38e Annéi 10 centimes le Réabonnements gratuitement Banquet de la Garde catholique Harmonie communale d'Ypres Les droits d'auteurs a la Chambre On s'abonne rue au Beurre, 36, k Vpres, et k tous les bureaux de poste du royaume. v;c Nas uouveaux abormés pour l'année i entière 1904, recevront ie journal jusqu'au 31 décembre 1903. j Les abonnements se prennent pour j Ypres, au bureau du journal; pour j iontes les autres Ipcaütés du royaume, 1 en payaöt 5.SO fr. soit a leur- bureau de poste, soit au facleur, qui leur remetira quittance. A cette époque de l'année, nous espéions que ions nos amis voudront bien entn prendre une propagande active en vue ele recruter de nouveaux abonoés. Dim; ache 29 Novembre, 9 heures du matin, messe Patronale en l'église St Nicolas. A 7 heures du soit', banquet ju Volkshuis pour Messieurs les Membres honoraires et actifs ée la Garde catholique. Le Banquet traditioneel de l'Harmonie, roccasion de la SM Cécile, a cu lieu, Lundi après-diner, dans la salie bleue d 1 Hotel de ville. La fête était présidée par M. Fraeijs, ayam ksa droite MM. Colaert, Bourgmestre, Slruye, Echevin, Baus, commandant des Pompiers, Vonck, lieutenant. Duchy, médecio, Vander- ghote, conseiller communal, Wenes, direc teur de la Fanfare royale, üucorm y, ancien adjudant, Van Egroo, bibliothécsiresa gauche, MM Wittebrood!, directeur de l'Har monie, Angloo, lieutenant, Bouquet, con seiller communal, Vergracht, lieutenant, Trans, sous-directeur, Boudry, fourrier. Plusieurs conseillers communaux, empêchés, s'étaient fait excuser. A l'heure des toasts. M. Wittebrood! a bu ft la Gommission, k l'Adminislration commu nale et au corps des Pompiers. Réponse de M. le Président Fraeijs qui, en termes hurao- ristiques, boit h la prospérité de la Société, et l'Administration communale en la per- sonne de son Bourgmestre. M. Colaert ré pond en buvant k l'Harmonie et k son chef, it la Commission et aux autorités présentes. M. Baus propose l'union de p1 us en plus étroite entre le corps des Pompiers et la musique de la ville. E tin iVL Angloo, que 1 chef M. Wittebrood! d'abord, ensuite M. le Bourgmestre, avaient félicité it l'occasion de sa décoralion, remercie les orateurs et tous les membres présenis au banquet, de leur marque de sympathie. Tous ces toasts furent longuement applau- dis et la fête se proiongea jusque cinq heures, après avoir été égayée par lexécu tion de plusieu'S morecaux de musique t des chansons qui prod ui sirent le meiileur eftet. Nous reproduisocs, d'après les An nale» parlementaire», le discours prononcé, dans la séance de Mardi dernier, par M. Colaert, rapporteur du budget de Postérieur, Notre honorable Représentant s'est oc- cu avrc une grande compétence, de p'usmurs qusiions et notamment de celie relative sux droits d'auieur, S s observations intéresseront spéciale n ent les soeiélés de musique et la pinpas t d: s vuieuis eux-mémes. fr. 50 c. par an Le JO UENAL D'YFRES parait Ie Mercredi et le Samedi. Le prix de I'abonnement, payable par anticipation, est dej 5 pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisseut fln Déoembre. Les articles et communications doivetit étre adressés franco de orta l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent i5 centimes laligre. Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les xuméros supplémentaires coütent 10 transs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Beigique (excepté les deux Flandres) sa'dresser X Ag mee H.avas Bruxelles, rue de la Madeleine, n°32 et a Paris,8, Place de la Bourse. ,i c ,Vs 3i> M. Colaert, rapporteur. Messieurs, c'est la discussion de la trés importante question des droits d'auieur quia fait jusqu'ici, peu prés tous les frais de la discussion générale. Je m'en occuperai tout a l'heure après avoir traité quel- ques questions accessoires auxquelles M. le mi- nistre de l'intórieur a d'ailleurs déja répondu. En qualité de rapporteurde la section centrale, jetieusa exprime; tout d'abord, le sentiment, siuoa de la fLambre, tout au ruoins des membres de la droite en félicitaut M. le miuistre de l'intó rieur de la réponse qu'il a faite relativement a la nomination des bourgmestres Le gouverne ment ne peut pas contier des armes a Ccux qui veulent s'en servir non seulement pour ciianger la torme du gouvernement, mais pour démolir l'ordre social lui même. (Trés bien d droite.) L'honorable M. Verheyen s'est oecupé de la situation des rommissaires de police et d'autros agents communaux qui ne jouissent pas, dans leurs vieux jours, d'une pension de retraite. L'honorable ministre de l'intérieur lui a répon du, a bon droit, que cette question ne le concerne pas, attendu que les commissaires de police et les autres fouciionnaires dont s'est occupé l'ho norable députó d'Anvers, dependent directement des administrations commuuales. La réponse de M. le ministte est done péremp- toire seulement nous pouvons engager les administrations c mmunales suivre l'exemplu de certaines grandes villes qui affilient leurs employés a des caisses de secours ou a de? cais ses de pension. Je signale.en passant,qu'il existe une province qui, a eet égard, donne l'exemple a toutes les autres, je veux parser de la Flandre occidentale,qui a institué depuis longtemps une caisse de pension en faveur des employés - om- munaux, mais je ne crois pas que d'autres pro vinces a ent, jusqu'a présent, suivi eet exemple. Or, les villes plus ou moins importantes de notre province s'empressent d'affilier leurs em ployé:-, notamment leurs commissaires de police, a cette caisse de pensionet c'est ainsi que, dernièrement, le oommissaire he police de la ville d'Ypr s, quittant ses fonctions pour cause de maladie, regut, après v ngt aus de service, une pension de 1,600 francs par an. avec un supplément de 60x francs que Ja viile lui a oc- troyé. Je signale eet exemple, aux autres provinces. Si eiles entraient dans la mêmevoie, je pense que M. le ministro do l'intórieur pousrait inter- vei.ir en accordant des subsides a la caisse des pensions des agents communaux. C'est d'ailleurs ce qui avait été demandé dans le projet primitifmais, dans le projet que le gouvernement a déposé lui-mêmc, iln'a jamais été question d'assimiler sous ce rappo, t les insti- tuteurs et institutrices aux autres employé» communaux. M. liufra e. - J'ai posé la question... M. Colaert, rapporteur. Je le sai» bien. M. do Trooz, ministre de i intérieur et de l'in- struction publique. Qela ne suffit pas pour la rósoudre. M. Colaort, rapporteur. Vous avez donné le texte d'un passage de vot e discours prononcé lors de la discusion de la loi de juiilet dernier, vous avez cité la réponse de l'honorable ministre et méme une interruption de l'honorable M. Tack.. M. Dufrane. C'est le principal argument. I. M. Colaert, rapporteur. Si je devai» vous relire toute la discussion. vous verriez immédia- iement que vous vous êtes ahsolument trompé I d ds l'interprétation de la loi. Ainsi, lorsque i l'iio orable M. Tack disait qu'il n'y avait pas j d'équivoque possible, il conlirinait, non votre manièi'e de Voir.mais celle de l'honorable minis- tre de l'intérieur qui avait dit que la loi propo- i sée était une loi spéciale, que la loi de 1895 sur j l'enseignement primaire était une loi organique, j et que l'on ne pouvait, par une disposition ajou- tée a une loi spéciale, renverser une loi orga- nique. A la fln de la discussion, vous avez énoncé des idéés personnelles qui, depuis lors, sont deve- nues votre thèse. Et comma l'honorable ministre de l'intérieur et l'honorable M. Tack venaient précisémont de protester contro votre interpo lation, l'opinion que vous avez émise, ne peut être sérieusement soutenue. II est done certain que lorsque l'honorable mi nistre de l'intórieur, dans sa récente circulaire, a interprété la loi, il est restó absolutnent dans les idéés de la Chambre comrne dans celles du projet de loi. M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in- struction publique. C'est exact, et j'ajoute que dans le cours de la discussion, avant l'incident soulevé par l'honorable M. Dufrane. j'avais for mulé le principe en appelant l'attention de la Chambre sans contradiction aucune. M. Colaert, rapporteur. Parfaitement. M. Dufrane. J'ai fait ressortir la différence entre 1 'article 1" et l'article 2, et j'ai démontré quo ce dernier seul pouvait et devait s'appliquer aux instituteurs. M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in- struction publique. C'est votre opinion. M. Dufrane. Je n'en changerai pas, il faut une solution dans un sens ou dans l'autre. M. de Trooz, ministre de l'intórieur et de l'in- struction publique. Je justiflerai celle du gou vernement. M. Colaert, rapporteur. L'honorable M. Du frane a tort d'insist' r. S'il veut relire la discus sion il verra, comme u'importe quel membre de cette Chambre, que le gouvernement et la section centrale orit partagé l'opinion contraire. Si l'on veut changer la loi, que l'on formule une propo sition de loi. Jereconuais volontnrs que les instituteurs et le- institut: ices dont l'honorable M. Dufrane se fait le défenseur, ne sont protégés ni par la loi du 1886, ni par la loi sur la stabilité des emplois Je ne crois pas qu'il se refuse a cela et ie le communaux; si l'honorable membre présente ■w. .-N,.A i ij1 nmnn«i f ir»n nnn.a OYaininAPAna a'il xr q li/an rl proposerais 1'occasiou Mais quant a L'ainende menf.de 1'honorablo M. Verheyen.je crois pou- voir dire qu'il n'est pas recevable et qu'il doit être écarté paria question préalable. L'honorable M. Dufrane a critiqué une cireu laire prise par l'honorable ministre de l'intérieur et de instruction publique, au sujel des institu teurs des cours d'adultes et des institutrices des écoles gardiennes. II se plaint que, d'après cotta circulaire, la loi de juiilet dernier ne soit pasapplic^ble aux fonc- tionnaires que je viens de citer et qui sont cepen- dant bien, dii-ii, des fonction: aii es communaux. J'ai déja fait remarquer.dans une interruption, pendant le discours de l'honorable membre, que je ne pouvais point partager Ba manière de voir. Jeneconteste nuliement que les institu eurs et les institu trices dont l'honorable membre s'est occupé soient des lonctionnaires ou employés communaux dans le sens large du mot. En effet, ils son nommés par ia commune, payés par ellé et, le cas échéant, c'est aussi par la commune qu'ils sont révoquès. Ce sont done bien des em ployés communaux et l'on comprendrait que la loi sur la stabilité des fonction aires communaux leur soit également applicable. proposition, nous examinerons s'il y a lieu de se rallier sa manière de voir. Mais je crois qua les raisons qui oi t été donnóes au cours de la discussion du projet de loi sur l'enseignement primaire ont été rufflsanles pourécarterles idéés émises par l'honorable m"mbi e. M, Dufrane. Dans ces conditions, une pio- position d loi émanant de mon initiative n'aui ait guère de chance. M. Col ert, rapporteur. On peut sontenir qu'an point de vue des institutrices d'école gar- dienne et des instituteurs de» cours d'adultes, il y a quelque chose faire. Ii est a r< marquer cependent que eet enseignement n'est pas aussi essential que l'enseignement primaire, moyen et supérieur. Si don vous enlevez encore la commune le pouvoir de supprimer ces courset ces écoles, de révoquer les instituteurs et les iustitutrices de ces catégories, ou de diminuer leurs Iraitements, vous diminuez encoie son a tion dans le domaiue de l'enseignement. M. Buyl.II faudrait pourtant le faire póur g, rantir la position des titulaires des cours d'a dultes et des institutrices gardiennes. M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in struction publique. Mais vous oubliez que le" institutrices des écoles gardiennes comme les instituteurs des cours d'adultes ont droit un traitementd'altente en vertu de l'article 17 de Ia loi de 1595, tel qu'il est interprété depuis son origine. M. Buyl. Une commune peut supprimer les co irs d'adultes et les écoles gardienneset rédui- re les traitements quand elle veut. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in- «truction publique Mais elle doit payer des traitements d'attente. M. Dufrane. D'accord, mais je considère cependant que vous devriez compléter la loi pour rester logique avcc l'exposé des motifs et les discussions. M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in- slruction publique. Noussommesdonc d'accord en ce qui concerne la rectification que je viens de faire. M. Colaert, rapporteur. N' us venons done de dire que la loi sur la stabilité des fonction- naires communaux ne s'applique pas aux institu teurs des cours d'adultes et aux institutrices d'écoles gardiennes M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de Tin- stiuetion publique. Ni aux instituteurs pri- maires. M. Colaert, rapporteur. et c'est »ur ce point que je voulais appeler l'attention de la Chambre, paree qu'il n'est pas possible d'admet- tre que cellu-ci vienne dire que la loi a été mal appliquée lorsque M. le ministre donne des in -tractions pour l'interpréter d'après les idéés admises par le l gislateur. M. Buyl. Lesouvriersnommés par le conseil communal tombent sous l'application de la loi sur la stabilité, alors que, d'après vous, les institutcicesgardiannesetles titulaires des écoles d'adultes, qui sont cependant nommés par la même autorité, seraiem exclus des bénéfices de cette loi. Cela ne serait ni logique ni légal. M. de Trooz, ministre de l'intérieur et da l'in- struction publique. Quand vous serez au pou voir, vous ferez des circulaires en conséquence, Quant a moi, je maintiens la mienne. M. Colaert, rapporteur. M. Buyl maïntient dom; ses idéés, mais je me permettrai de lni faire remarquer qu'il ne doit plus parler de légalité, après le nouvel échange d'observations que nous venons de faire. J'ai démontré que le ministre est resté dans la légalité en faisant ce qu'il a fait. C'est tout ce que j'ai roulu démontrer, J'en arrive a la question des droits d'auteur... M. Daens. Voilé déjé le sixième orateur qui paria sur cette question. M. Colaert. rapporteur. II faut bien que je justifi le rapport de la section centrale, ne füt-ce que contre les attaiue de l'honorable M. Tonnelier qui, par suite d'une indisposition, ne setrouve pas èson banc. Laquestion des droits d'auteur a été erronément traitée par le rapporteur de la section centrale, en ce sens que. depuis des année cette question ne concerne plus le budget de l'intérieur,mais se rapporte au département des beaux-arts. Je le reconnais bien volontiers. J'ai done suivi les errements anciens et notam ment les discussions qui ont eu lieu sous le ministère de notre honorable président, alors ministre de l'intórieur. M. le ministre de Trooz a bien voulu suivre son prédécesseur en accep tant que la question soit traitée a l'occasion de la discussion de son budget, tout en faisant cer taines réserves... M. do Trooz, ministre de l'intórieur et de l'in- struction publique. Des réserves quant a l'avenir. M. Colaert, rapporteur. Nous aurons exa miner dans les sections si a l'avenir cette question doit être discutée au budget du ministère de l'intérieur, ou si elle trouve mieux sa place au budget des beaux-arts. Quoi qu'il en soit, puisque l'usage est ia, puis- que l'honorable ministre accepte que l'on discute la question a propos du budget de l'intérieur, et qu'effectivement plusieurs orateurs s'en sont occupés dans cette discussion, vous me permet- trez de répondre, au moins brièvement, a quel- ques objections qui ont été faites aux conclusions de mon rapport. Cette question, messieurs, n'est pas facile a résoudre. L'honorable ministre de l'intérieur ne l'a pas tranehée en nous promettant de nommer une commission, lorsque les différents intéressés pourront être entendus, et qu'il sera bien établi que les abus sigualés par les sociétés de musique dontjemesuxs fait l'organe, de même que M.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 1