Discours de M. Brunfaut
Leur reconnaissance
Fêtes de St Pierre
Un peude panachage s. v. p.
JSoces de diamanta Ypres
Examens
Poup les facteurs
et pour le public
Actes officiels
France
Chronique electorale
jl 11 11
En ordre subsidiaire, vous aurez une
minorité de 700 voix.
En ordre plus subsidiaire encore, le 18
1 octobre sera un écrasement du parti radic;»1
et vous devrez attendre la R. P. légale pour
arriver 4 décrocber deux ou trois montres
1 de controle.
Discours de M. Vermeulen
M. Vermeulen devait parler de la question
1 des eaux il l'a fait non sans citer des faits et
des chiffres.
II reproche 4 M. Colaert d'avoir été avec
lui, dans cette question, sous l'administra-
tion libérale. L'honorable candidal a raison.
I Mais, quand l'administration communale
devint catholique, M. Colaert lui tourna le
dos, dit-il. Cela nest pas tout-k-fait exact M.
l'Ecbevin Colaert se rangeait de l'avis des
I membres de la commission, après qu'il fut
ij i établi, li toute évidence, qu'il n'y avait pas
ij d'eau 14 oü M. Vermeulen avait voulu en
trouver.
,j Mais, d'autres tournèrent entièrement le
i dos 4 M. Vermeulen, et notamment les cinq
membres qui, avec lui, formaient la minorité
libérale du conseil
Pauvre M. Vermeulen, va
Et cependant, l'honorable candidat était
i compétent; il était méme fort dans la science
i des microbesEt il n'a rien perdu de sa
e science car aujourd'hui le Progrès (numéro
'i du Jeudi 8 Octobre 1908), nous apprend que
M. Vermeulen a constaté qu'il y a dans l'eau
1 de Dickebusch, lorsque la vie organique
dort, 4,500 4 5,000 microbes au centimètre
ij cube, soit 5,000,000 au litre
Calculez ce qu'il y a de microbes dans un
hectolitre
i Eb bien, M. Brunfaut, qu'en dites-vous,
i vous qui deviez cennaltre rn 1895, aussi
i bien que les conseillers catholiques, l'exis-
tence de ces microbes, et qui, pourtant,
avez répudié le système de M. Vermeulen,
pour adopter celui de la majorité catholique?
Seriez-vous, par hasard, partisan d'une
1 invasion de microbes, et du baccile coli qui
i provient de l'intestin humain et est un indice
i certain de la contamination de l'eau par les
excréments humains f (voir Progrès).
L'orateur microbien a soulevé, dit le
1 Progrès, un tonnerre d'applaudissements
lorsqu'il a dit que le cbiteau d'eau coüte aux
eontribuales plus. de 50,000 francs par an,
ou mille francs par semaine et quand il a
déclaré que les contribuables de l'extra-
muros contribuent dans cette dépense, sans
en profiter.
Pour qui done, M. Vermeulen,prenez vous
les contribuables et les électeurs de la cam-
r pagne
Sont-ce les catholiques qui ont établi la
canalisation intérieure et extérieure, qui a
fris, plus de 400,000 francs
Mais ce sont vos amis c'est sur leur téte
que vous faites tomber cette grosse tuile
Et les cultivateurs ont-ils profité de cette
immense dépense
Tenez, M. Laheyne lui-même ne dirait pas
pareille naïveté.
Et vos chiffres, oü les avez vous trouvés
Quoi, le chdteau d'eau a coüté pour frais de
premier établissement 700,000 francs?
Les frais annuels machines et personnel,
s'élèvent 4 16,000 francs? Et l'usure des
tuyaux rongés par vos matières organiques,
coüient 15,000 fr. par an
Décidément, Polydore, les microbes vous
ont fait tourner la téte. Et quoi d'étonnant,
puisque, dans vos recherches sur l'eau
d'Vpres, vous avez rencontré des colo
nies du baccile orgulli, qui s'introduit
dans le cerveau et y exerce certains ra
vages rendant le sujet béte et sot d'or-
gueil. (Discours de M. Vermeulen.)
Nous vous croyons, M. le Microbe mais
de grüce, tenez le compliment pour vous.
Car, voici les chiffres vrais
Frais d'établissement des bassins, cbüteau
d'eau, machines etc236,822,49.
Nous sommesloin n'estce pas, des700 000
francs que, d'après M. Vermeulen,le chiteau
d'eau seul aurail coüté
Quant au personnel et aux frais divers, ils
s'élèvent 4 12.500 francs par an; voii4 ce que
deviennent les 50.000frs.de M. Vermeulen.
Sans doute, fadmiuistration catholique
doit pourvoir au paiement des intéréts de
lemprunt. Mais, malgré cela, elle a encore
un excédent annuel de 45 000 frs. 4 l'ordi-
naire.
Ne parions plus de l'ineffable M. Ver
meulen.
Le dernierdes mousquetain sdu Roi a par-
lé il a même parlé en flamand, comme M.
Vermeulen, contrairement 4 M. Laheyne, qui
a lu son factum en frangais.
M. Brunfaut est couvert d'un manteau zi-
beline du meilleureffet. C'est qa'Auguste se
ressent encore de son rbume de cerveau, qui
s'aggrave même lorsqua les milliards de mi
crobes lancésdans lasalle parM. Vermeulen,
se répandent dans son nez et sa gorge. Au
gusts est pourtant le seul membre de sa
familie qui ne nasille pas.
M. Brunfaut a appris par coeur les sots
griefs que le Weekblad a produitscontre l'ad-
miBistration communale, sansêtresuivi parle
Progrès. Nous avons répondu 4 satiété 4 ces
griefs qui ne soutiennent pas le moindre
raisonnement.
II n'y adeux nouveautés dans tout son dis
cours la caricature de nos candidats qui
sont ou des incapables, ou desinconnus, ou
des tourneursdecasaque, et... la conversion
du Président de l'Association libérale.
Lui, M. Brunfaut, est le nec plusultra des
administrateurs et le Roi de la Finance il se
proclame même le Roi de beaucoup d'autres
choses encore. Nous ne lui disputons pas ces
mérites, quelque grands que soient ses suc-
cès.
L'honorable candidat devait finir par une
gaffe c'est son habitude
Nous avons décidé, dit-il, de ne pas faire
de visites aux électeurs,d'abord paree qu'il
est impossible aux candidats d'aller cbez
4000 ELECTEURS, ensuite paree que
beaucoup de ces braves gens pourraient
être lésés dans leurs intéréts.
Et cependant, M. Brunfaut jure que le 48
Octobre prochain, il va reconquérir l'Hótel
de Ville
Toujours et tous en brouille avec les
chiffres il y a cxactement, les décédés
compris, 3694 électeurs ccmmunaux 4
Ypres. Allez chez eux, Monsieur Brunfaut
ce n'est pas tant de peiae que pa
Beaucoup de ces braves gens seraient lésés
dans leurs intéréts, dites-vous. C'est vrai,
s'ils votaient pour votre liste ce serait au
préjudice de leurs intéréts matériels, moraux
et religieux.
Mais ce n'est pas tout cela, M. le Président;
quand vous serez battus, éct asés le 18 Octo
bre, vous attribuerez votre échec 4 ce que
vous n'avez pas travaillé le corps électoral.
A nos amis de veiller sur leloup travesti
en bergerau loup au loup
C'est moi qui suis Guillot...
Le Huguenot téroce, qu'est M. Brunfaut,
devient 4 son tour partisan des Sceurs de
Cbarité
Lui, le scissionnaire d'autrefois qui, avec
M. Vermeulen, s'était retiré sous sa tente
lui qui, comme tous les radicaux, veut la
laïcisation qui est 4 leur programme laïcisa-
tion de l'enseignement, laïcisation des Hos
pices et des Hópitaux, laïcisation en tout et
partout, M. Brunfaut a dit texiuellement
Messieurs, quoi qu'en dise le Journal
d d'Ypres, j'approuve bautement les paroles
de mon estimable ami, M. Nolf, f t je me
joins 4 lui pour déclarer pubiiquement que
les soeurs de charité doivent être respec-
tées. li n'est jamais entré dans l'idée
d'aucun de nous, de cbasser les soeurs de
charité ce que nous voulons, c'est qu'elles
respectent toutes les croyances at qu'elles
n'aillent pas scruter la conscience du
uialade qu'elles savent être libre-penseur,
et lui imposer un scapulaire avant
DE LUI ACCORDER DES SECOURS.
La réserve que M. Brunfaut ajoute 4 sa
déclaration est une injure pour les religieuses
de nos Hospices et Hópitaux. Pour qui les
prend-il done
Le prétexte est trouvé pour chasser nos
sceurs elles scrutent les consciences du
malade et lui imposent un scapulaire
avant de lui accorder des secours.
C'est une indignité que nous signalons au
corps électoral.
C'est, sous ce prétexte toujours controuvé,
que l'on a laïcisé dans toutes les villes oü le
socialisme ou le radicalisme est le mal1 re.
On fait une enquête et, comme du temps de
Tacite, on trouve toujours une légion de
faux dénonciatr urs, servis par une légion de
faux lémoins.
Et le tour est joué
Quand M. Brunfaut aura, unefois de sa vie,
salué un prêtre, un moine, ou une soeur de
charité, nous commencerons 4 croire 4 sa
conversion. Jusque 14 nous ne le croirons
pas plus que M. Nolf; nous le croirons moins
encore: August zal nooit geen pater
voorden gelijk Ernest.
Le Progrès est reconnaissant, d nolre place,
envers les conseillers communauxc itboliques
qui sont décédés, ou qui out démissionné.
Le Progrès ment et sait qu'il ment MM.
Struye et Colaert ont fait l'éioge des anciens
candidats, et eet éloge se trou .e dans nos
comptes-rendus.
Nous sommes bien aise de voir le Progrès
prendre la défense des amis qui nous out
quittés. C'est son habitude et gageons qu'un
jour, si son intérêt l'exige, il pariera en
termes flatteurs de nos candidats uctuels.
Du reste, il a commencé il y a quelques
mois. Ii n'a pas atteint son bu de 14 sa
colère contre ceux qu'il a 4 combattre
aujourd'hui.
Pour la seconde fois le Progrès prétend
que la ville se décharge sur les contribuables
pour organiser des fêtes 4 S: Pierre.
Nous lui donnons un démenti formtl,
qu'il s'empressera de ne pas reproduire.
Oubiie-t-il peut-être que des accusations
de cette nature sont calomnieuses et pré
judiciables Ou devrons-nous le lui appren-
dre 4 ses dépens
Se sentant battud'avance, le Progrès, sous
prétexte de rectifier de précédentes déclara
tion, enseigne, pour la seconde fois, QUE
LES BULLETINS PANACHÉS SONT PAR
FA1TEMENT VALABLES
Mais qui conteste cela Ou bien le Pro
grès prend il les électeurs libéraux pour tel-
lement idiots qu'ils pourraient se tromper
sur un point essentiel
Tandis que nous disons 4 nos lecteurs ne
panachez pas, le Progrès dit aux siens PA
N'a-t-il pas cotifiance en eux Ou est-il
convaincu, comme nous, que ses candidats
sorit impuissants 4 gérer les affaires de la
ville Ou, enfin, sait-il que bien des libéraux
modérés sont convaincu», plus que jamais,
que ie parti radical conduiraula ville aux abi
mes?
C'est ceci, c'est peut-être cela mais la
préocupation de faire passer quelques candi
datsest évidente, aussi évidente que la con
viction générale qu'aucun libérsl ne passera
C'est, du rests, la conclusion subsidiaire
de M Laheyne.
Les époux Wouts-Dufour, habitant rue du
Corbeau.out cólébré, Lundi dernier,leurs noces
de diamant.
Victor Wouts est né 4 Ypres le 23 mars 1822,
et est cordonnier sa femme, Hortense Dufour,
née dans la mème ville, le 26 Avril 1824, est
dentellière. Ils se sont mariés 4 Ypres le 27
Septembre 1843, devant M. Emmanuel lweins,
échevin de la ville.
A sept heures du matin, le carillon annonga
le joyeux événement qui rassembla toute la
familie,enfants.ueveux, nièces, dans la demeure
conjugale. Toute la rue du Corbeau est ornée
de drapeaux, de guirlandes et descriptions.
A buit heures, le couple, accompagné d'une
quarantaine de membres de la tamille, se rendit
a l'Hötel de Ville, oü iM. le Bourgniestre les
regut et leur offrit le vin d'honneur, en mème
temps que l'offrande du Roi et de la ville.
M. Colaert félicita cordialement, les heureux
époux, lut l'acte de mariage de 1843, et but au
honheur des deux époux et de leur familie.
Ses cordiales et chaleureuses paroles produi-
sirent la plus profonde impression sur toute
l'assemblée.
Puis loute la noce se rendit a l'église St Jac
ques, oü une messe fut dite en l'honneur et
pour Ie bonheur des jubilaires.
A une heure, banquet au Cercle catholique,
dont le concierge. M. Charles Wouts est le
neven de Victor Wouts.
Au moment oü la joyeuse noce allait se sépa-
rer, M. le Bourgmestre et M. l'Echevm Struye
sont allés féliciter M. et Mmc Wouts, en leur sou-
baitant tout le bonheur possible.
Les jubilaires portent allègrement le poids
des années, et promettent de vivre longtemps
encore pour le bonheur de tous les leurs.
Ad muitos annos
Monsieur Rigobert Bicnvenu de Vlamer-
lirighe, ancien élève du Collége St-Vincent,
vient de passer avec distinction l'examen
d'entrée aux écoles spéciales du génie 4
Louvain.
Monsieur Robert Lebbe d'Ypres, ancien
élève du Coliè.e St-Vincent, a passé son
examen de candidat en sciences naturelles.
Nous apprenons avec plaisir que, grüce
aux démarebesdenotre honorable Bourgmes
tre, la ville d'Ypres sera procbainement des-
servie par quatre facteurs aux cinq sorties.
Cette organisation, dit M. le mioistre dans
sa lettre4 MColaert, permettra de satisf'aire
aux exigences du public tout en dormant aux
agents une tacbe raisonnable.
M. Verfaillie, comrnis greffier 4 ia justice
de paix du canton de Hariiighe, est nommé
greffier de la justice de paix du canton de
Poperinghe, en remplacement de M. Billiau,
déeédé.
Les grèves
Les nouvelles sont plus rassurantes. Mais
il continue 4 régner, 4 Lille et aux environs,
une assez vive effervescence A Tourcoing.
des charges de cavalerie ont été f?ites. A
Halluin, oü la giève est générale, des indivi-
dus se. sont introduiis daris les fermes et les
maisons isolées et se sont fait remettre de
l'argent.
A Hazebrouck, les grévistes, précédés de
drapeaux noirs, ont fait cesser le iravaii
partout, même dans les plus petits ateliers.
Jeudi matin, une délégation a demandé 4 être
regue par le sous-préfet. Ceiui-ci a refusé.
Puis, trés crünement, tl est sorti au-devant
des manifestanis, leur disant que si les
tisserands avaient des griefs 4 faire valoir,
ils devaient les présenter sans recourir 4
des moyens févolutionniires qui rendent
impossible l'intervention des autorités autre-
ment que pour faire face 4 l'émeute. Ce
langage ferme a impressionné les ouvriers,
qui se sont retirés avec calme.
L'Sme de la grève est, panit-il, un M.
Sohier, maire coilectivisie d Houplines. II a
invité ses camarades 4 porter le chömage,
par les moyens que l'on connalt, dans tout
le Catnbrésis.
Ce maire est vraiment un bien digne ma
gistral.
COMINES. On nous écrit de cette ville
Comme vous l'avez dit, dans votre dernier
numéro d'après d'autres journaux, trois listes
sont ici en presence.
Jusque 14 la nouvelle est exacte. II y a en
effet la liste de M. le Bourgmestre, celle de M.
Beague, et la liste socialiste. Les deux premiè-
res sont complètes, la troisième ne porte que
trois rioms.
Mais c'est a tort que vous qualifiez de liste
d'opposition celle qui porte les noms de M. le
Bourgmestre Van Elslande et de ses amis,
composée de catholiques tandis que les can-
didats de la liste de M Beague forment réelle-
ment la liste d'opposition et qu'ils ne parient,
dans leur manifeste que d'intérèts matériels
sur le terrain communal.
Nous publions volontiers cette rectification
mais, sans vouloir nous occuper autrement des
différends qui existent 4 Comines, nous devons
4 la vérité de déclarer que, dans la liste de M.
Beague, nous rencontrons des noms qui nous
sont connus comme notoirement catholiques.
Pourvu que !a division n'amène pas la vietoire
partielle des candidats socialistes
Becelaere. Deux listes catholiques 1°MM.
Bayart Joseph, Cardoen Isidore, Lampaert
ijl i
V
coüté, LE RÉSERVOIR DE FUNESTE MÉS01 RE COM
NACHEZ DONC UN PEÜ.