CHROK I QUE ÏPRO/SE
La Fête nationale
du 21 Juillet
Paroles royales
Meurtre a Comines
Actes officiels
Services funèbres
pour S. S. le Pape
Examens
Faits divers
Internationale ijzerenweg
pcu de temps. Ed attendant que la proposi
tion de M.Liebaert puisse être reprise,est-ce
que les fonctionnaires du service technique
ne pourraient pas engager les communes it
bien entretenir la voirie
M. J. Verhaeghe dit que la question est fort
complexe. II y a deux espèces de rouleaux
compresseurs un h traction animale, un
autre vapeur. Le premier outil est insuffi-
sant et n'acquérir pour toute la province
qu'un rouleau h vapeur ne donnerait pas non
plus satisfaction aux désiderata émis. Ce
rouleau passerait k des intervalles beaucoup
trop éloignés pour produire un eftet utile. La
prompte détérioration des chemins empierrés
provient aussi en partie de ce que le ballasta-
ge ne se fait pas avec suffisammefit de soin,
les couches n'étant pas toujours superposées
avec assez de méthode.
On pourrait demander que l'Etat mette ses
rouleaux compresseurs k notre disposition
et charge la députation permanente d'exami-
ner la question k ce point de vue.
M. Alb. Liebaert appuie les observations
de M. Ern. Fraeijs. La situation actuelle ne
peut pas perdurer.
M. Emm. d'Ydewalle confirms que le
mauvais état des graviers doit être souvent
attribué aux mauvaises conditions dans les-
quelles s'opère le ballastage. Le mélange
des couches ne se fait pas avoc assez de soins.
M. Landas.— M. Fraeijs a signalé le mau
vais état de plusieurs routes dans l'arrondis-
sement d'Ypres. C'est par le fait du gouver
nement que ces routes ont été ablmées.
Pendant les travaux de construction de la
route royale de Menin k Ostende, ce chemin
a été rendu impraticable. Le gros charroi a
dü se faire par les chemins empierrés.Quand
on a réclamé l'intervention de l'Etat pour
réparer les dégkts commis, il a été répondu
que la circulation est libre.
M. J. Verhaeghe. Le moyen le plus prati
que serait d'imposer 1'emploi du rouleau-
compresseur aux entrepreneurs.
L'article en question est adopté.
A l'occasion de la fête nationale, M. le
Major Ligy, commandant le bataillon, a passé
en revue, lundi soir, notre milice citoyenne.
En méme temps il a fait reconnaitre, par
le corps, M. le Oocteur De Roo, nommé
médecin, et a remis la décoration accordée k
M. Alfred Dumon, adjudant.
Le lendemain, la cérémonie du Te Deum
célébré k St Martin, a réuni dans le chceur
tout le monde officiel de la ville Tribunal,
administration communale, armée, institu
tions de bienfaisance, écoles etc.
Nous avons constaté aussi qu'un public
nombreux et distingué a pris part i la fête
religieuse.
Le soir, k 8 1/2 heures, 1'harmonie com
munale a donné un concert qui a attiré une
foule de monde.
Lorsque, le 5 juillet, le Roi eut visité en
détail l'Exposition agricole de Bruges, et se
trouva en admiration devant les prog'ès ré-
alisés en Westflandre dans le domaine de
l'agriculture et notamment de l'enseignement
agricole, notre Souverain manda auprès de
lui Mgr l'Evêque de Bruges et lui tint ce lan-
gage:
Monseigneur, c'est meirveilleux ce que
vous et votre clergé avez su réaliser pour
l'amélioration de l'industrie agricole. Vous
avez non seulement institué sur des bases
solides l'enseignement agricole, mais encore
favorisé la constitution de noabreuses so-
ciétés d'utilitó agricole.
Je vous en remercie ainsi que le clergé
et ses collaborateurs. Tous, vous avez ain-
si travaillé non seulement dans l'intérèt
matériel de la population, mais, au point
de vue social, vous avez également réalisé
beaucoup de bien et des choses de ia plus
haute utilité.
Poursuivez votre oeuvre, monseigneur,
et demandez de ma part au clergé et k ses
collaborateurs de persévérer vaillamment
dans cette voie.
Ces royales paroles ont produit sur tous
les assistants une impression profonde.
Quant k nous, nous voudrions les voir affi-
cher dans les locaux de toutes les gildes et
de toutes l«s ligues agricoles. Quel encoura
gement que eet éloge de Roi pour nos curés,
nos vicaires et leurs dévoués collaborateurs
Quel stimulant pour faire, s'il lest possi
ble, plus et mieux encore
M. Jean Fourez de Ploegsteert a subi avec
succès l'examen de second doctorat en
médecine.
M. l'abbé Robert Dumez de Wervicq a
passé avec la plus grande distinction son
examen de docteur en sciences.
Dimanche dernier, le nommé Laraoot»,
tailleur, a été tué par le tailleur Taillieu, k
coups de ciseaux.
Une querelle entre Lamoote et l'épouse
Taillieu a provoqué l'intervention du mari de
celle-ci. Furieux de voir insulter sa femme et
la menacer de coups, Taillieu, qui est un
homme honorablement connu k Comines, a
pris ses ciseaux et en a donné un coup, qui
a occasionné la mort presque instantanée de
la victime.
Taillieu est détenu a la maison d'arrét
d'Ypres.
Actes de courage et de dévouement
Médaille de première classe.
Van hoenacker Jules, garde-convoi au
chemin de fer de la Flandre Occidentale, k
Poperinghe.
Médaille de deuxième classe.
Caillou Emile, ouvrier blanchisseur k Ypres.
Cauche Hector, peintre k Warneton.
Gillioen Achille, cantonnier k Woesten.
Govaerts Benoit, garde-champêtre k Boe-
singbe.
Hebben Léopold, meunier k Langemarck.
Menu Odon, écolier k Messines.
Van Isacker Alois, cantonnier k Elver-
dinghe.
Médaille de Iroisième classe
Busschaert Charles, agent de police k
Ypres.
Duvosquel Omer, mécinicien k Comines.
Merlevede Pierre, cultivateur k Oostvleie-
ren.
Taillieu Hector, tailleur k Comines.
Mercredi 29 Juillet, k 10 heures des ser
vices seront célébrés k St Pierre, St Jacques
et St Nicolas, pour le repos de l'kme de S. S.
le Pape Léon XIII.
Jeudi, 30 Juillet, k 10 heures k St Martin.
Quatre anciens élèves du Collége St Vin
cent viennent de passer leur examen Uni
versitaire.
M. Elie Delcroix de Waereghem a passé
avec distinction son examen de premier doc
torat en médecine.
M. Alexandre Leuridan de Ploegsteert a
subi avec succès l'examen de second doctorat
en chirurgie.
Société d'archéologie dc Bruxelles. Nous
apprenons que cette société distinguée vien-
dra visiter, demain, Dimanche 26 Juillet,
nos monuments yprois.
Elle sera recue k l'Höiel de Ville par M. le
Bourgmestre, k 9 heures du matin.
Mardi soir, vers 6 1/4, M. et M"° Terlin
den rentraient en ville en voiture.
A hauteur du cabaret Au Petit Lille le
cheval par un mouvement de la tête, se dé-
brida et se sentant tout k coup fibre, s'em-
balla. Dans uae course folie Tanimal em-
parté alia heurter contre le chariot du bras-
seur, M. Boone. La voiture se brisa et le
cheval emballé poursuivit sa course pat la
rue du Lombard tralnant derrière lui l'avant-
train. Rue des aveugles il fut arrêié sans
avoir occasionné d'accident de personnes.
Madame Tirlinden en a été quitte pour
une chute sans gravité.
Mardi après-dlnée, le jeune Verbeke Hec
tor, kgé de 7 ans, jouait k la porie de Lille
avec d'autres enfants de son age. Tout k coup
il tomba k l'eau et put être retiré sain el sauf
par un de ses camarades.
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Joseph Gustaaf, herbergier, en Depoorter Ma
ria, dienstmeid.
Sterfgevallen
Mortier Pieter, «5 j., behanger, wed. Jolyt
Sylvia, echtg. Steelandt Anna, Janseniusstraat.—
Bollengier Karei, 63 j., klompenmaker, echtg.
Vasseur Leonia, Meenenstr. Rébéré Robert,
2 j., Meenensteenweg. - Werbrouck Hortentia,
49 j., herbergierster, echtg. Lelong Karei, Pad-
depoelstr. Van Elslande Alfons, 61 j., z. b.,
echtg. DeWulf Octavia, Maloulaan. Doolaeghe
Philip, 72 j., kleermaker, echtg. Cocle Emeren-
tia, Meenenstr. Dons Jan, 24 j-, soldaat bij het
1» reg' jagers te peerd, ongehuwd, Statiestr.
Beernaert Joanna, 2 maanden, Meenensteenweg.
M' Albert Cardon
(d'après une photo)
Que vous dit cette
main, noueuse, contrac-
tée, dóformée N'eat-ce
pas que l'on voit qu'elle
souffre, que celui auquel
elle appartient doit être
malheureux, doit souf-
frir Si vous évoquez le
visage de l'homme qui
peut avoir une parblle main, il vous apparaitra
sombre, raidi et contracté par la douleur.
Un jeune soldat du 3« régiment de ligne avait
una semblable main. A ce moment elle était per
due derhumatismes. Maintenant elle est deliée,
elleécrittout lejour, lesrhumatismesontdisparu'
Ledernier portrait du petit solaatqucnous repro-
duisons ci-dessous n'exprime pas la souffranee
mais la satisfaction. Hestguéridesesrhumatismes
et il doit sa guérisou aux Pilules Pink.
M. Albert Cardon, secrétaire-archivistc soldat
au dépót du 3» régiment de ligne, Saint-Nicolas
(Flandre Oriëntale), écrit en effet
- Sans les Pilules Pink, je ne pourrais ócrire.
Pendant 9 moisj'ai
eu de tels rhuma-
tismes dans les
articulations des
mains et dans les
bras, quej'enétais
paralysé. il me
semblait que mes
mains qui étaient
devenues noueu-
ses étaient comme
solidifiées et que
mesdoigts nemar-
cheraient jamais
plus. Je ne pouvais me servir de mes mains et
elles me faisaient cependaDt beaucoup souffrir,
car j'y avais constamment comme oüe sorte de
fièvre et de douloureux élancements. J'éprouvais
en outre un malaise général, je n'avais pas d'ap-
pótit et j'éprouvais une grande difficulté pour
digérer la nourriture. J'avais tenté de combattre
mes rhumatismes par plusieurs traitements, mais
je pordis courage, la guérisou, l'amélioration
simplement désirée ne venaient pas. Men atten
tion fut vivement attiréeh ce moment par la pu
blication dans les journaux de cas de guérisons
de rhumatismes obtenues par les Pilules Pink.
J'achetai plusieurs boites pour eufairel'essai. Les
Pilules Pink ont eu des effets remarquables. Ce
que les autres médicaments n'avaient pu obtenir,
elles l'ont obtenu. Par le traitement des Pilulea
Pink, mes rhumatismes articulaires ont dispara
progressivement
Par leur puissante action sur le sang qu'elles
puriflent et ranouvellent, les Pilules Pinkguéris-
sent le rhumatisme. Pour la même raison, elles
guérissont aussi les maladies qui ont pour origine
la pauvreté du sang, e'est-a dire l'anémie, la
chlorose, les maux d'estomac, la faiblesse géné
rale. Les Pilules Pink sont en même temps un
tonique aes nerfs et leur emploi est recommandé
pour combattre la neurasthenie, les maladies
nerveuses.
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