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Demain 3 Juillut la Procession
Cercle Catholique
St-Nicolas
Conseii Communal
Fête militaire a Wervicq
Les aecidenlsdu travail
La laogue flamande dans
i'enseignement moyen
lihronique judiciaire
Cinq ou six ménages y sont absolument
dépourvus d'eau en été.
M. Ie Président fera examiner la ques
tion par Monsieur 1'ingénieur et donnera si
possible satisfaction au désir de M. Van de
roorde.
La séance publique est levée.
de la Paroisse S'-Pierre fera sa sortie accou-
tumée a 4 heures de relevée.
Dimanche 17 Juillet a 5 heures, Concert
Promenade, avec le bienveillant concours
de la Fanfare royale et de l'Orphéon.
Neuvaine spéciale en l'honneur de N-Dame
des Itemparts.Prédication par le R P Del-
putte, rédemptoriste.
Aujourd'hui, Samedi, a 6 hs du soir
Séance publique du
ORDRE DU JOUR
1. Communications.
2. Pompiers creation d'un poste dans la
banlieue.
3. Voirie redressement du chemin n° i
Pilkemstraat.
4. Fête communale programme.
5. Règlement sur les batisses.
Dimanche dernier a eu lieu a Wervicq,
la remise du drapeau, offert par le Roi a la
sociéte' des Anciens militaires les Vieux
Patriotes
A cette occasion, le Président d'honneur,
Mr Jules Franchomme avait organisé une
splendide fête, annoncée. dès le matin, par
des salves d artillerie.
A 3 heures, le cortège, compose de dix
sociétés d'anciens soldats et des sociétés de
la ville, part de la gare, traverse les rues
toutes pavoisées et vient se ranger sur la
place St Martin. Après une Brabanconne
brillamment exécutée par la Musique Com
munale, Mr le Colonel Daufresne de la Che-
valerie, délégué du Roi, entouré de Mr le
baron de Vinck, sénateur, de MM. Colaert et
Van Merris, représentants, qui avaient bien
voulu rehausser cette belle fête, prononce
Pallocution suivante
Au nom du Roi, je vous salue,Messieurs
les membres de la société des anciens mili
taires Les Vrais Patriotes de Wervicq,
et vous tous, Messieurs les délégués des so
ciétés des anciens militaires, venus ici pour
rehausser l'éclat de cette belle fête.
Désigné par Sa Majesté pour remettre, en
son nom, ce drapeau a votre association, je
suis heureux et fier de la mission qui mest
confie'e. J'ai la vive satisfaction de me trouver
parmi vous, Messieurs les Vrais Patriotes,
qui possédez a un si haut degré Pamour du
sol natal et qui, tout en ayant revêtu l'i.abit
civil, conservez de vrais coeurs de soldats.
J ai la profonde conviction que ce drapeau,
noble emblême de la Patrie, de la Liberté et
de l'Indépendance, sera bien gardé par vous;
car votre dévouement pour le pays n'a d egal
que celui que vous portez au Roi.
Messieurs et chcrs anciens compagnons
darmes, puisse la vue de ce drapeau, signe
de ralliement, symbole de l'honneur et du
plus pur patriotisme, vous exciter a travailler
énergiquement et sans relache au bien-être
et a la grandeur de notre chère Belgique.
Je termine, Messieurs, en ayant lhonneur
de vous convier a manifester vos sentiments
de gratitude, de fidélité et d'inaltérable atta-
chement envers notre Souverain bien aimé
en l'acclamant avec moi
Vive le Roi
M. Franchomme, président d'honneur,
s'exprime en ces termes, en réponse au dis
cours de M. le Colonel Daufresne de la Che-
valerie
Mon Colonel,
Au nom de la Société des Vrais Patriotes,
je vous prie de vouloir bien remercier le Roi
de l'honneur qu'il noüs a fait en nous dotant
de ce magnifique drapeau.
Veuillez assurer Sa Majesté du dévouement
absolu de notre Société a la personne
Royale, aux membres de sa familie, a l'armée
et a toutes nos institutions nationales.
Ce drapeau, qui sera l'emblême de nos
sentiments patriotiques, nous le porterons
avec fierte', heureux de pouvoir ainsi témoi-
gner au Roi notre reconnaissance, notre fidé
lité et notre soumission.
Vivele Roi Vive la familie Royale
M. 1 Echevin Dumont, faisant fonctions de
Bourgmestre, au nom de 1 administration
communale, remercie, a son tour, le Colonel.
Voici ses paroles, aussi bien senties que bien
exprimées
Monsieur le Colonel,
Je crois remplir un bien légitime devoir,
en venant au nom de la ville de Wervicq,
remercier Sa Majesté Léopold II, dans la
personne de son délégué, Mr le Colonel Dau
fresne de la Chevalerie, pour le don magnifi
que qu'il vient de remettre a l'association des
anciens soldats, les Vrais Patriotes de
cette ville association née d'hier et déja si
vivace et si prospère, grace a l'activité et au
dévouement de son zélé président d'honneur,
Monsieur Jules Franchomme.
II y a prés de 40 ans, a l'aurore du règne
de Sa Majesté Léopold II,règne qui s'ouvrait
sous les plus briilants auspices, alors que
le jeune roi, promettait a son peuple et tout
son amour et tout son dévouementaurions-
nous jamais ösé espérer qu il aurait fait de la
Belgique un des plus riches pays de l'Eu-
rope le pays qui jouit du plus grand bien-
être dans toutes les classes de la société
Ce bien-être, nous le devons, Mr le Colo
nel, a l'intérêt que Sa Majesté porte a toutes
les affaires publiques et au développement
de l'industrie beige a ses efforts incessants,
a ses continuelies recherches pour imprimer
une productive impulsion au commerce
d exportation de la Belgique.
Mais, Mr le Colonel, qui l'ignore, disons-
le sans envie, la place privilégiée de son
cceur, n'appartient-elle pas a l'armée Les
soldats ne sont-ils pas ses enfants les plus
chers
M'est-ce pas l'existence de notre belle
armée qui, aux yeux de notre Souverain,
I contribue le plus puissamment a maintenir
I intacts les traités qui garantissent notre neu-
tralité N'est-ce pas encore au prestige de
notre fidéle et vaillante armée que nous
devons de jouir du plus grand des bienfaits
la liberté dans des limites accordées a aucun
peuple d Europe
La fête de ce- jour, Mr le Colonel, nous
prouve que la sollicitude du Roi pour ses
soldats, neles entoure pas seulement dans le
giron de l'armée, mais les poursuit jusque
dans leurs foyers ou il est heureux de les
voir, groupe's comme aujourd'hui, sous les
plis du drapeau national, qu'il vient de leur
offrir si généreusement. Aussi, Monsieur le
Colonel, je suis certain, qu'cn retour, leurs
coeurs battent a l'unisson et qu au jour du
danger, ils sauraient s unir a leurs jeunes
frères d'armes, au poste d'honneur, pour
défendre leur cher Drapeau, symbole de la
Patrie, et que toujours leur dernier cri serait,
comme aujourd'hui, celui de Vive le Roi
La foule rnassée sur la place, répète ce cri,
chaque fois qu'il est prononcé par les diffé
rents orateurs.
L'Harmonie communale fait entendre une
vigoureuse Brabanconne. Le Colonel passe
en revue les différentes sociétés qui prennent
part a la fête, ayant pour chaque chef une
parole aimable. Puis, la musique, sous la
direction de M. Gabelle donne un concert,
avec ce succes que nous avons tant de fois
eu l'occasion de signaler.
La fête du Dimanche 26 Juin sera inscrite
en lettres d'or dans les annales de Wervicq.
Honneur au zélé Président, au dévoué
Capitaine-Commandant du corps des Sa-
peurs-Pompiers, a l'infatigable Président de
la Société des secours mutuels, le sympathi-
que M. Jules Franchomme, a qui nous de
vons cette fête magnifique
De la faute iourde
Une preoccupation principale semble
avoir inspiré le législateur appelé a se pro-
noncer sur le caractère large ou étroit qu'il
donnerait a i'appiication du principe du
risque professionnel mis a la base de la
nouvelle loi.
Sous le droit commun des articles 1382 a
1384 du code civil, des procés longs et péni
bies, donnant lieu a des débats de nature
irritante, n aboutissaient souvent qu'a faire
constater l'impuissance de la !oi a accorder
a la victime une indemnité quelconque. La
lutte entre le patron et l'ouvrier devait fata-
lement dans bien des cas se terminer au
détriment de la victime nous en avons dit
le motif précédemment c'est que le fonc-
tionnement industriel nouveau trop impar-
faitement connu déterminerait souvent des
catastrophes dont on ne parviendrait pas a
découvrir la cause. Sous l'infiuence des
idéés chrétiennes, la révolte du sentiment
public allait s'accuser au spectacle de ces
procédures embrouillées,alors que la nature
de l'événement générateur des misères aux
quefies il importait de remédier comnian-
daitimpérieusementles solutions simples et t Thielt
rapides. De bons esprits pensaient qu'il
était urgent d'extirper ces causes continuel
ies de conflits qui 11e pouvaient qu alimen-
ter la tension déja suiiisamment aiguë exis-
tant dans les rapports du patron et de l'ou-
vrier.
Pour arnener cette pacification sociale
tant désirée, ne suffirait-il pas de com Ier
Colléges pateonnés.
Courtrai Ü35
Gheel 381
Herenthals 462
Boperinghe360
St Trond 395
541
Totaux 2774
La Colonne 1
335
160
208
196
172
379
164
138
175
162
114
300
0,49
0,86
0,85
0,83
0,66
0,79
0,26
0,36
0,38
0,45
0,29
0,56
1450 1053 0,74 0,38
donne le total des élèves
inscrits dans les classes concurrentes des
établissements officiels etpatronnés.
Depuis 1899 ces classes sont toujours les
quatre classes supérieures des humanités
décider que désormais, por
d'accideuts, laresponsubilfié pécuniaire se
partageait,surtout si on leur assimfiait ceux
qui étaient attribuables a des negligences 3
légères et involontairos
Fallait-il aller jusqu'a donner au principe
adopté une extension anormale Importait-il jj
en somme de décre'ter, que, quelle que fut la f K
cause de l'accident, même s'il était dü a une j es points,
faute grossière du patron ou de l'ouvrier, la a PiUfii de 1898, dans les deux premières
régie fixe, immuable serait que seule une f J
indemnité équivalente a la moitié du dom- j
mage subi serait accordée
de flamand qui out eu lieu depuis 10 ans
sont compris dans Ie chiffie global inscrit
dans cette colonne, ainsi que dans les chif-
tres des colonnes suivantes.
Colonne 2. Nombre des élèves appelés au
concours, c est-a-dire des élèves qui out
obtenu 0,6 des points, jusqu'en 1897, et 0,65
La solution paraissait radicale elle soule-
vait des objections d'équité de nature a faire
naitre des scrupules elle était surtout capa-
ble d'endormir la vigilance patronale et de
donner raison a ceux qui appréhendaient ses
dangereux effets au point de vue de la sécu-
rité du travail.
La crainte des procés, l'espoir quelque peu
illusoire peut être de voir disparaitre la
source des querelles, détermina le législateur
sé.ies dos concours do chaque année scolaire.
Colonne 3. Nominations par collége ou
ataénée, cest-a-dire nombre d'élèves ayant
obtenu, au concours général, la moitié des
points ou au-dela.
Colonne 4. Proportion des nominations
par concurrent inscrit. II est a remarquer
que les établissements qui, proportionnelle-
ment au nombre élèves, ont le plus de
concurrents, s'exposent aavoir la proportion
la plus faible dans cette colonne. Mais on
a appliquer le principe dans la mesure la Pe^ dire qu'ils s'y exposent Irbrement
puxsquil ne tiendrait qua eux d'accorder
,6 cu 0,65.
plus étendue.
Laisser l'ouvrier maitre d'alléguer la faute avec plus de sévérité la cote de 0
lourde du patron, c'était l'inciter a profiter
du moindre indice pour recourir a un moyen
qui, s'il échouait, ne lui enlevait en tout cas
pas findemnité forfaitaire de moitié. Conser-
ver Ia même faculté au patron c'était l'inci
ter a user de tous moyens pour arriver a
En réalité, la correction des «compositions»
se fait sans aucune preoccupation de ce
genre.
Colonne 5. Proportion des nominations
v; r\ r--: par eleveinscrit. Ici, contrairement a colon-
demontrer la faute grave de louvner. Et si le 1 ne 4, l'avantage est pour les établissement,
patron, pour se mettre a couvert, avait eu i n„ otaoiissements
■- u un grand nombre de cononrrpn+a
qui ont eu un grand nombre de concurrents.
En effet, un élève relativement faible peut
oependant avoir la chance d'obtenir la
moitié des points au concours général et
peut grossir ainsi le total de son établisse-
j ment, mentionné a la colonne 3.
S il s agissait de faire pour chaque établis-
on Semef fes m°yennes oü Pon tiendrait
la plus radicale. Ce!le-ci triompha des raisoos cmnP';e de tous les facteurs, on pourrait
de justice absolue qu'on pouvait lui opposer. I additionner les fractions indiquées dans "es
Désormais, sous l'empire des nouveaux j c°b 4 et col. 5 et diviser par 2
Le fait essentiel résultant de cette statisti-
I que, eest que les colléges obtiennent 0 74
nominations par concurrent, contre 0 44
I obtenues par les athénées, alors que 'les
xx ix «.ei run wav.^11 kjh tjucpui j.cö lciö uu i coüiparés d©s col. 1 et 2 ét&blissent
['accident a été intentionnellement provoqué I que les colleges inscrivent pour
par le chef d'entreprise oü par la victime. j la moitié de leurs élèves tandis r!Z°Zl
recours a une compagnie d assurances, cette
dernière, substituée a lui, s'ingénierait a son
tour a faire subir a l'ouvrier la déchéance
tirée de sa faute lourde.
Et puis, le moyen d'établir une démarca-
tion nette et precise entre les divers degrés de
fautes
Toutes ces considerations devaient fatale-
ment entrainer le législateur vers la solution
principes, la faute lourde, comme la faute
legére, tant celle du patron que celle de
l'ouvrier, serait couverte. Dans tout les cas,
l'indemnité due ne réparerait que partielle-
ment l'accident survenu.
II n'est fait exception que pour les cas oü
par le chef d entrepr.se ou pan* m mome de leurs élèves tandis que les
Disons enfin que les cas de force majeure, athénées ne présentent m.lo= v
tels que la foudre, les tremblements de terre, 5 quièmes X Cin'
Faut-il après cela, dans l'intérêt de la
les brigandages, la guerre, l émeute, totale-
ment étrangers a l'exploitation, ne peuvent - f nnoeret cle la
donner lieu a des reparations fondées sur jj.Jangue flamande, obliger par une loi les
l'exécution du contrat de travail.
La Patrie
Nous avons dit, dans le temps, que pour I
cc qui concerne le diocese de Bruges, il est
inexact de prétendre que les colléges fibres f
ne donnent pas a I'enseignement du flamand I
la place qui lui revient. I toraie, le citoyen Van Laime
Aujourd'hui nous sommes en mesure de socialiste de Louvain, se rendit a Velthem
coniirmer notre exposé par uue série de f ^eyssem et se postant prés de l'église A
chiffres, et ceux ci sont plus éloquents que (Iuelflues pas d'un chanteur derues. voulut
toutes les objections que l'on pourrait faire orSaniser un meeting en plein air. Survint
contre notre manière de voir. Nous emprun- I lü bourgmestre de ia localité, qui lui lit
tons a une revue d'enseignement le tableau 8avoi:' <lae tout meeting en pldn air était
que voici des résultats du Concours général f interdit. Le citoyen Van Langendonck
co egea fibres a suivre le programme et la
methode des athénées
Un député socialiste en correctionnelle.
Au cours de la dernière campagne élec-
torale, le citoyen Van Langendonck, député
en langue flamande entre les athénées et les
colléges patronnés flamands (1), de 1893 a
1903.
1 2 3 4 5
Concur- Nomina- Prop" Prop"
Anvers
Bruges
Gand
Hasselt
Louvain
Malines
Ostende
Tongres
555
202
507
136
237
191
230
112
Totaux 2170
rents.
tions.
par
par
concurr.éiève.
214
113
0,53
0,22
128
51
0,40
0,252
182
67
0,37
0,135
55
31
0,57
0,23
81
29
0,36
0,12
79
29
0,39
0,15
106
39
0,37
0,17
54
28
0,50
0,25
899
387
0,44
0,19
demanda pouquoi les rassemblements
etaient permis autour du chanteur son voi-
sin, et, au mépris de l'interdiction du bourg
mestre, il se mit a pérorer. On lui dressa
procés-verbal.
C'est ce qui amène le citoyen-député sur
lebanc du tribunal correctionnel de Lou
vain, ou il s'est lui-même défendu. Dans sa
plaidoirie il a accordé de grands égards au
chanteur public, et tort peu d importance a
tout le reste. Certaines questions posées par
iepresident ont mis le chef socialiste dans
une situation plutót ridicule, dont il s'est
efforcée de se tirer en disantCe n'est pas
la discussion, cela Finalement, le tribu
nal, 1 a condamné a 10 francs d'amende.
A rog oououm 3
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