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liaison de commerce
CARB0NYLE slz
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Fausse nouvelle
Les moines fainéants
les moines commercents
Chronique religieuse
Ville d'Ypres
CONSKIL COMMUNAL
2400 francs Fan
,4 vendre d'occasion
A la Chambre
Fails divers
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Pour celie due Kattefeest, la durée est de
quinze jours a compter du second samedi qui
suit le jour des cendres.
Ce règlement date de 1873, c est dire du
temps des libéraux, qui l'ont toujours appli
qué comme il Test aujourd'bui.
Patere quod ipse fecisti.
G'est vous qui l'avez fait, cher Progrès
il faut done bien souftrir la chose,
A mollis que vous ne souleviez 1 opinion
publique contre la trop grande durée de la
foire. Le demandez vous
Etde fait, si les forains devaient déguer.
pir avaot ie dimanche de la mi carême, on
réduirait la durée de la foire k buit jours.
Les forains ne resteraient pas les jours de
semaine suivant le second dimanche Est ce
Ik ce que Ton veut Qu'on ait la franchise
de le dire.
Au demeurant, il est faux qu ordre ait été
donné aux autres forains d'avoir k plier ba
gage avant la mi-carême.
G'est ainsi que le Progrès et le Weekblad
écrivent l'histoire 1
Les journaux de la capiule ont annoncé,
luudi matin, la mortsubite de M. Thienpont,
procureur du Roi k Ypres, décédé k Arlon
dimanche midi.
Les détails se rapportaient évidemment k
M. Biebuyck, président du Tribunal d'Ypres,
qui venait de faire un voy«ge en Suisse oil il
avait conduit Mme Biebuyck, et qui se trouvait
Dimanche k Arlon, avec son fits qui est au
noviciat des Pères Jésuites.
On conpoit que la nouvelle de la mort de
l'honorable et estimé Président de notre
Tribunal aitcausé une vive émotion en ville.
Heureusensent la nouvelle était fausse M.
Biebuyck avait eu une syncopeet lundi
soir il rentra dans sa familie, oü il prend un
repos de quelques jours.
La tactique change, Qu'importe la vériték
nos adversaires lis disent ce qui, vrai ou
faux, leur est dicté par l'intérêt du moment.
Pendant combien d'années n'avons nous pas
entendu la qualification inepte de mom s
fainéants dont on avait besoin pour taxer
les monies de paresse et proclamer ainsi
leur inutilité, alors que tant de vr >is fainé
ants, de paresseux, de flaneurs, associés ou
non, peuvent librement promener leur fai-
néantise sur tous les chemins du monde
Aujourd'hui, avec une désinvolture cyoi-
que, voilk les moines fainéants accusés,
comme d'un crime capital, en pleine Gham-
bre, par les chefs de la Maponnerie franpaise,
d'etre des moines commerpants, fabricants..,
etc. On espère exciter ainsi des animosilés)
des antagonismes de concurrence, les rendre
cdieux et légitimer leur proscription.
On leur reprochait de ne rien faire, on leur
reproche maintenant de travailler, da trop
travailler S'ils ne font rien, iis sorit des
hommes inutiles k la société, s iis produisent
quelque chose, iis font une concurrence
nuisible k d'autres citoyens.
Apparemment qu'eux ne soni pas des ci
toyens on les traite bien comtne ri eu
ayant pas les droits.
Mais s'ils soni si bien commerpants, fa
bncants, vous devez tout au moins les con
sidéser comme des sociétés commerciales,
industrielies Pourquol pas mx comme tant
d'autres? Tout citoyen a le droit d'entrer
dans une société commerciale et les com
merpants peuvent vivre ensemble si cela leur
plalt.
Si, étant commerpants comme tant d'au
tres, iis ajoutent la prière au travail, qu'est-
ce que cela psut y faire? Ft qu'est-ce que
cela peut y faire k vous qui êtes fibre de ne
pas prier et même de ne pas travailler
Les voilk done c upabies ou de travail ou
de prière, ou d tous deux k la fois. Et non
seulement déclarés coupables sans procés,
mais brutalemenl suppricnés de ce chef.Est- j
ce assez odieux?
Supposé que ce soient Ik des faits punis j
sables, des délits ou des crimes, faites done
tout d'abord des lois qui le disent et qui infli-
gent des peines;car de toutes les choses que
vous reprochez aux moines c'est Ik un fait
indéniable— il n'y en a aucu :e qui soit dé-
fenöue jusqu'ict
Les pires tyrans ont,de tout temps, porté
des édits avant de pünir! Vous, vous punis
sez, vous frappez d'abord et vous nevous don-
nerez peut ètre pas la peine de porter des
loisensuite. Vous n'oseriez les formuler:i'at-
tentat k la liberté devieridrait trop patent. II
vous faudrait dire: Je défends de s'associer
pour prier, je défends aux moines de s'asso
cier pour travailler, je défends de s'associer
pour assister les pauvres.pour visiter les ma- j
lades,les prisonniers,pour instruire les igno-
rants.Je permets de s'associer pour protéger j
des animaux, pour élever du bétail,pour or
ganiser des courses de chevaux.pour arnéli
orer ia race des chiens.el aussi pour promou-
voirla MaponnertelUa contraste-aussi violent j
ouvrirait les yeux des plus aveugles et öte-
rait aux persécuteurs tout appui dans la mas
se des honuêtes, et celle, plus grande enco- j
re, hélas! des indifférents.
Courrier de Bruxelles)
Lourdes. Les Pères de la Grotte
sent parmi les proscrits de Combes. Mais on
nous écrit de Lourdes qu'il passeront encore,
l'été prés du sanctuaire.
D'autre part, M. Ra bier, dans son rapport,
a aflirmé que les services religieux neseraient
pas interrompus k la Grotte et que i'évèque
de Tarbes en assurerait la continuation avec
le concours du clergé séculier.
Le pélerinage national beige dn mois de
mai aura done encore lieu, cette an&ée, dans
les mèmes conditions que les années précé
denies. Le depart en est flxé au mardiö naai;
ie retour,au mercredl 13 mai A chaqtte train
seront attaehées,cette année, des voitures de
ï'Etat Beige k couloir. Les inscriptions sont
recues chex MM. Acbiile Van In, rue de Lisp,
k Lierre Oscar Vermeerscb, rjotaire k Ter- j
monde, Armand Ja morel le k Faienes (Wa-
remme), Paul. Jeaurnart, notaire k Namur et
chez les correspondants reoseignés par les
prospectus et affiches. 1
morte monacal» en produisant des resents
ponuficaux qui établissent la doctrine de
l'Eolise en cette matière. Ge point particulier
avait même u le don de soulever de vio
lents turaultes sur les bancs libéraux et M.
Neujean rivalisait de juvénileardeur avec M.
Eymarts dans l'expeotoration d'interruptions
courroucées. Qu'on cherche dans tout le fa
tras d'imbéciles racontars servis par M. Ter-
wagne, un seul mot, un seul fait quisoit une
réponse k M. Woeste il n'y en a pas
Ainsi done, au cours de h discussion con
tre les religieux, il n'est pas un orateur auto
riséde l'oppositionqui a voulu jusqu'ici pren
dre une responsabilité quelle qu'elle soit Le
débat continuera demain cette intervention
se produira-t-elie
En dehors des discours, il y a eu une sue
cession de faits personnels sans importance
Séance publique
du Samedi 4 Avril, 1903, k 3 h. du soir.
ORDRE DU JOUR:
1. Communications.
2 Garde civique compte 1902.
3 Ecole de musique: compte 1902.
4. Ecole industrielle compte 1902.
5. Finances communales demande decré- j
dits suppiérnentaires pour '1902 a)
pour 1'entretien de vagabonds et men-
diants; b) pour l'éclairage public
6. Voirie établissement de trottoirs, rue
Eigen Heerd.
7. Voirie établissement de trottoirs, rue
Jules Capron.
8. Voirie remaniement des trottoirs le
long de la grande voirie, dans ia tra
verse de la ville demande de crédit
suppléaientairfi.
9. Bureau de biénfaisaucelocation de
biens.
10. Hospices civils cession de baux do
cbasse.
11 Hospices civils compte 1901 budget
1903.
Les sucres en paquets de la Raffinerie
Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente
chez tous les épiciers
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Celine Angillis, kantenwerkster, te Yper.
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nier, kantenwerkster, te Yper.
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tine Gasteleyn, k'antenwerkster, te Yper.
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mortier, kettingmaakster, te Dickebusch.
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Hoorebeke, kantenwerkster, te Yper.
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te Yper, en Irma Beel, zonder beroep, te Pope-
ringhe.
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te Yper, en Anna Banckaert, zonder beroep, te
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sel, en Helene Eelboo, zonder beroep, te Yper.
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Rue au Beurre, 31, YPRES.
La plus belle situation, au centre de la ville.
k ageu actif ayant grandes relations dans la
petite bourgeoisie et la classe ouvrière. Af
faire nouvelle et facile, sans concurrence,
n'exige aucune counaissance spéciale.
Joitidio iLn rc pour réponse. Ecrire 58,
Rue des Vierges k Bruges.
une belle VOITURE D'ENFANTS pouvarit
servir k deux places. S'adresser chez l'édi-
teur du journal.
L'interpfiilationCrombez a co niriuékpren
dre tout® la séance. Gependant ii n'y a eu que
deux discours uu de M. Woeste, l'aptre de
M. Terwagne, si nous pouvons donnerce
terms k 1'infkme pantalonnade du moins au-
lorisé des comédieos de la gauche socialiste
arrangée avec tout le machiavélisme possible
pour servir de propaganda antireligieuse. Le
député socialiste parlait après M. Woeste:
l'éminent miuisire u'Etat avait présenté des
arguments; il avait eu queiqu s mots mon-
tré l'apostolat méritant accompli par tous les
religieux sans distinction; il avait opposé aux
citations sophistiquées de M. Grombez des
jugements d'homrnes d'Etat et des acles de
Rot il -vait répondu aux attaques dirigées
contre les Frères de la Doctrine chrétienne,
contre les Salésiens, coatre les Jésuites, con
tre les Assompiionistes en exposant les acles
quotidiens de leur vie de dévouementtl
s'était enfin arrêtó aux critiques sur ia mam
Tentative de vol chez M le Bourgmestre
d Ypres. Une tentative de vol a été coui
mise, dans la «uit de samndi k dimanche,
chez M. Colaert, député et Bou.gffirstie
d'Ypres.
Vers minuit, ia familie fut éveillée par le
bruit de pas qui ne pouvait laisser aucun
doute sur ia présence d'un voleur dans la
maison. L'alarme fut donnée et un voisin
lira, dans ia rue, un coup de pistolet. Le
voleur s'enfuit par ia 'fenêtre d'un salon par
iaquelle il était probablement eniré dans la
maison. li a kissé sur les tables et les con-
soles divers objets d'art qu'il avait placés Ik,
sans doute pour les passer k des complices
qui se trouvaient dans ia rue.
L'auieur est jusqu'ict inconuu
We toussez plus. Je garantis
j k goérison du rhnme et de la toux la plus
pinatre en deux jours au moyen du Sutop
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