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GHROMQUE ÏPROISE
Samedi 14 Novembre 1903
10 centimes Ie N*
38e Annéi N® 3803
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Fanfare Royale
Te Deum
Extension universitaire
Ville d'Ypres
CONS KIL COMMUNAL
Le Progrès et les elections
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume.
Le JOURNAL' D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
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Nos uouveaux abonnés pour l'année
entière 1904, recevront
le journal jusqu'au 31 déeembre 1903.
Les abonDements se prennenl pour
Ypres, au bureau du journal; pour
toules les autres localités du royaume,
en payant 5.50 fr. soit a leur bureau
de poste, soil au facteur, qui leur
remettra quittance.
A cette époque de l'année, nous
espéions que tous nos amis voudront
bien enti eprendre une prop^gande
active en vue de recruter de nouveaux
abonnés.
séance du 26 Septembrs est soumis k i'exa-
tnen des conseiilers.
Le Dimancbe 22 novembre, la Fanfare
Royale se fera entendre durant la messe de
41 1/2 h. S'-Martin.
Le soir réception de la nouvelle commission
et banquet annuel en la salie Iweins.
Dans la même cathédrale sera cbanté un
Te Devtm solennel,le Dimanche 15 novembre
k midi, k l'occasion de la fête patronale du
Roi.
La première conférence de la saison sera
doouée, LE LUNDI 23 NOVEMBRE
au lieu du Mercredi 18 Novembre k 8 heurrs
du soir, en la saile Iweins, par M. Léon
Mallinger, sur
le Grand duchë de Luxembourg,
avec projections.
Le prix d'entrée est fixé k 0.50 fr.
On peut se procurer des cartes person -
nelles k2.00 fr. et des cartes de familie k
5.00 fr. pour teute la saison, chez M. Calle-
waert-De Meulenaere, rue au Beurre, 36,
k Ypres, et k l'entrée de la salie.
Compte rendu
de la séance du Samedi 7 Novembre 1903.
La séance est ouverte k 5 heures.
Sont présentsMM. Golaert, bourgraestre-
présidentStruye, échevin Begerem. ff.
d'échevin Boone, Fraeijs, Fiers, Vanden
Boogaerde, Vacder Ghote, D'Huvettere, Van
den Peereboom et Bouquet, conseiilers
Gorrissen, secrétaire.
Le Procés-verbal de la séance du 17 Aoül
est approuvé sans observations, celui de la
Rapport sur les affaires de la ville
M. le Président öépose le rapport sur la 1
situation des affaires de la ville en 1902. Ce
travail ssra imprimé et remis aux conseiilers.
Remerciements
Mademoiselle Marie Bergbman exprime sa
gratitude au Gonseil pour la part qu'il a
daigné prendre au deuil dorit le trépas de
Monsieur l'échevin Berghman l'a frappée,
elle et sa familie.
Tramways
La Société Nationale des chemins de fer
vicinaux nous communique ses plans d'ex-
propriStions pour la ligne Ypres-Gheluwe.
De son cóté la Société d'exploitation de
Courtrsi propose de prendre un autre chemin
que celui projeté, e'est-k-dire par les prome
nades extérieures et la Poite de Lixmude.
Dans les plans d'expropriations il n'est
rien prévu pour le parcours effectué sur les
terrains communaux.
Le Collége écbevinal sur ce point fera
valoir ses observations et demsndtra égale-
ment uue indemnité pour le préjudice qui
sera causé aux noyers des promenades. 11
est indubitable que leur production ne sera
plus aussi lucrative pour la ville et peut-être
même faudra-t-ii les supprimer.
M. Boone. Gas arbres ne croltront plus;
les trépidations du sol les feront dépérir.
M. le Président. Le Conseil a déjk pris
une décision touchant le trajet qu'il fallait
suivre. J'ignore, Messieurs, si vous êtes
disposés k revenir sur ce qui fut arrêié.
j Mais il y aurait probablement moyen de
passer par les rues du Corbeau, de Tbourout,
Carton, du nouveau Marché au bois et la rue
de Boesinghe vers le Leet et de lk par la rue
d'Elverdinghe vers la gare. Cependant il
conviendrait de prendre l'avis de spécialistes
auxquels la question serait souraise avant
d'entrer en discussion sur eet objet.
i Après un échange d'observations entre
i Messieurs D'Huvettere, Boone et le Président,
il e9t décidé de laisser libre la question du
chemin k parcourir et d'écrire seulement
j comme il a été dit ci-dessus, concernant les
promenades extérieures.
Felicitations
M. Bouquet propose d'adresser des
souhaits de bonheur k la familie royale k
l'occasion de la naissance du prince Charles.
Approuvé k l'unanimité.
I Eclairage
M. Boone se plaint de l'éclairage de
la petite rue de la Bourse.
M. le Président s'informera el fera en
sorteque satisfaction soit donnée.
jj
Ecoles
Une 4« clssse est ouverte k l'école gar-
dienne de la rue Se Catherine.
M. D'Huvettere. Cette inauguration ne
causera-t-elle aucun tort au projet de con
struction d'unc école gardienne au Verloren-
hoek, que j'ai soliicitée il y a deux ans
M. le Président.Non, en rien. D'ailleurs,
je ne suppose pas qu'il y ait des enfants du
Verlorenboek en nos écoles gardiennes de la
ville.
Les budgets des diverses écoles sont adop
tés. lis sont sensiblement identiques k ceux
de l'an dernier sauf l'augmentalion périodi-
que prévue par la loi dans les émoluments.
M. Fraeijs fait remarquer que la somme
pour les écoles gardiennes est la même que
l'an dernier alors qu'il y a cependant une
classe en plus.
M. le Président. Nous avons passé avec
le Comité un forfait qui fixe k 8000 fr. la
rétribution sans égard au nombre des classes.
II n'y a que pour la subvention de l'Etat k
la commune que ce dernier cbiffre peut
influer.
St-Nicolas
Le budget de la fabrique d'église de St-
Nicolas est approuvé k l'unanimité. 11 com-
porte un total de recettes et dépenses de
6917 fr. 28 c.
Messager
Le sieur Am. Butsraen cesse le service de
messagerie entre Rousbrugge et Ypres.
Droits d'abattage
Les bouchers sollicitent une modification
au piélèvement des droits d'abattage. lis dé-
sirent payer par tête de bétail au lieu de
payer selon le poids. Les cattioliques ont
réduit d'un cinquième ces droits, qui jadis
s'élevaient k 1 cent. du kilo et ne sont main-
tenant que de 0 8 de cent.
Le changement de taxe serait uniquement
profitable aux grands bouchers et la ville ne
couvrirait plus ses frais, les intéréts et atnor-
tissements du capital compris.
La réduction votée par l'administration
coroporte plus de 3000 francs l'an.
Ailleurs ces droits rapportent moins qu'k
Ypres, sauf k Mons et k Alost.
Le Collége échevioal propose d'ouvrir une
enquête pour examiner les avantages et les
inconvénients k résulter de cette modifica
tion. Accepté.
La séance publique est close k 6 heures.
Le Progrène parle que de fraudes, mais
il ne précise pas.
II affirme que, la nuit de l'élection, on a
vu un candidal róder encore au Zaalhef,
pour y quêter un petit supplément de suffra
ges k son seul béuéfice.
Si le Progrès a quelque sentiment de justi
ce, il précisera davantage. Quel est ce can-
didat, s'il vous plait
Nous vous défions de le nommer. S'il
existait, nous jugerions sévèrement, plus
sévèrement que le Progrès, ce candidal qui
aurait manqué k tous ses devoirs.
Vous verrez que le Progrès se taira.
Un autre faitUn personnage étranger de
naissance saluez, MM. Bossaert, Vermeu
len et consorts et introduit ici sous le
couvert d'une familie libérale, a osé dire k un
modeste employé,accusé k tort d'avoir arboré
un bluet k sa boutonnière, wiens brood
dat gij eet, diens woord moet gij spreken.
Précisez un peu davantage, Progrès mais
nous comprenons. Le Progrès ment et il sait
qu'il ment. Qu'il interroge le modeste em
ployé, et celui-ci dira qu'il n'a subi la moin-
dre pression, qu'il n'a pas même été sollicité
k voter pour les catholiques.
Quant au couvert de la familie libérale, le
Monsieur qui écrit ces choses dans le Progrès,
connait mieux que personne l'indépendance
du personnage étranger vis-k-vis de la familie
libérale et de son chef. Et,s'il fallait mesurer
les services rendus réciproquement, l'on
verrait de quel cóté se trouvent les obligés.
Mais puisque le Progrès ne précise pas,
nous l'accuserous et nous préciserons, k
propos de l'élection de 1890, qu'il rappelle
bien maladroitement.
l! a constaté, la nuit du T Février
4890 l'inoubliable nuit qu'un membre
notoire de l'Association libérale a appelé cbez
lui une douzaine d'électeurs, tous dépendant
plus ou moins de la ville ou des administra
tions publiques, qu'il leur a remis des enve-
loppes dans lesquelles se trouvaient des
papiers enduits d'une eBcre spéciale. Ces
enveloppes portaient dans un coin les initia-
les ou une partie des noms de ces électeurs
Br...., Del...., Cos... etc. Au verso se
trouvait le cachet du membre de l'associa-
tion. L'électeur devait, au mement du vote,
placer cette enveloppe k lunérieur de son
bulletin, puis tamponner. Le coup de tampon
marquait, dans la feuille intérieure de l'enve-
loppe, le cóté ou l'électeur avail voté. Enfin,
celui ci devait remetlre, le lendemain, le dit
bulletin au membre de l'Association libérale
en question.
Un de nos amis est parvenu k obtenir plu-
sieurs de ces bulletins qu'il conserve encore
t