maisonde commerce CARBONYLE U GOUTTINE A la Chambre francaise Faits divers A vendre d'occasion A REPRENDRË l'Bótel-Café-Restaurant 2400 francs l'an ~~VIENT DE PARMTRE Nominations ecclésiastiqnes noncé aux chambres hollandaises, annonce les mêmes tendances. On peut se demanderavec anxiété si nous nous laisserons tuer sur place par le trop plein des pays étrangers Je sais que, quand on parle de droits d'entrée, la brasserie s'agite et jette de hauls cris ainsi qu'on a pu en juger lors d'une discussion récente qui a eu lieu ce sujet au Sénat. Cette opposition pourrait, en quelque sorte, se concevoir si la production de la culture indigène ne pou- vait suffire aux besoins de la consommation intérieure mais il a été démoritré k la So- ciété centrale d'agriculture, par l'éminent ingénieur agricole, M. Leplace, que, malgré la diminution notable du nombre d'hectares cultivés qui, dans le pays n'est plus que 3,600, notre production annuelie est encore en moyenne de 5,600,000 kilogrammes de houblon sec, alors que les statistiques offi- cielles accusant pour 1900 une consomma tion de 4,500,000 de kilogrammes seule- ment. II y a lieu de noter ici que dans ce chiffre est comprise une certaine quantité de hou blon pour la fabrication des bièresk fermen tation basse, dites bières allemandes, qui rie peuvent, il est vrai, s'obtenir qu'au moyen da houblons spéciaux de provenance alle mande. Mais je dois faire observer k eet égard d'abord que cette quantité est relative- merit insignifianteen second lieu, qu'en supposant les droits d'entrée au taux adopté enAllemagne, le prix des bières dites alle mandes fabriquées dans le pays ne sera aug- menté de ce chef que de 20 k 30 centimes k l hectolitre qui se vend actuellement de 25 k 28 francs enfin que ces bières ne sont con- sommées que par la classe aisée, et que, conséquemment, le droit dü de ce chef pour rait être considéré comme un impöt de luxe n'atteignant nullement la classe ouvrière. Du reste, il y aurait peut-être moyen d'ac- corder h la brasserie la compensation en relevant quelque peu les droits d'entrée sur les bières étrangères qui ne sont d'ailleurs que des bières de luxe se vendant k des prix trés élevés. Cette combinaison pourrait con- cilier tous les intéréts en cause. Telles sont les réflexions que je me per mets de soumettre au gouvernement, certain que,en présence des dispositions, prises par les pays qui nous entourent, la fixation d'un droit d'entrée assez élevé, e'est-k dire un droit de réelle réciprocité sur l'introduclion des houblons étrangers, est le seul moyen d'éviter la disparition de notre sol national d'une plarite qui a été, durant des siècles, une source de bien être pour le nombre con- sidérable d'agriculteurs qui l'exploüent et pour les milliers d'ouvriers oceupés sa culture. En terminant, j'appuie énergiquement les nombreuses pétitions qui, dans cette vue, ont été adressées k la Chambre et je nour- ris l'cspoir que le gouvernement, lors de ses négociations pour le procbain renouvelle- ment du traité de commerce avec l'AUema- gne, aura pour les intéréts agricoles les mêmes égards que pour les intéréts in dustries. Trés bien! sur divers bancs a droite). Suite de la séance du 16 mars M. Denys-Cochin ditqu'il ne s'agit dans le projet en discussion que des congrégations d'hommes. Gependant, si la Chambre leur re fuse l'autorisation, c'est-k-dire décrète la fer- meture deleurs écoles,eiie approuveraenmême temps les mesures prises a l'égard des écoles des congregations de femmes. C'est done la liberté de l'finseignement qui est en jeu. M. Gombes dit que les établissementsqu'il a fermés sont des établissements qui n'avaienl pas demandé l'autorisation. M. Cochin. II en était qui avaient appelé au conseil d'Etat etvous les avez fermées sans attendre ia décision du conseil d'Etat; M. Co chin constate que les écoles formées contiennent des milliers d'enfants qu'il faudrarecevoirdans les écoles de l'Elat. Ce seradoncun supplément de charges pour l'Etat et les communes. En mê- me temps, vous violerez la liberté des pères de familie et vous mettrez sur le pavé 10 a 12,000 personnes vouées a l'enseignementde l'enfance. M. Cochin dit que les conseils municipaux se sont prononcés eontre les mesures proposées. Or, les conseils municipaux sont dans le cas ac- tuel les véritables représentants du S. U. L'ora- teur dit que les rapports des préfets n'ont pas été rapportés. Des inexactitudes se sontglissées dans le rapport. M. Cochin dit que si on pour- suit les congrégations, ce n'est pas pour faire respecter la légalité. C'est une campagne reli- gieuse qu'on fait contre elles. M. Denys-Cochin déclare que la science ne suffit pas pour faconner l'idée morale. L'orateur demande qu'on ne prenne pas de mesures de proscription en bloc comme Ie propose le gou vernement. II supplie ses collègues au nom de la liberté de ne pas rejeter en bloc lesdemandes des congrégations (Appl. k droite et au centre). Oubliez-vous, dit-il, ce mot de M. Clémen- ceau L'Etat a trop d'enfants pour être un bon père (Vifs applaudissements k droite et au centre). Qu'allez-vous faire de tous ces institu- teurs et de toutes cesinstitutricesqui désormais ne pourront plus enseigner chez eux Et pour- quoi ce bouleversement Est-ce dans l'intérêt de la pédagogie qu'on le fait Mais tous les hom mes compétents soutiennent que la concurrence en rnatière d'enseignement est excellente. M. Barthou a semblé vouloir dire que,du mo ment qu'on était sür de la majorité, la minori- té ne comptaitpourrien.Ilasemblédire: Nous sommes trois, vous n'êtes que deux. Taisez- vous (Rires et applaudissements a droite et au centre). En somme, M. Barthou a invoqué la loi du nombre. Cependant vous n'avez institué aucun referen dum sur cette question. Croyez-vous d'ailleurs qu'elle ait été si nettement posée qu'on l'a pré- tendu k la veille des élections Nous avons en- tendu ici beaucoup de députés se plaindre d'a- voir été calomniés par des adversaires' qui avaient prétendu qu'ils voulaient chassêv les Frères et les Soeurs de leur circonscription. (Ap plaudissements répétés et rires k droite et au centre. Les conseils municipaux consultés se sont, en grande majorité, prononcés contre ce qu'on veut faire aujourd'hui. Quant aux préfets, leurs avis ont disparusdurapporttoutes lesfois qu'ils étaient favorables aux congrégations. D'aucuns ont été tronqués, notamment celui du préfet des Vosges, celni du préfet de Meurthe-et-Moselle, de la Haute-Saöne et de l'Ain. Celui-ci disait notammentSi on supprime la congrégation en question, l'école laïque n'au- ra pas plus de succès que par le passé. Ail- leurs on supprime un rapport qui dit que telle congrégation a une utilité agricole qui ne parait pas contestable. Dans un autre rapport oü l'on ne reproche a certaines congrégations que d'exer- cer une action politique occulte, on a supprimé le mot occulte. M. de Savary de Beauregard. C'est un ac te de déloyauté. M. Denys Cochin. Le coupable n'est cer- tainement pas M. Rabier, mais celui qui a cor- rigé les épreuves. (Applaudissements et rires.)' M. Rabier. Et moi, j'ai passé sous silence tous les faits d'immoralilé relevés contre les con grégations A droite Citez les fails M. Rabier. Je n'ai pas voulu citer le cas d'un supérieur de congrégation qui fut, enl867,con- damnéaux travaux forcés pour attentat a la pu deur et qui, grkcié par i'Empereur, fut retrouvé en 1870 comme officier dans l'armée allemande (Applaudissements k l'extrême-gauche. M.Denys Cochin.—C'est a l'honneur des con grégations que vous ne puissiez citer qu'un cas isolé parmi les milliers de congréganistes. (Ap plaudissements k droite et au centre.) M. Cochin. M. Barthou avait déclaré, dans son discoursd'Oiiéans,qu'il y aurait injustice et déloyauté k repousser les demandes d'autori- sation en bloc. M. Barthou se dresse,furieux.—C'est uneque- relle personnelle. Vous n'avez done pas lu ma rectification au Temps? M. Denys Cochin. Votre phrase ne con- cluait pas au refus en bloc même pour les con grégations enseignantes. Or, vous le demandez aujourd'hui M. Barthou. Vous cherchcz k diviser la majorité. Pour moi, je suis assuré de repré- senter le sentiment de nos électeurs qui me le prouvent par les nombreux lémoignages que j'ai requs depuis mon dernier discours. (Vil's applaudissements k l'extrême gauche.) M Denis Cochin. Vous recevez les applau dissements de l'extrême gauche, mais il fut un temps vous acceptiez trés bien ceux de la droite. (Rires). Nous n'étions cependant liés en rien avec le cabinetMéline.(Clameurs k gauche) Si vous ne ene croyez pas, demandez k M. Bart hou (Rires). Nous avons soutenu le ministère auquel ap- partenait M. Barthou paree qu'il avait pris en quelque considération les promesses de i'esprit nouveau. C'est ainsi, M. Barthou, que nous vous avons applaudi pendant deux ans. Pour en revenir a M. Buisson et k sa doctrine philosophique, je rappellerai que M. de Pres- sensé jugeait excellemment alors eet état d'es- prit religieux qui a le droit d'exister et qu'on ne saurait exclure par un acte de violence con traire aussi bien k la raison qu'k la liberté. M. Henry Maret n'écrivait-il pas récemment qu'un électeur, dans une réunion publique, lui avait ditVous parlez toujours de la liberté, vous n'êtes done pas républicain (Rires.) Oui, Messieurs, vous tournez le dos k la liber té. Vous voulez rétablir le droit césarien de 'Etat. Ce que je vous demande au nom de ces congrégations que j'honore, c'est la justice. Ne pourriez-vous faire un concordat de réguliers qui garantirait a toutes les catégories de citoyens les droits de la conscience humaine (Vifs ap plaudissements). Au lieu de cela,vous allez créer une agitation douloureuse, creuser encore plus profond le fossé qui divise le pays. Craignez que vos pré- lentions inacceptables pour les vrais lihéraux, ne soulèvent k la fin une révolte profonde et ne soient désavouées par le pays lui-même. L'orateur est vivement félicité par ses amis' Dimanche soir, le nommé Adolphe Van- steenkiste, ouvrier agricole k Dickebusch, en état d'ivresse, s'est couché sur la ligne du tram, entre Ypres et le Café Francais. Le tram a passé sur lui, et lui a écrasé la tête. Ce n'est pas la première fois que Vansteen- kiste est viclime de son imprudence. II y a deux ans, il a été ramassé horriblement mutilé. 11 fut condamné du chef d'avoir cir- culé sur la voie et arrêlé le tram. Le cadavre a été transporté k l'Hópital d'Ypres. II parait que Vansteenkiste aurait dit le soir même de l'accident qu'il... arrêterait le tra ai. Les sucres en paquets de la Raff.nerie Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente chez tous les épiciers. We toussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la ioux la plus cpinktre en deux jours au moyen du Sirop Dspratere au goudron décoloré et au baume de Tolu. C'ost le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le veritable Sirop Depratere. Prix: 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 centimes par jour. En vente k Ypres, pbarmacie Socquet et LibotteRou- lers, pharmacie Veys; Courtrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Gbyssaert. L'Ouate TJhermogène guérit en une nuit les bronchites et toutes les douleursrhu- matismales. Se vend en boites a 1 fr. 50 et en demi-bottes a 0 fr. 8ö. Cu'é k Wildenburg (Wyngene), M. Ver- haeghe, curé k Gyselbrechteghem. Guré k Gyselbrechteghem, M. De Caeste. cker, vicaire k Rolleghem. Vicaire k Rolleghem, M. Van der Straete coadjuteur de M. le curé de cette loealité. Goadjuteur de M. le curé de Rolleghem, M, Vuylsteke, prêtre au Séminaire. une belle VOITURE D'ENFANTS pouvant servir k deux places. S'adresser chez l'édi- teur du journal. k ANVERS pour cause de santé ï^e Cheval «ie Bronze situé au centre de ia ville. k agen actif ayant grandes relations dans la petite bourgeoisie et la classe ouvrière. Af faire nouvelle et facile, sans concurrence, n'exige aucune counaissance spéciale. Joindre timbre pour réponse. Ecrire 58, Rue des Viergesk Bruges. BELLE a loner Rue an Beurre, 31, YPRES. La plus belle situation, au centre de la ville. Z est le meilleur conservateur du bois: lui assure une durée triple. Un kilog. rem- place dix kilogr. de goudron. II est antiseptique et insecticide. Assèche les murs humides. Le meilleur enduit pour clotures, hangars, charpentes, bois de mines, pieux, etc. Demandez prospectus, n° 93, k la Société beige du Carbonyle, HERVE frères G0F- FART k Trooz lez Liége. L'OBLAT, roman inéditde J.-K. Huysmans. Ge volume, qui fait suite k En Route et k La Cathedrals, contient une étude trés exacte des milieux Bónédictins, raconte deux ans de de fexistence matérielle et iiturgique d'une Abbaye, ouvre enfin desaperpus sur le mode de monachisme reslé possible en France, sous le régime de la loi sur les congréga tions. Ge livre dont faction se passe e Bonr- gogne, prés de Dijon, soigneusement dé- crit se ferme sur le départ des moines pour l'exil et le retour de l'Obl-it k Paris. Par son sujet même, il est mêlék la politique du temps mais s'il est féroce pour les persécu- teurs des cloitres, il sembla, d'autre part, assez dur pour les eatholiques dont les agis- sements ne paraissent inspirer k l'auteur d'En Route qu'une admiration mitigée. Prix 3.50. En vente k la Librairie GALLEWAERT" DE MEULENARE. Rue au beurre 36 Ypres- Mgr i'Ëvêque de Bruges a nommé: Curé k Gheluvve, M. Roelens, curé k Lef- finghe. Curé k Leffioghe, M. Canepeel, curé k Wildenburg (Wyngene). Nouveau remède externe. V,-.V, Guérit en quelques gmèwijjl heures les accès plus violents de sroutte et du rhumatisme- S'emploie en badigeonnage d'heure en heuresur les parties malades, au bout dn tioisième badigeonnage touto douleur disparu.Prix: 4.50fr. Prosp.gralis et franc sur demande. Dép. Gén.hert aux, pn»™ 137, rue Brogniez, Bruxelles. Y" Cremers-Lapierre, ph., 21, r. de L111 Ypres. DESTINE A l'USAOE

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2