I II If 'Yiifif ,J;i; rif Sï# i jh :i v,r mm I :':71 1r111 ill f;3' I'll vl Victoires Catholiques. Fails divers Le Volonlariat Adjudication Le choix d'une femme Art 6. Les verscments fftectués k la Gaisse de retraite, en exécution du VI de la loi du 21 raars 1902 sur la milice ét la rémunération des miliciens, seront mention- nés par compagnie, escadron ou batterie, sur des tableaux semblables k ceux prévus h l'article 2. Les capitaines commandants certifieront la sincérité et ['exactitude des renseignements fournis sur chaque tableau. j Ypres. Estimation 49.000 fr. önt soumissionnéMM. L. Desmedt, Ypres, 50,230 Ir. A. Desmedt, id., 55,340 L. Van Gappel, id., 54,985 fr. 30 Firmin, id., 54,892; A. Angiitis, id., 51,400; De Meulenaere, Roulers, 50,400 Ds Wachter, Ypres, 47,700 Soet, id., 47,700 et Mme Roozoet tils, id., 47,247. La soumission de M. Hoste, Gand, est venue trop tard. lift Ïi'ïlt A1?'1' f li Sill f'r.-'i!' ii4j' ill I Tandis que la rage des étudiants libéraux s' exergait brutale, contre les calotin3 liégeois, nos amis rernporlaienï k deux pas de Ik, k Ans, et aux portes de la capitals, k Anderlecht(Guraghem) deux triompbes écla tants qui marquaront dans les annates du parti catholique. A l'élection communale d'Ans, le candidal catholique M. Gérardy, l'a emporté k piusde lOOvoïxde majorité. Voici les chiffres Gérardy, catholique, 1,108, élu. Etienne, socialiste, 1,006. Bul letins blancs et nuls 142. Beaucoup de libéraux ont déposé des bul letins blancs, d'autres ont voté pour les so- cialistes. A Cureghem Anderlecht, le candidat ca tholique l'a emporté de 15 voix. Alorsqu'il yahuitjours, M. Vandevoorde, libéral, obtenait 3,227 voix, M. Pêtre, ca tholique, 3, 203 voix, et M. Marjou, socia liste, 2 420 voix, le nombre des votauts s'est élevé hier, au ballotage, k 9,011, eelui des bulletins blancs et nuls k 702, et MM. Pêtre et Vandevoorde obtiennent respectivement 4,162 et 4/147 voix. Décidément, la journéeaété bonne pour riosamiset le parti catholique a le droit de s'en réjouir. UN TERRIBLE DRAME. Un terrible urame de familie vient de se produire k Mer- f xem. Le percepieur des postes de l'endrcit paraissait depuis quelques jours atteint d'une 110 sucs de Plantes<11 n a Qu uno action bienfai- xi, r, san'e sur 1 organisme, amène en peu de temps SUR MER Echouage du steamer FINLAND Des remorquers, mandés par dépêche, ont quitté Anvers, dimanche après-rnidi, pour aller au secours du steamer «Finland», de la Red Siar Line, qui, parti d'Anvers la veille k destination de New-York, s'est échoué entre Breskens et Knocke, k 3 lieues de Fles- singue. L'accident est dó au brouillard. La posi tion du navire parait dangereuse. Le «Finland» jauge 10,000 tonnes. II a 600 passagers k bord. Toutes les victimes sont des nègresses k l'exception d'une seule personne qui profes- sait dans l'établisseraent. Le feu a surpris les élèves dans leur somraeil et Ton ne dispo sal! d'aucun appareil de sauvetage. Deux ouvriers ardoisiers, nommé3 Jacque3 llébrans, et Pierre Dange, effee- tuaient une réparation k la toiture dun bkti- ment rue Eracle k Liége. Afin d'efïectuer ce travail, au lieu de prendre une échelle k crochets, ils s'étaient servi d'une simple échelle. L'échelle glissa et les deux malheureux furent précipités dans le vide et vinrent se briser sur le pavé. Des personnes arrivé'es k kur secours les relevèrcnt dans un état pi- toyable. Hébrans avait le cikne fendu et avait ces- sé de vivre quant k Dange, transporté k l'hópital militaire par les spins de la police locale, il ne tarda pas k rendre le dernier soupir i! avait, outre une fracture du crane, diverses lésions internes et des membres brisés. TROP HABILE. Samedi, k la gare de Stuyvenberg, k Anvers, un employé, agent Un de nos amis quia assisié aux deux séances que la Chambre a consacrées k la discussion de ^interpellation de M. Huys- mans sur le contingent de l'armée, nous écrit Je ma permets de, vous signaler l'impor- tance qu'il y aurait k insister sur le débat par lequel la Chambre a têrminé la première partie de sa session. De vieux parlementaires déclaraient, vendredi soir, que jamais ils n'avaient aSsis- té k une déroute semblable k celle qui a été infligée aux "auteurs de l'interpellation sur la question militaire. Le «canapé doctrinai re» comme a dit M. Woeste, était littéraia- ment écrasé et ne savait plus k quel diable se vouer. C'est M. Helleput qui, au milieu des oris de rage, a tiré la moralité du débat Le Compte rendu analytique ne donne pas assez fixactemenf cette impression. Mais il est hors de doute que le discours de I'honorable dé- puté de Maeseyck est un document politique de tout premier ordre. II a dégagé du dis cours de M M. Huysmans et Hymaös le pro- gramme militaire des libéraux et co pro- gramme est da nature k faire ouvrir les yeux des plus aveugles. Jamais victoire parlementaire n'a été plus éclatante et il appaitient k la presse catholique d'en poursuivre les heureux efïets. Le voeu de notre honorable ami sera écouté et, aussitót que les Annates Parle mentaires auront paru, nous aurons soin de tirer de la victoire que nos amis out rempor- tée k la Chambre tous les avantages qu'elle comporte. (La Patr.e) M. J. Vandeuheuve.1, architecte k Nevele, a procédé samedi k 1'adjudication publique de la construction d'uu nouveau couvent k noire. Hier, il se rendit chez le révérend M. Wuyts, curé de Saint-Bartholo.né, pour se plaiiidre amèrement que tout le monde cons j pirait contre lui. M. Wuy s lui prodigua SÉRIE D'AGGIDENTS quelques consolations et parvint k le Calmer, j cuit de samedi k dimancbo a été funes- du moins il pouvait le croire. f *-e pnur k ligue du Luxembourg. Le train Mais le soir, se pfoduisit la drame. Le j marchandises 6923, allant d'Arlon k percepteur se rendit dans la chambre k f Rracqusgnies, se trouvait au passage k ni- coucher avec sa femme. Leur fille unique veau d'Assesse lorsqu'il se scinda dans les occupe une chambre adjicenle et était déjk deux tiers oe sa partie postérieure. Le train i ®n douanes, chargé de procéder k la récep- au lit. Tout k coup l'enfant entendit un coup était k double traction, et k cause du breuil- S tion d'uneeerlaine quantité de marchandises, de feu. Son père, devenu subitement fou I krd, les mécaniciers ne se rendirent pas j attendait dans un des bureaux. Tout k coup il parut frappé de folie, 11 fit mille extrava gances, je!a une poignée de monnaie dans le feu, déchira des billets de banque et les j ita au panier. On le maitraisa aussitót, puis on avertit le pairou et la police, car on venait de consta- ter quelecommis u'avait essayéde simuler la folie que pour cacher un détournement de 1, 300 francs qu'il avait commis au détri ment de son patron. Ha été écroué. Opinion d'un phrénologistc furieux, avait pris un revolver et avait logé une balie dans la tête desa femme. L'enfant elle n'a que 15 anssortit du lit, ou- vrit une fenêtre et ssuta dans ia rue. Elle ne se fit heureusement aucun mal et appela au secours. Le village fut bientót sens-dessus- dessous. On manda un médecin, et les gen darmes furent avertis. La femme n'esi pas morte, mais elle est grièvement blessée, Elle a été transporiée k l'hópital, ainsi que son marl qui y a élé mis en.observation. Le drame produit k Merxem une éinotion d'autaiit plus douloureuse que la familie Autheunis y était trés considérée. TENTATIVE DE MEURTRE A BRU XELLES. Une tentative de meurtre a été oommise, dimanche soir, vers 5 h. 1/2, dans une chambre du premier étage d'une maison du quai au Bois k Biuler. Dans cette cham bre habitait le nommé Henri M..., kgé de 30 ans, ouvrier monteur, qui depuis longtemps déjk eourtisait une cuisinière, Victorinc G..., kgée de 33 ans, en service dans une maison de la rue Royale. Victorine G... était venue rendre visite k Henri D... et aussitót une vivs discussion éclata ejnfre eux. Au coursde celle-ci, Henri M... sortit ua revolver de sa poche et par quatre fois fit feu dans la direc tion de son amie. La première cartouche était chargée k bianc. Les balles des trois autres manquèrent leur bat et allèrent se loger dans la porte et dans le mur. Au bruit des détonations, l'agent Gourtois de la 7e division, s'empressa d'acoourir. Le coupahle fut conduit au commissariat de la 3e division, cü M. Thirion officier de police, ouvrituneenquête.M... aprèsinterrogatoire, a élé écroué k la disposition du procureur du roi. DEUX ENFANTS ASPHYXIES. Hier matin, vers 7 is. 1/2, l'épouse Bullekens, journalière, demeurant rue Longue, k Hal, avait quitté son logis pour se rendre k son ouvrage, laissant seuls dans la maison ses deux enfants, un petit gargon de 3 ans etune petite fille de 5 ans. Vers 11 heures, une voisine apergut de la fumée qui sortait.de la maison. La poiie fut enfoncée et l'on irouva au milieu de la cuisine, remplie de fumée, k terre, les deux enfants asphyxiés. compte de l'accident. II en résulta qu'k ua certain moment les deux trongons se rejoig j nirent et un choc d'une grande violence en j résulta. I Le chef-garde Marneffe se teuait k eet ins- taut debout sur la porte de son fourgou afin de s'assurer que les signaux indiquaient qus la voie était fibre. Par suite du choc, il I fut prejeté contre la grue tixe de la station d'Assesse. I! a été relevé dans un triste état et transpor!dans la maison la plus proche 1 oil M. le doeteur Colot lui a donné des soins, j le chef-garde Marwffe porte une affreuss I blessure k la lête il a une épeule brisée. De i I plus, il existe des lésoirs internes, j Le second accident a eu lit u en gare de Courrière. Le train 6899, allant d'Arlon k j Havré-Ville, s'est également scindé mais il n'y a eu aucun accident de personnes k dé- plorer. Uu grave accident s'est produit hier, aux mines de la Sauvage, entre Athus et la Iron- tière frangaise. Trois ouvriers faisaient sauier une mine k la dynamite, lorsque l'un d'eux, Jean Limpfach, agé de 49 ans, s'approchant d'une mine qui tardait k éciater et remuant la dangereuse substance avec le manche de sa pelle, regut toute ia charge au visage et fut projeté k plus de dix mètres. Un nommé Frargois D..., a^é de 28 ans, et Arthur Leclair, kgé de 43 ans, marié et père de plusieurs enfants, qui s'spprochaient au même moment, regurent de graves bi u- lures k l'abdomen, aux mains et au visïge. Le malheureux Limpfach porte k la tête une blessure qui laisse le cerveau k nu. Tous trois sont dans un état tel, qu'on garde peu d'espoir de les sauver. Puur la quatrième fois, M. Leinert, qui exécute auCirque Royal le «saut de la mort», a élé victime, dimanche sprès midi, a'ua accident. Sa bicyciette, après avoir franchi le vide, est allée s'écraser contre une des parois de 1'enLrée du cirque, tandis que M. Leinert faisaitune culbuta terrible. On le croyait grièvement blessé il u'avait qu'une luxation du bras droit et a pu venir saluer le public, qui lui a fait une ovation. On télégraphie de Nashville qu'un in- cendie a détruit dans la nuit de vendredi k samedi le Collége central du Tennessee pour jeuuesnégresses. On compiequulre raorts et trente blessés, dont douze mortellement. i'i jffai i at ikvi'li !vi:[ rV" iiflM 7 mélanoolis noire. Ïaguêrison de la goutte etdu rhumatisme. L'ELIXIR VINGENT est un remèdo composé j Depót pharmacie Becuwe.aucienne pharmacie f. Aerlsens et M. Donck, rue de Lille, Ypres. if M. Clarence Harvey, l'éminent phrénologiste, publiait dernièrement, dans une grande revue anglaise,un article fort intéressant. II yexpliquait comment un jeune homme, désireux de so ma- rier, pouvait se faire une claire ot juste opinion du caractère d'une femme, par l'examen de la con'ormalion de sa tête. Ilajoutait,fortsagement d'ailleurs, que lorsqu'il s'agit de choisir une compagne pour ia vie, il y a d'autres choses a considérer que les qualités de l'esprit. II est par exemple impossible i une femme d'être une idéale ópouse, si elle est toujours faible, fatiguée, maiado. Aussi toutes les femmes, mariées ou non, s'intéresseront-elles a l'oxpó- rience de Mile Jeanne Gontvriendt, couturière, 10, quai aux Briques, Bruxelles. Elle écrit «Je n'avais pas une bien forte santé, et dans les moments de presse, lorsqu'il faut veiller, j'é- tais complêtement ópui- sóe. Je n'avais pas de belles couleurs, j'éprou- vaisde violents mauxde tête, desfaiblesses et des battements de coeur. II me fallaitrégénérer mon sang qui était pauvre, mais je n'y parvenais PBS. HeureUSement pour Mile Jeanne Contvriendl, moi, onm'afaitconnaitre a'après une photo, les pilules Pink. Elles ont été trés efficaces, elles ont de plus fortifió mon organisme. J'ai maintenant de belles couleurs, un excellent ap- pétit, et je suis forte. Le régénérateur du sang, tonique des nerfs le plus puissant qui soit connu, c'est les pilules Pink. Elles sont indispensables aux femmes a tous les ages. Elles facilitent la formation de la jeune fille, rógularisent et facilitent les époques de la femme adulte, et préservent la femme par- veriue a l'age critique des dangers qui la guet- tent a cette époque redoutabie. Eltos sont sou- veraines contre l'anémie, lacblorose, la neuras thenie,la faiblesse générale, la faiblessenerveuse, le rhumatisme, les migraines, les névralgies, les éblouissements, bourdounoments d'oreilles. Elles donuent aux jeunes filles de belles couleurs, l'extórieur si captivant de la force, elles en font des femmes robustes et développéeo de poitrino. On peut se procurer lc-s pilules Pink dans toutes les pharmacies et au Dépot pour-la Belgique, Pharmacie Derneville, 66, boulevard de Water loo, Bruxelles. Trois francs cinquante la boite et dix-sept francs cinquante les six boites franco. Depóts a Ypres, pharmacie Libotte; a Pope- ringhe, pharm. Monteyne, NOËL. Le cadeau le plus précieux que l'on puisse offrir aun amiou a un parent souf- frant de rhumatismes, c'est une boite de Thor- mogène. i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1903 | | pagina 2