Comité Electoral CatholiqueLes catholiques se trouvent
d'YPRES
le Dimanche 4 Octobre, a 6 h. du soir
Discours de Messieurs les Candidats.
a droite sous le n" 2
Candidats Catholiques
Colaert René,
D'Huvettere Charles,
Iweins d'Eeckhoutte Henri,
Lemahieu Cyrille,
Sobry Henri,
Struye Engène,
Vandenboogaerde Hippolyte
Vanderghote Henri,
Canepeel Edmond,
Vandevoorde Florimond,
i
Samedi 3 Octobre 1903
10 centimes le IS*
33 Annéi
N° 378S
Électeurs catholiques, vous êtes instamment priés
d'assister a i'assemblée générale qui se tiendra au
VOLKSHUIS
OÜURE OU JOUR:
Représentant, Avocat et Bourgmeslremembre sortant
NotaireConseiller provincial
Conseiller provincial
Cultivateur.
A vocat.
Echevinmembre sortant.
Industriel, membre sortant.
Clerc, membre sortant.
Vétérinaire,
Brasseur
CON CE R T-PROME N A DE
CHRONJQUE ELECTORALE
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V I L L E D'Y PRES
Election Communale du 18 Octobre 1903
Pour la liste de 8 ans
Pour la liste de 4 ans
HARMONIE COMMUNALE
k l'occasion de la rentrée
de l'Ecole d'équitalion
Dimanche 4 Octobre i903, d midi
gux Halles (éiage; enirée par le Marché bas)
Programme
1. Tananarive, allégro militaire D. Drave.
2. Introduction et ballet de
l'opéra Hamlet Amb. Thomas.
3. Marche Tzigane, E. Reïer.
4. Fantaisie sur l'opéra le»
Templier» Litolf".
5. Tourniquet, polka Ganne.
Ypres
Nous sommes en pleine lutte électorale,
lutte chaude a Ypres, comme dans la plupart
des villes et communes, oü les adversaires
de 1'administration locale chercbent k la
renverser.
Nos candidats sont connus, nous n'avons
pas k en faire l'éloge Les anciens ont les
mains pleines d'ceuvres; les nouveaux sont
hommes k contribuer efficacement k la bonne
gestion des affaires de la ville.
Nos adversaires sont connus aussi, ou du
moins nous connaissons leurs idéés et leurs
tendances.
Le libéralisme modéré, impuissant, s'est
laissé cuibuter par félément avancé II reste,
sur la liste, deux ou trois épaves qui ne peu-
vent, en aucun cas, prétendre diriger l'ad-
ministration, si le corps électoral faisait la
folie de l'abandonner k nos adversaires.
II y avail un homme indiqué par son ex-
périence, par les services rendus k la ville
et k son parti, pour être ce qu'on appelle
tête de liste. Son age le met, il est vrai, k
l'abri des sollicitations de ses amis mais il
é'.alt quelqu'un. C'est M. l'avocat Bossaert,
aucienéchevin et faisant-fonctiuns de Bourg-
mestre.
M. Bossaert abandonee la partie, si non
son parti. II sait trop bien k quoi il serait
exposé, si d'aventure le corps électoral lui
avsit doncé sa conflance.
Abandonner le gouvernail k drs alliés
jeunes, turbulents, avancés, ri ri'aurait pu
s'y résoudre. Gonspirer avec ceux qu'il doit
considérer comme les suivants du radicalis
me^'eut été contraire k ses idéés de prudence
et de modération. II préfère ne pas mettre la
main dans l'engrenage qui emporterait, avec
son vieux libéralisme, les convictions de ses
vingt cinq dernières années.
Voilk pourquoi M. Bossaert n'est pas can-
didat.
M. BOSSAERT PRÉSIDE.
L'bonorable avocat a rendu un dernier
service k ceux qui, maigré de profondes
divergences d'opinion, l'avaient soutenu dans
les lultes d'autrefoisII a présidé, lundi
dernier, l'Association libérale, en remplace
ment de M. Brunfaut indisposéil a aidé
M. Nolf k faire un discours chèvrechoutier,
dont nous parierons souventil a même
donné, par ci par lk, des coaseils de calme
et de modération, qui ne seront pas long-
temps suivis mais lk s'est borné son inter
vention lk finit son róle politique.
Après lut avoir rendu eet hommage, nous
n'en parierons plus. On ne doit dire des
morts, méme des morts politiques, que du
bien. De mortibus nihil ni»i bene.
Discouis de M. Nolf
Après qu'il eut prononcé, k l'Association,
son discours-présentation de candidats
oil il n'est rien dit, ni des candidats libéraux,
nides nótres, ni du programme de nos ad
versaires, ni surtout de leurs éspérancas,
l'honorable M. Bossaert a cédé la parole, dit
le Progrè», a M. l'avocat Nolf,notre honorable
et sympathique représentant.
M. Nolf a parlé en effet, il a seul parlé
les autres parleront dans d'autres réunions.
Que dire de son discours
M. Nolf avait déjk répudié les théories
socialistes. C'était une surprise. Aujourd'hui
il est devenu si modéré qu'il va jusqu'k faire
l'éloge des soeurs de charité C'est ainsi
qu'il appeiie les sceurs qui desservent nos
hospices et nos hópitaux. II a Ie plus grand
respect pour les opinions des autres, et, s il
est libéral, il ne veut que de la saine doctrine
libérale. La liberté de conscience, dit-il, e»t
et restera toujour» pour nous chese sacrée.
C'est une transformation, c'est une con
version compléte, au point que quelqu'un qui
avait entendu M. Nolf nous disait Ernest
sal nog pater worden.
C'est cela enfoncé M. Bossaertenfoncé
le partisan des plus acharnés de la liberté;en
foncé tout le parti catholique. Dans huit jours
M. Nolf sera aussi catholique que le Pape
M. Brunfaut malade
Nous avons dit que M. Brunfaut avait été
empêcbé, par une indisposition, de présider
l'association libérale.