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Samedi 13 Juin 1903
38" Année - N° 3753
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Révision des listes Electorates
1904-1905
Bulletin poliliqtie
Révolution en Serbie
lint-Siège
France
IJSTÉMEÜR
Le prix de la viande
Ü0 centimes le N°
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On s'abontie rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de j3oste du royaurae.
V1LLE D'YPRES
Le Collége des Bourgmestre et Échevins
de la villa d'Ypres porto b la comiaissance
du public qu'en conformité d Partiele 55 du
code électorai il sera procédé, du lr Juillet
au 31 A,ü prochain, h la révisi hi des listés
des Citoyens appelés b partipor b Pél; cion
des Chambres législa'tives'. du Gons i! pvo
viocial el du Consril Communal, du lr M n
4904 au 30 Avril 1905.
Suivant l'articlé 54 de la oiêro loi, tr ut,
citoyen esi invité a produire, avaitt le 4r
Juillöt, au Secretarial Communal, les litres
de ceux qui u'érant pes incriis sur I-s listes
en vigueur, ont droit b l'électorat, ainsi que
de ceux qui, ne figuraat sur ces listes que
pour un nombreinsuffis,int du votes, put
droit b d s votes'sdppiémeatairés.
Ypres, le 1 J.uin 1903.
Les Bourgmestre et Échevirts,
R. COLAELT.
Le Secrétaire, ff.
N. BOliDRY.
La familie royale,
les ministres assassiné
ün drarne sanglant s'est déroulé b l'impro-
viste b Belgrade dans la nuit do jeudi le
jeune roi Alexandre et la reine üraga out été
assassinés 0. os l. ur palais par des ceuspira-
teurs. Voici le résumé des nornbreuses dé
pêches qui détailient ce lugubre événement
Pendant la nuit de merci eeti b jeudi, une
conjuration militaire, dans laquelie une gran-
i'ame de la conspiration a été 1commandant
Angikovitch, un officier trés remuant, conn a
peur son hostilité b la familie légoante et b
la politique.
Le massacre s'est déroulé -ntre 10 h. 1/2
du soir et 2 heures du matin. Les corps du
Roi et da la Reine out été dépot és sur leur
lit, au sonak.D'après certaines informations,
ilsse sersimt donné ux-mêtrHS ia mort.
L'armée serbe a acclamé roi lo prince P
K trsfeeorge witch.
Rome. 11 juut.
Les jourat:ux disent que la Pap-', s'eiitrc-t
tenant ces jours derniers avec un das mem- j
bres les plus en vue du Sacré-Gollègc, s'est
expritrté en c;-s termes que je vous rapporto
textuellement, au sujet de Ia visite de M.
l Loubet
J ne puis faire aueuru exception d'au
cune mar.ière et dans aueun cas b la régie
qui m'interdit de recevoir un chef eatholique
höte du roi d'Italie. L France sait b quoi
sen tenir b eet égard. C'est le seul mode de
protestation qui neus reste contre l'état de
choses établi a Rome. Si nous y renoncioos,
ce serait la fin de notre indépendance mo-
rale.
i On sjoute que la non-réceplion de M.
Loubet au Vatican rt'aura aucuae influence
sur les relations de la Fr, nee et du Saiut-
j Siègc. La personno du Président, ri'est nulle-
ment vises et la politique actuelle n'en subira
'l aucune modification.
j
Paris, 12 juin.
Les bureaux de la Chatnbre ont uommé
une commission de 33 membres chargéfe
d'examiner les propositions relative's b la
dénonciation du Concordat el b la séparation
21,000 têtes do bé sont utrées o Belgi-
que, pendant les quatre premiers mois de
1903. O a dit aussi quo les frontières sont
ouvertes et fermées d'après les intéréts des
gros éleveurs cela est absolument inexbet
ce jeu de bascule n'existe plus depuis six s!
C'est M. Lomonnier qui voudrait lo, rétabiii
Oo répètc er fiii que les élevours na sont
quo quclqu s cent nines qi>-, 40 000 alfiüés
i)ux Srulos Li ii s co.opératives font de
lclevuge.
O; ffi me que lo bétail indigèna dnvient
de plus na, plus riu'? il augmenté d
15 p. c. de 1895 b 4901t la consommation
de 11 viande a, d'; utfe part, augm: nt.é de 22
'p c. de 1896 b 1901
Mais la palms revieat b un journal soi-
jouefcers sussi. 11 y a quelquts ant.ées, les
cul.iv .eurs se.pl: i ut itoa moins amè-
rement c'est j- ude la fortune Les
prix élèvésdoat on se pi ai it soöt-ils anor-
m iux Vcy ns L p: ix moyen des boeufs,
aci. aés pat' les fióspict-s de Bruxelies 11 y a
vingt-cinq arts, en '1877, était de 1 fr, 2 c.
le kilogr. en 1878, 1 fr. 4 c ot en 1883,
1 fr. 4 c. égnlement. 0 est aujourd'bui de 1
fr. 1 c. Doric, lo prix élevé d'auj nird'hui, a
été dépassé piusieurs fois depuis un quart de
siècle.
Ou revient done au point de départ, ce qui
d onontre la st: bilité du prix M. Denis a fait
b ce sujet une siatistique de 1850 b 1893 et
la moyenne ces p: x rst précisément le prix
de 1893, Si vous prenea le ch-rbon, vous
disant agricole qui a affirmé que l'ouvrfer ne j trouverez une augmentation de 60 p. c.
pouvail plus même manger une tranche de voilb de bien autres fluctuations que celles
de partie de la garnison de Belgrade parait des églises et de l'Et t. Lts dépulés de la
être entrée, a éclaté en cette ville. Dirigée
par des officiers qui marchineiit naturelle- 1
ment pour amenef un changement d'è régime
et de dynastie au profit de la familie Kara-
georgewitch, rivale des Obrenovitsch, i s
troupes ont occupé le kornak royal,font cerné,
et se sont précipitées dans le palais.
Le roi Alexandre, la. reine Draga, le frère j
et la sceur de la Rein ont été tués b coups
de feu. Une partie de la garde royale, de-
meurée fidéle aux Obrenovitch, aurait été
égalemeut massacrée. Le président du con
seil, Zingar Markovjtch, le ministre do la j
poiice Feodorovitch, deux autres ministres, j
qui out résisté b ceux des conjurés qui vou -
laient les arrêter.orn été assassinésde mêm
l'adjudant général Petrovitch Pawiowiich,
ancien ministre de la guerre le lieutenant
ürjawitch, favori du Roi, qui l'avait, dit-on, I
désigné pour lui succéder. On affirme que
majpritésont venus peu r ombreux dans ies
bureaux.
Au contraire, les membres de l'opposition
se sont Sous rendus b la convocation. La
commission comprmd 17 membres favora-
bles et 16 hostiles b la séparation.
M. le baron van der Bruggen, ministre de
lard, sans subir une augmentation du phef
d s droits. O", il rfy a pas de droits le lard
petit êu"c importé Ithremétii' en Belgique.
(Exclamations a droite). Un journal préteri
düment agri'c'ole, qui parle ainsi, ne mérite
pas sort litre.
A droite Q iel est ce journal
M. Van der Bruggen, ministre de l'agri-
culture. Le Labcureur, organe agricole
officieldu parti ouvrier beige, numéro du 7
Juin courant (Interruptions Quand on lit
des cnoses pareilles, on serait instinctive-
ment entraioé b prendre dc.s mesures qu'on
regretterait après (Vive approbation b
droite).
L'bonorable boargmestre de Bruxelies,
dans une lettre digne et courtoise, 's'est fait
l'écho de certaines de ces allégations sa
presse a reproduit cette lettre. J'espère que,
d&ns l'intérêt de la vérité, e!le reproduira ma
répo'nse, au moins dans ses parties esseniiel
les.
Au lieu de devenir de plus ea plus rare, lo
béfiil devient plus ;ondant je le répèle,
l'augmentation du cheptel est ce 15 p. c. en
six aos a'autre part, eu '1901, ïly a eu
des prix de la viande Mais on ne consomme
pas que de fa viande de boeuf.
M. Van Brussel a dit que le pore a été
vendujusqu'b 1,28 fr. sur pied. En 1879, il
sa vendai* b raison dn 3,20 fr. mais actuelle-
ment ce prix est tombé b moins de 1 franc
l'ouvrier trouve de ce cóté une sérieuse com
pensation. Dans sa lettre, l'bonorable bourg-
mestrede Bruxelies fait ressortir l'élévation
du prix et ia rareté des bêtes. Or, le 15 mai
il y avaiti.435 têtes au marchéde Gureghem,
alors que l'an dernier il y avait eu piusieurs
marchés de 1,200 b 1,300 têtes.
M. Lemounier. Prenez les cinq pre
miers mois de l'année
M, Van Der Bruggen, ministre de i'agri-
culfurc. Pendant les cinq premiers mois
des trois dernières arrnées, il y a eu, b
Anderlecbt, 1,592 têtes de bétail en 1901
1.651 n 1902éten 1903. Done, 70té;esde
plus qL n 1901
C |u m ché 'Atu! rlfchtd cette année
a été, eti moyenne, mieux fourui que les an-
nées pi écédentes et si je tiens compte des
bêtes bollandaises, ce chiffreest crcore plus
éloquei Qu mt b d e que les frostièressont
un érime il faut
fagriculture, a magistralement réfuté dans la inondées ily a eu de ce curt d véritables
séance de maidi, tous les sophismes et tou dés; stres dans nos campagnes.
90,000 veaux nés eu plus qu eu 1895 et on fermées, c'est si pen vraiquoles importations
a abattu, en 1901 138 000 têtes bétail dn
plus qu'on 1896 La consommatio a done
augmenté de 22 p. c.
Je reconnais que les prix ont baussé depuis
quelques semaities. Geile hausse pr ,vient de
la températute si défavorabie des mois
d'ayril aide mai,qui a fait retarder t'engr- is-
sen, ut et même reiirer les bêtes des patur-.s
tes les sottises, doet la hausse du piix de t
viande a fourrd le prétexte b nos adversaires.
On nous saura gré d reproduire. d'aptès
ie Compte-revdu Analytiqueies cbiffres et la
partie essentielle de l'argumentation que
l'bonorable ministre a opposés b l'interpelia-
tion Lemonnter
J'ai entendu dire et j'ai vu imprinter, que
la frontière hollandaise était fermée. Or,
M, Giroul. C'est de la plaisanterie
M. Van der Bruggen, ministre de l'agri-
culture. Pas le moins du monde Les
éleveurs 1.1 les engraisseurs om été frappéS
bie plus que les boucbers. En mai, il y a
done eu moins de bêtes sur les marchés que
d'habitude.
Les consotnmateurs se plaignent et ies
sou cc rs tan tes: p ur jut
1, coiinaitre.
La frontière est, oa réalité, ouverfe.et ce
système nous donne ure stubilité absoiue.
Voyez done ce qui se passé b Fétranger, En
Angletèrre, oa rt'accepte pas uns s.-ule béte
viv t- il n'y a qu1 bétailméricain ut
c di i qu; puissn i oduit par 2 ou3
ports détermiriés, qui b y re abattus.
Comme preuve de Sa rigueur angL.ise, ïeciie-
rai ce fait qu'un de mes amis tenvoyë
e Augleterr un taurr ru qu'il y avnit scbeté
et qui ne lui convenait pas, né pui J'y téim-
porter l'animal dut être abmtu.
En France en Allemag, e t en Hollande
on prohibe dune manière presque absolue
l'introduction du bétail vivant. Notre régime
n'est-il pas bien plus favorable Quand on a
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