Mercredi 28 Janvier 1908
10 centimes le N°
38ft Année
N° 3716
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iV^
Pour le Pape
Conférence
Willen is Kunnen
Bulletin politique
Italië
Angleterre
Etats de TEglise
INTÉRIEUR
Le transport gratuit
de matériaux
Petite bourgeoisie
L'épidémie de variole
a Bruxelles
A Ia Chambre
des Beprésentaofs
Aux mères chrétiennes
-jvsw i
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Liste précédente fr. 779 50
M' Me"e Struye, Ypres 200.00
Julie Gontier, dienstmeid, Yper 5.00
Nous sommes heureux d'apprendre que
Monsieur l'abbé De Ploige, doeteur en droit
et en philosophic et lettres, professeur
l'Université de Louvain, donnera Lundi 2 Fé-
vrier 5 i/a heures du soir, en la salle
Iweins, une conférence sur L'ANTISÉMI-
T1SME.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal
coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc Ia ligne. Les
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La S^'soirëe dramatique est fixée
au Dirnanchs 15 Férrit r, è.7h\
La Loi sur le divorce en Italië.
Dans le monde officieux on parle d'un pro
jet de loi que présenterait le gouvernement
italien pour retirer l'exéquatur aux évêques
et aux curés qui se sont prononcés contre le
divorce. On sait quele retrait de l'exéquatur
entralne la suppression du traitemem 11 s'a-
git probablement d'une simple menace pour
effrayerle parti catbolique et empêcher l'agi-
tation contre le divorce.
Le cas du colonel Lynch.
La condamnation it mort du colonel Lynch
a produit une sensation extraordinaire en
Irlande, disentles dépêches de Dublin et de
Belfast.
L'opinion presque générale est bien reflé-
téejpar le Standard, quijne saurait être sus
pect d'une bienveillance excessive vis-k-vis
des pro-boers. Ge journal ditII n'est pas
improbable que la Couronne prendra le par
ti de commuer le verdict que les juges ont
été obligés de prononcer. Si peu excusables
qu'aient été les délits du colonel irlandais, on
nedésire pas qu'il les paie de sa vie.
Le Globe, journal ultra-chauvin, est la
seule feuille qui demande la tête et le sang du
condamné.
L'Audiencedela noblesse Romaine.
Paroles du Pape.
Pour LéonXIII, c'est un jour marqué d'une
pierre blanche que celui oü il regoit la no
blesse romaine venant lui présenter sesvoeux
et ses souhaits.
Gette année, k ces voeux sesont jointes les
félicitations pour l'heureux accomplissement
du jubilé pontifical. C était un beau spectacle:
voir ce blanc et auguste vieillard de quatre-
vingt-treize ans, tel un patriarche vénéré en-
touré de cette noblesse qui coutiuue k se ser-
rer autour du tróne pontifical.
Faut-il citer des noms 7 lis figurent k
1' Almanach de Gotba
Le prince Golonna, les princes et prin
cesses Rospiglosi, di Solofra, Oasini, Piom-
bino, Barberini, AuticiAltieri, Lancellotti,
San Faustino, Pignateili, di Garassiglia les
dues et duchesses de Mondragone.Gaftarelli;
les marquis et marquises Serlupi, Marini,
Tfieodoli, Rieci, Cavailetti, Patrizi; lescom-
tes et comtesses Pecci, Soderini, di Carpe-
gna, di Cicilian, Moroni, etc. etc.
Appartenant k cette méme noblesse ro
maine, se trouvaient lk aussi des cardinuax
et des prélats, le cardinal Macchini, le car
dinal Casali del Drago Mgrs Ugo Boncom-
pagin et Pagani Incoronati.
Une note juvénille égayait cette solennelle
réunion, qui, k un moment a pris un carac-
tère tout familial. DepuiS quelquesannées les
enfanis y sont admis. Souriantsursoc tróne,
le Pontife étend les mains sur les jeunestêtes
brunes et blondes, puis un grand silence s'est
produit quand, s'approchant du tróne, le
prince Colona a lu l'adresse.
Le Pape y a répondu d'une voix ferme et
forte. Son discours a été long, et cspendant
le Pontife n'a pas donné un signe de faiblesse
ou de fatigue. Toute l'allocution a roulé sur
les devoirs des nobles ei riches vis-k vis des
classes pauvres et ouvrières. A ce propos, le
Pape a rappelé ses encycliques, disant que
pour le bien de la soeiéié )1 faut venir en
aide aux déshérités et trailer avec bumanité
ceux qui travaillent.
Le discours fini, le défilé, familie, a com-
mencé devant le tróne, et le Saint Père, s'a-
dressant k chacun, avail pour tous un mot
aimable ou flatteur et souvent spirituel.
Cette féte, que l'on pourrait appeler la fê
te de l'hommage et de la fidélité, a duré deux
heures. Figaro
En suite d'une entente intervenue entre
le département de l'agrieulture et celui de»
chemins de fer, toutes les autorisations qui
avaient été délivrées antérieurement au lc'
Janvier 1903 pour le transport, sans frais
pour les communes,des matérieux i'empier-
rement destinés k la réfecuon des chemins
agricoles, doivent être considérées comme
aanulées d'une manière générale, dit une
circulaire ministérielle en date de ce jour.
II en résulte que les transports de l'espèce
ne pourront avoir lieu, k l'avenir.qu'en v,ertu
de nouvelles instructions qui seront données
spécialement, dans chaque cas, aux stations
intéressées, par l'administration centrale et
dans la limite du tonnage indiqué dans ces
nouvelles instructions, pour autant, bien
entendu, que la situation du mstériel le per-
mette.
La Commission nationale de la Petite
Bourgeoisie a désigné dans son sein: MM.
Pyfferoen,professeur k l'Université de Gand;
De Wulf,président du tribunal de commerce
k Bruges Varies, avocat h Gand et Hector
Lambrechts, fonctionnaire k Bruxelles, pour
procéder k l'enquéte orale dans la Flandre
Occidentale.
Ge» messieurs,consiitué» en Comité régio-
nal, siégerontk Bruges, ie Lundi 9 Février,
de 2 k 4"heures, el de 6 k 8 heures du soir
le Mardi 10 Février, de 9 b. 1/2 du matin k
midi, et de 2 k 4 h. ds relevée.
Ensuite, il, y aura séance k Ostende, le
Jeudi 12 Février, de 10 h. k midi et de 4 k
6 heures k Ypres, le Lundi 23 Février, d,e
10 h. k midi et de 2 k 4 h. k Courtrai, ie
Samedi 28 Février, de 10 h. k midi et de 2
k 4 heures.
D'un correspondent bruxell.ois
Les médecins sont complèieraeïu débor-
dés de touies parts on les sollioite pour
quits vaccin.ent des families entiè fes la
panique s'éiani ®ise dans la popuituio
Le mauvais état fcygiéuique sigualó.dans
le Borinage et dans plusieurs autres parties
du pays a-t il gagrié la capita^ e'est-k dire
Bruxelles et ses faubourgs 1 Op a «.ignalé
dans ceuxci beaucoup de cas de rougeole et
des écoles out méme dü être fermë.es et
désinfectées. La variole et lts poquettes
noires ont elles suivi
II faudrait interroger norabre de médecins
pour savoir ce qui se passé en léalité. Le
bureau d'nygiène de la capitale n'est nulle-
merit aftolé. Mais il est certain qu'il y a des
cas assez npqibreux dans les faubourgs et
en ville ei que des précautions doivent être
prises.
La vaccination intensive k laquelle les
médecins se livrent en ce moment, app Gés
partout, arrêtera le mal, en admettant qu'il
se développe et qu'il réponde k ce que l'on
raconte.
Des médecins affirment que l'extension de
la variole en Belgique serail due surtout k
une longue période de sécurité qui a laissé
le public complèiemerit indifférent au vaccin.
Les précaulions élémentaires contre le mal
ont été délaissées. De Ik l'épidémie qui a
éclaté fin novembrc dans le pays et que
l'hiver variable et bizarre a servi égalcment
k propager.
Quoi qu'il en soit, s'il est bon de prendre
des mesures préventives, il ne faut pas écou-
ter ceux qui sèmerit la peur dans le pays
comme k plaisir; il a traversé, même en ces
dernières années, des périodes plus redou-
tables.
Réponse du. gouverneraen au sujet
de l'acbèvement du Canal de la
Lys k 1' perlée.
M. le Président. La parole est k M. le
ministre des finances et des travsux publics
pour répondrek ia question de M. Van Mor
ris au sujet du parachèvement des travaux
du canal dn la Lys k l'Yperiée.
M. de Trooz, ministre de l'intérieur cï da
l'iustructioa publique, en remplacement da
M. de Smet de Naeyer, ministre des finances
et des travaux publics, empêcbé. Comme
j'ai eu k diverges reprises l'occasioji de le
dire k me; honorablescollègues de la dépu-
tation d'Ypres, qui ai ont eritr t u de ia
question, Bion administration pöursuit les
études relatives k l'élaboration d'un projet
offrant les garanties de succès voulue en ce
qui con.c rne i'acbèvemeat du bief de partage
du canal. L-r-s travaux seront repris dos que
ces études auront aboui.i.
M. le Président. L parole est 5 M. le
ministre de 1'iDtérieur peur répondro k la
question do M Nolf au sujet de la suppression,
par le consei! communal d'Ypves, de la place
de 7m8 sous inslituteur k l'école communale
de gargons.
M. de Trooz, ministre de l'intérieur pt de
l'instruction publique. II résulte des ren-
seignements qui m'oot été fournis par l'in-
spection scolaire que la population aotueüe
de i'école communale pour garpons de ia
ville d'Ypres est de 264 élèves. Gette école
comprcnd f» classes et la moyenne par classe
est done de 44 élèves, chiffre inférieur r.u
maximum réglementairs. Dans ces condi
tions, il nepeut étre question de contraiodro
la ville d'Ypres k créer une nouvelle classe,
mais l'inspectioo veillera, d'accord avecl'ad-
ministialien communale, k ceque i'org.'inisa-
tion de l'école réponde aux exigences d'un
bon enseignement.
On a tant parlé de la femme en ces der-
niers temps, que je ne trouve point iuoppor-
tun de l'envisager dans ces quelquus lignes
au point de vue de soa röle de mère cbré-
tienne.
II est de la plus haute importance, ii est
denécessiséc.apuale que la femme coinprenne
bien tous les devoirs que cette nobis charge
lui impose. Si elic connaissait sa puissance,
elle qui tient son enfant sur ses genoux, soa
petit enfant doat i'intclligencs sommeille
encore, et dontellea mission,de paria Pro
vidence, d'épier le réveilA elle de verser
v
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~.n»ca»"