La migration des oLeaux
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VOOR DEN PAUS
Actes officieis
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guerre russo-japonaise
liabillage et Statistique
Un fait extraordinaire s'esi produit Di-
mancbe a Ypres et ll nous paralt iméressant
de !e consigner dans les annales seiet tifiques.
Une importante volée d'oiseaux exotiques
s'était abattue sur notre ville, leur plumage
trés bariolé était surtout tacbé de carma
gnole et de lutte finale
lis voltigeaient de ci de Ié poursuivant
parfois nos paisibles canaries que, par cir-
constance électorale, nous avioos, vu le
temps splendide pour la saison, laissé s'ébat-
tre libremerrt en masse.
Vers 3 b. 4/2, au siège de nos organes
calholiques fut arboré le drapeau trioinphal.
Alors, saisis de panique, tous ces oiseaux de
mauvais augure prirent la poudre d'escam-
pette et en moins d'une heure il n'en existait
plus sur notre territoire. Mais le plus phétio-
ménal de la chose, c'est que la tugue preste
de ces sots-sots, scie-scie, a l'eau occasionna
l'émigration compacte de nos échassiers lo-
caux, rux plumes bleu-gueuse, que nous
appelons cprnmuriéffient des «bos sg i.pons».
Vers cinq heuves il était presque impossible
d'en découvrir encore frappés d'ude épou-
vante mortelle ils avaient lui de tous cötés
hors la ville. Comme nous n'en sommes pas
voraces, nous espérons bien qu'ils osei >nt
regagner leurs joiies cages et nous égayer
encore parfois de leurs risibles sing- ries.
S'il faut en croire certain organe liberal,
nos adversaires introduiront une reclama
tion contre 1 election du 7 Février.
lis sont battus et pas contents. Battus a
420 voix, ils demandent une nouvelle raclée.
Ils l'auront au besoin, mais cette ibis ce
sera a 800 voix, car le corps électoral est
fatigué de leurs manoeuvres frauduleuses et
de leurs réclamations insensées.
Et surquoi fonderont-ils leur reclamation?
Sur les considérations suivantes que la
feuille libérale nous fait counaitre
La hpon de procédër de nes dversaires
est ingénieuse
Un électeur, sur leurs instances, pro-
meltait da votei peur eux aussilöt ils lui
disaient c'estbien, mais nous navors pas
toute confiance vous nous donnerez une
preuve de voire bonne volonté et vous poin-
terez dans ia case d'au dessus et dans les
deux cases a cóté des noms cu bien encore: i
vous voterez dans les deux cases a cóté et pas
au dessus ou vous voterez dans la case
d'au-dessus en formant avec voire crayon,
un grand rond autour du point noircir, ei,
ils ajoutaieiit peur chaeun, vous sercz ieseui
voter de cette fa port et ie témoin remar-
quera si vos bulletins sont présents
Plus de deux cents votes om été expri-
més de ces d.flérentes fapons les témoins
cléricaux n'ont done pu estimer que globale-
ment que leur truc avail réussi. Mais ces
malheureux éiecteurs, impression nés ou 1
payés, ont tous donné dans ie panneau, car,
dans les trois bureaux dépouillaut les neuf j
bureaux de vote les témoins iibéraux ont pu
remarquer également les divers, trucs em
ployés sur des centaines de bulletins.
Ces votes légalement permis, ne le sont
plus quand ils sont érigés en syslème, car
alors il y a abus, pressioa et fraude. Or, il
noussemble que le doute nest plus possible;
aussi, nos amis Iibéraux adresseront ils la
cléricale députation permanente une deman- I
de d'ecquête.aiiisi qu'au procureur gét éral de
Gand et aux
concerne.
Deux iois c'est assez ia troisième ibis. ce
serait la mort sans phrases. Nous verrions 1
surgir sans doute les candidatures de MM.
Léon Cordonier et Joseph Didier. Mais
alors
Pour sa troisième Conférence s; 1'EvoJu
tionnisme, Monsieur Michotte av-.u mere:- dj
soir son auditoire abituet u i pea reet int,
car ii y avait, en même temps, t. vilie
plusieurs scirées récréatives, de plu ia,
pluie battante et le grand vent avaient con-
signé chez elles bon nombre de personnes
vénérables qui honorent assidunaoht de leur
présence, nos assemblées savantes.
Le conférencier, avec cette haute i- par-
tialité qui caractérise ia science vme tv pro l
fonde, expose avec une lucidité admirable
Manibst du isar so; p uplc
St-Pétersbourg, 1U février. Nous
faisons savoir a tous nos fidèles sujets qui
ont le souci de maintenir ia jmix chèrë a
notre coeur que nous avons employé tous nos
efforts a ia consolidation de létat de tran-
quiilité en Extrême-Orient.
Dans ce but pacilique nous avons donné
notre assentiment a la revision proposée par
le gouvernement japonais des conventions
existant entre les deux empires au sujet des
affaires de Coi ée.
Les negotiations eniamécs pour eet objet
n'ont pourtqnt pas pu être co.iduiles jttsqua
la tin. Le Japon u'uttnudast memo pas la
remise de la deiniore répon-ojlu not;o gou
vernement, nous a annoncé la rupture des
négociations et Ja cessation de ses relations
diploma tiques avec la Russie.
Sans nous faire counaitre a l'avance que
r la cessation de ces relations équivalait a
les grandes lignes de la question. Puis H dé- l oa¥erture de3 hostilités, le gouvernement
veloppe clsiremenl les raisons pour cu con
tre chacune des parties de la discussion
touchantlavariabilitéou la fixitédesespèces.
Sls données'sont basées sur l'observation j
et 1'expérimentatioE dans 1'espace et dans le
temps. Son argumentation est pk-ine, logique
et absolument conforme It la situation acfuelle i
de la nature. Comme loute erreu l'évoiu
tionnisme est l'exagération d'une véiité qui,
dégagés des errements qui la gonfleiu, et
réduite ses justes proportions, apporiera
son appoint utile dans la démonstration dtjh
si nette et si convaincante de la tbéori-, Axis
Monsieur Michotte, conclut done avec
raison que la question bypotbé ique do la
descendance par voie de transformations
progressives on brusques ne s'accorde pas
avec la continuité des caractères s fcifiques
admirablement gradués dans tous Iks règnes
de la nature et dont i'bomme est le résumé
complet. Seulela tfcèssde la fixitédes espèces
répond dune fa con péremptoire 11 adequate
toutes lts objections sur ces mtHières et
sail expliquer de fagon satisfaisante les
phénomènes anormaux de régression, d'by -
bridité etc qui s'y rencontrent.
Le savant conférencier a efïleuré d-ans son
lumineux entretien ia grande question de
ïêtre et signalé i'bomme comma synthese de
la créatien il serait désirable d'entendre f
développer ces deux vastes sujets.
Quoi qu'il en soit nous devons remcrcier
Monsieur Michotte d'avoir éclairé une .ques
tion de ros jours si passionnante et si auda-
cieusementsoalevée contre les enseienements -
de la foi, et d'avoir réduit, de beaucoup les
prétentions des matérialistes, ce sujet.
Ofi peut explorer les phénomènes vikux
les faire déroger temporaireaent leur lois 1
fondamentales, mais il nV.ppartient qu'è
Dicu d'y présider et d'er: disposer: l'inféooa-
difé des bybrides en est ua garant.
wa el 1 c: jis.ru; depti;
'Codes ariss a-
3 flottaisoo.
ci i lie son insignifmnts.
it), botubardé Port Arthur
Japonais a ordonné a ses bateaux torpil-
leurs d'attaquer soudainement notre escadre
a l'ancre dans la rade extérieure de la place
de Fort-Arthur.
Après avoir re§u sur l'attaque le rapport
de notre lieutenant, nous avons immediate-
merit ordonné de répondre par les armes a
la provocation du JapoD.
En faisant connaitre la decision que nous
avons prise, rempli d'une confiance inébran-
lable dans l'aide du Ïout-Puissant, ferme-
ment convaincu que tous nos fidèles sujets
sontpleins d'un commun sentiment pour
défendre avec nous la patrie, npus appelons
l les benedictions de Dieu sur les glorieuses J présidente du comité do prop .-ode d
r troupes de notre armee et cle notre flotto 1 écoles ménrrrèrss d
Les cuit ossé P- l
èr: cs.'SSt: Nowilc
d, ssu-3 de ia hgne
Les dégA'.s
Les japonaï:
si.sf ls ddér: .sa ont forcé l'encemi
is ,iire prés juelques heures de oombat.
Hi r ont eu lieu, au milieu d'un grand
co:,:: urs de monde, les fuóérailies de BI. A.
V'-rtderauwera, négooiant Ypres,
Le c.'éfunt était ü.-.é do 61 ans. II faisaif
pro tie d: toutes nos ocuvres ei sociélés, dont
1 ilit un dos membrer: 1; s plus actifs et les
uk dévoués.
N us présentons nos sincères condoléaoi
ces it soa honorable familie.
Vorige lijst fr. 4292 00
Voor onzen Heiligen Vader, da Paus
van Rome, ter eeie der God
delijke Voorzienigheid o 00
M. M .r teiyoo secrétaire de légation de
B; .ique a Bel -• r de, a été nommé en la
i'ê.Tiqauhié S o -Pé erséou én;rem
placement de M. le Baron Nothomb, qui, sur
sa d-mande, a éiódéclinrgó de s k-, functions.
Par arrêté royd du 2 Février, MBBlï'.ba
rones Rothune, it Bruges, a nommée
St-Pétersbourg10 février. L'amiral
dre occidentale, en ree.;place
I conatesse Ch. d'Urs-i..
j Un artroyal
es.
ia Plan
de Mme la
démissionnairp,
du 3 Février accepte
Alexeïeff télégraphie qu'au cours du combat 1 t: ivuu. knie ons de mt-iuhres
comspondants de la Commission royale des
mo uments de MM. le baron Bethune, gou
deux ministres que le chose
On nest pas plus naïf, dit la Patrie
Attribuer les 420 voix de majorité de nos
amis au truc vieux-neuf signalé par les
malcontents Yprois, cela ne fait pas hon-
neur a la pespicacité libérale.
O est tres vrai.Mais'nos Iibéraux n'ont pas
précisément le nionopole de la perspicacité.
S ils 1 avaient eu le 18 Octobre, ils n eussent
pas songé a se faire battre comme platre ie
7 Février suivant. Ils nauraient pas non
plus exposé si maladroitement la personna-
lité de M. Nolf, leur depute, a un échec quj
aura son pareil dans l'arrondissemeiit
d'Ypres, au mois de Mai 1906.
Tu 1 auras vouiu, Ernest Dandin
Gageous cependant que si 1 election était
invalidée, Ernest ue serait plus candidal.
La guerre est commencée. Le Japon,
après avoir rompu les négociations et les
rapports diplomatiques, a, le premier, fait
acte de guerre. II a voulu que les hostilités
fussent aussi caractérisées que possible. II a
agi, non pas en Corée, mais a Port-Arthur,
dans les eaux russes. Et, sans déclaration
de guerre, ses torpilleurs ont attaqué la nuit
dernière la Hotte mouillée au large. Ce fait
brutal dispense d'épiloguer sur les respon-
sabilités. II est désormais acquis que c'est
le Japon qui a voulu la guerre et que, pour
1 avoir, il na pas hésité a nianquer, par
deux fois, a la correction internationale. ,1
Le premier engagement lui a été favora- f
ble. Mais nul ne méconnaïtra que ce coup de
main ne saurait a aucun degré préjuger la
suite des événements. C'est pour la terre i
qu'ou se bat. C'est sur terre que se jouera la
vraie partie. Les Japonais ont besoin de la
mei poui attaquer les Russes. Les Russes
n om pas besoin de la men pour repousser
les Japonais. Et,'au surplus, trois bailments f
eudommagós ne sont pas des batiments
perdus.
Tout le monde en Europe doit faire
voeux pour la victoire de la Russie, car le
triomphe du Japon serait le signal d'une
ïeciudescence de fanatisme en Extrême-
pour-
naval, les Russes ont eu sept navires en-
dommagés.
Aucun n'a été coulé.
Les équipages onteu dix tuéset 56 blessés. 1
A Chemulpo
New-York, 10 février. üntélégramme j
de Thé-Fou annonce que le croiseur protégé
Variag et le canonnière porte toipille
Korietz ont été bloqués a Chemulpo par
les Japonais.
A Cor t-Arthur
New-York, 10 février. On télégraphie
de Tchefon, que les navires russes désem-
parés. «Poltaver», «Tsarevitch» et «Coyar-
ni» sont éqhoués et barrent l'entrée du port,
empêchant les canonnières de sortir et les
cuirasses et croiseurs d'y entrer pour faire
du charbon.
f 'attitude de l'Angleterre
Londres, 10 février. On dit ici dans
les milieux bien informés que le gouverne
ment anglais a donné i'assurance formelle
au gouvernement russe qu'il garderait une
bienveillante neutralité pendant la durée
des hostilités. On ajoute que c'est le roi
Edouard VII, oncle du tsar, qui personnel-
lement a tenu a ce que cette assurance soit
donnée a la Russie. Celle-ci serait done
aujourd'hui rassurée sur les intentions de j
l'Angleterre a son égard.
La neutralité des Itats-Unis
Washington10 février. Le cabinet a
eu aujourd'hui une reunion qui a duré deux
heures. La discussion a porté principale-
ment sur la situation en Extréme Orient. II
a été décidé que les Etats-Unis gar der ont
une neutralité absolue,
Le gouvernement a décidé d'envoyer les
croiseurs do 1 escadre des Philippines dans
les eaux chinoises pour suivreles opérations.
Onze !L ures
Saint Pétersbourg, 40 février.
Le major-géréral Flougg chef d'étut ma
jor da l'amiral Alexkft, télégraphie h la dat"
du 9
Aujourd'hui, 44 h. du matin, l'escadre
japonsise, composée de 15 cuirassés et croi-
seuis, s'est approchée daJtofi-AnhOr et cu
repré-
verneur de la Flat:dre occidentale, et A.
Verhaegen.membre de h Chambre de:
sentams.
Ua sriété royal du 3 F vrl .r, nomme
en qujli.é de membres ce respond its de la
j Commission roy sides mo.iumeats
Province dc la Flandre occidentale.
MM. le baron Gillès de Pelichy, représentant,
h Iseghem le baron 0. Kervya de Letten-,
hove, li S int-Miche! 0 om us, ingéaieur-
arcbltecte, h Ypres, et Is chanoine Duclos, h
Bruges.
Par arrêté miriistéiiel du 5 Février,
M. Gh. Baus, industrie!, a été nommé mem-
bre de la com mission administrative de
i éeole industrie!!.'! d Ypres, en remplacement
de M. I«veins d'Eéckhóutte. décédé.
Par le même arrêté, Ie reuouveBament
des '«iaadats de MM. E Struyeet E. Gravel,
désij-r.nés.en la même qu Jilé, respect:vement
par ;a députation perrnanunto du coaseil
provincial de la Flandre occidentale et par le
cónseii communal d'Ypres, a été agréé.
Vient de paraitre
NOUVELLE CARTE
de
L'EXïilÈVlE ORIENT
pour suivre les événements du con flit
Russo-Japouais
Siberie ori :ntale illandchourie
japon -Coreo Chine
avec plans des principaux pons militaires.
Une feuille en coüleürs 63 X 74 pliée
sous couverture fr. f s®,
Ln venfe a la librairie Callewaeiit, rue au
beurre, Ypres.
j vrit le feu
Au flu do 1'ennemi a répendu celui d<sbat
esca
des i teries des cótës de citadelle et de notr
drc qui éu i; pi ête au combat.
Orient et les intéréts catholiques ne
raient qu'en souffrir.
Vers midi, 17 scad te j pouaise c
et se dir ves le Sud.
Nous - os deux officiers de
soldats d blessés
l baiteriïs d-.s cóic;
rir;
feu
41
9 ués et un hom me des
tué et 3 blessés.
Un pauvre homme de mari a ou l'idéa singu-
lièra de rechercüer quels étaient les sujets "da
conversationchers aux femines. üu représentant
a durée de jour par lOJ.il est arrivé aux propor-
tions suivantes
Conversation sur les domestiques 20, les en-
h Im oVOifDS 15' Chiffons' 15' distractions
10, maladie 9, religion 3, mari 3, etc. etc. Mari 3,
ne rouvez-vous pas cette proportion bienfaible?
Evidemment. II y unmoyon pour l'augmenter.
es .-mines qui prennent les pilules Pink sont
oujours en bonne santé; si toutes les prenaient
e os nauiaient pas lieu de causer maladie,
Hon QU/-e fSéarai0nt bien I,ortantes- La propor
tion 9/maladie) pourrait être ajoutée a la propor
tion .i (mari); !es conversations sur lo mari au-
ramnt alors comme coefficient 12, c'est a-dire a
peu prés celui des conversations chiffons, li sera
difficile d'obtenir davantage. Las femmes qui
prennent les pilules Pink se portent trés bien>
18.
f
--T«wv.