Les projets de M. Combes
Faits divers
Au feminisme chrétien
Chronique reiigieuse
Nous reconnaissons qu'ils auraiem du mal
k {aire accepter, par l'opinion Yproise, les 1
idéés que leurs partisans d ailleurs mettent j
en avant. Le silence est done d'or, en ce j
moment.
Nous allons nous-mêaies démasquer nos
adversaires. j
L,e Progrès et le Weekblad approuvent la j
politique frangaise, qui se traduit par uuu
hoateuse persécution contre I'Eglise catho
liqae.
Nous avons le droit de savoir ce que pen-
sent de cette politique, ceux de nos adver-
saires qui ont l'ambition d'arriver k l'Hótel
de ville.
Nous connaissons leurs antécédents. Déjk, Si
sous l'administration libérale, ils méditaient jj
de laïciser nos höpitaux. La mesure était
même décidée, et si elle n'a pas été exécutée,
e'est grkce k certains libéraux modérés, qui jj
ont disparu aujourd'hui, ou qui n'ont plus jj
riem dire.
M. Nolf est-il moins sectaire que MM.
Brunfaut, Leleup et Vermeulen, les laïcisa-
teurs bien connus
Pratiquera-t-il la politique radicale dont
ces administrateurs étaient partisans?
Reniera-t-il les antécédents de ses amis
radxeaux
ML Nolf a voté, k la Chambre, l'ordre du
jour relatif aux congréganistes de France,qui
son», venus se réfugier en Belgique. II est
done hostile aux ordres religieux, et il serait
inconséquent s'il n'appliquait pas les idéés
qu'il défend ou appuie k la Chambre.
En matière d'enseignement, M. Nolf s'est
déciaré partisan de la neutralité scolaire,
c'est-h-dire le prêtre hors de l'école. L'instruc-
tion eligieuse est donnée aujourd'hui, dans
nos écoles communales, par des ministres
du culte.
Qu'ert pensent nos adversaires
Vont-ils, comme en France, chasser le
prêtre de l'école Banniront-ils Dieu de l'en-
seignement
Us sont partisansavoués de l'enseignement
laïc. Us mettront sans doute leurs idéés en
pratique. lis ne le disent pas aujourd'hui.
Mais nous avons le droit de le savoir, et de
conclure qu'ils seront logiques le jour oü ils
auront le pouvoir.
Nous leur posons formellement ces ques
tions dès aujourd'hui, paree qu'il faut que le
corps électoral connaisse le programme de
nos adversaires, au moment oü ils brigueront
des naandats électoraux.
La parole est au Progrès. Que pense-t-il
de la persécution en France Que feront ses
amis l'Hótel de ville
Le Soleil rapporte en ces termes une con
versation tenue par M. Combes, pendant la
représentation de gala de l'Opéra, et dans
laquelle il a fait part k son interlocuteur de
ses projets uitérieurs contre l'Eglise
Quelques minutes avant l'arrivée du cortè-
ge, des invités ont pu s'apercevoir que M.
Combes s'entretenait amicalement devant la
porte d'entrée du salon réservé au monarque
anglais, avec un personnage qu'il appelait
«Mon cher sénateur.» II parlaitdes congró-
galions, de la résistance opposée par les po
pulations de tous les départements k l'expul-
sior! des proscrits.
Je suis exaspéré, disait-il, par l'attitude
de tous ces évêques protestant contre mes
circulaires Je sais que je vais ètre interpellé
au Sénat sur la question reiigieuse en géné-
ral* j'en suis lr^s sal's*ait- 11 n'est pas pus
sible, en effet, que je laisse passer les prote
stations de messieurs les évêques.
Les rapports de l'Eglise et de l'Etat sont
tendus au point que je ne crois pas qu'ils
ouiacent continuer de la sorte, ni même rede-
venTr ce qu'ils ont été. L% séparation de
l'Eglise et de l'Etat s'impose done. J'en preo-
drai l'initiative au Parlement, dès la rentrée,
et je poserai k ce sujet la question de confi-
ance.
Je ne serai peut-être pas suivi, mais ga
m'est égal. Je me retirerai sans abandonner
la lulte. Dans trois ans le pays sera de nou
veau eousulté; les élections générales se fe
ront sur la question reiigieuse. Ce sera notre
grande aplaiefonne» et j'emploierai toule
mon activilé, loute mon influence pour que
les électeurs imposent k leurs mandataires la
séparation de l'Eglise et de l'Etat. J'ai la fer
me conviction que je réussirai
Telle est, fidélement rapportée, la conver
sation de M. Emile Combes avec un des sé
nateurs les plus influents du «bloc». Nous nommée Eugénie Degarid, célibataire, kgée
nous garderons d'en affaiblir la portée par des j d'environ 60 ans, demeurant k Elseghem,
Cambrai placera le lcr juin sur la tête de la
Paironne séculaire de la cité de Jean Bart.
Dans cette merveilleuse masse de joyaux se
trouvent 113 bagues, 5 épingles, 81 paires
de boucles d'oreilles, 24 broches,17 boutons
en or, 10 bracelets, 7 croix, 27 chaines, 6
médaillons, 1 dé, 4 coulants, 7 fermoirs, 4
montres, 1 agrafe, etc. Inutile de dire que
les cour onnes seront de ravissantes mer
veilles de joaillerie.
Un pénible accident s'est produit avant
hier, k 7 h.du matin sur la iigne de Courtrai
Bruxelles, au passage k niveau situé entre
i les gares d'Anseghem et de Peteghem. La
commentaires inuliles. Rappelons sinplement
que le président du conseil démontrait, il y a
quelques mois, la nécesité de maintenir le
Concordat. II prouvera, avec une égale bon
ne foi. l'urgence de sa dénonciation.
M. Combes, qui sait trés bien n'avoir plus
longtemps k rester ministre, l'affaire des
Chartreux et les négociations de M. Edgar
ayant produit même dans le bloc une im
pression fkcheuse, veut tomber sur la
question «cléricale afin de devenir plus en
core qu'il ne l'est, rinstrumeiudessocialistes
et des francs-magons.
II pourrait done y avoir autre chose qu'une
coincidence entre les veléités anti-concorda-
taires de M. Combes et la campagne de péti-
tions organisée par la Lanterne pour deman-
der l'abrogation du paete de 1802.
M. Combes devient tout k fait l'homme de
la Lanterne, organe officiel de la franc-ma-
gonnerie. II est éclairé par la luraière du
troisième appartement
Le Feminisme chrétien de Belgique a tenu
mercredi sou assemblée générale artnuelle k
la salie Kevers, rue du Parchemin, k Bru
xelles.
Mile Louis Vandenplas, secrétaire général,
a fait rapport sur les travaux de l'année. La
propagande par voie de conférences et la
propagande individuelle ont été considéra-
bles. Quant k la propagande par la plume,
elle est marquée surtout par la lutte de bro
chures entre le R. P. Godts et M. René
Henry.
Mme Verlant, trésorière, a parlé ensuite
des finances prospères du jeune groupe fé-
ministe catholique.
Le comité a été réélu. II est ainsi composé:
Mile L. Vandenplas, secrétaire générale
M. René Henry, secrétaire Mme Verlant,
trésorière Mile Van Asbroeck et M. Alb.
Vandenplas.
Un concert a terminé la soirée.
Les fêtes du V8 centenaire et du couronne
ment de N. D. des Dunes A Dunkerque seront
présidées par Mgr Sonnois, archevêque de
Cambrai et honorées de la présence de NN.
SS. les évêques de Lydda, d'Aire, de Nancy,
deLugon, de Rosea, de Jericho, d'Arras, de
Clermont-Ferrand, deChartres, d'Amiens, de
Troyes, de Soissons, du Mans, d'Evreux, de
Quimper, et de plusieurs prélats de la Maison
du S. P.
La grande procession historique du 1 juin
comprendra un Ommegang dont feront parde
les paroisses de la région avec leurs chks-
ses et leurs bannières et une marebe bisio-
rique dans laquelle 1200 personnages en
costume du temps retraceront le culte de la
Ste Vierge k Dunkrrque depuis St Martin
jusqu'k nos jours.
Pius de 300 bijoux ont été oflerts
en voulant traverser les voies a été surprise
par le train, partant de Bruxelles k 4 b. 41
en destination de Courtrai. Le machiniste
s'étant apergu de l'accident stoppa aussitöt,
mais il était trop tard, la malheureuse fut
relevée affreusement mutilée et transportée
dans le wagon-bagage. Un prêtre qui se
trouvait parmi les voyageurs lui a administré
les derniers sacrements. La femme expira
avant d'arriver k Anseghem. Cet accident
doit être attribue k l'imprudence de la victime.
Le passage k niveau étant muni d'une barrière
k bascule, celle ci est toujours fermée. On
croit que cette pauvre femme aura été
trompée par le passage du train direct n°
2811, partant de Courtrai en destination de
Bruxelles, et qui juste k la même heure que
le 2806, passé keet endroit.
L'événement du jour k Bruxelles, est
l'ouverture de 1' Innovation
Voici ce qu'en disait une feuille bruxelloise
quelque jours avrat l'ouverture officielle
On termine tn ce moment les aménage
merits intérieurs desnouveaux magasius de
l'Innovation, rue Neuve, k Bruxelles. Avant
que s'y amoncelasstnt les énormes quaniiés
de marchandises, Victor Horta avait invité,
mercredi après-midi, des artistes et des jour
nalistes k visiter le pulais merveilleux qu'il
vient deconstruire et qui marque dans son
oeuvre un épanouissement total. Jamais ima
gination plus raisonnée n'a été appliquée
ailleurs que dans ce monument tout de fer et
depierre, et oü il est entré 600,000 kilo
grammes d'acier forgé.
C'est un vaste hall, profond de 50 mètres,
large de 25, haut de 20, et qui, par ses dis-
j positions ingénieuses, semble avoir des pro-
portions doubles. C'est solide et harmonieux,
j audacieux et clair.
Le hall grandiose s'élargit vers le haut,
évase ses montants de métalet d'un long
j lanterneau arrondi, aux couleurs assorties,
j tombe une lumière joyeuse qui innonde jus-
j qu'au plus profond coin du rez-de-ehaussée.
I Au premier des quatre étages est une galerit-
promenoir de trois mètres d avancée, sans
i colonnes, et qui mèrie, vers la rue Neuve, k
j un double escalier, complètement suspendu
j et qui, cependant, est plein d'élégance. Tout
I est pratique dans ce splendide batiment,
i l'utilité et la beauté font excellent accord et
j tout l'ensembl respire cette personnaiité pre-
digieuse et incomparable qui fait de Victor
Horta le premier achitecte de noti e temps.
j Puis, l'ouverture ayant eu lieu avec un
succès considérable,kladatefixée(le27avril),
la Direction décida de fêter dignement cette
en
quelques jours pour la confection de la nou
velle couronne que Mgr 1archevêque de
inauguration.
Nons lisons k ce sujet dans 1' «Indépettdan-
ce« du 4 mai
Les directeurs de l'Innovation offrait nt
dimancbe après-midi, dans la vaste salie du
Méiropole, en souvenir de l'inauguration de
leur nouveau magasin, un grand banquet k
leur personnel. Ouverte k 1 heure de relevée,
cette tête charmante, d'un caractère familial
réussi, et qui comptait trots cents convives,
depuis les propriétaires, MM. Bernheim et
Meyer frères, jusqu'aux modestes chasseurs,
en passant par les demoiselles, les chefs de
rayons et les emballeurs, s'est prolongé jus-
qu'au soir.
Repas exquis arrosé de vins généreux
auxquels le personnel a gaiement fait hon-
neur. Orchestre symphonique, toasts, dis
cours, compliments, tien n'a raanqué a ces
agapes, pleines d'entrein. A la table d'hon-
neur, des fernmes charmantes. Fête'noublia-
ble, k laquelle manquait un seul invité,
l'arcbitecte Victor Horta, retenu k Ostende,
et dont les oreilles ont dü tinter, car des
orateurs ont fait de son oeuvre récente un
éloge enthousiaste.
Disons en terminant que M. De Mot a
visité, il y a deux jours, les nouvelles instal
lations de l'Innovation l'honorable bourg-
mestre n'a pas caché toute son admiration
pour les magasins récemment inaugurés.
Amis lecteurs.quand vous irezk Bruxelles,
il faudra aller voir 1' «Innovation» puisqu'on
dit que c'est le clou de la capitale.
La nuit de mercredi k jeudi, un homme
et une femme, la figure noircie, se sont
introduits che? une brave septuagénaire, la
Vve Taccoen-Waterbley, sur la place k
St-Jean-lez-Ypres. Après avoir essayé da
couper un carreau de vitre,les bandits prati-
quèrent une ouverture dansle mur postérieur
de l'habitation et marchèrent droit sur le lit
de la vieille femme, qu'ils réveillèrent en lui
demandant labourseou la vie.La malheureuse
n'avait ehez elle que 50 centimes. Mais le
couple s'empara d'une quantité do bijoux en
or, et après avoir mis tout sens dessus des
sous dans la maisonnette, s'en fut sans
inquiéter autrement la pauvre septuagénaire.
La gendarmerie conjointement avec le
parquet a ouvert une enquête sur ce vol
audacieux.
Le Talisman du Kaiser
Connaissez-vous le talisman du Kaiser? C'est
un anneau qu'il porte constamment au petit
doigt de la main gauche, et qui, selon la croyau-
ce, le protégé contre tout danger personnel. Une
annecdote intéressante est attachée a cet anneau.
On raconte qu'un «oir un crapeau sauta dans la
chambre de la femme de l'Electeur Jean de
Brandebourg et dèposa sur son lit une petite
pierre. L'animal disparut, mais la pierre resta
et a toujours été depuis, jalousement gardée par
les Hohenzollern. Le pèrede Frédéric-le-Grand
fit enchasser la pierre dans une hague qui a
toujours été portée depuis par- le chef de la
maison. Les talismans, a bien réfléchir, n'ont
sans doute d'autre vertu que celle qu'on leur
attribue, et lejour vient fatalement oü l'inanité
du pouvoir protecteur est démontrée par les
évènements. Comment voulez-vous qu'une pe
tite pierre vous protégé, par exempie de la
fièvre typhoïde. On ne sauraitlogiquement attri-
buer un pouvoir protecteur dans cet ordre d'idée
qu'k un médicament. II existe des remèdes, qui,
par la variété des maladies qu'ils guérissent, par
leur puissance curative indiscutable, peuvent
être considérés par les families comme de vrais
talismans. II est superfiu de démontrer qu'au
premier rang de ces médicaments se trouvent les
Pilules Pink. La lecture des nombreuses attesta
tions publiées chaque jour dans lesjournaux,
vous a déjk convaincu de ce fait depuis long
temps. Comme abondance de bien ne nuit ja
mais, qu'il nous soit permis d'ajouter k la longue
liste des certificats de guérison dues aux Pilules
Pink celui de M. Modeste Stevenaert, encaisseur,
96, rue de la Broucbetière, k Charleroi.
Depuis deux ans, écrit-il, j'étais dans un trés
mauvais état de santé. Mon sang s'était appau-
vri, et j étais devenu trés faible. Cette faiblesse
se portait surtout sur mes jambes qui avaient de
la peine k me soutenir. Je souffrais beaucoup de
maux de reins au point que je ne pouvais me
redresser seul lorsque j'étais assis. Mes maux
e reins m empêchaient aussi de reposer la nuit
J avais toujours les pieds et les mams glacés,
ce qui indiquait que la circulation de mon sang
etait défectueuse. J'avais essayé plusieurs re
mèdes sans obtenir de résultats. Les journaux
m ont révélé l'oxistence des Pilules Pink et les
nombreuses attestations que j'y ai vu publiées,
m ont engage a prendre ces Pilules. Au bout do
peu ejours de traitement je me sentais beaucoup