li I ft1 Du choix des administrateurs communaux Nécrologie Concours général de I'enseignement moyen du premier degré en 1903 Assassinat a Wervicq f 7; I; h 1) 11! §L 11 Hi ,f':1 1M Les libéraux pourraient nous dire «Nous aurions fait tout cela aussi ce n'est pas grace k 1'administration catholique que la viile est plus saine et que le commerce pros- père. Voyons cela coincide au moins avec notre arrivée k l'Hötel de viile et du temps des libéraux, cela 11'était pas. Ils n'ont jamais rien commencé. C'est coraroe avec les pensions ouvrières, et larénumération des soldats.llsdonneraient beaucoup plus que nous, s'ils arrivaient au pouvoir.M. Nolf a même proposé 365 francs au lieu de 65 francs.Mais avec quoi paierait- il (rires). Pourauoi.du reste,n'ont-ils pas commencé? II est facile de dire qu'ils donneraierit plus que nous.lis auraient dü faire quelque chose quand ils étaient au pouvoir. Feraient-ils davantage aujourd'hui Les primes communales pour les pensions, c'est notre oeuvre le minimum de salaire, c'est nous qui l'avons établi les feuilles de route, c'est nous qui les avons créées.Qu'orit fait les libéraux pour les pauvres et l'ouvrier? Ils ont créé beaucoup d'écoles, c'est vrai et des maitres sans élèves, c'est encore vrai. Mais, avec moins de dépenses, l'enseigne- ment kisse-t-il désirer ils demandent l'instruetion obligatoire. Est-ce qu'il y a, k Ypres, deux enfants sur cent qui ne fréquentent par l'école Et pourquoi dès lors la contrainte, si ce n'est pour combattre l'enseignement libre qui vaut certamement l'enseignement officiel Partisans de la liberté, ils la veulent pour eux-raêmes, et non pour les autres. Leurs enfants, ïl les envoient souvent chez les prêtres et les religieuses mais ils veulent contraindre les pauvres k placer leurs enfants dans les écoles publiques. C'est comme quand ils sont malades ils recourent k la soeur de charité mais ils veulent écarter les Religieuses de nos Hospices et Höpitaux. M. le Bourgmestre parle aussi des travaux k exécuter prochainement k l'étang de Dickebusch, oour augmenter le volume de l'eau, et rendre celle-ci plus pure. L'orateur fait un appel pressant aux mem bres du «Volkshuis»,afin qu'ils usent de leur influence auprès de leurs compagnons de travail. Nous l'emporterons haut la main, dit-il mais nous ne pouvons laisser entamer la majorité des voix que nous avons acquises. Les libéraux orient déjk victoire. C'est comme en 1891, lorsque nous obtenions 40 voix de majorilé comme en 1895, quand nous avions 200 voix;comme en 1899,quand notre liste l'emportait avec une écrasante majorité de 625 voix Nous devons fortifier encore ce chiffre. Dans quinze jours, dit M. Colaeri, nous vous ferous des propositions de candidats. Nous irons au combat avec la certitude de remporter une victoire éclatante. Dans six semaines, k cette heure ci, nous céiébreroris ici même notre succès. Tous ceux qui auront été k la peine seront alors k la joie, heureux d'avoir combattu le bon combat, satisfaits d'avoir rempli leur devoir. M. le Bourgmestre est longuernent et fréaétiquement applaudi. La réuoion se termine k 9 3/4 heures, sous l'irapression des sentiments d'enthousiasme, que M. Colaert k insnirés aux membres de la Garde Catholique. les qualités exigées de ceux qui sont appelés a gérer les affaires publiques. Nous reproduisons son article, en le priant de se faire connaitre a la Redaction du Journal,^,eu exprimant le voeu de recevoir encore de sa bonne prose. Yoici Partiele en question Est-il nécessaire de rappeler l'importance du bon choix des administrateurs comrau- naux? L'expérience du passé, celle même du présent, en plusieurs endroits, n'est-elle 1 pas suggestive, instructive et probante? Que de cités florissantes n'a-t-on pas vu décliner I de nos temps, par le srul fait d'une gestion I incapable ou despotique Puisque la sécurité, la paix, l'aisance et le bonheur des citoyens sont les justes con- séquenees de l'ordre et de la prospérité de la viile et que seuls les administrateurs peu- vent lui garantir et procurer ces biens, il appartient aux électeurs d'élsver aux fonc- tions administratives des hommes aptes k leur assurer eet ordre et cette prospérité. Seront indubitablement impropresk main- tenir l'ordre dans les choses publiques, ceux qui n'en ont pas dans leur conduite privée; ceux, k plus forte raison, qui fomentent le désordre, même pour une cause en appa- rence bonne car si la cause était réelle ment bonne, elle puiseraii dans sa propre bonté les éléments de son triompba par la persuasion et la constance, comme le fit la doctrine chrétienne durant l'ère des martyrs; tandis que trop souvent nous avons vu ces rhéteurs de carrefours, ces tribuns de la populace attiser les passions et les convoi- tises et exciter les gueux aux pires violences. Ces homanes-lk, quels que soient d'ailleurs leur renom et leur popularité, se sont dis- crédités eux-mèmes car en semant la haïne fraricide et la discorde civile, ils se sont déclarés les ennemis mortels de la sécurité et de la paix publiques. Tout électeur conscient les écartera done irrévocablecnent. Si vous remarquez dans l'existence d'un homme, une grande ponctualité, de la con stance, de la ténacité k suivre une ligne de conduite uniforme,autarit que les événements peuvent le permettre, une vie réglée et utile- ment remplie avec prévoyance et circons- pection, soyez persuadé que eet homme est un ami de l'ordre. Si vous le voyez patient, pondéré, toujours disposé k éviter les mesu- res extrêrnes et violentes, quoique invaria- blemen't ferme et énergique dans sesdécisions et résolu k en poursuivre i'exécution, soyez couvaincu qu'il est zélateur et protecteur de l'ordre. Cet homme-lk saura opposer une barrière solide aux déboitbmems des pas sions il fera respecter la liberté de chacun, réprimer les txcès d'une émancipation abu sive et favorisara ie développsment rationel du bien-être général. En un mot il restera dans l'ordre et par l'ordre fera régner pour tous ia sécurité et la paix. Ces caractères-lk sont madestes et n'ont que rarement de la popularité. C'est le devoir impérieux des électeurs sagaces de les rechercher, de les manifester et de les faire élever aux fonctions Ua aimabie lecteur peut-être uae lectrice - do notre journal, et, dans tous 'es cas, un esprit juste, nous en- voie des considerations au sujet du choix des adrainistrateurscommunaux. II fait connaitre, ea termes excellents, Ici s'impose k l'électeur une mesure pré- ventive que nous ferons resscrtir par une comparaison. Le trésor public (de l'état ou de la viile), grassement garni par les con- tribuables, ressemble k une table copieuse- ment servie. Si nous y plagons un élu rassa" sié, il goütera quelques menus desserts et sera satisfait. Si au contraire nous y attablons un afïaraé, il se jettera gloutonnement sur le tout et fera une vraie dévastation, comme cela s'est vu, en raaints endroits, au grand préjudice des conti ibuables Électeurs, n'oubliez pas que vous êtes toujours contribuabks; car vous devez pour le moins vous loger et vous nourrir. Ceux qui par leur aciivité personnelle ou par l'utilisation de leurs capitaux procurent ho- norablement l'aisance k leurs concitoyens en leur facilitant un travail rémunérateur, ou qui-, par leurs relations et leur négoce, créent des ressources k Ia ciié, sont exercés aux gèstions multiples et coanaissent les difflcultés iühérentes aux manipulations fi- nancières et k la gérance des biens maté- riels. lis pourront done utiliser, pour le bien public, les aptitudes qu'ils ont acquises par leur expérience personnelle dans le gouvernement de leurs patrimoines. Ils sauront éviter tout gaspillage et faire de judicieuses écouomies, sans cependarit laisser souffrir en aueuno mariière les diffé rents services de salubrité, d'u'ilné ou d'agrément qui marquent la vitalité et le progrès des agglotnérations humaims, tant k la campagne qu'en vüle. Habitués aux vues larges et fécondes, ils sauront s'éprendre d'un enthousiasme réflécbi mais généreux, pour favoriser l'épanouissc- meut des industries locales et faciiiter les transactions commerciales; par lk ils feront naitre de nouvelles sources de ricbesse publique dont bénéfleieront ceux qui auront su leur confier la direction de la cité Ele-cteurs, pendant qu'il ea est temps encore, réfléchissez, groupez-vous, consultez les chefs investis de votre confiance, ré- pandez autour de vous les sages résolulions élaborées d iris vos conseils et préparez avec ardeur la nomination de ceux qui devenus vos maitres, par l'expression de votre vo- lonté élective, seront heureux de se dévouer sans raesure k procurer la prospérité com munale, l'aisance des citoyens et par suite leur bonheur. Ecartez impitoyablemerit du pouvoir ces hommes riéfastes qui s'appuyent sur les iné galités sociales pour semer dans les foules la haine et la lutte des classes. Ge sont pour !e moins des utopistes et des insensés car ils ont beau dire et beau faire, il y aura toujours et maigré tout des riches et des pauvres, des savants et des ignorants, des artistes et des artisans. Pour niveler ces diversités inévitables il suffit de bien prati- quer la charité chrétienne. L. V. La ville de Wervicq se trouve en deuil.par suite de la mort de son premier magistral, pour lesquelles ils sont doués spécialement. S Mercredi,M. le Bourgmestre Auguste Delva, k Ce serait s'armer eontre soi-même et se nuire s succombé k une longue et crualle maladie. considérablement que de s'opposer k l'élec j Après avoir lutté pendant plusieurs années tion d'un tel candidat. Aussi nul électeur contre le mal qui devait l'emporter, M. Ie soucieux de ses propres intéréts, n'bésitera Bourgmestre avait dü définitivement s'aliter k contribuer, dans toute la mesure de ses jj au commencement de juin deinicr. forces, k l'avénemept aux charges munici pales d'un homme réglé et pacifique. Mais l'ordre indispensable ne suffit pas au bonheur de la société. II faut y sjouter la prospérité qui assure l'aisance et les ressources. De nos jours plus que jamais la fortune publique est sujette aux convoi- tises. II y a beaucoup d'ambitieux, beaucoup d'affamés qui voudraient leur part d'honneurs lucratifs ou de gateau budgétaire. II avait encore présidé la réunion du Con- seil communal le 30 raai et, jusqu'k son der nier moment, il avait, avec une parfait?, lucidité d'esprit, dirigé les affaires de la ville. M Auguste Delva était né le 18 juin 1846 Le l«r juillet 1872, il était élu cooseiller communal. Dix ans plus tard, le 15 mars 1882,un arrêté royal le nommait échevinet, au commencement de 1896, il ïemplagait, comme bourgmestre, M. Vandermersch- Tranneel, que des raisons de santé avaient obligé de dómissionner. Catholique siucère et convaincu.ilest mort en manifestant des sentiments de foi profon- de, après avoir regu les secours de la religion. Les funérailles du regretté M. Auguste Delva seront célébrées lundi procbain k 10 heures et demie du matin en l'église pa- roissiale. Les élèves dont les noms suivent ont été mentionnés dans les concours en version grecque En seconde des humanités anciennes ler accessit, II. Deibare, de Poperinghe 2e H. Lamiroy.de Courtrai3e J.Hemeryck, de Courtrai4e L. d'Eessen, de Thielt mentions honorables, J. Van de Putte, de Courtrai et J. Vermeulen. En troisième des humanités anciennes 1" prix, G. Lambrecbt, de Thielt 2" acces sit, J. Van Walleghem.de Courtrai7" acces sit,JBouciqué et M. Werquin.de Poperinghe; 5e mention honorable,C.Sevens,de Courtrai. En quatrième des humanités anciennes 1" prix Ch. Devos, de Poperinghe 2e prix, H. Woestyn, de Courtrai2= accessit, Delanghe, de Poperinghe3" VV. Bersou, de Courtrai; 1" mention honorable,,!.Carette, de Courtrai4e M. Gythie!, d3 Poperinghe 5* J. Pieters, de Poperinghe et H. Vanden Bulcke, de Courtrai. Pour le thème latin en quatrième des hu manités anciennes l«r piix, M. Gythiel, de Poperinghe; 2e E. Delange, de Poperinghe; 1«' accessit, J. Pieters, de Poperinghe 4" id., H. Vanden Bulcke, de Courtrai6e id., R. Delporte, de Courtrai 7e id., R.Bettecis, de Courtrail'e mention honorable, C. De- vos, de Poperinghe et H. Woesiyn, de Courtrai5" id., W. Bersou, da Courtrai. Honneur au collége de Poperinghe qui se distingue de nouveau parses ioamenses succès Dimanche soir, vers 11 heures, un habi tant de Wervicq alia dire au commissaire de police qu'il avait vu, en revenant de Comines par le boulevard, un cadavre d homme ap- puyé contre un arbre. Des premières con- statations il ressortit que l'on se trouvait devaDt la victiine d'un assasinat. Le cadavre était celui d'un jeune ouvrier de 17 ans, du nom de Deschodt. II avait été frappé, a la tête, au cou et a la poitrine, de sept coups de poignard un poumon était perforé, l'artère carotide était tranchée. On croit que le meurtre se rattache a des querelles qui avaient, dans la soirée, éclaté dans une salie de danse, entre la victime et ses cousins, Maurice et Arthur Viane, Jules Dumez, Jules Fauvarque et Marcel Caron. Nouyeaux détails Maigré les enquêtes ouvertes tant par la police que par la gendarmerie, bien des circonstances de ce drame restent encore mystérieuses. I.e parquet est revenu de nouveau mardi après-midi. Pendant que le médecin légiste procédait a l'autopsie du cadavre, le juge d'instruction se rendait a Ten droit oü. s'était déroulé le drame etrelevait le plan deslieux. L'autopsie de Ia victime a démontré que la mort avait été oocasionnée par un coup de poignard a i'épaule gauche, qui, eu cou- pant une veine a déterminé une hémorragie interne. La mort a dü être instantanée. A 5 h. 1/2, les magistrats reprenaient le train pour Ypres. On s'atteadait a ce qu'Ar- I I li"S I m 1 ,i! iiiiK Bnl 1||](M

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2