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Listes électorales
La situation électoraie
a Ypres
Horreur
Le Progrès et les Hospices
Encore un grief
qui a dispara
Fails divers
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pleinement soucieux du bien-étre de ses con-
citoyens et avec cette énergie poignante qui
sied si bien k la grandeur et k la dignité de
la cause qu'il détend, réfute magistralemeiu
les insinuations artificieuses des organes li-
béralistes d'Ypres ainsi que les ineptie?, s
balourdises et les stupidités des majors de la
meute hbre-penseuse, principalement de
l'ineffable M. Vermeulen.
Puis ïl montre d'une tacon péremptoire
que, malgré leurs conversions appareutcs,
aucun de ces loups n'esl devenu mouten.
M. Brunfaut a beau faire des actes de foi
philosopbiques,des actes d'espérance intéres
sés, des actes d'amour controuvés, des
actes de contrition simiaques, il ne nous sur- I
prendra pas. Nous savons que tout cela c'est
du fard. Eb Ie diable lui-même se ferait I
ermite pour arriver k ses fins. Qui sait,
Auguste se fera peut-étre moine
Quant k M. Nolf, qui voudrait bien voir
les calholiques panacber leurs bulletins, il
convient de se rappeler son attitude k la
Cbambre oü il est sans cesse l'rnnemi du
catbolicisme. 11 importe de lui faire sentir.en
vue des élections subséquentes, combien peu
son attitude k ia Représentation nationale
concorde avec les aspirations du pays. Nous
ne ferons pas de concessions k nos adver-
saires nous garderons l'inlégrité absolue de
nos religieuses convictions,et, pour défendre
jusqu'au bout la sublime croyance que nous
vouions léguer k nos chers enfants, nous
voterons d'un seul trait pour toute la liste de
nos Gandidats Calholiques sur les deux bul
letins, blancet rouge, en maculant le point
clair dans le carré noir placé immédiatement
sous le n°
A plusieurs reprises, tout l'auditoire, par
de frénéliques applaudissements, a manifesté
sa parfaite et sympathique conformité de
vue avec les orateurs et son adhésion entière
k leurs propositions.
Qu'il n'y ait point de distraits.ni de traltres
le 18 Octobre, que Dieu nous garde et les
ennemis, même illogiques, du beau nom
Catholique seront anéantis dans notre libre
cité.
M. Struye convoque tous les amis et élec-
teurs pour Samedi k 8 h. du soir.
Avis important
Les listes éiectorales viennent de
paraitre.
Le dernier délai pour réclamer de-
vant l'autorité communale expirant le
31 Octobre prochain, les électeurs qui
n'auraient pas été inscrits ou qui ne
figureraient pas sur les listes électo
rales avec le nombre de voles auquei
ils ont droit, sont invités, munis de
leurs pièces justificatives, a s'adresser
sans retard au bureau de l'Associalion
catholique et constitutionnelle de i'ar-
rondissement Cercle catholique).
Quoi qu'en disent nos adversaires, ils
dispu,ent énergiquement k nos amis leur
eiiuati on k l'Hótel de ville.
ji lis tiennent autant de réunions que
nous, leur propagande est active, et si
leurs candidats ne font pas de visites,comme
ils ledéclarent dans leur manifeste, leurs
courtiers ne se font pas fauie d'aller voir le
plus grand nombre possible d'électeurs.
De leur cóté nos amis tous nos amis
travaillent ferme pour coüserver la situa
tion que leurs efforts autérieurs leur ont
acquise.
Comme toujours nos adversaires visent
les chefs et spécialement notre honorable
Bourgmeste. C'est contre lui que sont diri-
gées leurs attaques, lis mesurent toute la
portée du coup qui serait porté k l'adminis-
tration communale et au parti catholique si,
par impossible, notre chef était atteint.
Maïs leurs efforts sont vains La haute
situation politique que s est acquise M. Co-
laert par son travail, les services qu'il a
rendus k la ville et k rarrondissement, ses
qualités administratives, ses connaissances
iuridtques, son caractère affable, son impar-
tialité reconnue le mettent k l'abri des at-
teintes, nous ne dtrons pas de ses ennemis,
mais de ses adversaires politiques.
On a cru que le parii catholique étaii
divisé. L'évènement prouve que jamais il n'a
été plus uni qu'aujourd'huiet, sous ce rap
port, le parti radical,en luttant avec une liste
compléte, nous a rendu un immense service.
II verra que les ooms de nos candidats sorti
ront de l'urne avec une immense majorilé
Tous nos candidats seront élus avec la
même majoriié, et tous méritent de lêtrc.
Représentant toutes les classes de ia so-
ciété, ils seront les mandata nes autonsés de
tous les intéréts.
Ils appsrtiennent tous au parti conserva-
teur, le seul qui puisse encore apposer une
digue efficace aux débordements de la déma
gogie.
La plupari sont initiés k la pratique des
affaires communales qui, comme M. Struye
le disait il y a queiques jours encore, sont
entre de bonnes mains. Les autres, hommes
d'affaires et d'expérience, ne tarderont pas
k se mettre au niveau de leurs collètues.Tous
prêteront k ['administration le concours de
leur dévouement k la chose publique.
Nous avons dit ce que nous pensons des
candidats de nos adversaires. Deux d'entre
eux ont apparienu k l'aiicieniie administra
tion libérale. Nous ne ferons injure k per
sonne en disaiit que tout en étaril les cnoins
capables d'administrer la ville, MM. Brunfaut
et Vermeulen toimaiern avec queiques autres
élémeuts, la partie avancée, radicale du
conseil.
A la fin du régime libéral, ils allaient
emporter la place, reinplacer les chefs inodé-
rés et faire triompner la politique radicale,
si le corps électoral n'avait eu le bon esprit
de mettre un terme k un état de choses qui
ne pouvait plus durer.
C'est entre l'éiémetit libéral avancé, celui
qui est personnifié par MM. Brunfaut, Ver
meulen et Nolf, et Pélément catholique con
servateur, que le corps électoral dait faire
son choix, Dimanche prochain.
Ce choix ne saurait être douteux. II con-
sacrera définitivement la politique sage,
prudente, modérée, conservatrice de nos
amis.
Chez nos voisins du sud
Les effets du suffrage universel.
A MM. Nolf et Laheyne
II se passe k queiques lieues de chez nous
notamment k Armentières des fails
graves, qui peuvent avoir leur contre-coup
chez nous. On vole, on pille, on incendie,
on tue.
Quand nous disons k nos adversaires
voilk les effets du suffrage universel, ils
sourient et haussent les épaules.
Et pourtant, n'est il pas vrai que si le vote
plural existait chez nos voisins du sud, il y
aurait lk, si nou un gouvernement caiholique,
tout au moins un gouvernement conservateur
décidé k s'opposer k la révolution?
Le vote plural est conservateur, le suf
frage universel est révclutionnaire.
Et voyez ce que donne le S. U. chez nos
voisins
A la tête du gouvernement se trouvent des
radicaux qui, comme M. Nolf et consorts,
s'allient au besoin aux socialistes.
A la tête des villes d'Armemières et d'Hou-
plines se trouvent des maires socialistes qui
se mettent k la tête de la révolution.
Le gouvernement franpais envoie toute
une armêe de soldats qui ne peuvent rien
faire, taridis que six gendarmes beiges re-
foulent sur le territoirs franpais une armée
d'émeutiers
Aussi bien, nos gendarmes savent que, le
caséchéant, ils peuvent faire usage de leurs
armes, et les révolutionnaires le savent
aussi.
C'est pourquoi ils ont peur. Mais ils se
moquent de la gendarmerie et de l'armée
franpaises qui ont repu l'ordre de ne pas
tirer, ou de tirer k blanc. Eniretemps ils se
livrent aux pires excès.
Qu'en adviendrait-il chez nous si, pour le
malheur du pays,nous jouissioris, comme les
Fraripais, d'un gouvernement radical
Il arriverait ici ce qui arrive en France.
Les radicaux pactiseraient avecl s socialistes,
et nous aurions ia situation oil se trouvent
acluellemem n«>s voisins du sud.
N'est il pas vrai qu'au mois d'avril 1902,
nous avons constaté que nos radicaux con-
spin.ó'iit avec les socialisies? Quels sont
ceux qui ontrépudié alors ies théories soeia
listes
M. Noil? II les a laissé uite et faire, et
nous avons vainement réclamé de lui la ré-
probation de 1 emeute et des excès de ses
ailiés.
II en avail besoin alors
Aujourd'üui, sans être sollicité d'aucune
fapon k rejeter les hommes et les idéés de.
ia sociale, M Nolf se déclonnetni des
partis extremes et des theories socialisies.
S il a fait cause comma c avec eux, en 1902,
c'était en vue du Suffrage Universel seule-
ment
II est joli, M Noif, vo-.re Suffrage Univer
sel Nous le voyons k l'ceuvre k queiques
kilomètres de nous Merci, merci
Et ce n'est pas seulement ie radical M.
Noif qui veut du S. U. M. Laheyne, 1c libé
ral modéilnomms religieux, pióne ce
suffrage qui nous doimeran des Ministres
comme Combes, et des Maires comme So-
hier
Ah c'est cela que vous voulez, M. i'avo
cat
Paree que M. Nuthomb et queiques rares
calholiques demandaient aussi Is S. U., vous
ctoyez que c'est un argument eu faveur de
cette téforme
M. Nothomb éuit catholique, il est vrai,
mais il était du nombre de ceux, fort rares
heureuseiaent, que l'on peut quaiifl -r d'uto-
pistes. Jamais ie parii catholique nc s'est
rallié k cette réforine, et M Notbomb lui-
même ne voulait pasabolir ie suffrage plural.
Sans doute MM. Laheyne et Nolf désap
prouvent les grévistes vtleurs, incendiaires
et assassins. Mais ce n'est pas seulement
c?i'x-!k qu'il faul répudier, ce sont les chefs
resporisabies.
Et quels sont ces chefs
Les ministres de France, vos amis. Désa-
vouez done ces hommes, désa vouez leur con
duite. Déssvüuez les radicaux.
Ce sont les maires de Liiie, d'Houplines et
autres. Les désavouez-vous
Ce sont certains gredins qui, lors de l'é-
lection de 1902, quittaient ia France pour
veDir soutenir sur la fiontière les candida
tures de MM. Nolf et Bi unfaut, et qui comp
tent aujourd'nui parmi les pires émcuticrs
Ceux-lk, sans doute, vous les reniez aujour
d'hui
Ce que nous combattons en nos adversai
res, c'est leur guerre k la Religion et leur
complicité directe ou indirecte,conseiente ou
inconsciente, avec les ennemis de l'ordre.
Et ils ont beau venir nous dire qu'ils n'en
veulent pas k la Religionce langage est
faux, menteur. Ils préchent l'irreligioii dans
l'école, l'impiété dans les évèriements de la
vie, tels que la naissance et la mort, le mé
pris de Dieu,de ses saints et de ses ministres.
Et ils respectent la Religion de nos pèresü
Les ennemis de l'ordre Oui, ils conspi-
rent avec les ennemis de l'ordre. S'ils ne le
comprennent pas, c'est la preuve la plus
péremptoire de leur inintelligence et de leur
incapacité k administrer uDe ville ou un pays!
Le Progrès ne trouvant pas de griefs k
articuler contre l'administration communale
se rabat sur l'administration des hospices.
ll oublie une longue étude pour critiquer
la gsstion financiën! de cette administration.
Cette étude n'aura rien appi is de neuf aux
lecteurs du Pregrès. Nombreux sont,en effeï,
les articles de ce Journal oü la gestion des
hospices est criliquée.
Cette administration s'est trouvée réelle-
ment, pendant un certain ternps dans une
situation difficile. Cette situation ne remonte
pas k ces dernières années,muis k une époque
oü lk commission des hospices était compo-
sée entièrement selon le coeur du Progrès,
k l'année 1890.
Elie a eu pour causes principales la dimi
nution des revenus des biens ruraux, celle
du taux de la rente et la suppression du fonds
eommun instit.ié par la loi du 14 mars 1876.
Ces irois causes agissant concurremment out
fait diminuer les recettes des hospices de
plus de 60 000 fr. par au.
A ces trois causes anciennes est venue se
joiodre une quatrième, ce'le résultant de
I'imisobilisalion pendant plusieurs années
des ca pi taux engagés dans les iravaux d'a-
grandissemem de l'asile d'aliénés
Cette dernière cause a dispai u gmluelle-
raent. La population de l'asile d'aliénés est
en progression constante et atteindra biemót
le nombre de peusionnaires que ['établisse
ment est destiné k recevoir.
II en résuite une augmentation correspon-
dante de recettes, qui, jointe k une plus
sévère économie dans les divers services de
l'administration, permettra k très-.bref délai
de rouvrir la période des excédents clóse
depuis 1890, c'est k dire sous l'admiuistra-
tion libérale.
N'insistons pas le corps électoral appré
ciera. Mais comment trouvei-vous eet admi
rable auteur de i'article du Progrès qui doit
reconnaitre qu'en critiquant la gestion des
Hospices ii n'a pas vu les trois derniarscomp-
tesde l'administration hospilalière
Notous aussi que les années 1891, 1892
et 1893 appartenaienl a l'administration ds
membres en majorité libéraux jusqu'au ir
Janvier 1894.
Le trottoir du Boulevard Malou Promes
se de M. ie Bourgcnesire, disait le Wees-
blad ii y a trois semaines.
Aujourd'üui les trottoirs sont étabiis.
Qu'en dira le Weekblad Qu'en pense
le Progrès
11 n'y a plus de griefs.
lln vent de. tempête, accompagné de bour-
rasques. continue de souffler sur noire pays.
Déjk en plusieurs endroits les ravages
accomplis par les inondations, suites de
pluies torrentieües, font apprébender pour
l'hiver une crise ulimefitaire de plus en plus
accentuée.
A Ypres, lundi veis midi, une bourrasque
a dévaslé la ré ion de la chaussée de Li 11e.
Des arbres ont été déracinés et enlevés par
le vent, notamment devant le cbkteau de M.
Janson oü la tempête a fait une véritable
hécatombe de frondaisons.
Des deux moulins qui bordent la même
chaussée, l'un a été entièrement déna»li,
l'autre a perdu une aile.
Samedi matin pendant que le camion du
chemin de fer statiounait sur la grand'place et
durant une courte absence du camionneur
qui remettait un paquet k domicile,un adroit
filou est parvenu k dérober un colis renfer-
nant des étoffes et ayant une valeur de 48
francs.
Lundi soir vers 8 1/2 heures, un commen
cement d'incendie s'est déclaré en la demeure
du sieur Dubois, tailleur rue de la porte
d'Or Pendant l'absence des époux, le
quinquet qui se trouvait sur Ia table de tra
vail était resté allumé. A la rentré de la
femme, celled voulait remonter la lampe,
1
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