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GNftOMQUE YPRQISi
Samedi 19 Décembre 1908
aP-SAIV/-
Aux souscripteurs et abonnés
Extension universitaire
Turners
Fanfare Royale
Davids-Fonds
Prospérilé naissante
Quel leurre
A LA CU A MB RE
Separation de Poelcapelle
Moeurs modernes
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Le journal; D'YPRES parait lo Mercredi et le Samedi.
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Pour faciliter Ie service postal et assurer
la régularilë des expéditions du Journal
d'Yprps nous prions les abonnés pour
1904 de vouloir bien faire ben accueil aux
repus qui leurs seront présentés, sous quel-
ques jours, par les facteurs.
Les nouveaux abonnés recevront gratui-
tement leur journal jusqu'au 31 Décembre
courant.
11 y aura, le 23 courant, 8 h. du soir,
en la Salie Iweins, conférence par Monsieur
Pierre Verbaegen, Coaseilter provincial 1»
Gand, sur ce sujet particulièrement intéres
sant pour notre ville
La dentelle dansle passé et le présent.
Nous rappelons la Conférence du 30 Dé
cembre procbain sur les oi igines de la Ter-
re el de l'homme.
Soirée nsu3icale et gymnastique offerte par
la section Sint Michiels Turners» le Di-
tnanche 27 Décembre 1903.
On prut se procurer les cachets pour
places réservées chez M. Caltewaert, dès le
24 décembre.
La 1" soiiée pour Dames, offerte aux
membres honoraires et h leur familie, sera
donnée ii la salie Eveius, Dimanche 3 Janvier
1904, 7 heures.
Nous donnerons la semaine proohaine le
programme détaillé.
Une soirée littéraire et musicale réunissait,
le 16 de ce mois, les membres du Davids-
Fonds et leur familie dans lasalle des fêtes
du Collége St Vincent de Paul. Un conféren
cier, dont s'honore le mouvement flamand,
etdont nos principals villes ont applaudi la
parole éloquente, M. l'avocat Vliebergh.pro-
fesseur l'université de Louvain, avait bien
voulu accepter l'invitation du comité direc
teur, et avait pris pour sujet de sa disserta
tion Le caractère du peuple allemand. La
matière était neuve et inédite pour la plupart
de ses auditeurs. II a eu l'art, en une char
mante causerie, de la dévelepper sous ses
faces les plus saillantes, et en connaissance
de cause. Sa parole est élégante et facile,
non dépourvue de ce cachet humoristique
dont le carsctèrc allemand est lui-même si
intimement empreint.
Les détails cü l'orateur est enlré.ont vive-
ment intéressé son auditoire, et les applau-
dissements, qu'il a soulavés diverses re
prises, au cours de sa conférence, témoi-
gnent de l'heureux è-propos de ses observa
tions et du plaisir qu'on a eu de l'entendre.
La séance s'est ouverte et s'est c'óturée
par l'exécution de diverses pièces de musique
instrumentale et vocale, en lesquelB s on est
toujours heureux d'entendre des artistes tels
qua notre synpathique vioioniste, M. Vsn
Egroo, des pianistes tels que M. Van Houtte,
des maiires-chanteurs tels que M. De Rudder.
Bruges-po t de nier
Le mouvement maritime rensfigne pen
dant la période du 1" janvier au 30 novern-
bre de la présents ancée, pour la port de
Zee-Bru,:ge l'entrés 38 navires avec
32.921 unnestté la sortie 37 navires avec
32.101 tonnes.
Ceci, ne l'oublions pas, en raoins de onze
mois, alors que le port n'est pas encore
cuvert h l'exploitation et n'est pas encore
accessible de l'intérivur.
Les détracteurs de Bruges-port de mer sa-
ront fsrcés d'avoujr que p ur uo port d'a-
vance condamcë voilé avarn la lellre un bien
joli début
Le fameux milliard
des Congrégations
Ces jours-ci avait lieu Saim-Fuscien, piés
d'Amiens.l'adjudicationderancien pensoinnal
dirigé pirlesFières deSrint-Josepb.
Aucun des six lots mis en adjudication n'a
trouvé d'acquéreur.
Décldément, l:s biens de Congrégations,
ces fameux biens dont on devait tirer un
milliard! ont bien du mal se vendre.
Une nouvelle adjudication aura lieu sur
baisse de mise prix.C'esl-é-dire que le mil
liards, déjè tam réduit, va se réduire en
core.
II fond aux feuxdes enchères comme nei-
ge au soleil, et il ne restera aux spoliateurs
que la boue qu'tls méritent.
I'unanimité par la commission, ne devait
donner lieu aucuns discussion.
Mais, comme le cbeval qui sent son écurie,
nos honorables avaient bS'.e de s'cn aller, et
la proposition de MM. Colaert et Nolf a été
tvpue avec des protestations partant de tous
les bancs Un simple vote, cepsndant
iM. le Président a vainement proposé de
voter li séparation de Poelcapelle, après le
vote du contingent. Ap:ès le vote de celui-ci,
les Dépu és se sont enfuis com ne des éco
Iters.
Poelcapelle ne sera done séparé qu'après
les vaciiices 11 est vrai qu'il y a 45 ans qus
la question est l'étude. Quelques mois de
plus...
La Chambre a fait cette se.mains beaucoup
de besogne, contrairement ses habitudes,
j Elle a voté le budget des voies et moyens,
discuté et voté le contingent, des crédtls
provisoires et le Ludget des dotatious, qui
l comprend le budget de la Chambre.
Puis, bout d'haleine, elle s'est séparée
jusqu'au 19 Janvier.
Dans la séance d'hier, Vendredi, M. Co- 1
laert, appuyé par M. Nolf, a insisté pour que j
la Chambre vote le projet de loi érigeant j
Poelcapelle en commune. Ce projet, admis a i
La logique du jour
Combien agissent comme il est dit ci des
sous dans les deux conversations et qui
cependani savent quel intelligence se nourrit
comme le corps, lts ne voudraient empoi-
sonner celui ci de peur de périr, mais lis ne
craignent point la mort due <t l'intoxication
de celui-lü
Deux Conversations
Reproduces d'apiès ia «Gazette de Liége»:
On se plaint qeulquefois que les bons livres
sont rates il me semble que «les bons lec
teuis» je veux dire les lecteurs de bons livres
sont beaucoup plu3 rares encore. Qui lit les
mauvais livres? Beaucoup de monde. Qui lit
lis bons livres Qeulques braves gens.
Enlrez dans un salon apiès l'apparition du
dernier livre impie ou immoral. Vous en
tendrez peut-être le dialogue suivant, ou tout
autre du même acabit
Une dame un monsieur, après les com
pliments dusage.
Avez vous lu le nouveau roman dont
lout le monde pat ie
Non, madame. Le connaissez vous
Je viens de l'acheter. C'est aft'reux
J'cn ai encore le cauchemar.
Le nomdel'auleur ne premattait pas
une merale innocente.
Le gouvernement ne devrait pas tolérer
la vente de paretls outrages.
C'est done bien mauvais
Horrible vous verrez. L'auteur insulte
toutes les croyances religeuses, sape les fon-
dements de la familie et se moque des insti
tutions les plus sacrées. Son imagination se
plait inventer des crimes iitouïs II est
d'un réalisme
C'est indigne vraimeut Je le lirai..
le vend on
Telle est la conclusion inattendue de ce
duo de incriminations. Pius le livre ést mau
vais, plus on s'empresse de l'acheter. La
conscience éprouve bien quelques remords,
mais on ne manque pasde prétextes pour les
étouffer.
Qu'un bort livre parraisse qu'il pro-
duise qua'que sensation qu'il ne soit pas
enseveli au bout de huit jours dans le fieuve
de l'oublique les journaux dont il défend et
soutienl les principes lui consacrent une
demi-colonne dans les salons oü nous
avons surpris la conversation que je vierts
de rapporter, vous entendrez peu p ès eet
échange de paroles
CoDnaissez-vous le dernier ouvrage de
M., eet éloquent défenseur de nos doctrines
Pas encore, mais on m'a promis de
me le prêier.
II parait que les autorités religeuses en
font un grand éloge.
O t dit que c'est un trés bon livre de
ohilosophie calholique. L'avez-vous déjé !u
Je vous avouerai que la philosophic
m'eftraie un peu. Je ma contenterai de l'ana-
lyse qu'en doucera ma revue bibliographi-
que.
Le litre annonce un ouvrage sérieux.
II est probable que je me bornerai, moi
aussi.è un comple-rendu.
AFFREUSE VENGEANCE. Une dépê
che de Paris annonce qu'une domeslique au
service deM. Portès, èRennes, nommée Ma
rie Harmonieux, menacée d etre reuvoyée
s'est vengée en empoisonnant l'enfant de son
maitre, hgé de un an. Elle lui a fait avaler
une fiole de laudanum. La misérable a
artétée.
DÉCOUVERTE MACABRE. Oa a repé-
chë mardi Liezele-les Pusrs, le cadavre
d'une cultivateur de cette commune Louis
L..., qui avait disparu de sort domicile de-
puis samedi soir. Le cadavre gisait moilié
enfoui dans la vase dans un ruisseau, au
hamesu du Heide. Oa se perd en conjectures
sur les causes dc cette mort. 11 se pourrait
qu'elle lui le résultat d'uit accident; mais.
d'autrepart, certains indices relevés par l'en-
quête paraissent faire croire une agression.
Le parquet a été informé.
LE BANDITISME. Pendant la nuit ce
mardi des malfaileurs, au nombre de trois,
se sont introduits h l'aide d'effcaction dacs
Ia demeurc du sous chef de station de la gare
de Ternath. Les voleurs, qui ont visi'é
plusicurs meubles, ne doivent avoir rien
trouvé leur goüi et se sont retirés sans rien
enlever. lis ont ensuite rendu visite au pen
sionnat Saint-Joseph, cü ils ont enlcvé -8
paires de chaussures appartenant aux peu-
sionnaires. Le long de la ligne du chemin de
fer les mêmes individus ont coupé plusieu-.s
centaines de mètres de fils télégraphiques et
téléphoniques. Les voleurs, chargés comme
des muiets, ont été apergus sur la route de
Bercbem-Sainte-Ag.'ïtbe. Ils sont activement
recherchés.
-- -R» vSfi