H. GHYSEL-GALLE 3 J. F1ERS-L0U WYCR ON DEMAN0E pour une maison S P A R R E N Discours de M. Fraeijs, Discours de M. Lagrange Pour Ie Pape Monsieur Van Cayzeele, Atelier: uue de Stuers, 35. ypres Ce nest pas Ie rnorneru, Messieurs, de rappeler toute la carrière politique de notre regretté ami. Ce serait faire l'histoire de nos luttes, oil la victoire et la défaite alternèrent quelquefois. mais qui aboutirent toutes au triomphe du parti que M,lweins d'Eeckhoutte servait avec l'ardeur et le dévouement d'une ame passionnée pour le bien. Mais qu'il me soit permis d'&ffirmer, sur sa tombe, que l'artisan de nos succès, celui qui amena ses amis, successivement, k la Cbambre des Représentants, la Province, au Sénat et l'Hótel de ville d'Ypres, ce fut lui,pour la plus grande partce fut lui, grüce un travail qu'il continua toujours avec la tnême énergie, grice aussi au courage qu'il sut nous inspirer au moment de la défaite, grtkce enfin aux oeuvres qu'il créa ou contri- bua créer et soutenir, et dont il fut toujcurs et partout le coeur et l'üme. Mais les différents mandats publics que nous venons d'énumérer ne suffirent pas soninépuisableactiviié.L'Académie et l'Ecole Industrielle.rEcole de tnusique, les Hospices civils, l'Institution Royale de Messines, le Comité d'inspection des asiles d'aliénés, le Comité de patronage des condamnös libérés, le Comité de surveillance pour la construe tiori dt s maisons ouvrières, le comptèrent parmi leurs membres les plusassidus. Ses présidences furent presque aussi nombreuses. II était la tête du Conseil de Fabrique de l'Eglise St-Jacques, de la Com mission du Cercle Catholique, de l'Associa- tion Conservatrice de l'arrondissement, de la Grande Fanfare qui était son oeuvre et qui, giace lui,devint Société royale.II était Vice-Président de la section yproise du Da- vidsfonds.Pendant les dernières artnées qu'il siégea au conseil provincial,le Gouvernement luiconfia les fonctions délicates de Président du Conseil de Milice.Enfin.depuis longtemps, il était membre du bureau de ia Fédération des Cercles et Associations catholiques du pays. Jamais les vicissitudes de la politique ne lui enlevèrent ses mandats publics. Dans l'exercice de ces mandats, comme dans tous jes autres, il se fit aimer et respecter, k rai- son de son caractère et de ses connaissances pratiques. Toujours heureux de se faire le serviteur de tous, il se répandit et se prodi. gua partout, allant, venart, semant, récol- tant. Quand il avait pris sur lui tout le la beur, souvent il laissait les honneurs aux autres, et il obtint ainsi, dans la plus large mesure, la considération publique. II y était justement sensible mais c'était moins pour lui qu'en vue du succès de notre bonne et vieilie cause, k laquel.le i! avait voué sa vie, et dont il se préoccupait nous en avons été le témoin ému jusqu'k son dernier soupir. Comme elle est cruelie ia mort qui atteiru une existence pareille. Elle ravit le plus tendre des époux et des pères, le plus dévoué de nos amis, le plus aimé de nos collèguss, sans tenir compte de l'aroour des siens et de l'affection de tous. Elle atteint toutes nos oeuvres politiques, so- ciales et cbaritables, et jusqu'k ces Salles d'asile oü i'enfance pauvre repoit les bienfaits de l'éducation chrétienne, sous l'égide de l'admirablecompagne de sa vie, dont il était le zélé collaborateur N'est-il pas vrai, Messieurs, que quand un bomme pareil, un cocci toy en t re asp comme Henri lweins d'Eeckhoutte, meurt, il y a quelque chose de l'üme yproise qui s'en va avec la sienne Notre cbère Cité, qu'il aimait avec tanj d'ardeur et servait comme une mère, sent douleureusement le glatve qui perce son coeurCorn bien d'oeuvres de conservation sociale sera ent mortellement atteintes, si ks exemples de notre excellent collègue et ami n'étaient suivis par nous tous qui l'avocs conrm, et s'ils n'étaient imilés par ceux qui doivent un jour nous remplacer Nous marcherons sur ses traces, pour nous rendre dignes de tous les bienfaits que la ville et la cause catholique doivent au regretté défunt et k son honorable familie. Au revoir, cher et honoré collègue Que Dieu recoive votre ame dans la gloire de l éternelle béatitude Membre ff. de Président de l'ad- ministration des Hospices Civils. Messieurs, La Providence vienl de nous ravir un grand chrétien et quoique prévoyant le coup qui nous atteint aujourd'hui si rudement, nous sommes dans la consternation la ,plus profonde. Les desseins de Dieu sont impé- nétrables, soumettons nous k ses décrets et bénissons la main qui nous frappe si dure- ment. J'ai eu le bonheur de vivre pendant un quart de siècle dans l'intimité de Monsieur lweins d'Eeckhoutte, et nul mieux que moi n'a pu apprécier les éminentes qualités de eet hornme de bien. Quand en 4893 le conseil communal le désigna aux importantes fonctions d'admi- nistrateur des hospices civils, cette manifes tation füt accueillie avec joie par la popula tion et plus particulièrement, je n'bésite pas k le dire, par toute la classe ouvrière. Mon sieur lweins füt pendant les neuf années que nous avons eu Je bonheur de le compter par mi nous, un des collègues les plus actifs et les plus zélés. Jamais, membre de cette administration n'a mieux rempli la lour le charge qu'il avait assumée et dont il s'acquit- tait avec autant de dévouement que d'abné- gation. Soulager le pauvre et l'infirme, améliorer leur sort, étaient la préoccupation constante de ce grand bienfaiteur et ami de l'ouvrier. Sa commisération pour l'indigent s'exerpa aussi généreusement sur d'autres champs d'action et notamment sur celui qu'il cultiva avec fruit pendant un grand nombre d'an- nées, comme président des conférences de Saint Vincent de Paul du doyenné d'Ypres. Mon Dieu quel vide immense cette mort creuse autour de nous et comme il est dür de devoir se séparer de eet ami si nécessaire encore parmi nous La Providence a trouvé sa belle 4me müre pour le Giel. Le grand chrétien, qui jouit sans doute déjk lk Haut d'une félicité sans partage, se souviendra de nous tous, prés du Créateur. Prions pour le repos de son kme. Hooggeachte Heer en, Namens de Koninklijke Fanfare kom ik op mijne beurt hulde brengen aan den grooten volksvriend, wiens treurig afsterven wij beweenen. Andere meier bevoegde mannen hebben u in prachtige bewoordingen de schoone levens baan herinnerd van M. lweins d'Eeckhoutte als hoofdman der Katholieke partij, als Ka merheer en als gemeenteraadsheer. Ik wil u enkel eenige: woorden zeggen nopens het geen de betreurde overledene heeft gedaan voor zijne gidiefde Fanfaren. Wanneer :io 1888 de herinrichting beslo ten werd van 't Katholiek muziek, werd de weledele Heer lweins d'Eeckhoutte met die take belast.'Zijne weergalooze miidadigheid, zijne onbeperkte zelfsopoffering, zijne eau- ziekale kennissen en zijn grenzelooze iever om goed te doen, mieken van hem de ge schikte man om de kwijnende Fanfare een nieuw leven, le geven en een bloeiend muziek ervan te maken. Seffens werd hand aan 't werk geleid, de oude leden heropgezocht, nieuwe erbij aan geworven, voor elk instrument werden bijzondere leergangen ingericht ert niet lang en duurde 't of de Fanfare, die bij zijne aankomst maar een twintigtal leden meer en telde, had haar getal uitvoerende leden tot boven de honderd zien aangroeien. Voor zulk eene talrijke maatschappij be hoorde er een uniform te zijn. De zake was algauw beslist en dank aan eenige voorname Katholkken, maar bijzonderlijk aan onzeri mildert Voorzitter,kreeg in 1892 de Fanfare het prachtig uniform, dat nu nog overal ieders bewondering verwekt. Niet tevreden met er een prachtig muziek korps van te maken,M. lweins d'Eeckhoutte betrachtte ook om de Fanfare onder mu ziekaal opzicht eene tot dart toe ongekende hoogte te doen bereiken. Hij deed ten groo ten koste eenen beroemden bestuurder ko men, die door zijne kundige lessen en zijne ervarenheid de Fanfare grooten voortgang' deed doen,bezorgde aan allen nieuwe instru menten en bouwde daarbij nog de prachtige Iweinszaal, die een echt praalgebouw is in bqre eenvoudigheid, en een blijvend gedenk- teeken zal zijn van de buitengewone mildda digheid van onzen zoo betreurden Voorzitter. En niet alleen het welzijn en de bloei der maatschappij in 't algemeen lagen hern nauw ter herte, maar hij was evenzeer bekommerd met de belangen van eiken muzikant in 't bijzonder. Wie zal ooit te weten komen hoe- vele ellende hij beeft gelenigd, hoeveel moe- deloozen hij heeft heropgebeurd, hoeveel moeilijkheden hij heeft vereffend, aan hoe- velen hij plaatsen, werk en brood heeft verschaft Nooit en was er iemand die hem zijnen nood ging klagen eu ongetroost wegging. En wanneer het gebeurde dat hij den een< n of den anderen berispen moest, met welke vaderlijke goedheid wist hij dit te doen, en hoe dikwijls en gebeurde het niet dat de berisping met eene milde aalmoes gepaard ging Van hem is 't dat er in der waarheid mag gezegd worden Hij is voorbijgegaan al goed doende Pas een jaar geleden schonk Z. M. de Koning aan ons muziek den titel van Ko ninklijke Fanfare Die titel past wonder wel aan eene maatschappij, die door haren Voorzitter op waarlijk koninklijke wijze is begiftigd geworden Met reden is het dan dat wij treuren om het verlies van zulk eenen weldoenerDoch richten wij onze betraande oogen ten Hemel, en vragen wij dat God, die beloofd heeft een glas water zelfs niet onbeloond te laten, hem honderdvoudig vergelde voor al wat hij voor ons muziek het muziek der Katho lieke partij beeft gedaan en beloven wij plechtig, hier bij zijne stoffelijke overblijf sels, de wapenspreuk van den overledene indachtig, semper et ubique fidelis, altijd overal getrouw te zijn aan zijne geliefde Fanfare! Getrouw aan zijne goede voorbeel den en wijze raadgevingen Vaarwel, geliefde VoorzitterRust in vrede Tot wederziens, hierboven Liste précédente fr. 26 00 Opdat de Heer Z. H. beware 5 00 Eerw. Heer Kanunik De Brouwer 100 00 Mr Mme Philippe Vanden Berghs 100.00 Huwelijksafkondigingen Luciaan Kestelyri, beeldhouwer, te Yper, en Florentina Gheysens, herbergierster, te Yper. Hendrik Vanbrabandt, koopman, te Clercken, en Maria Ghyselen, leurster, te Yper. Alidoor Billiet, daglooner, te Yper, en Blon- dina Fieu, werkvrouw, te Yper. Cyriel Marseloo, winkelknecht, te Yper, en Marie Grabbe, dienstmeid, te Yper, voorg. te Kortrijk. Peinture Artistique et Décora- tive. ATELIER SPÉCIAL pour la Restauration et le Reotoilage de TABLEAUX Anciens et Móder- nes. Décoration a i'huile, a la Colle, a la Fresque, pour Murs, Pla fonds, Salons, Salles a Manger, Salles de Fêtes, Vestibules, Veran das, Facades etc. sur platrage Frais ou Sec, a des prix trés mo lières. Peimure et doruio en tous genres; imitation de bois et mar bres. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2