MCTÉE Jolis compères Combes et Roosevelt Toujours le péril jaune Une rarissime distinction Tkr Enfanfcs, (piivalessents^Vi e il lards] Martyrisée parsagrand'mère Actes officiels Villes d'Ypres Ribliographie Voire témoignage me restera comme un des meilleurs ei des plus précieux souvenirs de ma carrière, durant les jours qu'il plaira k la Providence, comme s'est exprimé M're Co- laert, de m'accorder encore ici-bas. A mes vifs remerciments, termine Mtre Bossaert, que je joigne un vceu, un soubait, en écharige, Messieurs, de tous les vótres c'esl qu'il soit aussi donné, k chacun de vou3, de prolonger sa carrière jusqu'au cinquante- naire et même au-delk Lesoir, a 6 heures, une fête toute intime réunit les membres du Barreau en l'flötel de la Ghatellenie. Me H. Joye et M* Aug. Le- saffre, du Barreau de Furnes, anciens stagiai res de M" Bossaert, participaient au banquet. Jamais réunion ne fut plus confraternelle et plus joyeuse. Les mêmes sentiments de sympathie et de cordialité anirnaient tous les convives. Au dessert, Me Golaert rappela encore, en termes heureux et profondément sentis, la longue carrière du sympathique jubilaire. II rappela non seulementles mérites de i'homme, de l'avocat, raais ericore ceux de l'époux, du père de familie, qui, aux con- fins de la vieillesse, avail la satisfaction de se voir entouré d'une familie prospère et heureuse, le récompensant ainsi de tout un passé d'efforts constants et de longues solli- citudes. II but li la santé et k la longue vie du jubilaire, et, au nom de tous les confrères du Barreau d'Ypres, offrit ft Me Bossaert, k titre d'afïectueux souvenir, une oeuvre d'art en bronze portant les dates commémoratives 16 Juin 1854 16 Juin 1904. MeJoye, du Barreau de Furnes, au nom des anciens stagiaires de M" Bossaert, rap pela les services innombrables qu'il leur avait rendus, son inépuisable obligeance k leur égard, sa science, son expérience tou- jours kleur disposition, et finit son toast en lui donnant l'accolade confraternelle. M" Bossaert remercia de nouveau ses con frères pour toutes ces marques d'estime et d'afïection II se déclara heureux de voir combien était vivace parmi le Barreau d'Ypres l'esprit d'unionetde confraternité. Si, dit-il, rious sommes parfois appelés k nous lancer dans la politique, k nous ranger dans des camps différents et opposés, au moins savons-nous, après la bataille, rede- veriir amis cotntne auparavant et oublier, de part et d'autre, les coups donnés et repus. II fit l'éloge de ses anciens stagiaires et rap pela que s'ils étaient devenus des avocats marquaRts, c'était surtout grace k leur pro- pre travail et k leurs propres efforts. Cette belle fête se termina comme ella avait commeneé, au milieu de l'entrain le plus cordial. La récente visite du prince et de la prin- cesse Albert de Belgique k Verviers, inspire au Peuple des réflexions dignes des révolu- tionnaires qui excusaient naguère les Sipido, les Rubino et autres anarchistes régicides. Oyez plutót Pour l'organe de M. Vandei velde, nos princes ont l'air de vulgaires voyageurs de commerce en tournée. C'est leur métier. II faut bien que les héritiers présomptifs aient l'air de gagner leur tröne. Au surplus, Partiele naonarchique ij a besoin, dans notre pays, de cette réclame effrenée. Le prince Albert, lui, n'est qu'un vague automate Fatalement gauche k raison de sa haute taille, Albert qui a la silhouette, sinon la carrure, d'un grand diable de Poméranien k méeanique, réalise, chaque jour, de notables progrès, dans l'art du salut automatique, al ternant de droite k gauche, qui sied comme un geste symbolique, aux souverains consti- tutionnels. Les réceptions dans les bonnes villes Une odieuse exploitation Partoat, la multitude émotive et badaude applaudit k ce cortège de joyeuse entrée.n'y apercevant que la triomphale mise en scène d'un prestigieux roman de jeunesse et d'a- mour, que d'aucuns exp oitent avec une habileté consommée, dans une pensés égoïste de conservation sociale, pour rendre un jour, cheznous, k la royauté, un regain de son autorité et de sa popuiarité d'antan. Aussi bien, si l'on en croit l'intéressé mo- niteurdu parti révolutionnaire, tout le mon de a conscience de la vraie signification celle que lui donnent généreusement les socia.listes de la tournée princière en Belgique le peuple d'abord, les princes eux-mêmes ensuite Quand on deaiande k la masse laborieuse d'acclamer ses monarquos d'aujourd'hui ou de domain on perd da vue que c'est k sa propre abdication qu'on l'incite k souscrire; comme les prêtres, les rois se som partout ran gés du cóté de ceux qui, par l'argent, dé- tiennent ia terre, l'industrie, le négoce et commandent ainsi au monde des travailleurs; et ie monde des travailleurs comprend de mieux en mieux, qua, s'il ne veut plus être écrasé et spoiié par la sainte trinité du tróne, de l'autel et du mareüé, il dolt faire prévaloir k sou tour et pour jamais son droit de souveraineté. On dirait que le jeune couple princier, que ia gent réactionnaire exhibe en ce moment, dans notre pays, au plus grand profit de sa boutique,a la conscience du róle ingrat que ses barnums lui imposent et le sentiment de la vanité de ces parades inlé- ressées. Dimanche, k Verviers. ce ne fut qu'une gilopade, une bouscuiade, un spec- tacle-fantóme... «Us ne firent que passer, ils n'étaient déjk plus... Conclusion Quand on a la prétention de tirer parti de pareilles démonstrations k grand orchestre et tous falbaias dehors, il faudrait.du moins, éviter le ridicule Noble langage, digne desémeutiers d'avril 1902, des distributeurs de revolvers et des insulteurs de la Vierge Dire cependant que c'est avec ces jolis compères, que les gradés libéraux sont prêts k faire cause commune Vrai, ces messieurs ne sont pas dégoutés Dans sa récente visite aux Etats-Unis, M. l'abbé Klein, professeur aux Facuités catho- liques de Paris, a eu une longue et intéres sante entrevue avec lo Président Roosevelt. 11 cite cette parolede l'illusirehomme d'Etat Nous ne sommes pas parfaits, maïs nous avons pour nous d'aimer la liberté et de la respecter en tous. Et il rappelle aussi ce que Roosevelt a déclaré k propos de l'arri- vée de taot de rehgieuses en Amérique Qu'on nous en envoie le plus possible jamais nous n'aurons trop d'immigrants de cette qualtté. Quelle humiliation pour les républicains de France, d'avoir k enregistrer cette fiére déclaration Quelle legon aussi donnée, k nos Gombistes beiges, qui ont l'effronierie; dans lturs manifestos électoraux, de vanter leur tolérance et leur amour de la liberté ea état d'intervenir au règlement de comptes entre la Russie et le Japon, après la guerre. Par une réforme de l'irnpöt foncier, qui sera treize fois plus élevé qu'aujourd'hui, sir Hart compte faire monter les revenus de la Ghine de 90 millions k 400 millions de taëls. Pour que ces ressources puissent être obte- nuas, puis conservées et uulisées, i'adminis- tration des finances subira également une réfoime de fond en comhle une province sera choisie pour la tentative d'éublissement du nouveau régime, et si lVxpérience réussit, elle sera étendue k tout l'empire. Les revenus énermes procurés par le sys- tème de sir Hait seront employés k créer 4 corps d'armée de chacua 50.000 hommes, 4 écoles militaires, 3 escadres formidables, 3 écoles navales, 4 arsenaux, et, enfin, on réorganisera l'administration civile le nombre des fonctionnaires sera augmenté et leurs traitements élevés les budgets de l'instruction publique et des postes et télé- graphes seront améliorés... et le Trésor aura encore une réserve. Si le succès couronnail i'ceuvre de sir R. Hart, la Chine disposerait dans dix ans de 500,000 hommes de troupes réguiières en temps de paix, et serait une puissance navale de premier ordre. On conaprend que ie Times trouve son illustre compatriots trop dévoué k l'Etat qui l'emploie et trop oublieux des intéréts de l'Europe. Notre confrère de Londres espère d'ailleurs que sir R. Bart nourrit une chimère ea comptant sur la docilitc du peuple chinois k se laisser accabler d'impöis; il croit qu'on ne lui donnera pas si vite les qualilés morales nécessaires aux naiions militaires modernes, et qu'on ne ren dra pas les fonctionnaires honnétes par l'appkt d'un salaire un peu plus élevé quand on les chs.rgera d'encaisser des recettes si consi- dórables. On a remarqué qudepuis quelques se- maines, les journaux anglais se montrent moins ouvertement favorables au Japonais et reviennent, dans de fréquents articles, sur le péril jaune qui leur semble devoir s'aggraver si les Russes ne triomphent pas rapidement. II faut avouer que ce ne sont pas les documents comme celui que vient d'analyser le Times qui sont fails pour rassurer les Européens. Nous voulons parler du plan deréorga- j nisalion des finances de l'empire chinois f par Robert Hart, de nationalité anglaise, inspecteur général des douanes maritimes de la Ghine. Cette réorganisation entrai i nerait celle des armées de terre et de mer et de toutes les grandes administrations du Céleste Empire. Le but avoué par Robert I Hart, qui a pris k coeur la tkche que son j gouvernement l'a autorisé k remplir en I Extrême-Orient, est de mettre la Chine La Patrie du l«rdécembre 1903 emprun- tait k la Nature de Paris un article consacré k une invention que le monde savant et l'in dustrie doivent au compétent directeur de la Compagnie du gaz k Bruges, M. Joseph De Brouwer. II s'agissait d'un chargeur méeanique ima giné par M. De Brouwer et que M. H. Lau rain a présenté k l'avarit-dernier congrés de la Sociéié Technique de l'industrie du gaz en France, tenu k Toulon au mois demai l'an dsrriier. Outre le chargeui-De Brouwer, les anns- les de l'industrie du gaz renseignent encore k l'actif de notre savant concitoyen les Fours i k gaz et le Défourneur-De Brouwer. C'est dire que sur le terrain des inventions, l'acti. directeur de la Compagnie du gaz k Bruges n'en est pas k ses débuts. Aussi bien k l'occa sion de son dernier congrés, la Société technique du gaz en France a décerr.é k M.Joseph De Brouwer la grande médaille d'or en réeompense des trés grands servic s qu'il a rendus k l'industrie du gaz par s inventions ingénieusesl La médaille en question est le plus grand qui puisse être rendu par la Société technique k un inventeur. Depuis trente-six ans que cette société est fondéa, elle n'a décerné que deux médailles d'or: une k M. Siemens pour l'envoi de son four k récupération l'autre k M. Auer, pour l'in- vention de ses bees k incandescence pour le ■gaz- Le compétent directeur de la compagnie du gaz k Bruges est done le troisième 'qui a reeu cette distinction, et par les noms que nous venons de citer on verra qu'il se trouve en brillante compagnie. La médaille d'or de la Sociéié Technique k été remise k M. De Brouwer par le délégué spécial de M. Trc uil- lot, ministre du commerce, k f'occasion du banquet qui lui était offert k Paris p.r la Sociéié Technique du gaz. L'honneur est assez grand pour Brugss pour que nous fassions mention de cette rarissime distinction dont nous félicitons de tout coeur le digne bénéfleiaire, notre conci toyen M. Joseph De Brouwer. hommage A la suite de dénonciaiioiis faites par des habitants de la commune de Pioegsteert, le parquet s'est rendu chez une femme de cette localité, que Ton accusait do martyriser sa petit-fille, une enfant de douze ans, dont l'éducation lui avait été conflée. On a trouvé la pauvre petite enfermée dans un réduit infect. Quelques sacs d étoupe pleine de vermine formaient la couchette de l'enfant. La séqueslrée, véritable squeleite vivant, était dans un état de faiblesse tel, qu'elle n'a pu répondre que par monosyl labes aux questions des magistrals. La mégére maltraitait sa petite fiile depuis un an. Elle a été laissée en liberté provi soire. Décoration. De plus de vingt-cinq années. La médaille de lre classe, k MM. H. Decat, membredu bureau de bienfaisartce de Poperinghe C. Delbaere, président du mê me bureau P, Quaghebeur, président du conseil de fabrique do l'église Notre-Dame, k Poperinghe E. Vanwtberghe, secrétaire des hospice civils de Poperinghe; A. Weens, trésorier de la fabrique de l'église Notre- Dame, k Poperinghe. Foire et Concours annuels de chevaux Ie mercredi 22 juin 1904, (Saint-Jean). Concours pour chevaux de gros trait, appar- tenant aux cultivateurs domiciliées dans la province de la Flandre Occidentale. lei' CONCOURS. Hongres de 3 ans et plus. lr Prix. Médaille d'honneur en argent et 35 fr. 2me i 30 fr. 3mc i> i) 25 fr. 4™e 20 fr. Sm' 15 fr. 6m8 io fr. 2mc CONCOURS. Hongres de plus de 2 et moins de 3 ans. lr Prix. Médaille d'honneur en argent et 30 fr. 2me 25 fr. 3me 20 fr. 4rae 15 fr. 5ra» io fr. 3me CONCOURS. Poulains-hongres et étalons 18 mois. lr Prix, Médaille d'honneur en argent et 30 fr. 2ma 25 fr. 3me 20 fr. ime is fr. 5me io fr. &mc CONCOURS. Poulains-juments 18 mois. lr Prix. Médaille d'honneur en argent et 30 fr. 3mc 4m' n ome 25 fr. 20 fr. 15 fr. 10 fr DISPOSITIONS GÉNÉRALES. 1. Le marché aux chevaux sur laGrand'Place a 7 heures du matin. Seuls les chevaux mis en vente pouiront participer au concours. Les concours auront lieu sur la Grand'Place k 9 1/2 heures du matin. 2. Les médailles d'honneur et primes seront remises immédiatement après les concours dans Ie rez-de-chaussée de l'hótel de ville. 3. Les incriptions seront ree us a l'hötel de ville le jour du concours de 8 k 9 1/2 heures. Le 3me marché aura lieu le 28 Oetobre 1904, Me credi avant la Toussaint Pour l'administration communale Le Secrétaire, l8 Bourgmestre, M. GORRISSEN. R. GOLAERT. Pour Ie cornice agricole Ypres-Kemmel Le Président, G. BRUNEEL de MONTPELLIER. Le Secrétaire, P.VANDEWOUWER et E.-L, HUYS. BRUGES ET YPRES par HYMANS. Nouvelle édition. relié 4.50 fr. broché 3.50 fr. En. venïe k Ia librairie Callewaert-De Meulenaere, Rue au beurre, 36, k Ypres. xaa-iwouasutaiMari 2me t

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2