o^MS 1 3 III Samedi 4 Avril 1903 10 centimes le A0 38e Année N° 3734 CONSUL COMMUNAL Bulletin politique ALLE MA GNE France fctats-Unis Saint-Siège INTERIEUR L'interpellation Crombez Pour les Pensions Le comité-directeur du Davidsfonds Enquête sur la situation de la petite bourgeoisie ilii ji. liil-fl i w yi' t if: liH 1 i; 1 fHffillil AA 1 I On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de I'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse oi-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligre, Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, t franc la ligne. Les ■luméros supplémentaires coütent 10 franïs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a YAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Monsieur ie Bourgemestre étanl retenu k Bruxelles par les travaux de la chambre la séance du conseil Communal ne pourra avoir lieu demain, samedi 4 avril 1903. D'après uu journal de Berlin, l'smpereur ü'Allemagne autait rintentiou d'intervenir personnellement dans les procbaines élec Hons pour le Reichstag, en pubiiant un ma nifeste personnel aux électeurs.Oe manifeste se prononcerait énergiquernent coutre le mouvementsocialiste eidémocratique.ei con- tiendrait un appel pour que les électeurs sou- tiennent les partis de l'ordre. Paris, 2 avril. La coiigiégatiun des Cbarueux vient de recevoir notification du vote par lequel la Chambre a repoussé rautorlsatiori. Notifica tion sera fmte trés prochainement aux autres congrégalio.is. Les métüliujgistes Américains New-York, leravril. La gi ève des ouvriers de i'mdustrie métal- lurgique est susceptible de graves dévelop pements. Jusqu'k présent le nombre des gré- vistes ne s'élève quk 5 ou 6.U00, mais il est probable que si les Compagnies refuseut de considérer les revendicalions présetnées, 11 y aura biernót 325,000 ouvriers en giève. Les journaux conslalent que la situation aeiuelleesi tout aussi difficile que pendant la grève des mineurs en Pensylvanie. En eftet, les patrons refuseut de reconnai Ire le syndicat ouvrier et déclarent quils ne traiteront avec leurs employés qu'usine par usine. On annonce que le piésident Roosevelt k élé eousulié k propos d'une intervention pro bable. L'hommage international du monde ouvrier k Léon XIII Le comité d'initiative s'est réuni cbez sou président le prince Marc Antoine Colonna. On a communiqué de bonnes nouvelles sur le mouvement de sousenptions en faveur du monument que l'on veut ériger sur la place de Saint Jean de Latian. Les dues de Norfolk et de Sottomujor (Madrid) som enlrés dans le comité. Les sociétés ouvrières bavaroises ont souscrii déjk 5.000 fr. les souscripiions sont particulièrement abondanles en Espa gne, en Belgique et en Portugal. i Le comité a décidé de commencer tout de suite les travaux. Le 28 avril prochain, jour l oü Léon XIII dépassera les mois et jours du pontifical de Saint Pierre k Rome,on lui pré- I j sentera les 4 tables de bronze avec les textes liréSdes Encycliques socialen, qui entreront f ensuite dans le monument de St Jean de Lat- I rail. C'est probablément le meme jour qu'on j posera Li première pierre du monument lui- même. Après sept séances, la Chambre a enfin rejeté, hier, droiie contre gauche, l'ordre du jour Feron et consorts, et voté celui de M. Woeste. La Chambre se séparera aujourd'hui jus qu'au 5 mai, après avoir voté le budget des affaires étrangères et le projet de loi sur la stabilité des etnplois cornmunaux. M. Tibbaut ei d auires membres dc la Droi ts vieiinent de déposer uue proposition aux termes de laquelle pour les intéressés kgés, k la date du 1" janvier 1901,dc 40 a 48 ans, et de 48 k 55 ans,Ie montani de la pnme ari- nueile par franc versé serait porté respective- ment k 1 franc et2 francs sur les 6 premiers francs veisés» voie un ouvrier travailler au loin sur une de ses terres.L'ouvrier s'enivre et au cours de son travail, se blesse et se tue. II faut done pour I'agriculture une loi tout spéciale, par ee que i'agriculture est toute différentede l'in. dustrie M. Everard, secrétaire, déclare qu'il oraint que le projet de M. Mélot, quoique trés Dien éiudié, ne soit pas assex large et que son ap probation empêcüe les agricultuers d'obtenir davanlage k l'avenir. M. Tibbaut ins,ste sur la nécessité u'une loi spéciale k I'agriculture M. le baron della Faille fait valoir que le Code a éiabli en quelque sorte l'irresppnsabi- lité du patron.La loi est une protestation con tre cetlelégisiation. Eileveut une responsabi- Iué au moins partielle chez le partron.Quaud cette responsabilité doit-elle étre admise? Ici nous devons étre prudentset nousnepouvons nous occuper que des patrons k la tête d'une exploitation d'une certaine importance. Apiès une longue discussion, t'assemblée érnet ie voeu suivant La lot aciuelle sera étendue k tous les ouvrieis tiavaiilant dans les exploitation d u ne importance k determiner. »Le gouvernement aura lafacultéd'étendre dans l'avenir la loi k desexploitatijus demoin- dre importance. «La Sociélé centrale exprime le voeu qu'une mi spéciale soit élaborée ultérieure- -- ment, réglant la responsaoüité en matière Société centrale d'agriculture i <*"accidents surveuus aux nets et l'organisa- La Sociéié centrale d'agricunurc s'est réu- j nie mercredi.sous laprésidencede M.le baron della Faille d'Huysse. M. de Troostennerg exprime le voeu que la loi. sur la léparation des accidents du travail soit étendue a l'agriculiure M. Jules de Monipellier d'Annevoie txpri- ine le même avis. M Joly croit que, l'cxteusion serait possible aux fermiers ayant deux ou trois ouvriers.En tout état dc cause ii se prononce contre ia couverture de la faute iourde, telle l'ivresse. M.le eomte Franpois van der Straten-Pont- hoz.- Une loi ausst terrible que celle lk peut étre appliquée k I'agriculture. M. Meld conpoit que la couverture de la faute lourde soulève des objections, mais elle préviendra des milliers de procés qui ne peuvent manquer de se produire si la faute louide n'cst pas couverte. M. Tibbaut oonstaie qu'en Allemagne et en Angleterre, pays pratiques par excellence,ou existe la couverture de la faute lourde, on chetche par tous les moyens k restreindre 1'application de eet article du projet de loi. II faut, sous ce rapport, établir une distin ction enire l'industrie et I'agriculture. Celle-ci est daus l'impossiDiüté d'exercer sur ses ouvriers une surveillance aussi étroite que l'industriel. Parexemple, un agriculleur en- tion dc i assurance des accidents agncoles. Ou adopie également uu voeu formuié par M. Wéry tendanl k la formation d'entrepöts fngonfiques pour la loiigue conservation des fruits et la mise k la disposition, par le gou vernement, de wagons spéciaux, ménagés pour la transport des fruits, tout en restant dans les conditions du tarif ordinaire, le di- uiinuant même encore. rage allemand, Wildzang, et l'ouvrage de M. C. Van Caneghem sur les fêtes jubilaires de la Guerre des Paysans, qui eurent lieu en 1898. L'assemblée générale aura lieu cette année it Gand, le jeudi 23 avrilelle sera précédée uV'f messe solennelle qui sera chantée en 1'eglise Saini-Nicolas, par M. l'abhé Glaeys, vice président de 1'oeuvre. s'est réuni k Bruxelles sous la présidence de M. le professeur Glaes. Les comptes de l'année 1902 ont été ap- prouvés nous y voyons que les dépenses ont atteint 22,000 fr. coulre 24,000 fr. de recettes. Le Nederduitsche Bond, d'Anvers, avail invité le Davids/onus k prendre part k une assemblée oü l'on discuterait l'organisalion d'un Congrès flamand destiné k hater le vote sur la proposition de loi Coreraans. Trois membres du comité directeur du Davidsfonds ont élé désignés pour répondrc k l'appel du Nederduitsche Bond. Une nouvelle section a élé créée k Héren- thuis et k Vorst. On publiera cette année la traduction, due aux soius de M. l'abbé J. D. G..., d'uii ouv- Gelte enquête, que nous avons annoncée, a eu lieu k Ypres, Mardi dernier,k THötel de Ville. Elle étail présidée par M. Pyfferoen, assisté de MM. Dewulf et Lambrechts et d'un secré taire. Le bureau s'était adjoint, MM. Ernest Seys, industriel, H. Vanderghole, conseiller communal, Durnez Emile, négociant et Harteel, cabaretier. M. le Député Golaert, üouiguiestre, prend également place au bu reau. M. le Président remereie d'abord i'adini- nistration communale pour son bienveiliant accueil et l'hospitalité quelle veut bien ac- corder k la commission d'enquête, ainsi que pour la publicité quelle donne k la séance de ce jour. II expfique alors le but de la com mission trouver les moyens d'améliorer la situation de ia petite bourgeoisie. II ne neus faut pas des paroles ronflantes, dit-il, mais desfaits précis. Ensuite il donne la parole au premier témoin. Gelui-ci parie d'abord de la nécessité d'avoir un tribunal de commerce. Après il parle de certains marchands- forains, qui vendent leurs marchandises en dessous du prix de revient, trés souvent paree que ces marchandises proviennent de vols ou de gens sans aveu. La police devrait mieux surveiller ces gens et exiger parfois la preuvede la provenance des marchandises, quo l'on vend k des prix incroyables. Ensuite il se plaint de la facilité que l'on donne aux faillis, qui recommeucent le len- demain, si pas le jour même, pour être de nouveau en faillite peu de temps après, et coritinuer ce manége trois, quatre, tinq Ris au détriment de l'nonnête négociant. M. lePrésideat. Que devraient-iis faire pour gagner la vie R. lis n'orit quk trava tiler co mme les autres ouvriers. Alors au moins li» no f ont pas de tort aux gens hoririéies et pout-èire deviendroBt ils tionnêtes eux-rnêaies. Ensuite le témoin parle do I/, loi sur les failiites. II faudrait bo au co up moins do for- malités et parsuiie moins de frais. Si les créanciers pourraient nornmer une ou deux personnes pariri eux, chargées de liquider l'avoir du négociant, qui est en des sous de ses affaires, on éviterait de voir ven- jjfgf r: I I t? i I i J' i' p ;j| I 1 ii;i LiI ■L ii-1 Ail 1 liAlji !l Al |.W'; AjlO 'i ifi1' fii' AjiAf 'li A 1 A I'; li 'i i;! 1 iii'A 1; ,A o M i A h>4 i'ii i j I i I -V I :i»' III... 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1