Courses a Ypres TWEE HUIZEN UN JEUNE GOMMIS Le Serutin de Dimanche en France Procession en l'honneur des Saints Cheveux du 12 Juin Chronique Judiciaire Né crologie Bibliographie Fails divers vous tnènerai dans voire propie département et si vous mo donnez carie bianche, je vous ferez découvrir des plans et des projets. (Rires.) M. de Smet de Naeyer, ministre des finan ces et des travaux publics. Je sais par- faitement qu'il y a des études et des avant- projels, mais il n'y a pas de projet suscepti ble d'être défiuitivement admis. M. Golaert. II existe deux projets on peut reconstruire la psrtie écroulée du tun nel, en voilb déjk un on peut aussi établir k ciel ouvert, en la détournant, cette partie du canal. G'estl'un oul'autrede ces travaux que vous devricz exécuter, et avec la com- pétence que vous avez vous-même, aidé de vos ingénieurs, vous pouvez facilement arri- ver en peu de temps is une solution. G'est ca que je vous demands. Vous n'allez pas, j'espère, nous mettre dans cette triste néces- sité de devoir, tout en vous montrant de la reconnaissance d'un cóté, nous séparer de vous lorsqu'il s'agit d'autres travaux. Vous avez annoncé tout k l'heure, en ré- ponse k l'honorable M. Verhaegen, un amen dement qui allait dormer satisfaction k cer tains membres de la Gbambre. Nous espérons que nous serons de ceux-lk. J'ai encore un autre petit travail k vous recommander et dont le projet est dressé et les études achevées. II s'agit de la passerelle k établir k Wervicq, sur la Lys. C est un petit travail, mais il ne faut pas le négliger davan- tage. Donnez-nous satisfaction sur ce point également et alors, monsieur le ministre, il n'y aura k l'expressicn de aotre reconnais sance ni réserves, ni réticences. Tres bien sur divers bancs.) Los journsux de la coalition radicale- collectiviste ne cherchent pas k dissimuler l'importance de la victoire remportée k Roubaix par nos amis de YUnion Sociale. Nous comprsnons ces angoisses. La journée de dimanche aura des consé- quences que, dans leur violent désir de reconquérir le pouvoir municipal, les révo- lutionnaires et leurs alliés semblaient n'avoir pas suffisamment entrevues. La situation des groupes politiques d'ex- trêm.e gauche est maintenant entièrement bouleversée et dans ce chaos saus nom, ls parti collëcliviste disparait, anéanti par la faute de ses fondateurs eux-mêmes. Les dirigeants du P. 0. F. avaient depuis dix ans subi, chez nous, des échecs dont certains furent retentissants.Mais s'ils étuient battus, l'honneur de leur drapeau demeu- railsauf, et, après la défaite, ils avaient, du rooins, la satisfaction d'avoir servi utilement la cause de leur idéal social ils gardaient vis-k-vis de leurs troupes, leur autorité e* leur prestige. I! n'en est plus de même, aujourd'hui que les cellectivistes ont abandonné la lutte de classes pour pactiser avecdes «capitalistes». Du rnême coup, ils ont perdu quelque chose de leur force d'action. Les révoiutionnaires ont pu, déjk, con- slaier dans les élections de dirnanche que leurs troupes hésitaient k les suivre dans la voie nouvelle oü ils vieunent de s'engager. Cette bésitaticn s'est traduite, notamment dans les quartiers ouvriers, par de nom- breuses abstentions et une notable diminution du nombre des suffrages en faveur des listes de l'alliance. Roubaix n'es: pas seul k se féiiciter de la journée du 8 mai. Dans toute l'étendue du département du Nord, les républicains antiministériels ont eu la joie d'enregistrer de nombreuses et magnifiques victoires. Dans la presque généralilé des communes, on constate un reeul plus ou moins grand des idéés collectivistes et jacobines. L'Hótel de Ville de Lille, accaparé par les seclaires depuis plus de trente années, sera demain occupé par une majorité libérale et progressiste. Nos amis conquièrent le pou voir par 19,810 voix contre 16,875 données k leurs adversaires en moins de trois ans, lis gagnent plus de 2,500 voix, Ces splendides résultats a élé oblenus au prix des plus courageux efforts et des plus louables initiatives. Imitant l'exemple de Roubaix. les bons citoyens, devant la marée I montantedu socialisme, ont senti la néces- I sité de trouver un terrain d'enlente et de combiner leurs moyens d'action. Dans l'union, iisonttrouvé la force néces saire pour emporter d'assaut la citadelle du citoyen Delory, réputée jusqu'ici comme inexpugnable, Ce succès prouve, uriefois de plus, toutce que peut en matière électorale, le dévoue- raent intelligent et opiniktre. A Dunkerque, k Hazebrouck, nos amis ont également triomphé de la coalition radicale- socialiste. Malgré tous les efforts du Minis tère qui voulait se rendre maitre de ces deux cités, les habitants des Flandres ont su résister aux tentatives dont ils étaient l'objet et garder leur fiére indépendance. Les collecivistes sont honteusement bat tus k Armentières par les candidats de' la Liguc Sociale et Patriotique. Furieux, les vaincus se sont empressés, on le sait, de jeter les urnes par les fenêtres et de déchirer les procès-verbaux; leurs violences ne feront qu'augmenter, dimanche prochain, la majo- rité des républicains. Les libéraux et progressistes sont encore vainqueurs k Fourmies et k Wignehies^oü depuis trop longtemps les révoiutionnaires régnaient en maitres iosolants dans leur incspacité. Enfin, k Valenciennes, k Somain, k Croix et k Mcuvaux, et dans beaucoup d'aulres communes, les minorités antiministérielles sont notablement renforcées. En un mot, partout oü les patriotes ou les démocrates ont su opposer au Bloc rouge et sectaire l'union de leurs forces et de leur bonne volonté, partout le succès est venu couronner leurs efforts. II n'est pas encore possible k l'heure actuelle de donner une vue générale sur le serutin de dimanche en ce qui concerne lerestedela France. Les statistiques m-nis- lérielles seules complètes sont trop suiettes k camion pour qu'on puisse en tirer une' appréciatiori impartiale. Toutefois, dans leur ensemble, les élec lions paraissent avoir élé bonnes, beaucoup meilleures même que ne l'avait laïssé espé rer le premier tour de serutin. A Paris, l'opposition antiministérielle perd la majorité qui devient radicale socia lists. Cerésultatétait prévu depuis buit jours. Mais il ne faut pas en conclure toutefois que la capitals a modifié sa fagon de voir au point de vue gouvernemental. Si le Minis tère est victorieux, il le doit bien plutót k des défauts de tactique de la part de ses adversaires, qu'k un revirement de l'opinion. Les journaux blocards parisiens font grand bruit autour des succès remportés par leurs candidats. II n'y a pourtant pas Ik matière k se réjouir d une fagon aussi exa- gérée. La minorité du Conseil municipal est encore compacte, importante et pourra y faire besogne utile. Les défaites essuyées par le Ministère en province viennent d'ailleurs compenser lar- gement l'échee de Paris. Marseille qui sem- blait perdue a réélu la municipalité antimini stérielle de M. Chanot k une trés forte majorité. A Bordeaux, la liste républicaine libérale a été élue, batiant la municipalité radicale sortaute. Au Havre, a Niort, k Pju, k Alecgon, k la Seyne, k Lunéville, k Montlugon, k Greno ble, k Nantes, k Beauvais, k Chkteau-Thierry, k Coutances, et dans beaucoup d'autres villes moins importantes, les républicains libéraux et progessistes se sont emparés de l'Hótel- de-Ville ou ont fortifié leurs anciennes posi tions. Citons encore Orléans oil M. Rabier, ie rapporteur de la loi contre les Congréga tions, a été battu; Oloron, oü M. Barthou et ses amis ont été complètement mis en déroute; Clermont-Ferrand, oü, malgré une pression ébontée, les libéraux sont sarlis vainqueurs de la lutte. De ces premiers sons de cloche on peut done conclure que si les ministériels ont gagné quelques sièges k Paris, loit: d'êlre en progrès dans l'ensemble du pays, ils sem- blentau contraire avoir perdu du terrain. a Cour!rat Cette remarquable procession qr i cl aque année attire k Courtrai des millieis d'étran- gers fera sa sortie le Dimanc se l i Mai prochain k 3 1/2 heures de l'après-midi. Ce cortège religieux jouit d'une legitime cé'ébri té Quiconque l'a vu une première fois ne laisse pas de retourner k cette solemnité et la revoit toujoers avec une nouvelle satisfac lion. Cette année ci le concours de monde sera extraordinaire. La procession en effet coincide avec la démonstration que l'on prépare k Courtrai en l'honneur du Vénérable Ministre dEiat Monsieur Tack k l'occasion de son jubilé comme Représentant. Les soumissioüs pour Ie Buffet prin cipal peuvent être adressées au «Sul tan» jusqu'au 31 Mai. L'affaire k charge de Germain Labaere, accusé d'assassinat k Poperinghe, s'est ter- minée hier vers 6 heures de l'après-midi après d'éloquenls débals entre le minisière public réprésenté par M. !e procureur du roi Janssens de Bisthoven et Me Baels, de Bru ges, conseil de l'accusé. Jusqu'au dernier moment, Labaere a persisté dans une ignorance feinte des dé tails du crime. Parmi les pièces k conviction,on put voir, non sans effroi, le crkne de la victims brisé en quatre morceaux sous les coups terribles de l'assassin. L'accusé, reconnu coupabla d'assassinat, a été condamné k la peine de mort. Le juge ment ajoute que ia décapitation aura lieu k Poperinghe. Labaere resta impassible et froid, k la lecture de l'inexorable sentence assis tête baissée sur son banc, il tournait et retour- nait sa casquette verte entre les doigls, com me s'il se recueillait... La cour de cassation vient de rendre un arret qui intéressera vivement les «chauf feurs» et qui les jettera dans le désespoir... II s'agit de la question de savoir si un propriétaire d\ u'.omobile qui a prêté son automobile k un tiers est responsable des infractions commises par ce tiers... Oui, prononce l'arrêt... Chauffeurs chauffeurs, ne prêtez plus vos autos... ou bien vous payerez pour ceux pour lesquels vous vous êtes montrés aima bles.,. M. l'abbé Jules Da Floer, qui pendant plus de 25 ans avait été curé d'une importante paroisse en Angieterre, et qui depuis quel ques années vivait retiré k Poperinghe, son lieu natal, vient d'y mourir k l'age de 64 ans. D'un abord agréable, d'une amabilité ex- j quise, il fut l'idole de ses paroissiens et et était même aussi eslimé des protestants que des catholiques II a fait un bien immense aux populations anglaises que la Providence avait confiées k son zèle. La magnifique église qu'il bktit, les écoles qu'il érigea et rendit ftorissantes, les ceuvres sociales et religieuses qu'il créa, sont comme des tro- phées de gloire qui rendront impérissable, la mémoire du bon curé De Floer. L'état précaire de sa santé le forga de renoncer k ia carrière dans laquelle il rendit tant de services k l'Egliss et k son Dieu. Pendant les années qu'il vécut retiré dans sa ville natale, il s'attira l'estime de tout la monde. 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Ro lenbach;Wanieton.pharm. Vander Marlière. OPENBARE VERKOOPING van WEI OE en HOVE^iÊRLAND TE YPER tegen de stad tMter Paul Lauwers, Notaris te Yper, Gartonstraat nr 9, zal openbaarlijk vetkoopen den hierna beschreven eigendom. Buitengrondgebied van Yper (RIJSELPOORT), langs den steenweg leidende naar «S' Eloy» 67 aren 50 centiaren. Ingesteld Fr. 8.500 Toeslag Maandag 23n Mei 1904, TEN 2 URE ter herberg 'f Klein Rijsel, gehouden door Leo Deeoninck te Yper, Rljsel- poort. Le Domme ARTHUR COTTEGNIE, domicilie a Ypres, se recommande comme serveur et offre ses services pour le cirage des parquets ef tous travaux d'intérieur. Oxa domaude au bureau de la Conservation des Hypothèques. Gorsaux pieds. Un remède souverain contre les cors aux pieds est le Baume du D* Noël qui se vend un franc dans les bonnes pharmacies. Dépot général L. Pirard, parma- cien, Verviers. Envoi franco. Een HUIS in Twee Woonsten met Stallingen en verdere Gerieven, Hoving, Zaailand en Weide, groot volgens tijtels 71 aren 02 centiaren 95 miliaren, volgens cadaster sectie DnrB211a, 2i2d, 213d, 58 aren 08 centiaren en volgens meting gedaan door Mr Defrance, landmeter van 't cadaster te Yper, Het groot HUIS en HOVING laatst bewoond door den eigenaar Désiré Gontier, bet klein HUIS bewoond door Adolphe Vancoillie, aan zes franken te maande, vrij van lasten, en het HOVEN IERLAND en de WEIDE, gebruikt zon der pachtrecht door Charles Staelens, hovenier t'Yper, mits honderd dertig franken 's jaars, vrij van grondlasten. De tijtels von Eigendom en Plan berusten ten kantore van bovengenoemden Notaris.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2