Chambre des Députés France cte de dêmence Actes oöiciels i/agitalion révoluticmnaire a FUniversité de iiief Faits divers j UNE TENTATIVE DÊ MEURTRE. La ijjcommune de Bslcèle (Waes) a été mise en émoi par une tentative do tneurtre commise par le nommé Casimir Van Cleemput sur sa femme légitime, Marie Van Gaver. Les deux iff Vp ill -i' époux s'entendaient fort mal et k ehaque ins tant ils sa disputaient de fap >n violenteTe I fut le cas hier soir. Le mari prit untisonnier :iessajj omma sa femme. Celle-ci s'affaissa et I le coupable, croyant l'avoir tuéa sur le coup, se rendu it la maison communale et s'y con- I stitua prisonnier. La femme porte treize |i blessures la tête. Le cróne est brisé et la malheureuse estk l'agonie. Le parquet est venu k Belcèle. Le coupable a été mis sous mandat d'arrêt. Retraites Ouvriers honnêtes et courageux mettez vos vieux jours k l'abri du besoin. Vous ne pouvez pas trop compter sur les autres pour ce soin, car la mort peut vous ravir vos proches j et des évènemenls inprévus peuveut bou- leverser toutes vos prévisions familiales. 1 Profitez, dans la mesure du possible, des |j subsides que 1 administration catholique du I'i pays accorde avec tant de libéralité aux j l i sociéiés mutuelles et pour cela relisez les g! lignes ci-dessous |:f; Nousattirons l'attention des administra- I teurs de mutualités pour 1 affiliation k la Cais- se de retraite sur les points suivants ie L'augmentalion des primes pour les affiliés hgésde plus de quarante ans la date du ler janvier 1900, es» réglée par lot du 20 aoüt 1903, ainsi formulée Article unique. II est ajouié k l'arlicle 8 de la loi du 10 mai 1900 un deuxième alinéa ainsi conpu A partir du lcr janvier 1903, le montant de la prime anoueile est porté, concurrence des «six premiers Irancs versés» A. A 1 franc pour las intéressés ayant at- teint, au ler janvier 1900, un hge compris entre 40 et 4a ans; (nés en 1859-1858-57-56 55). B. A fr. 1.50 par franc pour les intéres sés ayant atteint, k la même date, un age compris entre 45 et 50 ans; (nés ea 1854-55 52 51-50). G. A 2 francs par franc pour les intéres sés ayant, k la même date, dépassé i'dge de 50 ans; (nés avant 1850). 2* L'arlicle 8 de la loi du 10 naai 1900, ac cordant la prime de 0,60 par franc it concur rence de 24 francs versés par les aifiiiés nés avant 1860. 3° La disposition de la loi du 10 mars |l 1900 (art. 9)exeluant du béaéfice de ['allo cation de 65 francs k partir de 65 ans, ceux qui auront k la date du 1er janvier moins dc 58 ans accomplis nés en 1843 41-45), si, pendant une période de trois ans au moins, ils n'ont effectué k la Gaisse générale de Retraite, des versements s'éle- vant au moins k 3 francs par an et formant un total de 18 francs 4e Lu circulsire de M. le Directeur général de la Gaisse générale d'Epargne et de Re traite prescrivant d'effectuer les derniers [ill versements de l'année avant le 15 déeembre. 5" Lesderaandes de Ia pension de vieil- lesss de 65 francs pour ceux et celies qui sont nés en 1838 doivent êire faites avant le 34 déeembre 1903. drait son arrêt !e lendemain serait mis d'officeau tableau des lieutenants colonels et nommé immédiatement. 11 n'y a rien d'étonnant it celk. Quand un maitre chasse ses plus fidèles serviteurs, o'est-il pas logique qu'il accueille et récom- pense ceux qui l'ont déjk trahi. Pauvre France, on quelles mains es-lu tombée Et dire que cette humiliation profonae de la nation, jadis la première du monde, est le résubat immédiat de i'apathie et Se la dés- union des catboliques francais, lis n'ont pas excmple. Les decorations servent de stimulant h bien faire. Cris k droite A bien voter M. Combes. Ce stimulant ne peut êlre con- damnable. M. Suchetet. A condition que la distribu tion soii impartiale. M. Prache.—Créezle mérite électoral.(Rires.) Le Président du Cohseil. Je me réserve de combattre ultérieurement le fond de la propo- sition. En ce moment, je me borne a repousser l Turgence. M. Mirman insisle pour l'urgence. Vous de vriez, dit-il, donner aux ouvriers, et pour l'ave- su s'entendre et mettie la question vitale au nir aux enfants des écoles,une autre conception dessus des mesquines querelles de personna- 1 des sociaux- Voire devoir est la. Ce sera litésetde partis, ils ne le savent pas même 5 'a rfsPf que de la metlre a l'abri de pa- reilles tentations(Vifs applaudissements.) encore sprès vingt cmq années de cruelles jj - Lcnec du gouvernement consequences. Pour nous, catboliques beiges, sachonsdu moins profiler d'une lepon aussi salutaire et toujours sacrifions au principe tout ce qui pour/ait aftaiolir noire union. Séance du vendredri 18 déeembre 1903. La séance est ouverte h deux heures, sous la presidence de M. Lockroy. La suppression des decorations Le scrulin est ouvert sur l'urgence. Les ministériels sont extrêmement gênés. Après beaucoup de latonnements, de concilia- I bules, on voit le Bloc se couper en deux. L'ur- t gence est déclarée par 352 voix contre225. (Ap- plaudissements irouiques a droite et au centre.) Les incidents de Luimes t L'ordre du jour appelle la discussion de l'in- terpellation de M. Frauqois Fournier, sur les 5 provocations nationalisles a Ni mes ei sur les mesures que M. le Président dn Gonseil compte M. Mirman dépose sa proposition de loi ten- j Prench'e Pour assui'er Ie respect des citoyens. dant k la suppression des décorations. II de- 1 M. tournier, au milieu de 1 inattention géné- mande l'urgence: «La progression constante du fa^eet Pai'fü's ('es éelats de rire car il parte une nombre de décorations, dit-il, et 1'arbilraire qui vt 1 préside a leur attribution constituent un abus insupportable. Df puis dix ans que j'appartfeus au Parlement, je n'ai pu que me coniirmer dans mon opinion hostile aux décoraiions; il faut en finir avec cette plaie. II u'est pas douteux que j les décorations sont la recompense des influen- ces poliliques et des services électoraux. Les 5 sollicitations abaissent le caractère, le plus grand j nombre des solliciteuis recherchent, par vanité pure, et cyniquement ia décoralion. Le mai a pris vraiment des proportions stupéliantes. Ne voyons-nous pas décorer tous les attachés de cabinets pour quelques mois de fonctions M. Prache. Et quelles fonctions (Hires; bruit. M. Mirman. La bourgeoisie aurait dü être fiére de sa roture au lieu de singer l'ancienne r noblesse. Tel commergant se figure que les pal mes font de lui un vicomte; tel agriculleur devient marquis avec ie Mérite agricole. (Rires.) La Croix d'honneur crée une chevalerie répu- blicaine. (Trés bien! trés bien! a droite; rumeurs - a l'extrème gauche.) j Le mai pénèlre aujourd'hui jusque dans le 5 peuple qui, a son tour, singe la bourgeoisie boufiie. D'ici a dix ans, il ne sera as moins dégradé. Gouverner ainsi, e'est corrompre. On sait qu'un peuple de décorés n'est pas a craindre. Le jour oü il tenterait de se révolter, on donne- i rait un peu plus de galons k ses chefs. (Applau- dissements a droile.) Geile foire aux rubans est le meilleur agent de démoralisation politique. La Répubiique a d'autres enseignements k don ner au peuple. (Vifs applaudissements.) Voter ma proposition sera la ramener dans les voies dela dignité etla rappeler au véritable senliment de ce qu'elle doit être. M. le Président du Gonseil. Je repousse l'urgence. On a pu constater, tout a l'heure, les applaudissements des spartiates de la droite. (Rires et applaudissements a l'extrême-gauche M. Cunéo d'Ornano. Vous constatez done que nons avons élé les seuls k applaudir. M. Combes. La proposition de M. Mirman mérite d'être examinée k loisir; au fond, je ne partage pas son opinion. (Exclamations ironi- ques.) 11 est vrai que la suppression des décora tions aurait pour effet de débarrasser le gouver nement d'un gravesouci et de beaucoup de sollicitations, mais il n'est pas vrai de dire que i les décorations sont toujours accordées k la j vaniié. Sans doute, la vanité y joue un róle, j mais il est des mérites qui sont dignes d'être récompensés. j Souvent ce ne sont pas lesdécorés eux-mêmes qui sollicitent cetle distinction; ce sont les témoins de leur héroïsme et de leur courage. II n'est pas exact non plus que le mal ait aug- menté depuis quin'ze ans. (Exclamations ironi- ques.) Des voix a gauche On a pourlant créé des ordrès nouveaux (B uit). Le Président du Gonseil. Vous ne pouvez pourtant pas refuser des distinctions aux hum- j iangue peu chatiée, fait le récit de fails qui re- 1 monteni, pour la plupart, a dix-huit mois. 11 se plaint que les socialistes de Nimes aient élé un peu maltraités par les nationalisles el par la police. M. de Ramel réplique que fis provocateurs oat été les socialistes. M. Cornbes promet d'assurer l'ordre et la Chambre vote k l'unanimité l'ordre du jour pur et simple. Seul, M. Fournier vote conlre. (0:i rit.) La laïcisation do IVnseignement M. Combes déposé le projet relalif k la sup pression de l'enseignemcnt congréganiste. II passe Son projet au président. On en ré'clarae'la lecture. Le Président consulte la Chambre pour savoir si la lecture doit avoir lieu. La majorité la re pousse. M. Combes remet alors son projet au président et se retire. M. Groussau et d'aulres font claquer leurs pupitres et apostrophent Ie président. M. Fabien Gesbron. G'esl un escamotage. M, de l'Estourbeillon. Vous êtes d'une partialité révoltanle. M. de Beauregard. Le reglement est violé. (Tumult-j.) M. Groussau oblient la parole sur le renvoi k la Commission. Je ne counais pas, dtt-il, le projet, mais, par le litre seul, on voit qu'il s'agit de queslions complexes louchant la loi de 1901 et k la liberté.de l'enseignement D'après cé qu'en disent les journaux officieux, on peut mêmeaffirmerque leprojetconslitue un démen ti kcelte loi etaux déclarations solennelles qui furent faites au cours de sa discussion. Dans ces conditions, la Chambre voudra renvoyer un projet ae cette importance a une Commission spéciale dans laquelie tous les partis pourronl être représentés. (Vifsapplaudissements a droite et au centre.) M. Combes. Je demande le renvoi k la Commission de reuseigneme.nl. Ce renvoi est prononcé par 338 voix contre 216. Paris, 18 dééembre. La Liberté dit tenir de bonne source que la réintégration de Dreyfus dans l'armée a élé examinée trés sérieusement daus le cabinet du ministre de la guerre. Le régiment darlil- lerie qui lui est, destiué serait déjk cboisi et préparé favorablemect par des mutation ina- pergues Dreyfus serait promu commandant le jour méme oü la Cour de cassation ren- Lies, aux instiluteurs et aux mutualistes, par De la Libre-Parole II y a, dans M. Pierre Loti, k cóté de l'éerivain k qui, certes, on ne peut dénier le don du pittoresque, un cabot dont la préten- tiim et 'e ridicule dépassent tout ce qu'on peut imaginer. Alcibiade, pour faire parler de lui, coupait la queue de son chien. M. Pierre Loti fait baptiser sa chatte. C'est comme je vous le dis. Ce baptême a eu lieu en grande solennité, k bord du Vaulour vaisseau de 1 Etat, que notre académicien commande. Les journaux du Bosphore, qui ne taris- sent pas en détails sur la cérémonie, nous apprennent que la familie paternelle était représentée par Mme Roux, la marraine, ce- pendant que le parrain était M. le vicomte de Salignac-Fénelon. Un Fénelon se prêtant k cc sacrilège Couarne invités, tout le h ut personnel de notre ambassade, Voilk qui va donner au corps diplomatique de Constantinople une bizarre opinion de no tre caractère. Si encore il n'y avail que celaMais cette parodie d'une cérémonie du culie catholique, par un représentant otliciel de la France, un officier, un académicien, en un pays cü la France, depuis.des siècles, est au nom de toutes les nations chrétiennes, la protectrice altitrée du catbolicisrne, est plus qn'une in- convenance et une goujalerie, c'est un véri - table scandale... II y a deux ans environ M. de Mun disait k la Chambre frar.giise que loutes choses dans ce pays indiquaient une mirche en avant vers u.ie nouvelle révolution avec recrudes cence de folie et decruauté. N'est-ce pas que cela fiuira par être Un ar'rêté royal, en date'du 5 décem jre, auiorise le placement d'un confessionnal et d'une armoire dans l'église de Warneton. L'agitation avait comraencé par la glorifi cation de i'assassinat du ministre de l'iniéri- eur, M. Sipiaguine, fuisaéié transformée en desordres par les étudiantsivolutionnai- res, qui out tenté ainsi de faire pression sur leurs professeurs espérant les empêcber de siéger comrne juges au tribunal univer sitaire. Eu même temps ils réelamaient l'éiablis- sement d'une Constitutiou eu Russie. Après cette tentative de pression les par- tisant de l'öidr.e, les révolütioansires se ,-ont livi és k une violente obstruction et out em- pêoné ;es cours d'avoir lieu, en répandant dans les sailes, des odeurs c'limiques in- itctes. Vendredi 41 coutant, un adroit voleur a enlevé de la cour dei'estaminet«AuSaumon» j la charrette k bras du boucher Leclercq. La police a relrouvé lts roues, l'essieu et les reports ebez un charron qui les avail, d'apiès son dire, achetés k un inconnu. Stmedimalin, vers6 1/2 heures, le voitu- rier Plaetevoet ds Woesten stalionnait avec son attelage devant le cabaret Bocrenhol i place van den Peereboom k Ypres. Pendant 1 qu'il conduisait son cheval k l'écurie un filou est parvenu k enlever de son chariot un sac contenant 50 kilos de pommes de terre. Le même matin, vers 7 beures, le sieur Jéróme Demol avait laissé san vélo contre le mur extérieur de la balie aux viandes, pen dant qu'il était allé faire une course k l'inté- rieur de la boucherie. A son retour la ma- i chine avait disparu et n'a pu être retrouvée. Dans la p.uit do Mardi k Mercredi, des voyoux out tué un des cygnes des eaux de la viHe. La pauvre béte a été décapitée, les ailes ontété coupéeset le corps enlevé. La police informe et espère retrouver les auteurs de eet acte ignoble, qui désole notre honnêie population Yproise. ARRESTATION DUN AUDAC1EUX VO LEUR. Mercredi soir, k 5 heures, un indi vidu s'est introduit dins le magasin d'épice rie de Mme V.., rue deFlennes, kCuieghem, Mme V.qui se trouvait dans sa cuisine-cave, enundant du bruit, remouU en toute bate. Elie trouva Findivulu occupé k fracturer le tiroir du coaiptoir. ;H|. i 1M1 I Ij i iMiiimiMjiiMgUl'iillk-l LJ.LJ'1

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2