mmi iCII Pour rappel Hommage a M. Jules Vanden Peereboom Nécrologie Odieuse besogne Ou sont les «crétins?» Examen TW Enfants, (pvaiessen L e m 0 n o p o 1 e d e s i n h u m a l i o n s Faits divers Li Fêtu an Cercle Gatholiqne d'Y pres aura lieu Dimauc'ie prochain 17 J u i I let, a 5 heures. A la fin do la seance du conseil j communal d'Ypres, de Samedi der- j nier, M. le Bourgmeslre a propose a 1 ses collègues d'autorisrr le College a rendre un hommage public a M. Jules Yanden Peereboom, ancien Minislre I des ChcmiüS de fer,qui a dole la ville être fermées dans lc Nord, notamment a d'Ypres d'tui B6lel des Posies, un des j Roubaix, Tourcoing et dans les communes plus beaux et des plus intéressants du environnantes est de quarante au moins. Nos lecleurs sa vent que 1 Flat a acquis a eet diet ia maison dito des pv,Vnfi„n Templiers, rue de Lille, une ruine dataut du X111° sièc'e, concue da is le Mardi matin, est décédée a Ypres Melle Zoë Struye, soeur de Al. 1'Eebeviu Struye, ancien Représentant et ancien Sénatcur provincial. La mort de Melle Struye privé les •pauvres d'Ypr. s et les ceuvres pieuses de la ville d'uu de 'curs plus grands soutiens. On dira d'e le quelle a passé sa sic en l'aisant le bien. Issue d'une familie oü ['amour du prochain, tb sprit d'at- ncgatiou et le dé.'ouement a l'Fglise sont traditionnels, la venerable defini te laissera a Ypres une mémoire \ó- nérée de tous. grands el pelits, riches et pauvres. Après une longue maladie qu'eiie a supportée avec uue admirable resi gnation a ia volonté de Dien, Mclle Struye s'esi éleinle doucemenl et pres- que saus souffrances, a 1 'age de 76 aas, couronuant p r une saiute mort uue ie remplie d'oeuvres sainles. Ses funérailles aurout lieu Vemire- di prochain, a l'église paroissiale de St-Jacques, a i! he tires du matin. Nous présentons a son honorable familie l'cxpression de notre sincere et chrétienne condoléance. style des Halles. C'est ceite ruine qui, complè.ée et resleurëe, forme aujour d'hui un monument de tout premier ordre. L'houncur de cette restauraliou ic- vient tout entier a M. Vanden Peere boom, qui a fait, du temps de sou ministère, l'acquisition de l'immtable auront été fermées et a arrfilé les plans de Is restauraliou. j Le Pays scmble malheureusement ne pas M. Colaert a propose Jc rappeler ce Nous eroyocs ene iorgane de nos 1 concitoyons en applsudissant a iim- tialive prise par notre honorable courage de résister ail flot qui nous entraine. anciennes avec inscriptions cu lettres gotbiques, dout tune ou l'autre ser- vira de modèle a eelie qui doit rappe ler, aux generations futures, I'ceuvre de M. Vanden Peerebco n. L'opinion publique rati lier a d'au- taut plus le projet du collége des Bourgmestre et Fchevins d Ypres, que M. Vanden Peereboom a bien voulu accepter le mandat de Sénatcur, que le conseil provincial, sur i'initialivo denos amis Yprois, lui a offert. M. i'abbé Charles van Merris, fils du sympathique dépulé et Bourgmestre de Pcpeiinghe, vient de passer avec grande distinction Pexamen du baccalauréat A 1'insti:ut supérieur de philosophic A l'Univer sité de Louvain. Nos sincères félicitntions au jeune abbé et 5 son honorable familie. Ceite brute distinction est un bonneur égaiement pour le Collége de Poperinihe, qui a déjk donné tant d'hommes méritants au clergé et A la magistrature. fel i C'est le souhait que j'ajoute a mon voeu. Pour vous, Messieurs, quel que soit l'avenir, rous aurez toute notre reconnaissance pour l'aide que vous nous aurez prête'e pour faire entendre notre appel au gouvernement. J'ose espérer quel'Honorable Commissaire du Roi voudra bien user de sa haute influen ce pour nous aider a plaider une cause qui tient bien fort au coeur de ses adminisire's du sud de la Westflandre et, qu'appuyés par lui, soutenus par vous tous, nous verrons le succes couronner nos efforts, (applaudisse- ments) M. Ernest Fraeijs appuie ce voeu, au nom de ses collègues du ae canton d'Ypres. L'achèvement est urgent, maintenant que le tunnel est définitivement condamné. 11 comp- te aussi sur l'appui des se'nateurs provinciaux. (applaudissements) M. Jean Verhaegbe se joint a ses collègues d'Ypres, et prouve que le de'veloppement industriel de cette ville est entravé par le non achievement du canal. Toutes les marchan- dises pondéreuses, mate'riaux de construction, matières utiles a l'agriculture, etc., arrive- raient a meilleur marché si le canal e'tait praticable. J'ai vu naitre cette question dans mon adolescence. Je voudrais bien en voir la réalisation svant d'entrer dans l'éternite'. (Hilarité et applaudissements) Le voeu en question est adopté a l'unani mité des membres presents. Nous remercions nos conseillers provin ciaux d'avoir pris l'initiative d'un voeu qui est dans lc coeur de tout Yprois, et le conseil provincial tout entier de l'avoir chaleureuse- ment appuye'. p,? I'M. Combes agit avec sa brutalité coutu- i)L-, mière. A peine la loi liberticide est-elle vote'e i de deux jours qu il s empresse de la mettre a La loi avait prévu un délai de io ans pour fermer 3.400 écoles en France. Dun seul coup, sur ces 3,400 écoles, M. Combes en a ferme' 2,25o. Sur 440,000 enfanrs qu'il s'agissait d'arracher a l'e'cole chrétienne, 3oo.ooo sont déja sur le pavé. Sur i,35o écoles de Frères, il n'en reste plus que boo. Dans onze de'partements il n'y a plus une seule école des Frères dans 20, il ne reste que un ou deux établissements dans 25 autres, leur nombre se réduil a trois ou quatre, et seuls sont atteints les enfants du peuple. L'exécution est commencée La liste des écoles congréganisles qui vont Le pays ne se réveillera sans doute de sa torpeur, que le jour oü les socialistes fatigue's de manger du curé s'attaqueront aux coffres-forts. Et ce jour la n'est pcut-être pas aussi éloigné qu'on le pense. Les principes forment un bloc. On a bien attenté au principe de la Liberté Pourquoi respecterait-on plutot celui de la propriéte' II nous reste aujourd'hui a adresser a ces vaillants qui s'en vonta ces instituteurs et a ces institutrices dévoués, qui, pendant de si longues années, ont contribué a maintenir dans lame de nos enfants 1 amour de Dieu et de la Patrie, le culte de tout ce qui est beau, I noble et généreux, un adieu reconnaissant. IIs nousquittent emportant la sympathie et le respect des gens de coeur et des bons Francais. execution. Aveuglé par ses sentiments de haine contre tout ce qui touche a la religion catholique, il ne garde aucune mesure; il n'admet aucun tempérament il oublie jusqu'au respect tou- jours dü par le vainqueür aux vaincus de la lutte. L anden défroqué se venge. Dans sa rage anticléricale rien ne saurait larrêter, lemou- voir, le faire réfléchir. II n'aura de repos que lorsque toutes les écoles visées par la loi apercevoir l'abime fatal vers lequel on le mène. L'oeuvre odieuse qui s'accomplit et bienfail dux YpiotS,.etl laisant exécu- j dont il ne parait pas saisir l'énorme impor ter line pPqne commemora'ive qui tance.le laisse impassible. II assiste tranquille serait placée, avec l'uutoritaliün du j a l'effondrementdenoslibertésles plus chères; gouvernement, dans la magnifique dé ces glorieuses libertés pour lesquelles nos salie destiuée au public. pères ont versé leur sang sur tous les champs f de bataille de i'Europe et fait de si nombreu- J o it ses revolutions. Bien rares sont les bons citoyens ayant le Notre vaillante région du Nord peut être fiére La vi'le d'Ypres possède des pierres de former, au milieu de lindifférence généra- le, une courageuse et noble exception. L'apathie et la mollesse des uns, la faibles- se, i'intérêt particulier des autres, permettent aux ennemis de la Liberté, de triompher et de demeurer les maitres de la situation. Les faits de tous les jours ne sont-ils pas cependant de nature a ouvrir les yeux aux plus aveugles Notre gouvernement n'a plus guère de la République que le nom; nous nous trainons lamentablement, tyrannisés par une oligar chie toute-puissante; une minorité audacieuse impose a la France asservie sa volonté et ses caprices; les jacobins et les sectaires donnent pbre cours aleursinstincts et aleurs passions. Pour ÏAvenir et son patron, les écoles catnoliques sont des fabriques a crétins. II est possible que parmi les anciens élèves de ces écoles, il existe quelques crétins. Nous ne voulons pas parler de M. Crom- bez, lequel bien qu'ancien élève des Jésui- tes (parfaitement, M. Roger!) est fhomme d'Etat le plus... remarqué de Belgique. Mais parmi ceux qui aboient aujourd'hui a la sou tane, on pourrait en recontrer beau'C-oup qui ont usé leurs culottes sur les bancs des Ecoles des Frères. Mais, laissons ce détail. Si, com- me on le pense au Réduit, les écoles catho- liques sont des fabriques a crétins com ment se fait-il que chaque fois que les élèves de ces écoles ont concouru avec ceux des écoles communales, ces derniers ont été bat- tus a plate couture Comment se fait-il qu'en dix ans de 1885 a 1895 sur 672 presentations par les Frères, il y a eu 653 lauréats Comment 1 'Avenir explique-t-il qu'en 1895 au concours géné- ral sur 32 premiers prix les e'ièves des écoles des Frères en ont remporté 27. Si tous ces lauréats sont des crétins que faut-il penser des nombreux buse's des écoles communales La parole est a 1 'Avenir. Le Sénat reprend la discussion de la proposition de loi tendant a l'abrogation des lois conférants aux fabriques des égüses, et aux consistoires, le monopole des inhumations. AL Delahaye, sénateur de droite de Maine-et-Loire s'associe a l'amendement dé- veloppé, jeudi dernier, par M. Alfred Girard, amendement dont le texte est identique a ce lui de M. Fleury-Ravarin, adopté par la Chambre et repoussé par la Commission se natorial,et qui tend a limiter le service com munal aux transports des corps et a restituer a l'industrie privée les fournitures funéraires. M. Guiller, lui aussi, combat la munici- palisation obligatoire et uniforme des service d'inhumations, et des fournitures iune'raires. II engage le Sénat a voter l'amendement de M. Alfred Girard. M. Milliès-Lacroix, rapporteur, cherche a réfuter les arguments des precedents orateurs, et a soutenir les conclusions de son rapport. M. Milliès-Lacroix. Nous ne deman- dons nullement de pousser, a ces extremes limites, le monopole qu'il s'agit d'e'tablir. M. Portier. Les couronnes mortuaires seront-elles exceptées du Monopole M. Milliès-Lacroix. Absolument. L'amiral de Cuverville. Et les chapelles ardentes M. Milliès-Lacroix. Tout ce qui est décoration intérieure, est laissé a l'initiative des families. L'amendement de M. Alfred Girard est repoussé par 1J1 voix contre 118. M. Delahaye de'veloppe un amendement portant, qu'en aucun cas, les municipalités ne pourront interdire, dans l'ensemble du service extérieur, l'usage des emblèmes reli- gieux, réclamés par les families, ni imposer I usage d etnblêmes philosophiques ou autres. Cet amendement est repoussé a mains le vees. L'article s, donnant aux communes, le monopole du service extérieur des inhuma tions, est adopté. On y ajoute le texte d'un amendement de M. Le Chevalier se'nateur ministériel de la Sarthe, ainsi concu Le mate'riel fourni par Ies communes, devra être constitué aussi bien en vue d'obsèque» religieuses de tous cultes, que d'obsèques dépourvues de tout caractère confessionnel. M. Delahaye. Je demande que les fa milies puissent requérir I'apposition sur les corbillards d'emblêmes religieux. M. Milliès-Lacroix. La Commission re pousse cette proposition, qui est égaiement repousse'e par le Sénat. L'article 3 qui maintient pour les fabriques et consistoires, le droit de fournir les objets nécessaires aux funérailles dans les édifices religieux intérieurement et extérieurement; est adopté. L'article 4 maintenant, jusqu a leur expi ration, les traités existants entre les fabriques et les entrepreneurs, est adopté, sans discus sion. Ilen est de même de l'article 5, abro- geant toutes les lois antérieures et de l'article 6 'et dernier, stipulant qu'un règlement d'ad- ministration publique déterminera les condi tions dans lesquelles la loi sera appliquée. Un amendement de M. Delahaye fixant 1 application de la loi au Ier janvier qui suivra sa promulgation est adopté. Lamirul du Cuverville a la parole sur 1 ensemble. Ce projet de loi, dit il, permet- tra aux municipalités sectaires d'entraver les funérailles religieuses. (Trés bien a droite bruit a gauche.) On a fait disparaftre les Christs des écoles et des pre'toires demain, on les fera disparaitre des cercueils je vote- rai contre la loi. (Applaudissements a droite et au centre.) L'ensemble de la loi est adopté. M;:ux d'estomac, digestions diffieiles, gasirites, aigreurs, vooaissements. Se pviver d'aliments gras et iudigestes taan- ger doucemenl et rnodérément, et prendre cheque jour une oudeux Pilules antiglaireu- ses 'vVaDhér y. Voulez-vous des sucres de toute première qualité.' Prenez les p quels de la Rafïinerie Tirl' montoise. HAK iVIERVEILLE. Pourquoi vouloir ton-'>ki quand je garantis publiquement, que le S iop Depratere au goudroti décoloré et u b.unire de Tolu, guérit le rhume le plus i i- Litre en 2 jours.C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. L Cirop Depratere émerveillè tous ceux qui n tout usage. Prix 2 tr. la bouteille le t, .ito r.i nl re vient A 0.10 par jour. En veuie A Ypres, pbarmacie Socquet Te- >èr Libotte, Aertssens c.t Doi.k Roulers, pbarmacie Vf-ys; Dixmu le. pharmacie Gbys- saert Courtrai, p'iatmaeie Du Boey et Hul- pi iu Poperitighe, phai inacie iUonteyne Comities, pbarmacie Van Windekens; Meriin, pbarmacie Sioen et Rotiers; Lvghcm (Grand" Place),pharm Ro lenbachjWarneton.pharm. Vender Marlière. VINAIGRE L'Ctoile toujours le meilleur.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2