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Extension universitaire
Davids-Fonds
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Réabonnements
OËuvre utile
graiuitement
Chronique religieuse
La crue de la Néva
Fails divers
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11 y aura, le 23 courant, k 8 h. du soir,
en la Salle Iweins, conférence par Monsieur
Pierre Verliaegen, Conseiller provincial
Gand, sur ce sujet particulièrernent intéren
sant pour notre ville
La dentelle dans le passé et le présent.
Le 16 Décembre prochain, 6 heures du
soir, la section Yproise du Davids-Fonds
offrira ses membres une Séance littéraire
et musicale en la salie des fêtes du Collége
St Vincent.
M. Vliebergh, avocat k Louvain, parlera
du caractère du peuple Allemand
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veul comment: r. S. S. Pie X loua cette quartiers, le petit commerce a ses maga-
méthode el encouragea vivement ie curé de sins en centre bas, c'est un désastre. Des
Santa Maria in Aguiro k la continuer. j fruits, des caisses, des corheilies gisentépars
Non seulement j'approuve ce que vous dans la rue inondée et bientói congelée II
faites, déclara le Saint Pè.e k S. Em. le j faut dunner 15 francs pour avoir le concours
cardinal Mocenni, k Mgr della Cbiesa et k des dvorniks et des pompiers. Pour ces peti-
leurs associés, mais je vous en remercie, car i tes geus, e'est une catastrophe.
j'estiaae que je vous dois des remerciements
pour l'apostoiat intelligent et fécond que vous
exercez.
De fait, la Socié'é Saint Jéróme a bien
travaiilé II y a quinze mois qu'eile existe
et elle en est k soa deux cent quinxième
miilier d'exetaplairt s. 11 faut dire que ces
Le spectacle des quais et des lies est en ce
moment des plus curieux. La grand'ptacf> du
palais d'Hiver, de ('Ermitage, de l'Amirauié
e8t recouverte d'une belle nappe blanche de
nei'e quo sillonnent les innombrables petits
traloeaux colrs ou isnochtchiU. Au large,
Dimancbe matin, S. S. PkX iéservait par-
mi ses nombreuses audience une place de
cboix it une association qui fut chère au cceur
de Léon Xlll.
La «pieuse Société de Saint Jéróme» s'est
constituée au Vatican même, voici quinze
mois environ, dans le bui de répandre parmi
le peuple la lecture de l'Evangiie. Elle a pour
président d'bonneur S. Em. le cardinal Mo
cenni et pour président efïectif Mgr della
Cbiesa, substitul k la secrétatrerie d'Etat.
Les autres memDressont: ie R. P. Lepidi,
maitre du Sacré Palais; les RR. PP.Ginocchi
elValdambruni; M. le chanoine Mercati, M.
le protesseur Clémenti, le R. P. Corado, cu
ré de Santa Maria in AguiiroM. le com
mandeur Puccinelli, intendant du Palais apo-
stolique M. le chevalier Scotti, directeur de
l'Imprimerie Valicane; M. le chevalier Tonat-
ti, M. le professeur Nogara, directeur des
musées profanes du Vatican, et M. Féderici.
Le dernier dimanche de chaque mois, cet
te Société se réunit chez Mgr della Cbiesa.
Le zélé prélat exprima, vendredi dernier,
S. S. Pie X, ie désir que la réunion du 29
novembre fut signalée par une audience spé-
ciale. Le Saint-Père accueillit avec emptea
sement cette demande, et dimancbe matin,
vers 8 1/2 b. il recevait les apótres de la
propagande ue l'Evangiie.
Après que S. Em. le cardinal Mocenni eut
adressé au Pape quelques mots de remercie
ments peur sa paternelie attention, Pie X
engagea une conversation des plus encoura-
geantes.
Je connais de trop prés le peuple, dit-il
en substance, pour ue pas êire convaincu de
l'excellence de voire oeuvre. Dans les saints
Evangiles et dans les Actes des apótres, c'est
l'origine du cbristianisme, ce sont les actes,
les miracles, les paroles de Notre Seigneur
Jésus Christ que le peuple apprend k con-
naitre. Or, le peuple aime qu'on lui préseute
directement les fails: aussi s'affectionms t il
aisément a i'bistoire de sa religion que
l'Evangiie lui fouruit.
Remarquez, ajouta familièrsment le
Saint-Père, comment nos populations chré-
tiennes attacbent d'importauce aux moindres
lignes du récit inspiré. Un prédicateur com-
mentant une parubole de l'Evangiie, en
négligé-t-il un détail; exposant dursnt la
semaine sainte le récit de la passion du
Sauveur en omet-il une particularité Les
auditeurs, lamiliarisés avec le texte sacré,
ne iaissent pas de relever ensuite ces menus
oublis. El eet attachement k la lettre des
Evangiles est un bien qu'il faut entretenir et
développer.
S. S. Pie X détaille ensuite les fruits que
la propagation des Evangiles devait pro
duire.
Le Pape savait qu'k l'église de Santa Maria
in Aguiro l'un des Pères, pour expliquer au
peuple l'Evangiie, chaque dimancbe se sert
du texte populaire vulgarisé par la Société en
lisant d abord ie récit ou la parabole qu'il
les fles sostt envabies un service de marir s
petits volumes, dant les éditions-types out est allé avec des barques rétablir les com
été imprimées k l'lmprimerie Vaticane, et I municatiocs interrompues. II y a une barque
coütent20, 30 ou 40 centimes suivantles de service k chaque coin de rue. La Néva,
reliures salisfont aux désiderata des considérablement élargie, semble un bras de
1 plus difflciles p.éface simple, savante, tra L-
duction et notes, litres, disposition du texte
que les versets, clairement indiqués, n'iater-
rompent point, impression élégante, rien n'a
été négligé.
Sous ie regard de Léon XIII, la Société
Saini Jéróme avait organisé dans tous les
diocèses d'Italie des centres de diffusion. Les
évéquesluioütprocuréd8s«correspoijdan'is».
Et Pie X, quand ii était encore le cardinal
Sarto, ne lut ni le moins sympathique k cette
oeuvre apostolique ni le moins zélé des pro
mer hooh'Hse elle est couvei te de milliers
de luches de bols échappées de navires éven-
trés dans ie choc. Les pontons, les lavoirs,
les bains froids sont disloqués et vont k la
dénve, toutes amarres rompues.
Le passage des ponts est interdit. II souffle
un vent irapétueux qui soulève das nuages
aveuglants de neige et de sable, ce sable
qu'on jette au milieu des voies pour permet-
trede marcher sur le verglas. II passé des
trombes de grêle qui cinglent le visage, et
des tourmentes de neige. Si i'on n'était si
pagateursde l'Evangiie en langue populaire, j bas et si prés de l'eau, on se croirait k la
II a voulu naainteoaiit conliauer, surce point Furka. Ii fait glissant, il faut se cramponner
aussi, son prédéeesseur. I aux balustrades pour résister k Pimpulsion
Les douze premiers membres de la Société 1 trop impérieuse du notus qui vous pousse
qui avaient eux mêmes réuni, au déout, les comme un tralneau k voile,
quelques nailliers de francs nécessaires k f Dans les rues, les moujiks, les domesti-
l'exécution des premières éduions, élargis- ques, les ouvriers épuisent, en faisani la
sent i'ceuvre en Italië, s'adjoignent des mem 1 chalne les eaux, des boutiques envabies. Le
bres bieofaiteurs el des membres honoraires. solest sculevé par places.Dans certsinesrues,
Le Saint Père pour bénir cette association, j tous les pavés en bois, disloqués, comme un
Nos noiiveaux abonués pour- l'annite
entière i 904, recevront
ie journal jusqu'au 31 décembre 1903.
Les abon nemen Is se prennect pour
Ypres, au bureau du journal; pour
toules les autres localités du royaume,
en payaut 5.50 fr. soit a leur bureau
de poste, soit au facteur, qui leur
remettra quittance.
A cette époque de l'année, nous
espétoos que tons nos amis voudront
bien entreprendre une propt-gande
active en vue de recruter de nouveaux
abounds.
L'ouverture de l'année jubilaire de l'Im-
maculée Conception sera célébrée solenuelle
ment k la Congrégation des jeunes gens de
St MartinDimanche prochain 13 Décem
bre.
Le matin, k 7 heures: Sainte Messe, ser
mon, communion générale, pour les congié-
ganistes.
Le soir glorification de la Stc ViergeMarie
Immaculée, patronne de la congrégation, k
7 1/2 beures, Salut solennei, sermon, canti-
que junilaire.
La chapelle de la Congrégation s ra ou-
verte au public; le Dimanche. 13 Décembre,
de 11 tieures k midi et demi de 2 k 4 heures
du soir.
Le Lundi 14, de 1 1/2 u. k 4 h. du soir,
entrée place Vandenpeereboom n* 10.
vient d'accorder une indulgence plénière k
ses membres, le jour de la fêtö de saiut-Jé-
rome, et une indulgence de 300 jours aux
fêtes de ohacun des quatre évangélistes.
Saint Pótersbourg, 25 Novembre.
Teut. un quartier de Saint Pétersbeurg est
inondé par une crue des plus rares et des
plus violenies et telle qu'il ne s'en était pas
produit depuis 1824.
Toute la nuit, le canon a tonné pour aver-
tir les riverains au loin. Ce mutin, ia ville
présentait un aspect tristement anoreal. Les
infiltraiiocs ont sculevé le sol, rejeté les
pavés, êventré les rues, disjoint les rails; un
lac recouvre les lies, le Champ-de-Mars, 1«
jardin d'Alexandre. Tous les magasins en
sous-sol sont ernplis d'eau, les gens font ia
chalne pour vider leurs maisons. C'est une
catastrophe dont ia r uit a apporté la surprise
brutale.
Cette inondation a la plus bizarre des
causes, comme on me l'expliquait ici. L'étu-
diant de Gil Bias de Santillane prétendait
que dans Iphigénie en Aulide le principal
héros, c'est le vent. Ici de même le seul
acteur, c'est le vent, un vent terrible qui
soufflé de la aaer du Nord et qui ren verse
comme des capucins les curieux massés sur
le quai gslé de l'Amirauié. Ces bourrasqnes
ont «ne telle force, qu'elles opposent une
barrière infranchissaoie a la Néva, divisée en
plusieurs eiidroitssablanneux; eiles refoulent
le fleuve, qui remante, coule k l'envers et
rencontre les masses d'sau nouvelle que lui
envoie le lac Ladoga. C'est un conflit effra-
yant et redoutable. La mer est barrén par le
vent. L'esluaire devtent barrage. L'embou-
chure se fait muraille. Et cependact ie lac
envoie régulièrement sont énorme volume
d'eau.
Toute cette masse liquide k qui ia mer est
défendue, s'arrête k Pétersbourg, s'enfle
s'étaie, s'infiltre, péuètre les maisons, caves,
rez-de-chaussée, sous-sols. Dans certains
enfant brise un jeu de patience, ont été char-
riés jusqu'au prochain carrefour. Les tram
ways sont arrêtés, les rails disparaissent
sous la neige, la machine déblayeuse ne pou-
vant plus passer. La chaussée est éventrée,
et il sourd de l'eau sale dans la neige. Les
gens,enfoncés dans la fourrure, le bonnet
rabattu, les caoutchoucs aux pieds, viennent
regarder, sans éclat ni émotion, avec un
flegme qui les honors. Mais dans les mat
sous, dans les öureaux, partout, c'est un
croisement de réflexions et de choses vues.
On ne parle pas d'autre chose.
Ua rédacteur du Journal de Saint Péters-
óüurg me raconte que ce matin sa cour était
un puits. L'eau avail envahi les caves et
faisail flatter ses bouteilles et fuuilles. A
l'aide de doux ou trois hammes armés de
perches ii a happé quatre tonneaux et quel
ques planches, qu tis ont aussuót clouées de
fa^on k réprodutre assez exactement ie
raüeau de ia Meduse et tl est ainsi sorti
triomphaiement de chez lui par voie fluviale,
pour aller vaquei' k ses affaires.
Dans les administrations,le service est dé-
sorgamsé; employés etgarcons n'ayantpaspu
quitier leur doancde. 11 n'y a pas eu de séan
ce a la Bourse. Una des grosses usines
d'éiecmciié ayant été envahia par ie flut
aaontant, ii y a tout un secteur dans lequel on
a dü s'éclairer k la bougie. Aussi ia bougie
fait prime.
L<t première saute de vent a été annoncée
par ie canon de la forteresse k une heure du
matin. Le refouleraent de la Néva a tturé six
;>eures. Ce soir, toute l'eau soriie est gelée
la Néva est grosse, maïs ne déborde plus.
Elle charrie dans quelques jours les bloes
se üeurteseut, se cöllerontla Néva sera
prise et les ponts seront iuutilcs, car on
installers sur la glace, jusqu'au mois de mars,
les rails des tramways éleetriques et les
becs de gaz pour éolan er cette voie biverna-
le et provisoire, et périodique. La Néva ne
déborders pius. LéoClaretie.
Huwelijksafkondigingen
August Baillievier, hoefsmid, gehuisvest te
Antwerpen en Valentina Huyghebaert, dienst
meid, gehuisvest te Antwerpen, voorgaandelijk
te Yper.
Jacob De Boeck, meesterkleermaker, gehuis
vest te Antwerpen en Maria Albessard zonder
beroep te Yper, voorgaandelijk te Leuven.
Jules Worme, landwerker, gehuisvest te
Wytscbaete en Helodia Vermeersch, kanten
werkster, gehuisvest te Yper.
Joannes Vanelslande, koopman, gehuisvest te
Yper, weduwenaar van Amelia Riem en Maria
Vandelauotte, zonder beroep, gehuisvest te
Yper, voorgaandelijk te West-Nieuwkerke.
me louséez plu». Je garantie
la guérison du rnume et de la toux la plus
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Deiratere au gouüron décoluré et au baume
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