lèvera pour le salut des nations, assignées en partage au Fils unique de Dieu. Vos dernières paroles, Monsieur le cardi nal, font allusion Taction démocratique cbrétienne, qui est sujourd'hui comme vous le comprenez bien, un fait d'une importance considerable. Cette action, toute conforme au caractère du temps et aux besoins qui Tont suscitée. Nous Tavons sanctionnée et stimulée, en déterminant cependant avec grande netteté son but, son mode et ses limitesen sorte que, si quelqu'un s'égarait ce sujet, le fait ne pourrait être attribué it Tinsuffisance de direction autorisée. Evi- demment, en général, ceux qui se sont con- sacrés cette oeuvre, en Italië ou l'étran ger, y travailient avec un zèle qui est bon et d'une manière remarquablement fructueuse il taut menttonner Tuttle concours apportó it cette action par uoe toule de vaillants jeu- nes g ns. Nous avons aussi encouragé le clergé it entrer, avec certaines précautions, dans ce même champ d'activité car toute judicieuse et profitable entreprise de sincère charité s'accorde avec la vocation du sacer- doce catholique. Or, n'est-ce pas charité véritable et trés opportune de s'adonner avec empressement et désintéressement a Tamé- lioration de la situation spirituelle et du sort matériel des multitudes Le maternel amour de TEglise pour les hommes est universel, comme la paternité de Dieu mais toutefois, fidéle ses origines et se souvenant des exemples divins, elle futtoujours accoutumée s'approcher des humbles, des malheureux et des déshérités, avec un sentiment de pré- dilection. En se pénétrant sincèrement et constamment de Tesprit de cette mère uni- verselle des peuples,la démocratie cbrétienne peut avoir pleine confiance de ne pas man- quer son but et que personne ne prenn» ombrage du mot, puisqu'on sait que la chose est bor.ne. Entendu comine Tentend TEglise, le concept démocratique non seulement s'ac corde merveille avec les principes révélés et avec les croyances religieuses, mais en core il est né et mêrne s'est développé par le christianisme; et c'est la prédication évan- gélique qui Ta répandu parini les nations. Atbèries et Rome ne Tont pas connu, sinon lorsqu'elles eurent entendu la voix divine qui a dit aux hommes Vous êtes tous frères et votre Père commun est aux cieux. En dehors de cette démocratie qui se dé- nomme et qui est chrétienne, le mouvement démocratique sédilieux et athée s'avance vers un idéal tout autre et par d'autres voies. Aux sociétés civiles qui le flattent et qui s'abritent dans son sein, il prépare des jours amers. Maintenant Taction populaire cbrétienne est, sur le même sujet, une force rivale, qui s'op- pose au succès de l'autre et trés souvent la

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1