Entre brasseurs et
planteirs de houblon
Les abonnements
de cinq jours
M. Nolf et... le Congo
L'ex-abbé Benard
Nominations ecciésiastiques
Le 11 Juiiiet
Victoire des Evêques
Faits divers
Bibliographie
DIEKIRCH
HOTEL DES ARDENNES
travaux. Souvent cnux-ci sont conduits de
telle fagon qu'ils sont terminés quand ils
n'ont plus leur raison d'être.
M. de Broquevibe a fait des observations
«ur ie canal de Turnhout et les crédits pour
le reboisement,
La 6s section n'a presque pas délibéré et
s'est ajournée k mardi.
L'établissement d'urt droit d'entrée sur les
houbions étrangers, ayant fait ces jours der-
niers l'objct de rapports aux Ghambres et
même d'une proposition de lei, les brasseurs
beiges viennent de saisir le Parlement d'une
nouvelle protestation, lis déclarent que l'éta
blissement d'uri droit d'entrée serait néfaste
pour la brasserie nationale, Lulile pour la
culture houblonnière et nuisible pour l'ali-
mentatiou publique.
Les brasseurs demandent que le planteur
beige améliore sa production alors notre
brasserie nationale n'aura plus aucun intérêt
k s'approvisionner kl'étranger.
seront, assure un confrère, mis k la disposi
tion du public k partir du l" aoüt. Ils sejont
déiivrés daas les conditions réglementaires
imposées pour les abonnements de quinze
jours,c'est-k-dire qu'il faudra les réclamer
au moins deux heures avant le départ et
fournir une photographie. Quant aux prix,
ils seront de 30 francs en 1" classe, de 20
francs, en 2e classe, et, en 3e, de fr. '41.50,
peut-être même 10 (uae décision définitive
n'est pas prise).
L'interpellationVandervelde-Lorand a sou-
levé un petit incident très-remarqué k la
Chambre.
Tandis que la plupart des libéraux votaient
l'ordre du jour de M. Woeste, et que quelques
uns entre autres l'ineffable Buyi s'ab-
stenaient, M. Nolf, qui se trouvait a son
banc, s'est reiiré tout d'un coup pour ne
pas devoir voter
Nolf... Nolf..! Plus de Nolf
M. Nolf n'a done pas d'opinion sur la
question Ernest expliquera sans doute sa
fugue
MM. Colaert et Van Merris, avee toute la
Droiie et la plupart des membres de la
gauche libérale, ont voté l'ordre du jour
Woeste.
est done mort, obsliné dans son érreur. An
cien miuistre d'une religion k iaquelle il de-
vait tout et qu'il avait quittée avec une étrange
résolution de scandale, il a refusé d'en rece-
voir la suprème assistance. Faut-il voir dans
cette opiniatreté l'effroyable et naturelle
logique d'un orgueil asservi k son premier
égarement N'est ce que l'effet de la veillee
sinistre, autour de sou chevet, de haines sec-
taires intéressées k son impénitence Une
lueur de raison, un retour de foi et de cou
rage n'ont-ils pas peut-être, au dernier
moment, ramené k Dieu, pour i'éternité,
l'ame du pécheur G'est un secret k jamais
dérobé aux hommes.
I! faut plaindre, douloureusement et misé-
ricordieusement, le utalheureux.
Les journaux qui exultèrant. de joie k la
nouvelle de sa chute et qui firent k son apos
tasie l'escorte aéshonorante de leurs encou
ragements, triompbent mamtenant de sa
mort laïque comme d'une illustration nouvelle
des fastes de ranticléricaiisme. Le fait leur
donne ce droit. Mais nous, catholiques, qui
connaissons de qu«i sont faits les lendemains
de la mort, qui savont qu'on ne trompe pas
la justice divine que les minéralogistes même
fameux ne sout pas exemptés de lui rendre
compte de leur vie, et enfin que ce n'est pas
la nécrologie élogieuse paruc dans les gazet
tes qui fixe pour jamais le sort d'une hme,
nous demeurons indifférents k cette vaine
manifestation de victoire et nous souhailons
tout bas que cela na charge pas, d'une
aggravation posthume, 1'expiation spiriiuelle
du défunt.
Au surplus, si M. Renard était encore en
vie, nous doutons qu'il ne ressentit pas
d'agacement k lire ce qu'oa iraprime mainte-
nant de lui.
Tel journal le propose comme un modèle
d'endépendance et d'humanité
Tel autre pubiie deux colonnes sur ses
derciers gaoments, et intitule cela «La mort
de Socrate
II y a, heureusement pour la mémoire de
Socrate, queique différence entre les idéés
et le style du dernier entretien du philosophe
grec et la transcription, par le Petit Bleu
des derniers propos du minéraiogiste beige
et nous pensons bien aussi qu'un certain
accent de majesté imprègne l'uns des deux
morts k l'exclusion de l'autre. Mais le lecteur
ordinaire du journal aux fameux service
spécial n'en est pas k regarder de si prés
dans ce qu'il lit.
Le Peuple ressasse, de son cóté, les
objections faites en 1901 lorsdu mariaaede
l'ex-abbé, au sujet du soi-disant antagonisme
de la Bible et de la géologie. Et il le fait en
des termes qui prouvent k i'évidence son
ignorance non seulement de la question, mais
de la doctrine apologéiiquc contemporaine
sur l'interprétation du livre de la Genèse.
Mais tout cela fait farine anticléricale au
moulin des journaux irréligieux l'exenfple
d'humanité, la géologie et la Bible, la mort
de Socrate et, rétrospeciivement, son
marisge.
II faut plaindre deux fois la victime de
pareils thuriféraires.
Diocese de Bruges. Mgr l'Evêque de
Bruges a nommé
Vicaire de Notre Dame k Roulers, M.
Veranneman, surveillant au Petit Séminaire
en la même viile.
Surveillant au Petit Séminaire de Roulers,
M. G. Maes, prêtre au Séminaire.
MM. Loosberg i ei N'yckaert, prêtres au
Séminaire, sont uommés respeciivement
professeur aux colléges de Poperingce et
d'Ypres.
Voici ia fête flamande.
A Ypres, un grand ouibi de drapeaux
sont arborés aux badmuts communaux et
aux maisons particulières.
Les flamands lêtem ainsi le giorieux an-
niversaire de la déitvrance de leur pays de
ia domination étrangère.
A cette occasion, la FuüfmV; Royale a
donné hier, sur le kiosque de la Gr;? d'place,
un concert qui a eu beaucoup de succès.
On sail que par une circulair, en date du9
avi il, adressée k tous les évêques de Fran
ce, Combes ordonnaitde faire termer toutes
les églises et chapelles ne justifian- p is
d'un décret d'autorisation. En même
temps, Combes faisait publier les ins;, uc
tions énergiques qu'il envoyait aux pré-
fets en vue de l'exécution de son ukase.
Les sectaires applaudirent. Les catholi
ques protestèrent avec indignation. Presque
tous les évêques repondirent k Combes
qu'ils considéraient sa circulaire comme
nulle et non avenue, et qu'ils n'en exécute-
raient pas les prescriptions. Ni les suppres
sions de traitement, ni les menaces de
pénaliiés plus graves ne purent imposer
silence k l'épiscopat francais.
On ferma quelques chapelles—nos lecteurs
savent au prix de quelles violences. Mais les
évêques, appuyées par les lidèles, tinrent
bon. Les sanctuaires de Lourdes, La Salette,
Ste-Anne d'Auray, Paray-le-Monial restèrent
ouvens, et des centaines d'autres encore.
Le Siècle anticatholique, dreyfusard
et blocard commentant la recuiade de
Combes et ce qu'il appelle la victoire des
évêques dit
II sembie que le président du conseil ait
compris qu'il élait allé trop ioin, qu'il avait
trep cédé aux excitations des v.ciunts. Oa
annonce, en effet, le retrait de sa circulaire
du 9 avril.
Nous ne saurions le blamer de eet acte
mais il nous est impossible de ne pas y voir
ce que tous les partis y ven ontune victoire
de l'épiscopat.
Puisse le président du conseil y trouver,
en outre, une legon. Si, au lieu de subor
donner sa conduite aux injonctions des grou-
pes les plus violents, il avait suivi la poli
tique de gouvernement dont M. Wakteck-
Rousseau fit, l'autre jour, au Sénat, un si
éloquent exposé, il ne serait pas aujourd'hui
condamné k entendre le «De profundis» que
les évêques récitent sur sa circulaire du 9
avril et les Alleluia par iésquels ia réae-
tion salue son retrait.
Et dans les départements oü plusieu..,
cuites existent cóte-k-cóte, les catholiques,
dont on menagait les chappelles non con-
cordataires réciamèrent la fermeture des
temples protestants q ui n'étaient pas davan
tege autorisés.
Dimanehe dernier, 5 courant, vers 11
heures du matin, un gamm, Lenoir Edgard,
kgé dc 10 ans, jouait ie long du canal
avec d'autres erff ms de son age, quand
tout k coup il Lomba a l'eau et dispaiut.
Aux cris poussés par ses compagnons, ie
batelier Deny Auguste sauta tout habil.'é
dans le canal et fut assez heureux de retirer
1'enfant sain et sauf.
L'après-dinée, k la porte de Liile, un
autre gamin, Kemnck Francois, kgé de
13 ans, est tombé dans le Majoorgraeln et
a éié retiré par un pêoheur k la iigue, ie
nommé Pottel.
La null de vendredi k samedi un vol de
lapins a été commis au prejudice de la
veuve Voritille, le long du canal d'Ypres k
Boosinghe.
MARIE-AUGUSTLN (Dame), mis-
sionnaire a l'Orpheli uat de I'Enfadt
Jésus de Prague. D'Ypres a Mula-
gumudu. (Sud I'ravaucore-lades an-
giaises.) Lettres a ses parents. 18 octo-
bre 1901-31 décembre 1902. Ypres, -
Callewaert De Meulenaere, 1903. 1
vol. in-8° (15.5 x 23.2) de 16 pages, i
Prix 1 fr. 25.
Des lettres d'une missionnaire k ses pa
rents sou voyage d'Ypres k Mulagumudu i
ei uri année passée aux 1 rides vofik ce
qu'on trouve dans ce charmant volume. Let
tres éerites au jour It1 jour, improvises
tantót dans ia salie d'aitente d'une gare,
taniót k bord du bateau, tantöt encore dans
un wagon de chemin de ter, enfin et surtout
dans ce cher couvent de Mularumudu, oü
nous voyons la vail'ante missionnaire faire
sa première année de mission.
Dans ces pages qui exhalent tant de piété
filiale, tant de charité chrélfenne, tant
d'amour divin, on reconnait cette histoire de
tant de jeunes coeurs qui quittent tout, pa
rents bien-aimés et vie calme et tranquille,
pour aller se dévouer k l'évangélisation des
pauvres païens mais il y a tant de douce
gaielé dans ces le;tres qu'on devine k peine
ie dévoüraent de tous les jours, exigé par la
vie au milieu de cos pauvres orphelines da
l'Iöde. On ne doit done cbercher, dans cette
correspondance d'une fiile avec ses parents,
ni le tour apprêlé de la phrase ni la piéoc-
cupation du beau style tout, y est dit si
simplement et, par Ik même, d'un manière si
naturelle qu'on ne remarque même pas
combien ia lorme est délicate, et combien
cette jeune sceur manie la plums avec faciiité
et élégance. Ajoutez-y que l'exécution typo-
graphique est trés soignée et que des planches
bien réussies ornent ce volume qui se vend
au profit exclusif de i'Orphelinat de l'Enfant
Jésus de Prague k Mulagumudu il procure
ainsi en même temps l'occasion de faire une
bonne ceuvre et le délicieux plaisir de pou-
voir vivre quelques heures dans flnlimité
réconfortante d'une ame aiaanie, consacréa
toutentière k 1'amour de Dieu et du prochain.
L. Verjieirsch.
(Extrait du Bulletin Bibl. de Belgique, i,°
de Juiiiet 1903).
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