La jeunesse catholique
d'Ypres
Noce de diamant a Ypres
A propos de l'élection
communale de Comines
Prières Publiques
Faits divers
Oibliographie
Tout catholique doit étre un chevalier!»
Cette fiéreparolede Léon Gaulier,la jeunesse
catholique Yproise l'a comprise, et son but
est de la mettre en pratique.
C'était Lundi.... dans la grande salie du
Gercle Catholique.... Jeunes et vieux, tous
nous étions réunis pour fèter en familie k la
Fédération des jeunesses caiholiques de la
ville Katholieke Voorwacht Installa
tion d'un président et la présentation d'un
aumónier a la gilde nouvelle
Présentes les autorités civik-s et religi-
euses les députations des différentes socié-
tés fédérées l'élite ardente et toujours airnée
de la jeunesse Yproise. Dans la salie de la
vie, de l'enthousiasme, de la jiie car les
coeurs battaient k l'unisson et les knies vi-
braient du bonheur de voir unies en fais-
ceau des forces jusqu'alors éparpillées.
Monsieur Albert Biebuyck, président de la
Fédération nouvelle, prend la parole, et,
d'une voix oü l'on sentait passer le souffle
d'une kme éprise d'Idéal et l'émotionnante
appréhension d'une lourde responsabilité
pressentie, remercie en termes choisis les
différents bureaux qui l'ont convié. N'était-
ce le souci du bien k réaliser k Ypres et
le devoir pour la jeunesse universitaire de
fournir largement sa quote-part k l'arroée
catholique, il eüt cru pouvoir invoquer ses
occupations d'avocat et son absence forcé
ment prolongée de la ville, pour décliner
l'honneur qu'on lui faisait. Vaincu cepen-
dant par les instances des membres délé-
gués, il se donnait, pronaettant k ses chers
camarades son temps, son talent et sa bonne
volonté... L'accueil chaleureux que l'on fit
k ses paroles nous est une preuve de la
sympathie que déja le jeune avocat avait
conquise bien vive et bien profonde dans
les cceurs des Jeunes
11 eomplimenta en termes heureux Mon
sieur le Bourgmestre et les membres du
conseil communalil leur dit k tous la
joie que, bruyamment, la jeunesse Yproise
avait manifestée k l'issue des élections du
18 Octobre et la volonté bien arrêtée de
marcher k de nouvelles conquêtes, dans la
soutnission aux pouvoirs établis.Nous som
mes jeunes s'est écrié le vaillant, mais
nous sentons en nos coeurs de 20 ans
battre une kme pétrie des doctrines du
Christ, et nous avons pour nous guider
des hommes d'expérience, de vieux lut
teurs, de vaillants cbrétiens
Ce que nous voulons? Faire des
heureux en portant autour de nous, par la
parole, par la plume et par l'exemple, le
feu qui nous consume. Nous sommes ot
demeurons persuadés que l'ignorance, l'igno
ranee religieuse surtout, est la cause pre
mière du malaise dans lequel se débat la
société. Pour réagir contre eet état de
choses il faut l'étude, la prière et Faction,
C'est k ce triple but que tendront nos efforts.
Etudier dans les cercles d'Etudes que
noire Fédération veut multiplier, dans les
conférences d'extension universitaire ealho
lique qu'elie veut promouvoir. Ecrire
c'est le but poursuivi par nos cercles litlé-
raires oil nous voulons faire une jeunesse
capable de tenir la plume dans nos jour-
naux caiholiques et de travailler k la diffu
sion de la bonne presse. Parler c'est le
but de nos cercles de conférenciers, de notre
Sprekersbond
Apprendre k étudier, k écrire, k parler j
parler, en privé comme en public, pour
défendre nos principes et nos institutions!
A ce travail externe et de diffusion, il
fautjoindre un travail tout intérieur k réa
liser par chacun de nouscelui de se
rendre chaque jour meilleur, en travaillant
k se vaincre. C'est l'« Esto Vir le Sois
1 homme» du chevalier, qui dans l'accom-
I plissement de son devoir, se fait gardien de
I la Vérité et protecteur du Droit
Nous savons bien que des difficultés
nous attendent, que des obstacles se dres-
serorit sur notre cbemin mais nous, qui
ne sommes rien de nous-mêmes, nous pou-
vons tout en Dieu qui nous fortifie. Forts
de cet appui divin, nous affrositons toutes
les besognes et restons résolus de vaincre
par l'amour, les ignorances et les maleuten-
dus, que pourraient susciter la haine ou les
dispositions mauvaises
1 Ces mkles paroles produisirent sur le
- vivant auditoire, un enthousiasme indes
criptibie, qui témoignait bruyamment coaa-
l bien l'orateur avait dit vrai et comment se
continuerait dans ia conduite de chacun des
auditeurs le discours dont il n'avait donué
j que l'exorde.
Monsieur le Bourgmestre se leva pour re
mercier le jsune vaillant et lui dire toute sa
I joie de sentir, aux cötés des vétérans, des
troupes si fraiches, claironnées avec autant
d'hme II assura le «Katholieke Voorwacht»
de l'appui des autorités et le pria de asulti-
plier k la foi catholique le spectacle de réu-
nions aussi réconfortantes.
Monsieur Struye se joignit k notre premier
I magistrat pour pousser eucore plus avant
dans la voie de Faction si franchement chré-
tienne la jeunesse présente, ct la féliciter- de
l'heureuxchoix quelle avait fait en deman-
I dant au Révérend Monsieur Neuville de bien
I vouloir rempür auprès d'eile les fonctions
i d'aumónier.
En quelques paroles enflammées, comme
il en sait dire, Monsieur Struye montra k la
jeunesse le chemin du succès Restez, lui
dit-il, restez fidèles k FEglise, Notre Mère
soyez ses enfants dévoués et soumis. Docileaf
au Pontife suprème, fidèles k la voix de votre
Evêque, soumis aux directions spirituelies de
vos Prêtres, allez votre chemin. La moissori
est abondante, les ouvriers peu nombreux
mais vous avez pour vous la jeunesse qui
conquiert et Dieu qui bénit vos efforts. Nous
sommes en un temps oil tout catholique doit
étre soldat, soldat de Dieu, soidat de FEglise
et la Victoire n'appartient qu'k ceux qui,
jusqu'au bout, auront vaillamment combattu I
Ce fut par un tonnerre d'applaudissements
et de bravos que la salie entière accueillit
cette ééclaration. Les vivats et les chants se
croisèrent k l'envi en l'honneur des chefs et
des soidats. Pendant longteuaps I'kme catho
lique vibra dans ces coeurs tout jeunes
L'bymne k la Vierge de Tnuyne, le chant
national, le Viva Pio résonnèrent et la
réunion pril fin par le cri qui spontanément
jaillilde toutes les poitrines
Vive le Roi
Vrai, la jeunesse Yproise, la catholique,
est vailiante et promet d'heureux joursnous
savons quelle tiendra parole.
Encore une noce de diamant. II y aura, ie
29 novembre procaain, 60 ans que les époux i
Gesquière-Van Eecke om contracté manage.
L'heureux couple se propose de célébrer
cet heureux événement dans le courant du
mois de décembre.
C'est la seconde fêie que la ville d'Ypres
célébera pendant l'année 1903. Décidément
les Yprois feront des jaloux.
Sous le titre Uns alliance elérico socia
lisle k Comines, le Ptogrès pubüe un ma
nifeste dans lequel il est dit que Monsieur
le Bourgmestre Van Elslande, vice-Président
non du cercle catholique d'Ypres mais
de l'association catholique de Farrondisse-
ment, a pactisé avec les socialistes de l'en
droit, en vue de l'élection communale.
Le Progrès, orgaue attitré de l'alliance
radicale-socialiste, demande ce que le Jour
nal d'Ypres pense des agissements de M Van
Elslande.
Notre réponse sera courte la voici
Nous sommes hostiles k toute alliance qui
serait eontractée entre catholique» et socia
listes, paree que nous considérons pareille
alliance comme immorale.
Comment,sn effei.des cathoiiques,attachés
k leur Foi et aux principes d'ordre et de con-
servation sociale, pourraient-ils davenir les
alliés des socialistes qui non seulement,
comme leslibéraux, sont antircligieux, raais
sont en outre ennemis jurés de nos institu
tions et de l'ordre social
Nous avons assez souvent protesté contre
l'alliance radicale-socialisie, conclue dans
notre arrondissement en vue des dernières
élections législatives, pour que nous répudi-
ions tout autant, et plus encore, un pacte
catholique-socialiste, ne fut-il contracté que
momentsnémerit et sur ie terrain des inté
rêts matériels.
Pareil accord entraine k des concessions
incompatibies avec la conscience chrétienne
civique.
Mais, il va sans dire que nous ne nous
portons pas garants des accusations lancé. s
contre M Van Elslande, quoique les fails
soient précis et que la lettre ouverte, lui
adressée, émane de notables de lendroit,
qui ne craignent pas de la signer, et dont j
l'bonorabilité il faut en convenir est
aussi notoire k Ypres qu'k Comines.
M. Van Elslande s'est-il expliqué S'rxpli-
quera-t-il Y aurait ii malentendu
Nous le souhaitocs dans son intérét et dans
l'intérêt de la cause catholique et conserva
trice, pour la confusion des socialistes dont
il a combattu erknement jusqu'ici le manda-
taire au conseil communal, et peur la honte
des radicaux Yprois qui, espérons-le, reste-
rontseuls k avoir contractré une alliance que
la Flandre libérale qualifiait naguère d'alli-
ance de l'eau et du feu.
Le président Roosevelt -a ptoclamé le 26
novembre comme jour d'actions de grèces.
C'est ce que les Américains appellent
Thanks-giving Day -
La grande république américaine ne sacri-
fie pas tout aux affaires, si intenses pourtant
et si absorbantes chez elle.
Au milieu de ses préoccupations indu-
strielles, commerciales et politiques, elle se
souvient de ses obligations reiigieuses et ne
craint pas de ie proclamer.
Sous ce rapport, comme k beaucoup de
points de vue, elie donne une lecon préeieuse
aux peuplrs d'Europe.
Samedi dernier pendant l'heure ds midi un i
adroit voleur a profité de ce que i'église de
S1 Jcan-lez-Ypres était ouverte pour y péné-
trer et y fracturer quatre troncs dont il a en-
levé le contenu.
Des souppons pi3uent sur un individu qui
pendant la matinée avait été autorisé par le
Bourgmestre de la commune k mendier par
suite qu'il avait été victime d'un ineendie,
ce qui 8 été reconnu faux.
Lundi apiès dinée la fille Decadt ce trou-
vait seulekla maison avsc son petit frère
Victor, agé de 3 ans. La fille travailail
k la confection de chatnelt s et eropioy .it
pour ce travail une lampe k essence.
Tout-k coup l'enfam en jouant renversa la
lampe rt l'essence enfLmmée se répandit
sur ses jambes, qui furent fortement brü-
lées.
Jeudi soir l'enfant est mort des suites de
ses blessures.
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années courantes, permet k tout le mor.de
de chercher la dominicaie, pour une année
quelconque une fois la dominicaie obte-
nue, on peut trouver aussitót le jour de la
semaine ou le quantième du mois, de toute
année quelconque, depuis 1582, jusqu'k
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BURGERSTAND VAN YPER
Incident au cours d'un diner
diplomatique
töSa»*—
van den 30 October tot den 6 November 1903.
Geboorten .-
Verkinderen Julia, Hoornwerk.
Dehollander Georgiug, Kasteelgracht.
Vancoiilie Mauritius, Rfjssel steenweg.
Andries Ivonna, Eigen heerdstraat.
Hollebeke Daniël, Neêrstad.
Justice Suzanna, Oude houtmarkt.
Sterfgevallen
Dewitte Sylvia,67 j.,kantwerkster,echtgenoot'
van Turcry Gustavus, St-Maartens klooster.
Dierick Leonia, 58 j., zonder beroep, onge
huwd, Boterstraat.
Trigalet Maria, 68 j.. z b., echtgenoote van
Ramais Joannes, Poperinghe steenweg.
Polley Georgina, 34 j., z. b., ongehuwd, Bol-
lingstraat.
Dewitte Maria, S7j., winkelierster, weduwe
van Depuydt Henricus, Dixmudestraat.
Vanvleteren Ludovicus, 71 j., z. b., weduwaar
van Pieters Amelia, van Boudry Cecilia, echtge
noot van Debruyne Barbara, Hoornwerk.
Vanhoutte Gaston, 3 m., Esplanade,
Ronse Maria, 81 j., z. b., weduwe van Veys
Joannes en D'haenens üesiderius, Poperinghe
steenweg.
De Goninck Juliana, 89 j., z. b., weduwe van
Eelbo Petrus, Bollingstraat.
Decadt Victor, 2 1/2 j., Rjjssel steenweg.
Un incident dont les suitos móritent d'etre
relatées s'est produit au cours d'un diner diplo
matique donuó deru èroment dans uue ambas
sade a Madrid. On venait de disposer le troisième
service, la conversation était générale, mais pas
assez aDiinée toutefois pour que l'expression de
souffrance énorme répandue sur le visage d'un
ambassad ur d'une gi ai,d puissance ne saulat
au youx de la m jorité des convives. Ou s'enquit
discrétement de ce dont souffi ai! Fambassadeur,
et o i apprit qu'il était eu proie a une attaque de
névralgies, maladie k laquelle il est fort sujet.
