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LES MÉLOMANES
SOLENNITÊ ARTISTIQUE
Samedi 29 Aoüt 1903
10 ceiitimes Ie N'
88e Année N° 3773
mm
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Le concert des Mélomanes
Turquie
BULLETIN POLITIQUE
Suisse
Allemagne
France
L'élection du 18 Octobre
Cr,
ri!
On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume.
Le JOURNAL] D'YPB.ES parait le ]Mercredi et le Samedi.
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Ville d'Ypres
Grande
organisée par !a Société Royale
DE GAND
le Bimancbe 13 Septerabre 1903
4 beures
en la grande salie des Halles
(entree par le Marché Bas)
avec le bienveillant concours de
M"8 Jeanne MERC1ER, chanteuse légère, du
grand théatre de Gand
MM. Leo VANDERHAEGEN et DRUBBEL,
professeurs au Conservatoire Royal de
Gand
MM. BAFROEY, PARMENT1ER et L. VAN
DENHOEK, lauréats du Conservatoire
Royal de Gand
La grande chorale hommes et la grande cho
rale mixte de la société (Directeur M.
Liévin DUVOSEL). Environ 8S5exécu-
tants.
lre PARTIE
1. La Tempête par la grande
chorale hommes Radoux.
2 Grand air de Patrie,
Mr Bafroey Paladilhe.
3. Ballade et Polonaise,
pourviolon,MrDi'ubbel H. Vieuxtemps.
4. Grand air des bijoux de
Lakmé, M. Leo Van der
haegen Leo Delibes.
Air du Rossignol des
Noces de Jeamelte, Mlle
Jeanne Mercier V. Massé,
aQuand sous le sombre
voile, (1300) Maihieu Lemaistre.
b/ Final du Vlaamsche
nachtpar la chorale
mixte O. Roels.
2e PARTIE
1. Germinalpar la grande cho
rale hommes Riga.
2. aRécit et air de Judas Ma-
chabée Haendel.
b/ Air de la flüte enchantée,
M. Parmentier Mozart.
3 a/ Romance Svendsen.
bMazurka pour violon, M.
Drubbel Van Goens.
4. Air de bal masqué, M, Van
den Hoeck Verdi.
5 Duo de Manon, lr acte, Mn«
Jeanne Mercier Leo Vander-
haegen Massenet.
6. A cis par la grande chorale
hommes et la chorale mixte.
Soliste M. Vanderhaegen Wormser.
Accompagnateurs MM. Meidepenningen
Uyltenhove, lauréats du Conservatoire
Royal de Gand.
Places réservées k f franc, entrée par
l'Hótel de ville.
Fait k Ypres, le 25 Aoüt 1903.
Les Bourgmestre et Echevins,
II. Colaert.
Le Secrétaire,
M. Gorrissen.
couvent a été évacué par la foule après une
vive résistance. Toutes les issues du couvent
étaient barricadées.
On annonce pour le 25 octobre un triple
referendum en Suisse. Le peuple sera appelé
k donner sou avis sur ces trois questions
Faut-il élire désormais le Conseil national
non plus sur le chiffre de la population toiaie,
mais exclusivemeDt d'après la population in-
digène Gonséquence diminution de la re
présentatioii dans les cantons industries et
dans les cantoris frontières.
Faut-il reviser le code pénal de fapon k
permettre la justice de punir les atteinles
que la presse socialiste porte la discipline
militaire
Enfin le 38 point soumis au referendum est
une proposition de revision de la Constitution
en ce qui concerne la vente des spiritueux
non distillés.
Attentat conlre un train.
Sofia, 27 aoüt.
On a fait sauter cette nuit, en gare de
Kulei Bourgas, un train quin'est pas l'Oricnt-
express, mais le train conventionnel eelre
les frontières de Bulgarie et Constantinople.
II y a eu six rnorts et quinze blessés.
L'attentat k la dynamite a été commis dans
le wagon cuisine. Trois wagons ont été dé-
truits. II y a six tués, dont le chef cuisinier,
un enfant, un élève, deux femmes turques.
Seize blessés, dont trois employés du chemin
de fer. Un individu a été arrêlé. Les autres
auteurs sont poursuivis. Une enquête sévère
est ouverte, Les communications ne son! pas
interrompues. La surveillance des chentins
de fer est redoublée.
i
Parrai les résolutions votées par la cin-
quantième assemblée générale des catholi-
ques allamands, siégeant k. Cologne, on
signalela suivante
C'est une affaire d'honneur pour les
catholiques de ii'avoir ui trêve ni repos jus-
qu'k ce que la !oi contce les Jésuites soit
abrogée. L'assemblée a'ttend des représen-
tants du peuple catholique qu'ils emploieat
tousles oir yens légaux k leur disposition pour
bnser le terrorisme que la Ligue évangéli-
que et ses sffiiiés exercent sur le Gonseil fé-
déral.
Une note parue hier soir en tête do la Ga-
zette de Allemagne du Nord traite de men-
songe la nouvelle lancée par l'organe des
pasteurs, Ie Reichsbole, selon laquelle l'Era-
pereur aurait dit au chancelier qu'il n'y avait
plus lieu, désormais, de demander au Gon
seil fédéral de voter i'abrogation du para
graphs 2 de la loi contre les Jésuites.
Expulsion des Rédemptorisles
Aux Sables d'Olonne, hts troupes, la gen
darmerie et les autorités ont procédé k l'ex-
pulsion des Rédemptoriutes. Le jardin du
iL'échéance éleciorale du 18 Octobre ap-
pr&che.
Nos mandataires k l'Hótel de ville auront
k rendre coropte au corps électoral de leur
administration. Quel sera le verdict qui sor-
tira des urnes électorales
Nous n'hésitons pas k dire que la sentence
sera favorable k nos amis de l'Hótel de ville,
qui ont géré nos affaires locales avec sagesse,
prudence et modération.
Modéralion. Qui oserait prétendre que
l'administration catholique donne des sujets
de plaintes sérieuses k notre population
Qui se plaint de vexations de quelque
nature qu'elles soient
Le père de familie n'est-il pas libre dans
le choix de l'école pour l'enseignetaent et
Téducation de ses enfants
Le fonctionnaire, l'employé, le particulier
quelconque esl-il molesté a raison de ses
opinions politiques
Le Collége des Bourgmestre et Echevins
ne vient-il pas de se montrer juste, impartial,
tolérant en prêtant le kiosque de la Grand'
place pour une fête libérale
Les portes de l'Hótel de ville ne sont-elles
pas ouvertes k tout venant, libéral ou catho
lique, qui réclame un droit ou sollicite une
«faveur
Notre édilité gère avec sagesse et pruden
ce, disions nous. Qui oserait le nier
Nos finances s'améliorent constaoiinent.
Les recettes de la ville augmentent dans des
proportions notables, sans que les dépenses
suivent en même progression.
Cette augmentation de recettes est due
principalement k ce que nos édilesemploient
tous les moyens qui sont en leur pouvoir,
pour faire produire k nos rnarehés, k nos
propriétés conmunales, k tous les services
de Ia ville ce qu'ils peuvent donner, sans
augmenter les taxes, sans créer des impóts.
La ville s'étend et s'embellit constamsent.
Le commerce, favorisé autant que pos
sible, prospère. Qu'on en juge par les tra-
vaux de luxe que font exécuier nos commer-
Cants k leut s vitrines et facades.
L'aisance est plus grande, non seulement
dans la bourgeoisie, mais mêae dans l'élé-
ment ouvrier. Les salaires augmentés par
suite des mesures prises en faveur des
ouvriers de la ville. De Ik un bien-êire plus
grand qui se manifeste par l'accroissement
du nombre de boucheries et de charcuteries.
La population ouvrière et pauvre, qui
momeiHaiiément ne trouve pas de travail en
ville, recoit des feuilles de route pour cher-
cher de l'ouvrage k l'étranger.
Des primes ont été créés par l'admini
stration communale dans le but d'augmenter
les pensions de vieillesse.
Les journaux libéraux reproehent k notre
édilité, et spécialement k notre honorable
Bourgmestre de faire trop de dépenses.
Ges dépenses ne sont-elles pas justifiées
par les travaux qui soat consfamment exé-
eutés
Ne sont-elles pas proportionnées k nes
recettes
Qu'on neus cite un scul travail qui ne soit
demandé et spprouvé par l'opinion pu-
biique?
Et si on ne dépensait pas, que diraient
alors nos adversaires
On reproche encore k nos edilas de dépen-
ser trop dargent pour les fêtes.
Or, nous voici dans une année éleciorale,
et les dépenses n'ont pas exédé le chiffre
ordinaire Elies sont loin d'atteindre celles
de l'année 1890, oü nos adversaires mirent
tout en oeuvre pour se maintenir au pouvoir,
par des gaspillagss d'argent et des prodiga-
lités sans nom.
Le Weekblad trouve que l'on ne de-
vrait pas subsidier les jeux de cartes et
autres pareils. C'est une habitude créée par
nos adversaires mêmes. Nous somme d'avis
qu'il n'y a pas lieu de les supprimer.
Bref, l'administration catholique est irré-
prochable. Elle ne fait point de politique,
mais de l'administration. Elle fait travailler,
elle améliore ia ville, elie contribue k aug
menter le bicn-êlre général.
Nous pouvons done affronter avec confi-
ance le scrutiu du 18 Octobre. Le verdict
confirmera les mandats de nos conseillers.
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