emommeFPsmm BELLE MAISON FARINE mctée Ie Café «L LU N E» ad.flimanT-duthoy CEiCLE CATHGLIQUE HENRI GHYSEL Féminisme Saint-Siège avec grand jardin ?o w Enfants, (jWalesc enÈs^VI eillards Actes officiels Paits divers A louer Bótel-Bestaurant i A Aqueiques pas de la, les jeunes énergumènes, enivres par leur pre mier exploit, touroèrerit lear fureur contie un jeune et digne pré re, M. I'abbé Semin, qui venait passer ses vacarces dans sa familietoutes les injures lui furent adresséeseiles ne ccssérent que lorsque Ie prêtre cut disparu. De pareils fails sont intolerable?, et nous avons vraiment assez de ros apaches sans ètre obliges de subir, par surcroit, ceux de nes voisios. Nous n'ajouterons qu'une reflexion acerécit:la bonne education do les pupiles de Vooruil viennent de faire preuve en France a etc donrée dans les écoles officielles et so; dis.u.t neutresde la villede üand On reconnait l'arbre a ses fruits. Faisant mine d'impartialité, nos journaux libéraux yeulent bien reconnaitre, a propos de la visite de M. Ie Gouverneur de la Pro vince, que la population Yproise, voulant consacrer par des marques de sympathie son attachement au culte des traditions nationales et se conformant au désir ex- prime officiellement par notre ma'ieur, avait pavoisé ses maisons, saluant en la personae du nouveau Gouverneur de la Province,lenouveau commissaire duJRoi.» Mais aussitot le Progrès, après eet aveu, pretend que la population ne s'est pas depor tee de son attitude impassible et indifférente se contentant de saluer poliment au passage le héros de lafête. Bien plus, M. Colaert aurait dit au Gou verneur qu'il avait été re§u, au milieu do nous, avecun enthousiasme muet. C'est ainsi que le Progrès écrit Phistoire. Sans doute.nous n'avons pas entendu,comme au temps oü M. Heyvaert fit son entree a Ypres, des vivats sur commande, et des ma nifestations extérieures qui ne répondent pas a des sentiments vrais. Mais nous avons constaté partout, et M. ie Gouverneur en a été profondément touché, que les Yprois, non seulement ont donné des marques de sympathie au premier magistrat de la Pro vince ce qui serait déja suffisant, et ce que M. Heyvaert, de triste mémoire, n'a pas rencontré mais qu'ils ont montré par toute leur attitude, que le Baron Bethune était le bienvenu parmi eux. Ce qui le prouve, c'est cette foule immen se, dont le Progrès ne souffle mot, massée sur tous les trottoirs et suivant le cortège, foule attestée par les photographies nom- breuses que les amateurs, aussi bien que les professionnels, ont prises sur tout le parcours du cortège. Et cette foule était respectueuse, sympa- thique autant qu'on peut l'être, autant que le sont les populations flamandes. C'est tout ce que nous demandions, et cela y était, sans contradiction possible. Le Progrès écrit, sans sourciller, que le défilé des écoles était loin d egaler, en beauté et en ordre, celui qui eut lieu en 1880, a Poccasion de la réception de M. Van Humbeek, oü les enfants beaucoup plus nombreux, habillés de blanc et cha- marrés des couleurs tricolores, défilaient en rangs compacts sur la Grand'Place. A cette assertion, nous pourrions opposer les aveux des libéraux eux-mêmes, qui re- connaisseut loyalement que jamais un cor tège d'enfants, plus nombreux, mieux ordonné, plus beau ne parcourut nos rues. II y avait, en 1880, des écoles étrangères a la ville, commandées par l'inspection sco- laire. En 1904, il n'y avait que des écoles yproises, toutes les écoles yproises, formant avec,celle de Locre, une population de 2500 enfants Quant a l'ordre et a la beauté du cortège, la photographie est la qui l'atteste éloquem- ment. Mais, laissons dire Le Progrès, et réfé- rons-nous a l'opinion publique toute entière, sans en excepter les libéraux qui ne sont pas Si Ie Congres socialiste d'Amsterdam a étalé sur la question des rapports du socia lisme avec les gouvernements capitalistes et bourgeois, des divisions qui défraient aujourd'hui la politique européenne, il a fait preuve, en revanche, sur d'autres points, dune discipline et d'une cohésion, voisines de 1'unammité. Nous avons déja fait ressortir combien eet accord parfait-majeur, a éclaté dans une commune hostilité contre le catholicisme ou même contre toute affirmation religieuse. Entre le socialisme et le catholicisme, il y a une incompatibilité absolue. Le congrès d'Amsterdam confirme d'une manière irrécusable cette thèse, maintes fois développée aussi bien dans la presse socia liste que dans la presse catkoiique. On peut même en conclure, pour nous servir d une métaphore a la mode, que la religion est le serum, préservateur du socialisme, tandis que, par contre, l'irréligion est, par excellence, le virus piopagateur de l epidé- mie collectiviste. Le congrès international de la libre-pensée qui se réunira le mois prochain a Rome, fournira en dépit du pa tronage officiel du roi Victor-Emmanuel II, une preuve nouvelle de cette demonstration. L'écusson de Savoie ne masquera pas le caractère róvolutionnaire de l'assemblóe. Ce qu'on en pourra inférer, au contraire c'est que les spoliations politiques préparent et semblent autoriser les autres. Dans un autre ordre d'idées encore, les congressistes d'Amsterdam se sont trouvés parfaitement d'aecord, nctamment lorsqu'il s'est agi de voter sur l'extension etsur la généralisation du suffrage universel pur et simple. Intrasigeants ou ópportunistes, prolétai- res ou bourgeois, partisans de Bebel ou de Jaurès, acolytes de Vander Velde ou grooms de Fürnémont se sont unanimement prononcés en faveur de l'accessibilité des femmes a 1'électorat. Si ce vote émis sans phrases, a passé pour ainsi dire inaper^u dans les comptes- rendus qui ont été publiés par le Congrès d'Amsterdam,ce n'est pas une raison,cepen- dant, pour eu méconnaitre ou pour en amoindrir la trés réelle importance. Ce ne sont pas les votes discutés, précédés de débats contradictoires et souvent passion- nés, qui peuvent nous donner la véritable note socialiste ce sont, au contraire, les vceux simplistes auxquels toutes les nuances se rallient comme a des dogmes incontestés. Bien que la proposition Bebel contre le - bourgeoisement du socialisme l'ait em- porté contre la thèse opportuniste, il n'en est pas moins vrai que les arrivistes, battus en assemblee générale,essaieront de réparer ce gros échec par des victoires de détail. Déja Combes a fait partout télégraphier de Hollande par son officieuse Agence Havas que le vote de la motion Bebel était consi- déré comme dénué de toute autorité morale; ce qui signifie en d'autres termes ce que l'on a fait la-bas, je saurai bien lc défaire a Paris. Et il se peut fort bien que le réné- gat ait raison et qu'en dépit du dogme ma- joritaire, la minorité finisse par l'emporter en fait sur la majorité. Mais sur la question du feminisme électo- ral, il n'y a eu, nous le répétons, ni majori- j té, ni minorité, il y a eu unanimité Si done, sur ce point important, nos so- cialistes beiges admettent la prépondérance et la direction du libéralisme,ils enfreigneut non seulement la discipline socialiste, mais ils font acte formel de sujétion et de servage en reniant leurs propres principes solennel- lement proclamés et en rétractant leurs pro- pres votes. C'est a cette pierre de touche que nous pourrons infailliblement reconnaitre bientót ce que les socialistes, engagés dans Ia voie de l'opportunisme, conservent encore d'in- dépendance et de réelle autonomie. Sansdoute, il est vrai que les socialistes ne reculent pas devant une palinodie de plus ou de moins mais, d'autre part, il fa'ut avouer aussi qu'il serait dröle tout de même de voir des librespenseurs comme Anseele et Fürnémont, provoquer l'installa- d'une surprise de ce genre. Puissent les ca- toussez pïsss. Je garantis tholiques veiller au grain,se trouver prêts a la guérison du rbume el de la loux la plus affronter toutes les manigauces et a s'appli- opinatre en deux jours au moyen du Sirop quer un jour la vieilie devise Rira bien qui rira le dernier. Le Vatican Ri me, 22 Ac ut adrrssera tous les nonces bat ratere au goudron décoloré et au baume ds Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le nlus sur et le plus agréable qui existe. 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AI. de Borman fut autrefois proeu- reur du Roi a Ypres. II se retire de la j magislrature ava- t d'avoir alteir.t j la limit" d'agöb YPRES Exposition L'école fibre de Ste Marie or- I gauise dans ses nouveaux loceux une expo ji sition des travaux manuals de ses é'è-'is. s L'entiée de cette exposition qui est vès réussie et mérite tout öloge est gratuite pen dant toute h jourrée d'uujourd'hui diman f che. 1 silué Grand'Place d YPRES. S'adresser rue de Slucrs N° 5. RUE DE MENIN,-16, Ypres uisine renommee Cham bres pour voyageurs Spécialement recommandé pour sociétés et excursioxmistes Garage pour Automobiles PRIX MODERLS. Concours de pêche. Le concours de pêche orgauisé i'occasioü de la Tuindag, a parfaitement réussi. Plus de 400 pêcbeurs se sont dispu'.és les prix. Incendie Vendredi vers rieuf heures et demie du soir, le feu a dén uit deux maison- nettes au hameau du Hemelryk, territoire de Langemarck, trois quarts d'beure de ia 4 ville. I COMINES UNE ENFANT DANS UN FOSSE. - Vendredi soir, vers sept heures, des enfants s'amusaient rue de Warneton, a proximité d'un fossé, prés de la caserne de la gendar merie. Une petite fille de quatre ans, Louise Beudels, est tombée la tête en avant dans l'eau-boueuse. Aux cris poussés par les autres enfants, la sceur ainée de Louise Beudels, Stéphanie, agée de 16 ans, accourut. Elle parvint non sans peine a tirer de l'eau sa soeur qui était évanouie et déja a demi- asphyxiée. Des soins énergiques lui furent prodigués dans une maison voisine. Au bout d'un mo- ment, elle reprit ses sens.Elle est maintenant hors de danger. PROCÉS-VERBAL pour ivresse a été dressé a un journalier; Henri Monnet, 52 ans,domicilié a Warneton. Retour dage. Les dames conservent la force, la vigueur et la santé la plus parfaite,si elles ont soin de se purifier de temps en temps le corps avec la Pilule Walthéry. 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Werkbuizen Elverdinghestraat, 54 YPER. de la rédaction de nos journaux radicaux. i tion, a Gand, par exemple, d'un bureau La manifestation du 14 aoüt n'a pas eu de j électoral au petit Béguinage et de deux bu- précédentes a Y'pres, et, nous sommes fiers reaux électoraux, au moins, au grand Bé de pouvoir le dire d'après les journaux guinage Ste Elisabeth,a Mont Saint-Amand. étrangers, n'en a guère eu ailleurs. j L'avenir nous réserve, peut-être, plus Ménagères n'acbetez que les sucres en paquets de la Riffianerie Tirlemoiitoise. ct toutes les MaTa<i Oèpöt a Ypres, chez Donok, frères, rue de Lille. O— VölT,-.-. ty" U^.EULES,»ig^i'se^0R©e ^RIT ATlOPiS BiPOT ',ou,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2