WWH §fS% cmonmuE fpmbise Mercredi 18 Aoüt 1903 10 centimes Ie N° 38e Année N° 3770 Inauguration de M. Ie Baron Bethune Gouverneur de la Province. Première réunion électoraie au «Volkshuis» Fètes de Ia Tuindag On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tons les bureaux de poste du royaume. Ls nouveau Gouverneur débouche sur la Place, au milieu des fracas des musiques et des acclamations de la foule immense mas sée derrière les troupes. A sa descente de voiture devant le palais provincial, M. le Gouyerneur est repu, au hautdu perron, par M. Van Hes, président du Gonseii provincial, entouré de MM.Loont- jens, Verhaeghe, Cauwe et Landas, députés j permanents, et Verougstraete, greffier pro vincial. Puis le nouveau Gouverneur descend sur Le JOURNAL,; D'YPRHS parait le .Mercredi et le Samedi. Le prix de i'abonnement, payable par Santicipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'ótrauger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Déeembre. Las articles ct communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. [.'inauguration offisielle de M. le baron j Bethune, le nouveau et sympathique gouver- neur de la Fiandre occidentale, a eu lieu lua I di après-tnidi.A3 h. Ï5. M. le baron Bethune, venant du chateau de la familie d'YdeWalle k Piuddervoorde, est arrivé par la chaussée do Steenbrugghe superbement pavoisée, k la porte Sainte Catherine qui déaiaique les con - fins de la ville. A sa descente de voiture, ii a éié repu par M. le comte Visart de Bocarmé, bourgmestre de Bruges, entouré da MM. les échevins Goethals, Sehramme et le baron van Galoen et de nombreux conseillers communaux cat- hoiiques pendant que la compagnie spéciale des chasseurs-éclaireurs et uoo compagnie de la garde civique rendaient les honneurs. Les présentations d'usage terminées, M. Visart a présenté les hommages de Ia ville de Bruges, se disant convaincu que sous la haute et Sage direction du nouveau Gouver neur, la province et la ville deBruges en par ticulier atteindraient un nouveau degrè de prospériié. M. le Gouverneur, en remerciant, exprime Les annonces coütent IS centimes la ligre. -- Les réclames dans le corps du journal eoütent30 centimes la ligne. Les motions judieiaires, 1 franc la ligne. Les ruméros supplémentaires coütent 10 franjs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Fiandres) s'adresser a l'Agrewce Eavas Bruxelles. rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse- Autrefois les catholiques étaient exclus partout. Aujourd'hui i'égalité est rétablie, et tout le monde libéraux comme catholi ques se sent libre. Nous avons constilué, dit M. Struye, un comité provisoire, composé de trois membres de la commission du Volkshuis MM. j Sobry, Bouquet et Vander Ghote de trois membres du Gercle oatboiique MM. Charles Baus, Ernest Ssys et Werbrouck de trois membres du Gonseii communalMM. Co- laert, Vanden Boogaerde et Struye. Nous des troupes et se retire fiuatement dans son hotel. Cette cérémonie purement protocolaire.se termine k 11 heures. La réception de touies les autorités pro vinciales et eommunales a eu lieu ensuite. Les catnoiiques d'Ypres oot tenu leur pre mière réunion électoraie, samedi soir, k 8 h. 3/4, au Volkshuis sous ia prési- dencede M. l'Echevin Struye. - t Avaient éié convoqués tous les membres 1 espoir de voir sceller de plus en plus les 4 n .v i- i;ono j', v i du Gercle catholique, de 1 Association et du liens d affection, ae traval réciproque et de j K Volkshuis dévouementquilerattachentèrautoritécom- i UUIU1UC UUU1 L élément bourgeois dominait lassistance tièa-nombreuse. M. l'Echevin Struye prend ie premier ia parole. L'houorable échevia rappelle nos Ia place et salue les commandants supérieurs vous demandons de con firmer ces désigna- tions. (Longs applaudissements) j Nous avons été unanimement d'avis qu'il j convenait d'ajouter au comité, en qualité de membres, MM,les Doyen et Curés de la ville. Nous nous conformons ainsi k ce qui se fait I Partout. Ce sont les meiileurs juges de nos S intéréts religieus et moraux. (Adhésion una- nime.) L'orateur constate l'accord de tous les l membres présents. Dès de main, dit-il, nous lutterons en vue de la victcire du mots d'Oc- tobre. Nous triompherons II n'est pas possible I que les Yprois ne reconnaissent pas que la ville s'améliore et s'embellit toujours, que t l'administration catholique a exécuié, en dix années de temps, plus de travaux que la Iprécédente en trente années. Sans doute, nous n'avons pu donaer du travail k Sous sacs doute nous n'avons pu II promet tout son concours pour assurer ^/'rln ,it Ua c j satisfaire tout le monde. Mais, nous l'avons le bien être et la prospérité de Bruges dont ^avin 'eï"0 pu'™ier d fait dans ia mesure de nos tooyens et du pos- l'avenir s'ouvre avee des perspectives si bril- écbcvm rappe le nos sib[0_ Notre conscience nous donne ce lantes, et rend hommage aux capacités et au 'Ulll"s aUl|ew18 vlcl01,es La vie" f témoiguage. Nous agirons de mêmè h l'ave- „x, j toire partielle de 188/ uui nous donna M. 1 f W I C communal et prmcpalemeat CoJnkmm de Je> oü le c0:iSeiller «il (Longs applaudissements). de ,«.le bourgmestre Visart catholique remplit courageusement son de- M* 0o!aert dèmindo la parole- Notre Un cor.ègt se forme rap.demeotil est J voir> eUmena en 1891 ses"amis M_ le Baron f P^mier devoir, du M. Ie Bourgmestre, est ouvert par des gendarmes cheval et Ia com- j s d Vnl<*hpr»hp w, - de femercier M. l'Echevin Struye de tout ce pag„ie des chasseurssuivea. use flle de j ÏIILTS l V»W> pour l/pa„i ca.ho- voilures daas les,celles om prls place les J ,„4,. los «icioires délimlives de 1895 i ''l06 el Püul' 'a (sppleudisseineots.) 'f fct les conseillers communaux; ans et 1899, qui consolidèrent notre majoiitó et L'orateur relrace la carrière politique de a dernière so trouvent MM. le Gouverneur et nous Qrent mexpu nables M. Struye, carrière de devoir.de dévouement ie Bourgmestre. En 1900, M. Surmont devint Ministro et I et de «««iflee. II propose é'acclamer M. Le college, cloturé par un peloton de gen j fnt reraplacé par M. Colaert, en qualité de Ssruye ccm'ns Préside!n du coiailé électoral. darmes et une compagnie de !a garde civi- i Bourgmestre. (Une véritable ovation est faite k M. Struye.) que,entilei les rues Sl8-Gi therine, de Notre- j Nous voyous le Bourgmestre h l'ceuvre A son tour, M. Colaert démontre l'impor- Game et des Pierres, bnllamment pavoisées. j depuis plus de trois ans_ Le corps Sectoral j tance da rélection du 18 Ootobre, dont deux bur tout le parcours se presse une foule le maiotiendra.(Applaudissementsprolongés) mois nous séparent encore, énorme qui acciame a vee enthi usiasme le M. Siruye rend hommage k la mémoire de Aucun catboÜque, aucun partisan de ia nouveau commissure du Roi, pendant que j M. iweins d'Eeckhoutte, notre regretté pré- iiberté' ne voadrai^ retomber sousle joug de sonnent a touts volée les cloches de la ville Sldent> u démontre la nécessité de Ia lutte et nos adversaires, qui ne sont pas, co tame la couiu^s pai o 0us bomden. de la victoire. L'anivée au pouvoir de nos P'uPar' dautrefois, des hommes modérés, La Grand iace présente un spectacle gran- j adversaires serail un immense malheur pour mais des radicaux' doat le poogrammeest diose; i immense forum est complement j la vilie. Les radicaux, imitant l'exemple de connu et qui peut se résumer ainsi Guerre aéb syé teut H alentour sont massés dans j eeüxde France, recommenceraient la guerre I k ia R6lj«ion' %aerre ia Mertó, exclusivis- de soleü', les^roupe^d^SManc^errso^/^es acolaire forceraient de nouveau les parents j me' ar5ï,tra,re- ordres du major baron Steyn a'Altenstein, et i eDV°yer leurs enfants aux écoles officielies, Un détail Les catholiques demandaient de la garde civique sous le command;:m'ent taIidis 9U0 n°us pouvous affiriaer qu'aujour- I autrefois k pouvoir participer aux fêses du «colonel Dbont avec drapeaux et musi- - d'hui ia Iiberté la plus compléte ex'ste pour, publiques. Oil le leur refusa. Aujourd'hui, la (iUÜS' 'es pères de familie. jeune garde libérale organise une fête pour le 30 Aoüt. EUe sous demands le kiosque de la Grand Place pour donaer un concert. Nous Ie leur accordons sans hésiter. M. Colaert passé rapiiement en revue les actes de l'administration acluelle. Nos finan ces sont rétablies, dit-ilnous avons des excédents de conspte trois fois plus grands que ceux de nos adversaires. Nos recettes ordinaires ont augmenté de 98,000 francs. (Mouvement.) Nous avons établi des kilomètres d'égouts, de pavés et de graviers. L'éclairage public a été notablement éten- du et amélioré. La vilie s'est embellie, de l'aveu de tout ho mm o impartial. Si le nombre de fabriques n'a pas augmen té, il est certain que le commerce et ie bien être se sont sensiblement développés. Nous entrerons dans les détails de tout cela, dit l'orateur, dans nos prochsines réu- nions. Et quand vous aurez comparé la situa tion actueile de la ville k ce qu'elle était il y a 13 ans, vous direz qu'il n'y a pas li&u de changer d'adminislration. On nous a demandé si l'union règnera dans le parti catholique. Oui, elle règnera ei l'uni- té aussi. (Mouvement et applaudissements). Nous voulons tcus ie bien du parti, Nous y travaillerons. L'élection doit être l'ceuvre de tous, des pet,its comme des grands. Nous nous organiserons k eet effetet notre vic toire sera aussi grande que celie de 1898. De longs applaudissements accueillent les paroles de M. Ie Bourgmestre. Nous regret- tons de ne pouvoir donnar qu'un résumé fort iacomplet des discours de MM. Struye et Golaert, qui ont fait la meilleure impres sion sur touL l'auditoire, anirné lui-même des sentiments d'union et de concorde qui sont dans les voeux de tous. Nous n'avons guèro parlé fjusqu'ici de la partie musicale de nos fêtes. Pour être juste, nous devons reconnaitre que, de l'aveu unanime, cette partie a été la plus intéressante. Nous devrions mentionner tous les con certs donnés par 1 Harmonie Communale et par la Fanfare Royale. Mais il ne nous est pas possible d'entrer dans tous les détails. Constatons que ces sociétés font de réels progrès. G est surtout notre école de musique, agréée aujourd'hui par le gouvernement, qui s est distinguée pendant la matinée musi cale, donnée le Mercredi de la Tuindag, dans la grande salie des distributions de prix des Halles. ,A n Public, aussi distingue que nombreux, s etait donne rendez-vous pour entendre nos eleves de l école de musique, auxquels piu- sieurs amateurs renommés s'étaient joints. Fête vraiment charmante, fête d'art dans tous ses détails. iiCiO t V>,"V ,-N» I-,/-, v, t ,J 8

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1