!f,HÉ...OH.AIHBA.RD..j"PlU3 a9réaWs &i)on ON DEMANDE WÊÊÈw3 dre vil pnx un tas de marcdaudises. Les tournisseurs pourraient les reprendre pour leur compte et ou éviterait aiusi une concur rence parfois désastreuse pour le commerce bonnête. Un dernier point: ia douane devrait laisser aux fraudeurs leurs marchatidises, saul k leur faire payer l'amende et les droits, s'il y a rnoyen. Si cela n'est pas possible, on devrait s'adresser aux cornmerpants et vendre publiquemment en bloc, mais non en détail, coaime cela se pratique actuellement. M. Ie Président remercie le tétnoin et pro- met de tenir bonne note des desirs exprimés. w Le témoin suivant parle des clients qui attendent trop longtemps de payer leurs commandes. II est grand partisan des paye- ments au comptant. II desire encore voir instiiuer le crédit pour les petns. II se plaint des grands frais pour se faire payer et propose d'augtneriter la compélence desjugesde paix jusqu'k 500 francs. II demande en outre la diminution du pux des coupons de 2e ciasse sur les cnetnins de fer, pour permettre aux bourgeois de teiiir leurs femaies et enfants k l'abri des blas- phèmes et des propres orduriers que 1'on entend parfois, surtout le Samedi et ie Lundi dans les eompartimeuts Je troisième. Peut- Le témoin suivant traite plus spécialcment la question de l'achèvement du Canal de la Lys k l'Yperlée.qui pour ie commerce et l'm- dusirie Yprois est d'un intérêt capital. A Ypies, pour le transport des cnarbons, les uégoeiants payeut de 20 k 25 fr. par wa gon de plus qu'a Comines et k Roulers. II en est de même detoutes les autres marchandi- ses pondéreuses. Naturellement, ce sont les bourgeois et les ouvriers qui les premiers en souflrent, puisque les marcbands doivent déjk demander 20 k 25 c. de plus par cent kilos pour les ciiarbons k cause des pnx éie- vés de transport. Ensuite, cette diftérence rend toute exten sion de 1'industrie impossible. D'abord, il 1 taut payer 20 k 25 fr. de plus pour avoir les cbarbous.c'tst k dire pourpouvoir labnquer la marcnandise, et ensuite pour expédier ies produits fabnqués, e'est la même otiose On dit partois que la population de Rouiers est plus iiidustriellemais je voudrais un peu voir changer les rölesdonner aux Rolariens nos voies de communication et nous procurer celles de Roulers, nous pour- rions alors juger. II n'est pas difficile de bien jouer quand on a tous les atouts dans son jeu. jj Voilk bientöt 50 ans que 1'on a commencé les travaux du canai. II y a une dizaine d'au- nées on y a encore dépensé plusieurs mil- être pourrait-on introduire ïci les quatrièmes 1 lions. Eb Dien, nous désirons voir fructifier classes, eomme en Aliemagne, pour permet tre de voyager k trés bon compte. Que 1'on fasse payer cber en première, e'est du luxe mais que i'on diminue ie pnx des 2des, pour y permettre l'accès du bour geois. Le témoin reeommaude encore de laisser payer i'abonnement en chemin de fer aux voyageurs de commerce en plusieurs fois, sans augmentation de pnx. li trouve aussi f trés onéreux, de devoir payer i'abonnement même quana oil ne i'utiiise pas pour cause de maladies. 11 se plaint encore de ia aifficuilé des em- I tous ies millions dépt-nsés en y consacrant peut-être encore deux millions. li y a quelques jours encore, un homme trés competent me disait:je voudrais m'tn- gager k faire i'ouvrage qui reste k faire en six mois de temps, k mes risques et pénis et je suis absolumeni convaincu de la bonne réussite Que 1'on niette la main k i'ceuvre et on aura tait énormément pour ie uen de la bourgeoisie et en même temps de la ciasse ouvrière de notre viile. Le témoin demande encore, en attendant I'acüèvemeut du canai, que i'on remette en pioyés deBanque pour l'acceptation de pièces j vigueui le tanf de faveur, dout jouissaient de monnaie légèrement détériorées. dans le temps les Yprois. On avail une di- miuutiou de 10 fr. par wagon. Je sais qu'ori Un temoin de Boesinghe de plaint de la j a prélfcxié de ce que la Fiandre ne veut pas concurrence faite par les marcbands-enbu lantsqui invententtoutes sortes de mensonges f pour vendre leurs marcbandises et tromper I les clients. 11 se prononce aussi contre ies j coopératives. Le Président. Est ce qui! y a done f beaucoupde coopératives ïci 1 Le témoin. Qui par exempie maisons Delbaize et cie. (Ahurrissement). ies imervenir dans cette diminution. Mais qu on nous rende la part du gouvernement, qui serail, je pense, d'envnon 8 Ir. Ge serait touj uis trés bien venu et une preuve ncu- veile de la sollicitude au gouvernement pour uotre couioieiee et noire indusirio. Le léaiom rennet au Piésideui ses notes I en cbiflrts k Fappui de ce qu'd avance. M. le Président le remercie cbaleureuse- i ment et promet de rendre compte k la com- mission des désirs exprimés. Le témoin suivant remet au président une pétitionen faveur de l'instiuction obligatoi re. Le manque d'instruction est pour beau- coup ia cause de la diffieulté de trouver de bons ouvriers, surluut pour l'imprimerie. M. ie Piésident, Y a-t-il beaucoup d en fants en age d'écoie qui ne vont pas en cias se R. i'1 est prouvé qu'ii y en a énormé ment. M. ie Président. 11 est prouvé, c'est bien, mais vous devriez nous le prouver, ear nous ne pouvons nous baser sur des oii-dit, Avez-vous des cffiffi es R. Non, mais je vous Es fournirai eet après-mtdi. M. ie Président. Bien, nous les ioio- J V drons au dossier. (Le témoin n'est plus re- accidents, pour lesqueis ils ne son, pas en Piusieurs témoins de Viameriingiie se plaiguent de ia concurrence que leur fait un employé de ['administration communale. Un autre témoin se plaint de ce qu'un iuslituteur adopté tienne boutique. All 1/2 beures, la séance publique est levée et ia commission se constiiue en co mité secret. L'apiès-midi, k 3 heures, le lr témoin s'étend ïonguement sur ia loi concernant les accidents au travail. 11 trouve absolument injuste de faire payer les patrons pour les venu i'après-miüi, malgié sa promesse tor - melle.) Ge témoin, se plaint encore de ce que I'ad- ministration communale aciueiledepuis 1891 ne partage plus l'auvrage de ia ville avec les impumeurs libéraux. M. Golaert. Ei avani 1891 (rires) R. Ge n'est pas paree que les autres ont mal agi que vous oevez en faire autant, vous devnez toujours taenc-r de faire uneux que vos devanciers. (Dom acte.) tauie. Si l'ouvrier doit être garanti coutre les suites de n'importe quel accident, même j quand sa piopre faute est nettemeat établie, ii faudrait alors que ie gouvernement en prenne les frais k sa charge. Le travail de l'industriel profile a tout le monde d'abord au grand commergant, puis au xiégociant, au aétaillant, et ce serait le patron qui devrait supporter toute ia respon- sabilité, ce n'est absolument pas juste. Le même témoin trouve aussi que certains négociants donnent un irop iong crédit, ct il voudrait voir diminuer le priviiège des propnétaires deux ans seraient amplement suffisants. Deux témoins viennent présenter une re- quête écrite. Un horloger s plaint de la concurrence des grands centres. Un témoin demande ia suppression du travail dans les prisons et da: s ies établisse ment de bienfaisance. II cite l'établissument de la porte de Menin, doat portes et lenêtres out été construites k Moll ou ailleurs. Le Président lui demande ce qu'on devrait faire dans les prisons et dans les écoles de bienfaisance. R. Dans ces écoles on devrait travailler pour ie gouvernement et dans ies prisons on devrait faire la punition k laqutlie on est condarnné. A Louvain, par exemple, ou ne travailie pas. M. le Président. Pardon, k Loutain on travailie comme k Ypres et ailleurs. Et le travail dout vous vous piaiguez est tout juste un travail fait pour le gouvernement. Que voudriez-vous que I'on fas'se alors R. Je ne sais pas... Je compreiids que ce serait assez difficile... Le même témoin se plaint encore a'une faiilite oü les frais étaient énormes envi ron mille francs Ii cite enfin un cas de responsabilité du p iron, qui avail même défendu k l'ouvrier de fan e te! travail dangereux. Un témoin de Bruges vient so plaindre que les procès-verbaux des séances de la com mission ne ressemblent pas k ce qui s'y est dit. Un témoin d'Ypres désiie que I'on instiiue des cours d'anglais et d'allemarid et de la tenue des livres pour les jeunes gens de la petile bourgeoisie. Ces cours feraient le plus grand bien. La ville a institué des cours de franpais, maïs cela est plutót pour ies fils d'ouvriers. II faudrait que ie cours de tenue des livres soit donné par un homme pratique, car ce qui manque surtout, ce sont les counaissaii- ces pratiques. Un dernier témoin provoqur l'hilarité générale en venant exposer qu'un grand personage lui doit 300 fr li a été condarnné Le témoin lui même dsvra' payer tous les frais el comme il n'a pas d'argent.on lui ven dra ses meubies et i! passera, lui lionnête ouvrier, pour une crapule. Comme il n'y a plus d'autres témoins, M. le Président remercie tout le monde et la sé ance es: levée k 3.50 k payer, mais impossible de faire saisir ses biens. des Purgatiis. possède !es plus hautes propriétés défergentes. 11 lave mie^K que les autres Savons et ne détériore pas le lings, car il est exempt d'acides gras a i'état libre et de graisses non saponifiées. Refuser ies imitations Savonneries LEVER Frères, Stó Anon. Beige BRUXELLES dans villes et communes des personnes sérieuses, ayanl rela tions, pour accompagner dans la region, un propriétaire d'imporlants vignobles, prés Bordeaux. Déplacements p'iyés et remiii ératioo. Ecrire a iVl'. LOU.Eè^dLÜOUJEtt, Clisitoau ties Vieilles-^»ouches. Ambn- rès (Gironde)^ FRANCE, AU MOIS B'AVRIL NE TE DÉCOUVRE PAS D'UN FIL Ge proverbe est vieux, comme les saisons saus doute. Le printemi s est de toutes les époques de l'année,la plus dangereuse pour la santé. Un so- leil etiaud vousinvite a vousdócouvrir et comme le corps est faible, au moindre vent vous attra- pez une bronchite, une pleurósie. Tout le monde dit au moindre malaise c'est le print-, mps. Tout le monde reconnait qu'au printemps il se passé quelque chose dans l'organisme, qui est en révo- lution. Ge quelque chose c'est que le sang est ap- pauvri et que le corps abesoin d'un tonique. C'est chose facile a comprendre d'ailleurs. Comment avez-vous vècu pendant prés de six mois Enfer- mé, par suite du mauvais temps ou de la rigueur de la température. Avez-vous res iré, comme au cour.; des promenades du printtmps et de l'été, unair pur,donnant k votreaug de laforcefNon vous avez respiré 1 air conflné de vos apparte, ments, l'air des cheminées, des calorifèrei-, desl lampes qu'on allumea quat e heures du soir pour ne les éteindre qu'au moment de se coucher. Croyez.vous cela trés sain 1 Non, san, doute. Est ce que vous ressentez des malai.-,es aussi ac- centués aux autres changtaentsdesaison ?Point Alois il est inaispen. able au printemps de pp-.n- dre un tonique efficace. II est tout ind:qué, c'est les Pilules Pink. Faute de cette precaution, vous allez être atteint d'éruptions, de furoncles, de débilité, de maux de tête, de las.itude générale, de transpiration abondante au moindre effort, d'attaques de bile, de perte de l'appétit, d'indi- gestion. Les Pilules Pink purifientet enrichissent le sang. G'estle tonique, -e régénérateur le plus puissant qui soit au monde. Eu voici une preuve. Nous pourrions en citer des centaines aussi re- marquables. Le traitement des pilules Pink rend la santé a M. A If red de Cockvoyageur de commerce 21rue des Boiteux, Bruges. "Etai.it en voyage, ócritil, j'aiattrappéun chaud et froid, et j'ai dü m'aliter. A la suite de cela, ma santé est davenue trés mauvaise et pendant dix- sept mois j'ai été malade. J'avais perdu l'appétit et la mailleure nourriture ne me plaisaitpas. J'a- souffert de points de cöté, d'insomnies, de migraii nes, de névralgies périodiques. J'avais souvent lu danslesjournaux les merveilleuses guórisons obtenues paries Pilules Pink. J'en ai acheté plu sieurs boitesetj'ai suivile traitement des Pilules Pink. qui m'out radicalement guéri, alors que tous les autres remèdes avaient échoué. Sous uue forme condensée, les Pilules Pink contiennent tous les éléments nécessaires pour donnor une nouvelle vie, une nouvelle richesse au sang et pour tonifler les nerfs. Blies sont le spéciflqueinfaillible contre l'anémie, la chlorose, la neurastbénie, les maux d'estomac, la faiblesse générale, les vertiges. les bourdonnementsd'orei- les. les irrégularités des femmes. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot principal pour la Belgique, M. A. Der- vilie, 66, boulevard de Waterloo h Bruxelles. Trois francs cinquante la boite et dix-sept francs cinquante les six boites franco contre mandat- poste. SUNLiqfiT^

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2