MüCTHil
Lesfêtes Nationales
Jubilaires de 1905
La guerre Russo-Japonaise
Tosp b.fkiglsy0n^l.esg.8nt8^Vle!liard8|
Fails divers
de la princesse Louise a d'abord donné
lecture de ses conclusions.
Le dispositif de ces conclusions est ainsi
conpu
Plaise au tribunal
Dire pour droit que, dans les opérations
de liquidation et partage de la succession de
feue S. M. la Reine, il ne sera tenu aucun
compte du document liiigieux (le contrat de
manage des souverains), lequel sera décla-
ré inexistant ou nul
Dire en conséquence que ces opérations
comprenöront tant les bien propres délais-
sés par la Reine que sa part dans les biens
provenant de la comcnunauté légale ayant
exisié entre elle et S. M. Léopola 11, etc.»
Puis M. Sam Wiener, défenseur des
intéréts de Léopold II et consorts, a donné
lecture des conclusions du Roi. En substan
ce, les conclusions du Roi demandent au
tribunal de dire pour droit que le régime
matrimonial des souverains, stipuié kVienne
le 8 aout 1853 et mentionné k l'acte de
mariage civil du 22 du même rnois, est la
séparation de biens et que c'est sur cette
base que se poursuivra la liquidation de la
succession de la feue Reine.
Ces conclusions se basent tout entières
sur ceci c'est que le contrat de mariage a
été un traité international fait dans la forme
diplomatique. Cet acte liait la feue Reine
paree que le statut de familie de la
Cour d'Autriche avait été respecté.
M. Sam Wiener déclare ensuitequeS. A.
R. la princesse Clémentine s'en réfère it la
justice et que M. le baron Coffinet mandatai-
redu Roi, prend la même attitudeenvers
le comte et la comtesse Lonyay interve-
nants.
M. Janson a commencé sa plaidoirie, qu'il
coniinuera aujourd'hui.
Les sections militaire, artistique, scienti-
flque, littéraire et administrative de ia
Commission des fêtes jubilaires, ont ap-
prouvé le programme élaboté par la section
miilitaire, comportant 1'orgariisation d'un
grand cortège historique, d'un tournoi et de
retraites militaires.
Le tournoi aura lieu dans le grand hall
du Palais du Cinquantenaire. Le cortège
comprendra six représentant la les com
munes 2e la période bourguignonne 3e la
période autrichienne 4° la période espa-
gnole 5e la période frarpaise et 6e la
période de l'lndépendance nationale. Ce
dernier groupe comporiera buit grands
chars sytnboiiques. II y aura plusieurs sor
ties du cortège et plusieurs représentations
du tournoi.
Port Arthur a été l'objei de quatre atta
ques successives en trois jours: 1° L'une
dans la nuit du 23 au 24 (mardi mercredi)
bruiöts japonais coulés 2° dans la nuit du
24 au 25 (mercredi jeudi)la batter ie 18
rapporto avoir coulé un torpilleur jsponais
3' dans la journée du 25 (jeudi)combat de
croiseurs rapporté par le général Pflueg
4° dans ia journée du 20 (vendredi)torpii-
leurs japonais gréés de voiles, due! d'artille-
rie de 60 minutes.
En somme, il s'agit d'une seule et même
formidable tentative sur Port-Arthur, avec
essaie de débarquenaeat et d'assaut.
Lesdépêcbesdu Daily Télégreph indiquent
que les Japonais envoient beaucoup de mon
de par transports a Port-Arthur.Elles disertt,
en outre, que les Russes évaquent Dalny
après avoir détruit tous les ouvrages de ce
port. Le Daily Télégraph a donné, depuis le
début, beaucoup de renseignements exacts.
Port-Arthur blcque
Un rapport supplémentaire de 1'amiral
Alexeïefï sur le combat de la nuit du 25 parle
de deux croiseurs japonais détruits au large
par l'artillerie du Rewiisan Par contre, il
reconnait qu'un torpilleur russe a été coulé
k grande distance, dans la baie de Pigeon,
par le feu des batiments japonais. 11 déclare,
en teraainant, que, depuis le 26, la flotte
japonaise, composée de 17 giands batiments
et 8 lor pilleurs bloque maintenant Port-
Arthur k l'extérieur.
Saint-Péïersbourg, 28 février.
Un lélégramme de Port-Arthur dit que de
puis deux jours aucun changement ne s'est
p.oduit dans la situation. Une forte tempête
accompagnée d'orage et la mer trés houleuse
rendent impossible toute tentative de débar-
quement.
In Keo, 28 février.
Des renseignements relatifs k la tentative
faiie par les Japonais de bloquer Port-Arthur
sont parvenus ici ce soir. Ils sont apportés
par des témoins oculaires. Les croiseurs rus
ses Askjold et Bayan s'approchèrent de la
flotte japonaise qui croisait devant Port-
Arthur. C'était évidement urte manoeuvre
destinée k amener les Japonais k plus courte
portée. Le Retvisan servait par son tir de fort
auxiliaire. Ce sont ses canons qui ont détruit
les vieux bateaux envoyés pour boucher ie
goulot. Un ingénieur étranger qui avait été
chargé de ie renflouer a abandonné tout es-
poir de succès, la pièce mise pour aveugler
la voie d'eau du croiseur n'ayant pas tenu et
le travail n'avanpant pas. R déclare en outre
que les ingénieurs russes contrarient les
plans qu'il avait d'abord préposés pour ren
flouer lecuirassé. Le Tsarewitch se mamtient
k Hols en faisant jouer ses pompes sans in
terruption. Le Novik est réparé. Le Pallada
est en cale sèche. Les attaques répét.ées de la
semaine dernière ont amené un déplacrment
conlinuel de troupes y cotapris les contin
gents navals des équipages des navires dés-
emparés ou inutiles vers une partie des
ouvrages de défense ainsi que de l'intérieur
du pays.
Lss réfugiés arrivés ici disent que les
Russes reaouteni k tout raoment un inv.es-
tissernent de Port-Arthur par terre. Des ré
fugiés iusses venant des localités situées
dans le voisinage de Tachi-Chia sont partis
vers la nord mercredi dernier. Un américain
et deux anglais expuisés de Port-Arthur di-
sent qu il ne leur a pas été permis d'emporter
quoi que ce soit. lis disent avoir été expuisés
k cause de leur prétendue relation avec des
correspondants de presse. On ccnsidère l'ex-
pulsion comme ir?justifiable bien que les
autorités aient le droit d'expulser tous les
civils inutiles k la défense. Les autorités ont
refusé au capitaine d'un navire norvégien
l'autorisation de conduire son batiment k
Chemulpo. On eroit savoir que si cette auto
mation est donnés, le oommandement du
bateau sera conflé k un patron russe pour
empêcher qui! ne soit fourai de renseigne
ments aux navires japonais.qui font ie blocus
de Port-Arthur.
Du Journal de Roubaix
SÉANCE ACADÉMIQUE. La section
dramatique do la Jsune Garde de Courirai,
invitéepar le sympaihique président du Cercle
Gilholique d'Ypres, M. René Fraeysconseil-
ler provincial, est venue offriraux membres
de es cercle une sétmee académique qui a eu
lieu dans la salie de spectacle de Ia vilie. Un
public distingue y assistait. Nous avons
remarqué entre autsres, M. Fraeys, qui prési-
dait; M. le bourgmestre Colaert, et les mem
bres du Conseil communal; M. Biebuycfc,
président du tribunal de première instance;
M, la Procureur du roi Thienpont; M. le
liöutenanr-coloae! Daafresne do la Chevale-
rie; M. le commandant baron Coppens, et
des représentants de toutes les grandes
families de la ville. A différentes reprises,
des applaudissements blen merités éclataient,
car les membres de ia section dramatiquo de
la J:*une Garde courtraisienne, qui ont don
né Lr Barbier de Seville ei Le premier pas,
tout en étantdesimples amateurs, pourraient
rendre des points it Men des professionnels.
Somme touts, soirée bien agréable, qui a
satisfait jusqu'aux plus difficiles.
i UN ACCIDENT. Lundi, vers onze heu-
res du matin, le voiturier Beddeleem, qui
i avait pris un chargement de fers dans les
i magasins de MM. Baus frères et sceurs, rue
du Lombard, quittait la cour. Au moment ou
il allait franchir la porte, le nommé Henri
Ameioot, ouvrier chez MM. B us voulut pas
ser également. 11 avait ma! calculé le mou
vement de chariot et il fut pris ntro c- lu -ci
et la muraille. Heureusement, or. pul 1 retirer
de sa position critique. II avail ses vêtements
en lambeaux et une blessure k ia tê e par
il perdait beaucoup de sari.:. I! en sera quitte
avec quelquee. jours de repos.
LA CONGRËGAT1ÖN DE JEUNES GENS
a donné, dimariche et lundi soir, sa fete
annuelle. Les différent s comédies, ainsi que
les autres numéros du programme, ont été
rendus avec un talent tout, k fait supérieur.
Les applaudissements qui éclataient continu
ellement, ont d'atlleurs bisn fait connaitre les
sentiments du nombreux public qui remplis
sait la sails.
I.a Ligue des bons rercède iriformes le
public que la délicieuse Pastille "VValthéry qui
est si souveraine contre la toux et les maux de
gorge se vend un franc la boite dans les bonnes
pharmacies du pays.
ECHO DES GRÈVES DE SAINT-ETIENNE
Saim-Etienne, 29 février. Au cours de
la grève en 1902, les champs de Létivaliière
et Méons avaient été envabis par des troupes
de grévisi.es, dans le but de s'approprier le
charbon affleurant le sol. Des excavations
avaient été pratiquées et du charbon enlevé.
Les mines de Cros et Mme de Rochetaillier,
qui possède ces mines, assignèrent la ville
de Saint Etienne cornm8 responsable du
préjudice causé.
La première. Chambre du Tribunal civil,
présidée par M. Magnieux, après avoir con
stalé le domma e, vierit de rendre un juge
ment qui déclare Mme de Rochetaillier et les
mines de Cros, bien fondées dans le principe
de leur demande dit en conséquence que la
ville de Saint-Etienne est tenue de réparer le
préjudice qui leur a été causé par les öélits
comrais par force cuverte par des attroupe-
ments formés k compter du 13 octobre. dans
les champs de Méons et de Lévitallière dit
que la responsabilité de ladite ville a pris
fin le 19 octobre 1902, après que M. le
Préfct a pris en mains la direction de la
police municipale condamne la ville de
St Etienne, au besoin k litre de réparation
supplémentaire, en tous les dépens, y com
pris eeux de référé et d'expertise.
Ménagères n'achetez que les sucres en
paquets de la Raffinnerie Tirlemontoise.
UNE CONFÉRENCE DE M, BARTHOU
A LIÊGE
Liège, 29 février. M. Barthou a donné
aujourd'hui, sous les auspices de la Fédéra-
tion des étudiants libéraux de l'Université de
Liège, une conférence sur la liberté da
l'enseignement. M. Barthou a réédité sa
tbèse familière qui censis'e k repousser aussi
bien le. saonopole que la doctrine de la liberté
d'enseignement coosidérée corame un droit
naturel, pour préconiser une liberté régle-
mentée avec interdiction de l'esseignement
aux congrégations religieuses.
M Barthou a dit que la loi du 1 er juillet
'1901 avait été la conséquence de l'émotion
pioduite par d'affsire Dreyfus dans Ia cons
cience franpaise. il a fait le procés de la loi
de 1850. (Loi Fallonx
A Tissue de la conférence, un banquet
d'une centaine de couverts a été offert h M.
Barthou.
LA. MARINE ANGLA1SE COMPAREE AUX
MARINES DES AUTRES PUISSANCES
Londres, 29 février. A la Chambre des
Communes, M. Prettyman, secrétaire parle
mentaire pour l'amiraulé, en présentant le
budget naval, s rappelé la rè ?le de l'Angle-
terre d'avoir toujours une marine supérieure
aux deux autres puissances navales les plus
fortes. La France et la Russie comptent 64
cuirassés. La France et l'Allemagne en
comptent 61. L'Angleterre en a 65. Quand
aux sousmarins il ne convient pas d'en cons-
truire un trop grand nombre la fois, atten.
du que des perfectionnements sont introduits
tous les jours.
HARLEBEKE
ÉCRASÉ PAR UN TRAIN A LA GARE.
Un affreux accident s'est produit, lundi
matin, en gare d;Harlebeke. Le train 6225
parti de la gare de formation de Geurtrai,
veiiait de quitter la station d'Harlebeke, vers
s> pt heures, quand le personnel du chemin
de for releva sur la voie ferréa, le cadavre
horriblement mutilé d'un ouvrier serre-frein
de Courtrai, nommé Julien Declercq, agé de
37 ans Le maiheureux, qui accompagnait
!e train de transbordement 6225 sera tombé
sur la voie au moment oü il manoeuvrait les
f reins. Son corps était sectionné it !a hau
teur des reins sa montre brisée s'était arrê-
tée sepi heures moins neuf minutes, au
moment précis de Taccident.Les restes de la
victime ont été transportés au dispensaire de
la station, oil un médecin a fait les consta-
tations d'usage. La familie Declercq habite
au numéro 76 de la chaussée de Gand
Courtrai. L'infortuné laisse une veuve dans
un éiat intéressant avecsept enfants.
Avis important. M. Ch. Vanden-
broeck, propriétaire du Thermogéne, recom-
mande vivement au public qui achète ce pro
duit, de toujours s'assurer que la boïte remise
par le pharmacien, porte bien sur fétiquetto les
mots Le Thermogéne En boites et en 1/2
boites.
ËLÉGANCE PRINTANIÈRE. Le soleil ra-
dieux, les oiseaux gazouillants et la nature
ranimée tout nous annonce 1'approche du beau
printemps, et nos Dames atlendent avec impa
tience les merveilles que la mode nousapporte. A
cette occasion la grande maison de soieries,
connue du monde entier Schweizer Co. k
Lucerne (Suisse) nous apprend ce qui suit
Les nouveautés en soieries pour la saison
prochaine sont si nombreuses et d'un si grand
étonnement qu'il est tres difficile de fixer son
goüt. Foulards et soies lavables tiennent encore
le record, et de tres beaux dessins sont créés it
cet effeta cöté des charmantes dispositions k
fleurs viennent s'ajouter les dessins pastilles et
rayures a finfini.
Les nouveautés en foulard toutes plus tentan-
tes les unes que les autres cornprennentFou-
lardJapanaboules,Pongé Pompadour, Japonais
fagonné k pois etc.
Dans les soies lavables toujours trés goutées
avec lesquelles on obtient de si ravissantes
blouses, k part les a jour, on est arrivé a obtenir
un effet charmant tant en rayures qu'k dessins
k fleurs.
Les nouveautés en Taffetas ne laisseront pas
non plus que d'étonner tel que Taffetas jaspé,
Taffetas k jour etc., de même pour les Louisines
soit: Louisine quadrillée, Louisine chinée facon-
né, k pastilles, Armüre chinée pointillée etc.
Le dernier cri et tout k fait enchanteur sera
la Messaline, Clair de lune, Dentelles pompa
dour, Pékin faponné k jour, Pékin brodé, Damas
picoté, Crêpe mirette, Neigeuse, broderie rayée,
de même que les Shantung et Japonais brodés
véritable broderie Suisse, spécialitéde la maison
Schweizer Co.
Nous rendons encore attentifsurle tussor trés
porté pour robes entières, pratique et élégant
tout k la fois
Nous avons donné ci-dessus un petit aperi;u
des dernières nouveautés et nos collections
envoyées franco prouveront mieux que toute
description la richesse de notre asortiment.
ALOST
LE FEU AU THEATRE COMMUNAL
Un incendie s'est déclaré, lundi, au cours
d une représentation, au théktre communal
d'Alost. Une panique s'est produite et de
graves accidents seraient sans doute surve-
nus si le chef d'orchestre n'avait en la pré-
sence d'esprit d'eotamer un morceaux de
ffiusique, tandis que le président venait ras-
surer le public. Le feu, en effet, avait été
éteint presqu'immédiatemeiit,
HERSEAUX
UNE ARRESTATION. - Les gendarmes
de Mouscron ont arrêté mardi, k midi et
den.i k son domicile, hameau de la Broche
de ter, un sieur Henri Capart, qui avait été,
le matin même, condamné par défaut par le
Tribunal correctionnel, k rseuf mois de pri
son et 300 francs d'amende pour escroque-
rie. Son arrestation immédiate avait été
ordonnée.