m J des Électe DI1ANCHË 27 SEPTEMBRE 1903 AU «VOLKSHUIS- Assemblée générale 11 Samedi 26 Septembre 1903 N° 3781 88e Annéi 10 centimes le %m Mm <5 Appel d Messieurs les Èlecleurs a 6 heures du soir Lisies électorales L'élection du 18 Octobre I tin s'abonne rue au Beurre, 36, a Vpres, et 4 tous les bureaux de poste du royaume. Association Catholique de la ville d' Ypres C'irdre du jour Designation des candidats pour i'élection du 18 Octobre 1903. eiievet des rnori bouds et de ia tombe des tnorts. Or, cette ar.née, pas uu mot en faveur de oette prcpagande irnpie 11 est certain qu'un mot d'ordreexiste pour laisser de cöté, en ce moment, tout ce qui I peut froisser les sentiments religieux de i «otre catholique population yproise. I Muis, iios lioéraux sont counus. Nous sjvons ce qu'ils désireni, ce qu'ils veulent. No u's savous aussique s'ils l'emportaient le V6 Octobre, ce serail ie triomphe du radica lisme avec, e. .me conséquences, ia iuite scol ire, ia iaïcisatton de nos hospices et ijopuaux, l'arbitraire et la partialité dans routes ies administrations. nouveau sans les assagir. S'ils marchaient d'accord aujourd'hui, ce serait, tout comme j 'disl'élément avancé, plus jeune, plus nombreux, plus turbulant, l'emporterait bientöt pour le malheur de la ville d'Ypres. Caveant consulesQue l'électeur prenne garde Le Président, EU(j. STRUYE. Avis important Les lisies électorales vienneut de paraitre. Le dernier déiai pour réciamer de- vant i'autorité communale expirant le 31 Octobre p cchain, les électeurs qui n'auraient pas été inscrits ou qui rie ligureiaieni p&s sur les iistes électo rales avec le nombre de voles auquel ils onl droit, sont invités, munis de leurs pièces justiticatives, a s'adresser sans retard au Lureau de l'.t sspciation catholique ei coustitutiomaeile de 1 ar- i rondissenieul (Cerc/e catholique). Les palinodies de iVl. Nolf Nous avons prétendu que M Nolf a t nu, lots de ['inauguration du drapeau de ia Jeune Garde libérale, un Engage qui ne c&ncorde pas avec sou attitude aux élections légisia- tives. ie Progrès s'en fkche tout rouge et nous taxe de mauvaise foi, paree que nous nous sommes permis d'opposer M. Nolt ca ididat k la commune kM Noll candidal k la Cüambrs. Quoi qu'en diss notre confrère, nous maintenons ce que nous avons écrit, et nous j nous expliquons en posant au Progrès quel- j ques questions auxquelles nous natiendons aucune réponse 1° Est-ü vrai, cui ou non, que, en vue de j l'élection légisiative de 1902, M Nolf a conciu un pacte électoral avec les socialistes de l'arrondissement, qui ont voté pour lui comme un seul homine dit una parole, écrit un mot, fait un geste d'oü l'o'n puisse inéuire qu'ü se sépare ties socialistes Et si tout ceia est vrai, comment appié- cier l'attitude de M. Noil, qui luxe aujourdViui de parii extréme ie parti socialiste, et qui, de plus, ïépuaie les theories de ce parti Si le Député radical avail teuu ee Engage avant le 25 aiat 19Ü2, nous l'eussions com pris. C'est avant cette date qu'ü devait faire j sa profession de foi anüsociaüste. Maïs alors i M. Npit ava.t besom du concours des socia- lisies il Elian les ména„er et surtout don- ner le change k l'opiniou publique. A Ypies, M. Hymaus pióuait la candidature d M. Noll; k Wervieq et k Co.nines M. Noir se faisait défendte par les pires socialistes de Gand. Aujourd'hui M. Nolf n'a pas btsoin du concours des suciaüstes. 11 y en a si peu duns ia vilie ü'Ypsts E'. voilk pourquti Ernest, pour E premièi e tou, a répudié ies ihéories I sociaüstes. Nous le =ui dirons souvent, u'eu dépiuise au Progrès. A la recherche de candidats Le parti libéral n'a pas encore choisi ses eauuidats. 11 purait même qu'üs sont diffici- les k trouver ceux qui veulent ou peuvent tiodre sur eux la responsabililé de l'admi nisiration communale. S'adressera-t-on k MM. Brunfaut et Ver meulen lis sont trop avancés Trouvera-t ou des éléments modérés 1 11 u'eu existe plus A qui recourir, grands dieux A M. Noli Mais M. Nolf est aussi radical comme MM. Brunfaut et Vermeulen; el puis, il ue faut pas compromettre son mandat de aéputé. Et, c'est toutk moins que les rares per- Ij n mot d'ordre ll est incontestable qu'uu mot d'ordre a été üoirné par nos adversaires, eu vue de i'éiec- tion du 18 Octobre. Chaqne auuée, k t'époque oü les vacaucss scolaires prennenl fin, nos journaux radicaux f font uue propagande etfréuée pour engager j les patents qui envoient leurs enfants aux écoies officielles, k les faire dispenser -1 cours de Religion. Or, jusqu'ici le Progrès, comme la Week blad, g; rde le silence sur ce point, C'est k peine qui! recommande l'euseiguement s-ffi Voyez. et jugez C'est a 1'oeuvre qu'il faut voir et juger ses amis et ses adversaires. Nos amis sont k i'Hótel de Ville depuis plus de douze ans. Ont-ils abusé ou mésusé des pouvoirs que le corps électoral leur a don nés lis ont promis qu'ils assureraient la liberté de tous ieurs concitoyens. Est-il un seul yprois qui puisse prétendre que ses droits sont méconnus Les fonctionnaires et employés des admi nistrations publiques, par exemple, se piaiguent-ils de leurs chefs Tous, au con traire, recounaissent quils n ont jamais été traités plus justement, plus impartialement, plus afiablement qu'aujourd'hui. Les pères de familie sont-ils molestés k cause du choix de i'école oü ils envoient leurs enfants Iriterrogez-les ils vous répondront unanimement quel'administration catholique n'exerce aucun pression, ne pose aucun acte qui soit de nature k contrarier leur liberté ou leurs préférenees. ui,»™.™-.,--t~-r- L'administration catholique a-t-elle été sounahiés survivantes, de ce que i'on appe- I fidéle k ses promesses d'exécuter dimmenses lait autrefois le parti doctrinaire, ne repa travauxd'assainissement, d'exiensionetd em- raissent sur la scène. Mais ils sont usés, j beilissement de la ville Parcourez nos rues uses par l'hge et par les infirmités doctri- et jugez. N'est-il pas vrai que l'opinion publique Tsouvera t on des candidats con vena bles i est satisfaite ei quii règue partout un esprit Nous verrons Quoi qu'il en soit, nous com j de conciliation, d'apaisement qui semble ne baio ons les libéraux de loutes les nuances, pas même devoir être iroubié k la veille de paice que nous avons la profonde conviction la consultation électorale du 18 Octobre que si, par impossible, le parti libéral devait j Car, remarquons le, tout est calme, tran- l'emporter, nous tomberions sous le joug quiiie, au moment oü nous sommes. Ilnya radical dont le libéralisme modéré serait j même aucune agitation ctaez ceux qui pour- imiiuissant k nous délivrer, ou k modórer j raient être des agitateurs. C est que 1 opinion sv ul ment les aspirations excessives 2° Est-il vrai, oui ou non, qu'k la Chambre ciei, en empruntant k l'Economie de Touuiai M. Nolf ue s est pas séparé uae seule fois Uu article en tav ur de iécoie neutra, de ses alliés socialistes Presque chaque année aussi, nos journaux 3° Esi-il vrai, oui ou non, qu'avanl le 30 iibéraux enseiguenl u public la maaière de Aoüt 1903, M. Nolf n'a jamais posé un acte, faire uu testament qui écarté le piêtre du Et, fraichement, y a-t-il un seul libéral qui puisse encore tenir teteaux éléments extra vagants qui torment le nombre dans le parti que nous comfaattons N'avons-nous pas vu le parti doctrinaire baitu, vaincu, conspué même par celui des d<-'s i avancés Dans les deriiiers temps de l'administra- j tion libérale, c'était le radicalisme qui tnom- phait, malgré l'autoiité de MM. Vanbeule et Bossaert. S ule la crainta de voir les catho liqu s s'emparer de la forieresse libérale, oü un de nos amis venait de faire une brêcbe, put donne.r un semblant d'union et de Con corde k nos adversaires. Ils étaient unis en vue du combat la défaite les aivisa de publique n'a pas k se plaiidre et que, en I en sorame, il n'y a point de griefs contre 1 l'administration catholique. I Des griefs On en cherchera peut être. I En trouvera t on Et, si nos adversaires n'en articulent pas trois semaines avant I i'élection, seront ils pris au sérieux quand ils yiendront, les derniers jours, discuter les i actes, les faits et gestes de nos Ediles j Nous ne le croyons pas. Et maintenant, voyez et jugez nos adver- saires. Ne parions plus de ce que furent autrefois les iibéraux Yprois, surtout depuis que le radicalisme tendait k dominer la ville. Voyez ailleurs de toutes parts se coalisent les doctrinaires, les radicaux et les socialis tes contre le parti catholique. Ils forment I I I eft,*--' :®iCgSs~ %/qüeL^;; as^ Le JOURNAL ö'ïïRBS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de ('abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pavs pour l'étranger le port en sus. Les abonnement® sont d'un au et se régularissent fin Déeembre. - Les articles et communications doivent étre adressés fr anco de ort a 1 adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes laligr«. - Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les iwtions judiciaires, 1 franc la ligne. - Les iuméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgifiue (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agence Eavas Bruxelles, rue de la Madeleine, n° 32 et a Paris,8, Place de la Bourse. Le Secrétaire, A. WERBROUCK. f «->•N nloïrtHro nf nun on R II i||'

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1