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Samedi 25 Avril 1908
10 centimes ie !V
88e Année
N° 8789
Bulletin politique
France
Saint-Siège
AlJerwagne
INTÉRIEUR
Le recensement agricole
Guido Gezelle
M. Nolf et M. Hymans
n s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et h
Uii coup d Ktat en Finlan e
le gouvernement de Nicolas II vieot de 1 „„„„„x,,
n„.ot1 -e eongrégations religieuses, ont regu la sane
trior no no ivo» noun r.oc.isyf ap o fmo
Toutes les raesures d'exception, de persé-
eution, dehaine rageuse et aveugle déorétées
par Combes, l'homme néfaste, centre les
tous les bureaux de poste du royauifte.
porter nn nouveau coup, décisif cette fois, k
la Finlande après avoir commis.durant ces
dernières années, toute une série d'attentats
contre la Constitution et les lois finlandaises;
tion présidentielle Le premier fonctionnaire
de France n'a jamais su s'éiever la hauteur
de sa lache jusqu'k n'être plus ce qu'il a
toujours moritré être, c'est-Ji-dire Tbomme
aftectées ia petite et la moyenne culture,
Eiles couvreat les deux tiers du dotnaine
agricole. L'autre tiers est divisé en grandes
exploitations dune étendue supérieure 20
hectares.
Les exploitation de 20 30 hectares sont
encore riombreuses 6,937. 11 y a environ
6.600 exploitations donnt la superücie es.
après avoir, réoem-neot désorgaoisé les tri- I ceBl*a:a,re 1 1 00UU ^ploitations donut ia superücie es. u s - <v, ,n
bunauxdu payscn faisact destituer presque et d^dXnc SU'oér,fiure 30 hectares elles accaparentè j duction de viande seulemeut,
ce quil dsvrait être, e'est-k-dire le chef juste,
impartial et grand d'un grand Etst.
Qu est-ce done que M. Loubet n'a pas si toé?
bunauxdu pays en faisact destituer presque
tous les juges,paree qu'ils ne voulaieot pas
conséntir it légatiser des illégal'ités flagrautes,
aptès avoir oinsi rendu illusoire la justice du
grand ducbé, les irispirateurs de Tempereur
vieyneot d'étublir la .dictuiure.
Depais lore ie gouveraeur-géuéral peut
interdire toute réunion puniique et privée,
suppriraer tout journal qui r;« lui plait pas;
fermer les établissemeats de commerce et
d'iudustrie même exiler dans les endroits
plus ou moius éioignés de l'empire russe les
citoyeus finlandais dont la présence lui sem-
ble gênante.
Les cours supérieures de justice du Grand-
Duché viennent d'envoyer au Sénat ünlaudais
un exposé avee prièra de le faire soumeltre
l'empereur. Dans eet exposé les cours supé
rieures conjurent l'empereur de rentrêr dans
la voie de la légalité et de faire cesser un état
de cboses qui aura inévitablement les cousé-
quences les plus fècheuses.
Depuis que nous avons quitté M. Loubet,
il est allé Perrégaux, est retourné k Saïda
et est parti pour ie Kreider oü ia passé en
revue les troupes algériennes. La revue s'est
terminée par une grande fantasia arabe, le
simulacre de l'enlèvement d une smala et...
la danse du ventre.
Les dépêches reorésentent M. Loubet
coffime ua peu éionné par ce spectacle.
Satis commontaires
A Perrégaux, le Président, qui setnbie de
plus en plus démangé par un prurit d'élo
quence mesure qu'ü s'éloigne de Paris, a
prononcé un discours qui aura sans doute l Pa®> 11 Pourrai^ sato
autant de reten lissement et provoquera I enttt' '-St -
autant de commontaires que son fameux j gouvernement s'il nobtiem Pas satisfaction
discours sur les proscriptions. M. Loubet a
dit
Quoi qu'en disent certains esprits cha
grins l'endroit du président do la Répu-
blique tout faire et it tout signer, je ne fais
pas tout et je ne signe pas tout.
M. Loubet n'est pas commc ce personnage
de Marivaux qui disaitII faut être trop
bon pour l'être assez... La bonté de M.
Loubet a des barnes el le cormait la fatigue.
Oui. eile a déjh donné au rnoins des indices
de lassitude. Et ce qut le démontre, e'est que 1
M. Loubet rte signe pas tout.
Mais qu'est ce que le président de la Ré
Publique a refusé de signer
Le Temps publie le programme des fêtes
qui auront lieu h Rome l'occasion de la
visite du Roi d'Angieterre et de celle de
l'Empereur d'Allemagne. Tout est réglé pour
1 Quirinal, rien n'est décidé quaat au Vati
can. Toutes sortes de cornbinaisoas orit été
proposérs pour fnciliter la visite du Roi
Edouard VII h Léoo XIIIaucune n'a élé
acceptée, et pour une bonne raison e'est
que le roi d Angleterre n'a pas encore offi-
ciellement annoncé sa. visite au Pape. Une
a ge nee aeglaise, i 'Exchange Telegraph, an
nonce même que le Roi Edouard ne fora pas
de visite su Vatican.
Pour l'empereur Guillaume, il semble qu'il
y a raoias de difflcultés. Ge n'est pas la
première fois qu'il a une entrevue avec le
Pape. II est done it présuoiir qu'il adoptera
pour sa seconde visite au Pape le céreatonial
qu'ü a déjè suivi jadis, et qu'il partera de la
jégation de Prusse k Rome pour se rendre
au Vatican et y retournera après avoir été
regu-en audience par Léon XIII.
Le Kölnische Volkszeitung demande éner-
giquementque le gouvernement et le conseil
I fédéral prennent une décisioo dans la ques-
f 'iori do '"J rentrée des Jésuites. Le journal
I dit quil est grand temps que le cbancelierde
1 Empire tienne sa parole s'il ne le faisait
Pas> L pourrait s'attirer les pires ennuis, car
ne plus appuyer le
t s'il n'obt
sur ce point.
Le département de l'agriculture vierit de
publier une série de tableaux qui résutnent
en une trentaine de pages le recensement
agricole de 1901.
Nous y relevons que notre territoire cornp-
te 177 751 exploitations rurales, embrassant
une superücie de 1.707. 696 hectares.(Quel-
qu 3 communes pourtant a'ont pas été receu-
sées
95 p. c. de ces exploitations ont une
étendus inférieure k 20 hectares et sont done
peu prés 20 p. c. de la surface cultivée.
Ge sont les exploitations de L k 5 hectares
qui sont, les plus communes on en cotapte
180.000 environ. Quant aux exploitations
considérables, bien que réparties k travers
i tout ie territoire,elles sont surtout fréquentes
da: s les provinces du Hainaut, de Liège et
du Brabant.
Notre pays est done, tout la fois, un
pays de grande, de moyenne et de petite
5 culture. Encore que, dans certaines régions,
lb part de ia grande culture soit excessive,
i il faut considérer cette divarsité comme un
i bien, non au point de vue social seulement,
mais au point de vue du progrès rural. La
I petite euliure éveille surtout la sympathie
cette sympathie ne peut cependant nous em-
j pêcher de reconnaltre que les exploitations
agricoles étendues sont nécessaires, paree
qu'elles seules possèdent les capitaux suffi-
sants pour prendre des initiatives dont,
I ensuite,toute la masse des paysans profitera.
Regretions, seulement, que la. petite cul-
j fure ré véle depuis une vingtaine d'années une
tendance k s'effacar devant la culture
moyenne et devant la grande culture. Bien
j que cette tendance ne se manifeste qu'avec
j ieiiteur, ii faut k considérer comme un des
plusfêcheux effets d'une crise trop proion-
gée- Souhaitons que les ressources de l'ini-
j Native privée, fécondées par i'associatioa et
j secondées par le pouvoir, parviennent
S réagir contre cette régression.
De l'étendue reconsée, 743.800 hectares
sont occupés par les céréales (particulière- 1
meut le seigle, Tavoine et le fro me at);
650.767 par les tourrages 201.219 par les
plantes-racines (betteraves, carottes, navels,
j pommes de torre); 95.000 par les plantes
industrielies (lin, betteraves sucre,houblon,
tabac, etc.).
La production des céréales est en dimiou- I
tion constante elle s'étendait encore, en
i 1895, sur une surface de 809.691 hectares I
I et, en 3880, sur une surface de 934,663
I hectares. La décadence est rapide. En revan- 1
che, la culture des fourrages et surtout ceile j
I des plantes racines tendent se déveiopper. 1
L'élevage des bêtes cornes progresse j
toujours. En 1901, le cheptel bovin compre- l
j dait 1.646 320 têtes, alors que ie recense-
i ment général de 1895, n'en accusait que
'1.420.976. Le nombre de bêtes k corues
pour cent hectares de l'étendue recensée est
et de 69.71 en 1880. Ï1 est vrai qu'une
légère diminution s'est. manifestée depuis
1900.
Cette défaillance mest qu'accidcntelle et
passagère. Nos paysans comprennent que
1 élevage est désormais une de ieurs princi-
rosqonrces, et ils lui donnent de plus
n vue de la pr o
mais aussi en-
vue de la production beurrière, qui devient
de plus en plus rémuaératrica, grace aux
installations mécaniques de la laiterie.
En somme, la situation actuelle de l'agri
culture n'est pas enviable; mais, la vérité
oblige k reconnaltre que, depuis une dizaine
d années, elle s'est améliorée sérieusement,
moins encore par Taction des conjonctures
écononaiques et commerciales que par l'efïort
énergique des populations rurales elles-
mêmes. La sollicitude gouvernementale a,
pour une bonne part aussi, coatribué
adoucir la crise, et nous formons le voeu
qu elle s'affirme toujours davantage,, par un
patronage éclairé en faveur des institutions
d intérêt rural, et par une diffusion deplus
en plus large de la science agronomique.
Lots de Tinauguratioa du monument de
Guido Gezelle Gourtrai. M. AlphJanssens,
membredel Académie flamande.aprononcéun
remarquable éloge du poète. Au banquet qui
a suivi.il a porté un toast au digne M. Tack,
ministre d Etat.qui présidait le fête. Nous
empruntons ce toast uncharmantjeude raots
flamands qui! faut bien traduire en frangsis
pour que nos lecteurs wallonslecomprertnent.
Rendant hommage au vaillant doyen d'ège de
la Chambre, M. Janssens a rappelé que le
proverbe Een mm gelijk 'nen boom, Un
homme fort comme un arbre )devenait en ce
jour Een man gelijk 'nen... tak. (Un hom
me fort comma une branche d'arbre.
La Gazette van Kortrijk publie un compte-
rendu trés complet de la fête d'inauguration:
e'est un magrtifique hommage rendu au
grand poète il importe d'en conserver le
souvenir en reproduisant ce compte-rendu
en brochure.
de 96.39. II n'était que de 74.13 en 1895 ert écrivant
Deris son numéro du 19 avrd, en réponge
nos articles au sujet de Tailiaqcy.. Hbérale-
sooiale Yproi.se, le Progrès, qui n'ailait pas
s occuper de ces articles, s en oocupe tout de
même.
Itn'avait rien dit de I'atUtude de ii. Hy
mans, qui, it la Chambre, ne veut entendre
purler d'alliance et qui, Ypres, est venu
soutenir la candidature radicale-sociaiiste de
M. Nolf.
Le Progrès croit écbapper par la taugente,
éi 'M fww
Le JOURNAL D'YPRES parait le| Mercredi et le Samedi.
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pour tout le pays pour l'étranger le port en sus.
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Les articles et communications doivent étre adressés franco de port i l'adresse ci-dessus.
m,i k—uuu""Wi uuuiuie uciasie, uouue re
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