La Commission d'enquête de la petite bourgeoisie Faits divers Tribunaux Internationale ijzerenweg La commission de la petite bourgeoisie a commencé lundiaprès midi lesséances d'en quête Bruges. Le comité est présidé par M. Pyfferoen, professeur k l'Université de Gand. Sort représentés par des assesseurs, la Chambre de commerce, la Gilde des Métiers, le Bakkers Ambacht, la Société Van Gheluwe, le Burgersbond et le Gercle des Voyageurs. Un témoin demande la stabilité des em- plois aux hypothèques. Le deuxième témoin comparait au nom du Burgersbond.ToüS les petits détaillants de la campagne se plaignent des employés com- munaux qui font le commerce. Les détaillants de Bruges soufïrent de la concurrence des coopératives des fonction- naires. Pour lutter contre les grands bazars, les détaillants ont le moyen de l'achat en commun, mais ce moyen demande k être ap- puyé par une revision des paterites et par une banque d'Etat organisant pour les syn- dicals le crédit bon marché. On se plaintdes retards dansles paiements. Eu ce qui concerne les marchands am bulants, le témoin relate des faiis trés précis de concurrence déloyale un faiili, dés le Jendemain de la vente se trouvait dans les foires avec des cargaisonscomplèles de mer chandises soustraites k l'actif. Le Burgersbond a discuté la question de l'assurance des accidents; la majorité s'est prononcée en faveur d'une indemnisation directe par l'Etat, la charge étant répartie ainsi sur l'ensemble des contribuables. Les boulangers viennent se plaindre de l'absence d'enseignement professionnel. La corporation des boulangers (Bakkers Ambacht) a inauguré l'achat en commun des levures;aen six mois, quarante-deux associés ont réalisé ainsi 7,000 francs de bénéficee. La coopérative a tellement réduit la clien tèle des boulangers que la moyenne de pro duction de trois sacs par jour est tombée k un sac. La séance est levée k 4 heures, pour être reprise k 6 heures. Reception faite par la Garde Ca- tholique k MM. les Sénateurs B"' Surmonfc de Yolsberghe et Bon Gaston de Vinck. Dimanche, notre grande salie du Volkshuis était toute pleine de monde dés avant l'ouver- ture de la séance. Les membres d'autres sociélés catholiques s'étaient joints aux mem bres de la Garde. A 8 1/2 henres, aux sons de h Brabau- (jonne, exécutée par la Fanfare Royale, M. l'avocat Sobry, président de la Garde, intro duit nos Sénateurs. Une acclamation una- nirne les accueillit, et M. le Président leur offrit les sympathiques hommages de l'as- semblée. Après avoir remercié le B°" Surmont d'a- voir, en acceptant la candidature de Sénateur provincial, assurék l'arrondissement d'Ypres le siège précédemmentoccupé parMM.Struye et Iweins d'Eeckhoutte, il rendit un éloquent témoignage aux mérites éminents du nouveau Sénateur provincial. 11 rappels toute sa bril- lante carrière marquée d'un bout k l'autre par un inlassable dévouement k la chose pu- blique et k la cause catholique. Partout on le voit au premier rang, au Gonseil provin cial d'abord, bientöt k la Députation perma nente, puis au Sénat oü depuis si longtemps il est le leader de la droite, dans sa villi? adoptive,oü il fut notre premier Bourgmestre caihol que. Ges dernières années enfin, ij fut le Ministre du Travail et de l'Industrie, et nos ouvriers comme nos industriels avaient k bon droit placé en lui leur confiance. La loi des Pensions ouvrières suffirait k elle seule pour faire bénir son passage au pou- voir et la part si considérable prise par le Baron Surmont dans l'élaboration si difficile de la loi sur les accidents du travail, lui fsra partager avec sou successeur l'honneur de l'avoir rnenée k bonne fin. Inutile d'ajouter que l'assemblée tout entière fit de nouveau k Tancien Ministre la plus chaleureuse ova- tioD. Le Président reprit la parole pour rendre également un juste hommage au dévouement éprouvé,au noble caractère et k l'intelligence élevée de notre nouveau Sénateur effectif, le Baron Gaston de Vinck. Acclamé qux élections de 1900 comme Sénateur suppléant des arrondissements d'Ypres et de Courtrai réunis, le B" de Vinck est en pleine posses sion non seulement de l'estime mais des vives sympathies de nos populations. Sa loyauté est proverbiale.sa générosité réputée inépuisable, sa serviabilité k toute épreuve. Son franc et sincère dévouement k la cause catholique s'impose k l'estime de nos adver- saires. Sa largeur de vue et ses relations coröiales avec les petits comme avec les grands, lui valent, depuis toujours, d'univer- selles sympathies. Agronome expérimenté, il est particulièrement soucieux de tous les intéréts et de tous les progrès agricoles. Par inclination naturelle autant que par ses re- voué son travail et sa vie. 11 s'engage k dé- fendre avec Ténergie qui lui reste celte double cause, en metiant de cóté, comme toujours, ses convenances et ses goüts personnels. 11 entend jusqu'k extinction de forces se faire le serviteur de tous. Au cours de eet entretien, fait sur le ton vif et souvent piquant de ses conversations, l'ancien Ministre exposa lumineusemeut les conditions dans lesquelles sa grande oeuvre des Pensions Ouvrières doit vivre et peut porter k jamais les plus abondants et les meilleurs fruits et il mit aussi k la portée de toutes les intelligences la question si com plexe et si délicate de la réparation des acci dents du travail il fit voir clairement que tout en portant un secours efficace aux victi- mes des accidents, il y a k se garder de com- promettre la prospérité de nos industries, qu'il y a k ne pas contrarier l'exportation nécessaire de nos produits, exportation sans laquelle toute notre classe ouvrière serait vouée k la misère La préparation de cette loi fut la próoccupatiou constante de ses jours et de ses veilles; il eüt été heureux d'y pouvoir attacher son nom, mais sa santé a trahi son bon vouloir. II sera heureux de la voter d'ici k peu, et den voir réaliser les bienfaits par son successeur. Ce discours tout plein de sagesse, fut fré- quemment interrompu par les applaudisse- ments, et ses nobles et généreuses paroles, lations, son esprit toujours ouvert s'est de vaffirent k notre ancien Ministre une ovation tout letups préoccupé des intéréts du com merce, de ['industrie et de toutes les condi tions de la prospérité publique. Les arron dissements d'Ypres et de Courtrai, en le voyant k l'oeuvre, le connaitront et l'aimeront bientót,comme depuis longtemps il est connu et aimé par sa chère commune de Zillebeke, dont il est plutöt le Père que le plus popu laire des bourgmestres. Des applaudissements unanimes soulignè- rent k maintes reprises les paroles du Pré sident. Quand il donna la parole au nouveau Sé nateur effectif, les applaudissements redou- blèrent. Son langage franc et clair et tout empreint d'une bonhomie de bon aloi cap- tiva immédiatement tous les coeurs. Quand avec cette sincérité d'accent et cette agréable simplicité qui lui sont propres, il dit qu'il n'avait point désiré être sénateur, mais qu'il avait compris que l'heure est venu oü tout vrai catholique doit, dans la mesure de ses moyens et de ses forces, se dévouer au bien généralquand il promit, dans la mesure du possible, d'agir pour ses riouveaux com- mettants comme il agit depuis longtemps pour tous ses concitoyeus de Zillebeke, ce fut un tor.nerre d'applaudissements. Chaeun sentit que faire des heureux, c'est la plus grande satisfaction du Baron Gaston de Vinck commece fut celle de M. Iweins d'Eeckhoutle. Tout ce discours respirait la pleine intelli gence de tous les besoins matériels et rno- raux de nos populations et la bonne et ferme volonté de s'y dévouer ardemment. II confir- ma ainsi da la meilleure fagon la vérité de tous les témoignages que le Président venait de lui donnet'. Aussi d'interminables applau dissements suivirent. Quand le B0D Surmont tut invité k prendre la parole, ce fut une nouvelle ovation. Sa parole nette et claire, souvent teintée d'hu mour, k la fagon anglaise, relève, presque point pour point, le discours que le Président vient de lui adressen. L'ancien Ministre abon- de en justes observations, en bons conseils, qui lui sont dictés par sa longue expérience des affaires et des hommes. G'est bien lk la parole de l'üomme d'étai et de l'éiu qui .tou jours sut pratiquer ses devoirs ettvers ses électeurs comme ertvers son pays. Au bien des populations et k la cause catholique il a triomphale. Aux airs palriotiques de la Fanfare Roy ale, la séance fut levée vers 10 heures. UN MEURTRE,Samedi soir, dans le hameau de Lozer, prés de Cruyshautem un jeune homme avait quelque peu fêté la dive bouteille k 1'occasion du tirage au sort qui avait eu lieu le matin dans la commune. Trois individus également pris de boisson, lui cherchèrent querelle. II s'en suivit bien tót une dispute violente au cours de laquelle le jeune homme fut assommé par un de ses antagonistes. Ge dernier, pour abattre sa victime, setaitemparé d'une espèce de pilon en bois k long manche, dont on se sert k la campagne pour écraser les pommes de terre données aux bêtes. La malheureuse victime de cette agression est morte dimanche. Le parquet de Gand a fait une descente sur les lieux. M. GIRON a regu plusieurs offres de la part de directeurs de music-halls. Un impre sario américain lui offre 5.000 fr. par scirée pour paraltre pendant quelques minutes en scène par contre, le directeur d'un bouis- bouis allemand lui offre pour le même service 500 frar.es par mois. Ménagères, n'achetez que les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemonoise. UNE MERVEILLE. 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Luciaan Vermeulen, koetsier te Yper,en Irma Verstraete, z. b. te Yper. Henri Vlaemynck, telegraafbediende te Yper, en Antonia Rabau, z. b. te Yper. Oscar Voet, koetsier te Gent, en Ludovica Vandenbussche,dienstmeid te Proven, voorg.te Yper. WILT GIJ EEN GOED UURWERK? Sinds ieder weet dathethetbeste is, heeft dat/uurwerk vele namaaksels gevonden. Het fabriek van bet uur werk Chemin de fer in ternatio nal in Zwitser land ge vestigd, verzoekt het pu bliek te eiscben dat bet gedep n.eerd mark wel op bet uurwerk staat. Het fabrie.c verzekert bet uurwerk onder alle opzichten. Verkrijgbaar bij de goede horlogiemakers van alle landen. Ic Yper: Huis IE?. Heursel. negligee a pour consequence les maladies Done au moindre Rhume, aussitót des les plus graves, mal eu prenant prevenez qui est le remède immédiatement. rival. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2