A LA IhAMhkE
Le Stand et les Pompiers
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Chfonique religieuse
La ligue beige contre le duel
Houbions
La contribution personnelle
t errible accident
a Alontegnée
Faits divers
per dra, sr elle n'y prer-d gardé, en n 'ême
temps que les débouchés du Brésil.
M. Vaillant, de son cóié, a fait remarquer
que si 1'augmentation du droit de dcu
les cafés élait volée, lf Brésilxercerar: es
représailles auxquelhs il songe déjk. La
Belgique, a-t-il ajouté, «'attend que iVccasrn
de détourner sur Anvers les grands marebés
du café.
Enfin, M, Brindeau a combattu également
la suruxe. Mais la Ghanabre est ueverue k ce
moment si bouleuse qu'il a faliu, avec le con
sentemerit de M Rouvieiministre des finan
ces, ajourner k aujourd'iiui vendredi, la suite
de eet important débat.
A 1'cccasion de la discussion du budget de
l'Inlérieur, dontiiestle rapporteur, M. Co-
laert a occupé ia Cbambre de deux questions
qui iniéiessent ia viile d Ypres.
Nous iui iaissons la parole, ü'après les
Annates parlemenlaires.
Art. 38. Subsides pour la contruction et l'amé-
lioration de tirs a la cible en province, "75,000
francs.
M. le président. La parole est a M. le rap
porteur.
M.Colaert, rapporteur. Messieurs, a plu-
sieurs reprises j'ai demandé au gouvernement de
vouloir intervenir, non pas a concurrence d'un
tiers, maïs a concurrence de moitió, dans les
frais d'établissement de tirs a la cible dans les
villes de province.
M. Bethune. G'est absoiument indispensable.
M. Colaert, rapporteur. Je suis heureux de
constater l'appui que ma demande rencontre a
mes cótés, dès que je la formule.
II y a deux ans, l'bonorable miuistre de l'inté-
rieure acquiesQait a ma demande. II me promit
alors de déposer, dans le courant de la même
session, uu projet de lot en vertuduquel l'inter-
vention de l'Etat dans les frais de construction
de stands serait portee du tiers 4 la moitié de la
dépense.
Depuis lors, notre honorable collègue, M.Nolf,
est intervenu par voiè de question, si je ne me
trompe, pour demander a l'honorable minisire
oü enetait ia chose. Derechef, l'honorable minis
tre de l'intérieur a promis de déposer un projet
de loi modiüant la loi de 1895 dans le sens que je
viens d'indrquer.
Depuis lors, plus rien. Le budget de l'année
dernière n'a pas été discuté et, a la faveur de ce
défautde discussion, ia question de i augmenta
tion de subside de l'Etat pour la construct.ou de
tir a été perdue de vue.
J'insiste a nouveaupour que l'honorable minis
tre veuiliebien déposer enlin de projet de ioi
annoncé. J'espère bien, qu'aprös les promesses
répétóes qu'il nous a faites, il lie nous forcera
pas a faire usage de notre initiative parlementai
re pour arriver a la solution indiquóe.
L'interveution du tiers se justiflait peut-ètre au
début, alors que les communes ne se montraient
guère disposéesa établirdes stands. Mais, depuis
lors, plusieurs communes ont pris l'ïnitiative de
lacréation de pareils stands. La ville d' Ypres ne
demande pas mieux que de suivre leur exemple,
et le stand qu elle pourrait établir serait eertai-
nement un des plus convenables du pays, puis-
qu'il pourrait y être créódescibles a une distance
de 1,1:10 metres environ. Mais aussi longtemps
que i'intervention de l'Etat se borne au tiers, la
dépense incombant a la viile d'Ypres est tiop
considérable pour une commune qui ne compte
que 17,000 habitants.
II y au'autres villes dansles meines conditions.
M. Béihune. Eiles attendant la réalisation
des promesses du gouvernement pour procéder
a l'établisisement de stands.
M. Colaert, rapporteur. Je constate avec
plaisir que l'honorable M. Bethune, qui est éche-
vin d'Alost, conürme mes paroles.
Je linis par une dernière considération qui me
sembie uevoir être acceptée par toute la Chambre.
C'est la suivante la garde civique, depuis sa
reorganisation, sert non seulementa la defense
iventuelle de la localité a taquelle elle appar-
tifiiit mais dolt coopérer a la défense générale
du pays.
S'il en est ainsi, la part d'intervention que nous
sollicitons du gouvernement se justitie ample-
ment.
J'insiste pour que l'honorable ministre nous
promette uu'avant ia ün de cette session, il por
tera la nart d'intervention du gouvernement 4
la moitió' de la somme nécessaire; s'il ne .croit
pas pouvoir agir ainsi, jem'entendrai avec d'ho-
norables collègues - je trouverai bien quelques
complices, a gauche comrne a drone - pour
déposer une proposition de loi. (ribes.)
M,. Nolf. -» Je me rallie aux observations de
l'honorable M. Cola rt etje ranonce a la parole
M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in-
struetior. publique. Nul n'ignore, messieurs,
que le gouvernement porta un vif intérêt aux
choses de la garde civique et ehacun sait qu'au
point de vue de l'armée comme au point-do vue
de la milice citoyenrie, l'exercicedu tir est chose
indispensable.
Dés aujourd'hui plusieuts stands existent, il y
en a, mais étabiis dans des conditions combien
différentes, 4 Anvers, Malines, Bruxelles, Lou-
vain, Bru.es, Ostende, Roulers, Gand, Teimon
de, A th, Charleroi, Chatelet, Mous, Morlanwelz,
ïournai, Huy, Liége, Vervisrs, Arlon, Dinant,
etc.
Je veux sim. lement consiater qu'il y a des
stands, msis je suis d'acc. t d pour dire qu'il en
faudrait davantage. Ce qu'on nous demande,e'est
une modification 4 la loi ayantpour but de.dcei
der, aue dorénavant I'intervention de l'Etat dans
l'édineation des Stands sera de 50 p. c. Ce voau
soulève une question budgétaire, et voun savez
que le ministre de l'mtériour ne tient pas les
cordons de la bourse, (interruption de m. Vbr-
Je sais, Monsieur Verheyen, que eet aspect de
la question ne vous intéresse pas.du tout, vous
n'avez pas deresponsabilitó 4 supporter au point
de vue budgétaire, mais d'autre part votre con
cours m'apporte trés peu de chose, (sourires a
droite.)
Sije me trouvo en présence d'une question
présentant jusqu'a un certain point des aspects
contradictoire», les honorables MM. Colaert et
Nolf auraient tort de er-oiro que je n'ai rien fait
dans le sens de ieurs vues. Je n'ai pas borné
I'intervention du département 4 la construction
proprement dite des stands, mais j'ai admis qu'il
soit tenu compte de la va leur des terrains.
Plusieurs communes sent actuellement en
instance pou -- obtenir I'intervention de mon bud
get, nottamment Tirlemont,Courtrai, Mouscron,
Ypres, Aiost, Saint Nicolas, Ostende, Namur,
Spa, etc.
Si jusqu'a présent, il m'a été impossible de
dépenser ie crédit prévu, au budget, que l'on ne
«'imagine pas que c'est paree que I'intervention
de l'Etat doit être nécessairement limitée au
tiers; non, c'est principalement 4 raison de
questions d'ordre technique débattues entre ie
gouvernement et certaines administrations com-
munales.
Si un jour une modification 4 la loi s'impose,
j'ai une réserve a form uier dès maintenant.
It est inadmissible que le gouvernement soit
obligé d'mtervenir nécessairement pour la moi
tié de la dépense dans la construction des stands.
C'est une ficulté qui devrait éventuellemeiit lui
être lüissée. 11 y a des stands qui ont coüté des
centaines de mille francs.
Le gouvernement devra toujours conserver
un droit d'appréciation.
M. Colaert, rapportour. Je prends acte des
déclarations taites par l'honorable ministre, a
.-avoir que le gouvernement interviendra au be-
soin j usqu'a concurrence de la moitié dans la con
struction et i'établissementde stands. Mais il est
évident que, de même que pour la loi actuelle, oü
le gouvernement n'intervient que pour un tiers,
ceiui-ci doit pouvoir-conserver sou droit d'ap
préciation, saus devoir, en tout cas, intervenir
jusqu'a concurrence de moitié. II n'est du reste
pas obligé actuellement non plus d'intervenir
jusqu'a concurrence du tiers légal.
M. de Trooz, ministre de i'intérieur et de l'in-
struction publique'. Un tiers et la moitié cela
est une diffórence notable.
M. Colaert, rapporteur. Parfaitement, mais
quoi qu'il en soit, jo prie le gouverment de bien
vouloir se donnet- a lui même, par un bout de ioi,
l'autorisation d'mtervenir dans la mesure que
nous indiquons au lieu de devoir restreindre son
intervention a un tiers. Je répète que je prends
acte de la declaration de l'honorable ministre
qu'il peut même subsidier les communes pour
l'achat des terrains nécessaires, et dans ces con
ditions je suis convaincu que bien des communes
pourront s'entendre avec le gouvernement.
Mais j'appelle l'attentiou de l'honorable minis
tre sur un autre pointquit veuille bien nous di
re quelles sont les conditions exigóesenfait pour
I'établissementde stands.
Le gouvernement a-t-il airêté un système? IIy
a deux ans que la question a été discutée, et plu
sieurs stands ont été condamnés. Jenedésire
pas, quant 4 moi, qu'aprés avoir fait une dépen
se de 3Q,00« francs pour l'installation d'un grand
stand dans la ville d'Ypres,jene désire pas, dis-
je qua ce stand soit condamué,
Un mjbmbbe a oroite: On peut pas fixer eepen-
dant un chiffre invariable.
M. Colaert, rapporteur. II faudrait une cer-
taine stabilité, paree que si l'Etat peut faire de
grar-des dé; ensus pour des établissements mili-
taires et pour dos armements queiconques, les
OEDiunes n'ont pas la même faculté. C'est pour-
quoi j'insiste auprès du gouvernement pour qu'il
M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'iu-
struction publique. Tout cela dépend des cir-
constances.
M. Colaert, rapporteur. II y a des situations
qui sont connues et l'on pourrait donner des in
dications génerales aux communes.
«Art.42. Subsides auxcommunes rurales, acon-
currence d'un tiers ou de la moitié au plus de la
dépense totale, pour l'acqaisition de matériel
d'incendie et d'objets d'équipement destir.ée aux
sapeurs pompiers volontaires. Subsides pour
l'organisation de ïéunions fédérales de corps de
sapeurs-pompiers, 3-»,000 francs.»
M. le président. La parole est 4 M. Colaert.
M. Colaert, rapporteur. II s'agit, messieurs,
dans eet article, des subsides a accorder aux
communes rurales pour l'acquisition du matériel
d'incendie et d'objets d'équi ement destinés aux
sapeurs-pompiers volontaires. Je deman erai 4
l'honorable ministre si son budget ne lui permet
pas de venir au secours des communes qui veu-
lent subsidier des associations de pompiers qui
s'orgaDiseraient dans les sections rurales de ces
communes. Je crois qua cela doit être dans ses
intentions puisque lo crédit a été porté, dans le
projet du budget, de 25,000 a 30,0.0 francs.
M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'in-
struction publique. -- Lorsqu'il s'agit d'une com
mune urbaine ayant unepartierurale importante
ou lorsqu'il s'agit d'une ville prenant l'engage-
ment de mettre son service d'incendie a la dis
position des communes s urales voisines.j'estime
que ce n'est pas se mettre en contradiction avec
le libellé de l'article 42 que d'accorder un subsi-
de.
J'ajoute cependant que nous ne le faisons ja
mais que lorsqu'il s'agit d'utiliserdes excédents.
Les subsides vont tout d'abord aux communes
rurales, puis éventuellement 4 celles dont je
vieDS de parler.
M. Colaert, rapporteur. Je vous remercie,
j monsieur le ministre. L'article 42 est adoptó.
Nos nouveaux abounds pour l'année
eütière 1904, recevronl
ie journal jusqu'au 31 décembre 1903.
Les abonnements se prennent pour
Ypres, au bureau du journal; pour
toutes les autres locaiités du royaume,
en payant 5.50 fr. soit a leur bureau
öe poste, soit au facleur, qui leur
remeüra quittance.
A cetle e'poque de l'année, nous
espétons que tons nos amis voudrorit
bien entreprendre une propagande
active en vue .de recruter de nouveaux
aboonés.
La démission tie M A. Van Eecke, de ses
foneticus de juge suppléant a la justice de
paix du canton de Wervicq et de notaire la
même résidence, est acceptée.
Eg Use de Si-Martin
Confrérie de N.-D. de Lourdes et apostoiat
dc ia prièie pour la conversion des péclieurs.
Mardt 8 üécemnre, fête de l imuiacuiée
Conception de la Sle Vierge.
Indulgence plénière.
Messe solennelle k 8 aeures k l'intention
des associés.
La Ligue beige conire ie duel a eu hier une
importante réunion. Parmi les personnes
présentesse trouvaient MM. de Bavay, con-
seitlier it la Cour de cassation; lweins d'Eeck-
houtte, etc., etc.,
M. J. Legrand, qui fut le promoteur de la
Ligue contra le duel a annoncé qu'un mem-
bre de la familie royale avait enveyé k la
Ligue un don de 1,000 fis., sans qu'aucune
nous dise, non pas immédiatement, mais aanstrop j déJöax'Cüe «yÜi été taiie auprès de lui. Sur la
i tarder cependant, quel est le système le plus 3
f perfectionné en fait de tir a la cible.
La proposition de ioi deM. Daens, étabiis-
sant un droit d'entrée sur les houbloii3 et
diminuant ledroit d'accise sur les bières, a
été rejetée hier par la section centrale.
retnerciements a été votée au génércix
donateur.
M. Legrand a fait part ensuite de l'adhé-
sion de 38 nouveaux meebres, parmi les-
quels les princes de Ligne et de Croy M.
Léon de Biuyri, ancien ministre; M. de
Gassagnac, syndic de la presse 4 Paris des
officiers de l'armée, de la gendarmerie, etc.
L'assemblée a ensuite nommé, pour rem-
placer comme membre du comité le comte
Evr. 'T Serciaes, décédé, son fils Jean elle
a également décidé d'offrir la présidence
d'honneur eu nouveau président du Sénat, le
comte de Mérode, ei a procédé 4 l'éleclion
de M. lweins d'Keckhoutie ft la place de
vice président du comité.
A l'ordre du jour figurait 1'importanfe
question de ia nomination des membres des
tnbunaux d'bonneur. II a éié résolu que ceux
et seront choisis parmi les personnes occu
pant des bautes charges magistiats, offi
ciers supérieurs, etc. 11 est probable que ces
jurys d'honneur seront institués par régions
de provinces et renouveiés tous ies trois ans.
Mais le plan d'organisation de ces sortesde
cours d'arbitrage pour affaires de duel n'a
pas encore été définluvement arrêté, il sera
soumis 4 M. de Bavay, qui a bien voulu se
charger de 1'examiner.
Le Gouvernement a l'inlention de proposer
une révision de la loi sur ia contribution
personnelle en vue d'établir une basse
d'nnposition se rapprochant le plus possible
du revenu réel des contribuables,
Entre autres modificaiioris, il proposera
de substituer le nouveau revenu cadastral k
la valeur locative imposablo actuelle et de
supprimerla taxe sur les portes et fenêtres:
la cinquième base (cnevaux) sera également
soumise h revision.
Hier soir, ies habitants de la commune de
Montegnée ont été tuis en un vif émoi.
Un terrible accident venait de se produire
eu charbonnage du Gosson, en cette localité,
Voici comment il est arrivé
Leur jouruée terminée, douze ouvriers
houillturs avaient pris place dans la cage qui
devait ies ramener au jour.
Ils étaient arrivés k 145 oaètres de i'orifice
du puils lorsque soudain le cèble se rompit.
Avec une rapidité vertigineuse la cage dé-
gringola dans le vide, se cognantviolemmsni
aux parois du puits.
Ceux qu'elle contenait furent lués avant
d'arriver au fond.
G'est k 435 mètres de profondeur, dans le
«bougou», que la cage vint s'abimer.
Les douze malheureux avaient les membres
ffacassés,déchiqueiés. Ils étaient absoiument
mécoïuiaissables.
Une heure après l'accident on ramenait au
jour la première vieiime retrouvée.
Ce matin seulement, les restes des onze
autres victimes ont été transportésft la surfa
ce.
Une fouleanxieuse stationce aux alentours
du charbonnage, commentant le regrettable
accident.
On ne sait pas encore, au moment oü je
vous écris,!es noms des malheureux ouvriers
houilleurs.
Une enquête est ouvei te.
proposition deM. Legrand, une adresse de
Un solo-slima été joué k l'hópital
militaire par M. Gbarles-Louls Canfijn et
MM. Henri Decloecit, Gamille Moreau et
Hector Joncheere.
Proficiat Louis
Hi-YEN.)