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QHMHIWE YPRQISE
La vitesse des automobiles
et leur... poussière
Le comple de la ville
Le goudronnage des routes
Le Congres flam and
catholique de Ter monde.
en teut temps d'éclatants témoignages. En
conséqueuce, il répond k leurs sentiments
filiaux par l'assurance d'une particulièrebien-
veillance, et par le souhait que la Religion
puisse être de plus en plus prospère en Bel-
gique, grace k Bunion, k la concorde de teus
les catholiques. Afin que ce souhait puisse
plus facilement avoir son accomplisseinent.
Sa Sainteté a daigné accorder une Bénédic-
tion spéciale k Voire Excellence et k tous les
membres de la dite Fédération, dont vous
êtes le digne Président.
J'ai le plaisir de vous en imformer, et je
saisis cette occasion pour me dire une fois
de plus
De Voire Excellence,
Le trés dévoué serviieur,
f Raphael Merry del Val
Trés justes les observations que notre
honorable sénateur provincial, M. le baron
Surmont de Volsberghe a présentées dans la
séance du 28 Juillet.
Puisse le Gouvernement nrendie les roe-
sures nécessaires pour éviter 1'inconvénient
de la poussière amenée par les véhicules.
M. le baron Surmont de Volsberghe.
Le Sénat ne discutera certainement plus
cette question dans la session actuelle. Per-
mettez-moi done d'ajouter un mot. Je com
prends qu'on fasse des règlements pour rè-
gler la vitesse des automobiles, e est néces
saire je voudrais exprimer un voeu, c'est
que les autorités qui font le3 règlemenis
emploientdes termes un peu précis et clairs.
Ainsi, dans un règlement que j'ai lu, on
parle du bot ordinaire d'un oheval. Qu'en-
tend-on par un trot ordinaire? II y a des
chevaux qui font de 10 k 15 kilomètres k
l'heure, est-ce un trot ordinaire cela 11 y
en a même qui vont k 18 kilomètres.
Une voix C'est extraordinaire cela
M. le baron Surmont de Volsberghe.
Certainement, il y a des chevaux qui font de
l'extraordinaire.
Par contre, d'autres n'en font que 5 est-
ce cela qu'on appelle le trot ordinaire
M. Wiener. C'est le trot d'un cheval
de vigilante
A droite Non, non.
M. le baron Surmont de Volsberghe.
Ne décrions pas certaines catégories de
chevaux Je désire simplement voir em
ployer un mot qui indique exactement la
rapidité du cheval. II en est de même de la
marebéde l'homme est-ce le pas de bcurg
mestre ou le pas de commis d'hótel de ville,
le pas de vieillard oule pas de jeune hom me?
II y a des jeunes gens qui fontpresque 8
kilomètres. J'estime que la défioition era
ployée dans ces arrê'.és p:ête k l'arbitraire.
Enfin un dernier mot au sujet des routes.
Les routes construites en gravier sont
excessivemeut poussiéreuses et il y en a
dans les pays de pa ures, comme lux envi
rons d'Oslende, les arrondis eraents d'ïpres
et de Furnes. Lss poussières soulevées par
ies automobiles créeni une situation épou
vantable dont le béiail a k soufl. ir. Je re-
commaade ce point k l'attention deM. le
ministro.
Le goudron, linquéfié k une température
de 60° environ, est ensuite étendu sur la
route en une couche légère kl'aide de balais.
II demands une quarantaine d'heures pour
être complètement sec.
La durée d'une route goudronnée, dit un
journal de sport est plus grande qua cel le
dune route ordinaire. Cetteconstatation a
d ailleurs pu être fuite k Champigny oü une
partie de route, goudronnée depuis unun, est
encore en excellent état.
Si l'on pouvait nous garantir de la pous
sière des teufs-teufs ce serait tcujours
quelque chose.
Ne pouvant eritiquer sérieusement le
compte de la villa qui on le sait clo
ture avec un bei excédent, surtout k l'ordi
naire, le Progrès garde le silence, et laisse
son confrère du Weekblad s'empétrer
comme il l'entend.
L'excédent réel du compte de 1902, dit
le Weekblad n'est pas de 89,859 fr.75
mais de 5,173 fr. 38.
Jolie différence
Neus n'allons pas discuter avec le «Week
blad qui se conuait en matière de finances
comme un congolais en choses musicales.
Bornons nous k dire que le coliège échevinal
vient de rembourser l'emprunt sur litres
contracté fan dernier, pour faire face- aux
travaux urgents et extraordinair es de pavage
des trottoirs rues de Lille, Menin, Dixraude
et de la Grand'Piace.
Cet emprunt s'élevait k 40.000 frs, OR LE
COLLÉGE VIENT DE REMBOURSER CET
TE SOMME AVEC LES INTÉRÉTS
Pour être logique, le Weekblad devra
direque c'est avec la somme de 5.173 fr.
que le remboursement des 40.000 frs a été
effectué. Et, s'il ne le dit pas, il devra pré
tendre qu'k l'Hótel de ville d'Ypres on fait
des miracles. Mais... ie Weekblad ne
croiï pas aux miracles
Alors, quoi.s'il vous plait, Weekblad
Est-ce que le financier du Weekblad
va renseigner ce remboursement k ses
lecteurs
Un moy-n. peul-être serait
Nous avons déjk parlé plus d'une f-bs du
goudronnage des routes. On a fait de-ci de
lk d'iniéressantes expérienees. Oa vient d'tn
faire une nouvelle au bois de Vincennes.
Des automobiles ont passé et repassé sur
ce chemin, en vitesse, sans soulever la
moiiidre poussière.
Ce procédé est vivement recommandé de
puis quelque temps, et parait devoir dormer
de bons résultais.
Le Congrès s'est réuni le 24 aoüt a 10
heures dans les salles de l'Hótel de Ville
La 1" section est présidee par M. De Vis
scher, avocat a Bruges.
Remarque dansl'auditoire MM.De Bruyn,
De Coster et Van Brussel, députés, Honoré
Dewinde, le dévoué secrétaire de l'Associa-
tion conservatrice de Bruxelles, salué dans
les nombreux groupes comme un vaillant
fiamand,Brouckaert, membre de l'Académie
flamande.
M. Jos. Van den Broeck, d'Anvers, fait
rapport sur la première question a l'ordre
du jour emploi du fiamand en matière ad
ministrative Tapplication des lois réglant
cet emploil'organisation d'un comité géné-
ral de griefs et l'obligation pour les em
ployés de l'Etat de connaitre la fiamand.
L orateur insiste particulièrement sur
l'intérêt de l'institution des comités de
griefs ils serviront a obtenir le triomphe
desrevendications dupeuple fiamand, qu'il
défend d autre part. En ce qui conceine
1 emploi du fiamand en matière administra
tive, il est d'avis que la loi de 1878 est sufli-
sante elle est d'intérêt général, et toute
modification qu'on y apporterait ne servi-
rait qu a porter atteinte au mouvement fia
mand.
D'autre part, la question de l'obligation
pour tous les employés de l'Etat de connai
tre les deux langues, est pratiquement in-
exécutable.
Cest uue utopie, car comment vouloir j
imposer l'usage du fiamand dans le pays
wallon,alorsqu'enpays fiamand nous voyon
une foule d'avoeats, de notaires, de méde
eins, etc. qui ne connaissent pas le fiamand,
ou foulent la langue flamande auxpieds.Nous
devons done abandonner la poursuite de la
revendication de ce grief.
M. le président estime au contraire, que
tous les employés de l'Etat et avant tout les
tonctionnaires de Tadministration centrale
a Bruxelles devraient connaitre les deux
langues, et que cette question doit continuer
de figurer en tête du programme des griefs
flamands.
L'orateur explique ensuite le mécanisme
des comités de griefs a créer. Les comités
locaux se mettraient eu rapport avec le
comité central permanent qui examinerait
les abus et les griefs signalés et les ferait
connaitre le cas échéant aux autorités com.
pétentes. La création de ce comité central
est une nécessité a la suite de la nouvelle
direction qua prise le mouvement fiamand.
La difficulté est de trouver les éléments
dévoués nécessaires pour former et mainte-
nir le nouvel organisme.
Divers orateurs examinent ensuite les
moyens de créer ce comité.
M. Alphonse Hendrickx (Anvers), dit que
les concessions déja accordées ne figurent
que sur le papier. Avant de poursuivre le
triomphe d'autres griefs, il importe préala-
blement, de réclamer l'application des lois
qui ont consacré nos droits. Nous devons
faire dans ce but de pressantes démarches
auprès des associations catholiques et des
députés.
L'assemblée décide finalement de confier
la création du nouvel organisme aux
Flamands d'Anvers
M. Bellefroid, professeur a l'Université
de Liège, traite ensuite de lemploi du
fiamand devant les tribunaux civils. II
'attache a démontrer les graves abus
auxquels donne lieu la non obligation de
l'emploi du fiamand devant la juridiction
civile il demande qu'une loi soit votée
imposant aux avocats et avoués du pays
fiamand l'usage de la langue maternelle
devant les tribunaux civils. (Longs applau-
dissements.)
M. Hendrickx, Anvers, propose de com
pléter le vceu par la mention que dans le
cas ou une des parties adverses plaidera en
fiamand, le ministère public sera obligé de
donner sou avis dans la même langue, et que
le personnel des parquets devra connaitre
le fiamand. (Adopté.)
2" SECTION. enseignement.
Président M. De Ceuleneer, professeur a
l'Université de Gand.
M. le Président expose le but du projet
de loi Coremans sur le fiamand dans l'en-
seignement. Si cette loi ne parvient pas a
passer, tout ce que nous ferons pour faire
donner au fiamand la place qui lui revient,
ne sera d'aucunc utilité. L'orateur ne
comprend pas comment un homme comme
M. Woeste puisse soutenir l'inconstitution-
nalité du projet Coremans.
II annonce encore que, par suite de diver-
ses circonstances, le comité du Landsbond
n'a pu jusqu'ici donner suite au voeu formulé
dans le précédent congrès et qui demandait
l'envoi d'une lettre a S. S. le Pape pour
demander son intervention auprès des
évêquesen vuedel'enseignementdela langue
flamande dans les instituts catholiques de
l'enseignement moyen.
L'orateur espère cependant que cette
lettre pourra être envoyée cette année.
M. Fraus Mets, de Lierre, fait rapport
sur les fêtes en l'honneur d'Albrecht Roden-
bach, le jeune poète fiamand, la personnifi-
cation du mouvement fiamand catholique.
C'est un devoir des jeunes lutteurs fla
mands de fêter Rodenbach j^our le fair
mieux connaitre par le peuple qui en général
ne le connait pas.
D'aucuns ont parlé de l'érection d'un
monument. C'est notre idéal mais les
fonds nous fout défaut et Dieu sait quand
nous les aurons L'orateur préconise plutöt
prix
-Rodenbal
1 institution d'un grand
pour la littérature.
D'autres propositions ont été faites ri
I J*™4 cel!e da Placement d'une p£j
i CR°7Toftive a la maison habitée j
- Rodenbach a Louvain celle d'une noui'
edition de 1 oeuvre maïtresse de Rodenba,
j Ggdeun et la vulgarisation des auw
oeuvres du poete parmi les étudiants
J M. Sebrechts, Louvain, croit
I ,de ,feter Rodenbach les flamands doivS
tacber de fair voter la loi Coremans. Qu
au projet de la ville de Roulers d'érigei
i ®tatue a Rodenbach, cette ville ferait mi
au projet de la ville de Roulers deriger
statue a Rodenbach, cette ville ferait rm
(M. De Bruyu, réprésentant, fait J
Une discussion surgit au sujet de la q„9
üon de savoir a qui Ton confierait la missïo,
dejugerle concours-Rodenbacb a l'Ae
demie flamande ou au DavidsfondsI
Cette derniere société l'emporte
J M-VanCauwelaert, Louvain,préconisf
j la creation d un busteselon lui, l'institutioi
j d un concours ne serait d'aucune utililité
j Un delégué de la section Westflamande
^oonce que celle-ci demande la créatioi
d un buste dont les frais pourraient fnpii»
men. être couvert, M.
1 oeuvre au prix de 3,000 francs; la ville
Roulers interviendra.it financièrement; de;
j subsides seraient encore demandés a la'pro
vince et a l'Etat.
j M le Président propose de commence!
j par Ie,Piment d'une plaque commémo
I rative a Louvain et de remettre toute décl
sion concernant l'érection d'une statue on
j d'un buste, jusqu'a ce que le comité puisse
disposer de fonds suffisants.
j M. Van Cauwelaert. Le placement
j dune plaque n'entraïnera pas de frais poui
J le comité les étudiants la payeront. (Longs
appl.) II faut absolument que Ton se décide
maintenant pour la création du buste, afin
j detreprêt pour 1905.
L assemblée décide de charger une com-
mission d etudier la question de la création
du buste. (Appl.)
le Président fait acclamer le nom de
J M De Bruyn qui s'est toujours montré le
j defenseur des intéréts de la cause flamande.
j M. De Bruyn. M. le Président ne doit j
I pas me remercier d'être présent a votre
i assemblée,(c'est mon devoir d etre ici. (Accla-1
mations). J'ai toujours été le défenseur des I
j droits des Flamands. Lorsque vous aurez
j besoin de moi pour l'obtention d'un subside
I en faveui' de l'érection d'une statue ou d'un
buste a 1'immortel Rodenbach, vous pourrez
compter sur moi. (Longs applaudissements).
M. Lybaert, de Gand, dépose plusieurs
vceux. II demande notamment, que désor-
mais on ne nomme plus que des professeurs,
sacnant le fiamand, aux conservatoires, aux
Académies des beaux-arts, a l'école St-Luc,
a l'Ecole d'borticulture de Gand.
M - Lybaert déclare, aux applaudissements
de 1 assemblee, qua l'Ecole d'borticulture
de Vilvorde 1 enseignement a été seinde en
sections frangaise et flamande,grace aM. De
Bruyn. La section flamande dépasse déja en
résultats utiles ceux de la section frangaise.
L enseignement du fiamand est devenu un
point obligatoire du programme de l'Ecole
des cadets et des pupilles. L'orateur voudrait
que la même obligation soit décrétée pour
les élèves de l'Ecole militaire.
M. De Bruyn demande que l'on fasse
exception pour les instituts de Bruxelles et
de Liége.
Les vceux de M. Lybaert, amendés par
M. De Bruyn, sont adoptés.
t Sur, la proposition de M. Seebrechts le
Congrès émet un vosu en faveur de ia reali
sation du projet de création d'une Univer-
site flamande.
La 3° section se réunit a midi a Tissue des
deux autres, sous la présidence de M. Flor.
Heurelmans ayant a ses cótés MM. De
- - v.uv./ui/ü oomumjuca üDgW Ulll U'OTTIiO