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DE L'ARRONDISSEHENT
TELEPHONE 52
ON ROM/QUE
Samedi 17 Septembre 1904
Listes Electorates
Dimanche 25 Septembre
üne réponse au *Progrès
Association des anciens élèves
et prcfesseurs
du College St-Vincent
Garde Catholique
e consil de la Ubre-Pensée
On s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du rcyaume.
I e JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
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Les articles et communications doivent étre adressés franco de roi't a I'adresse ci-dessns.
Avis important
Les listes électorales viennent de
parsitre.
Le dernier délai pour réclamer de-
vant l'autorité communale expirant
le 31 octobre prochain, lesélecteurs
qui n'auraient pas été inscrits ou qui
ne Ogureraientpas sur lesliste.: électo
rales avec le rombre de votes auquel
lis ont droit, son! invités, munis de
leur» pieces justificativcs, a sad lesser
sat s re'ard au bureau de l'association
cathohque et constitutionnelie de
l'arrondisiement d'Ypres, au Lercle
catliolique rue de Menin.
L s bureaux sont ouverts tous les
jours de la semaine, de 9 heures a
midi et de 2 a 6 heures de relevée.
a 5 beures
Concert au Cercle Catholique par la
Fanfare Royale et l'Orphéon.
I
On voit par la lecture de 1'artiole
«les ennemis de la liberté» que le
rédacteur de la fcuille lilérale, ou
celui a qui il a emprunté son article,
est un tout jeune penseur, rempli
d'une idéé fixe qu'on a eu soiu de lui
verser a jet continu dcpuis le bibeion
jusque maintcnant.
11 ignore ce que l'Eglise a fait pour
la liberté, pour l'affranchissement
individuel des hommes, qui lors de
son avènement gémissaieot dans le
plus affreux esclavage.
II ne se rappelle rieu d :s luttes que
cette même Eglise cut a soutenir, au
prix de son sang, pour assurer l'indé-
pendance des petits contre les exac
tions et la tyrannic des grands.L'éter-
nel honneur de l'Eglise sera d'avoir
conduit pacifiquement l'humanité a
la civilisation dont jouiisent Ies
nations chréticnnes, rrême de nos
jours, après les convultions révolu-
tionnaires du siècle dernier.
Le pauvre nourrisson de la libre-
peosée, qui bafouille dans le Progrès
Vois, plutö ce plurnitif de !a
feuille sectaire, qui se prévaut d'étre
respectueux des croyances et qui
conteste a l'Eglise le droit d'exercer
sa mission: «Allez, enseignez toutcs
les nations, les baptisant au nom du
Père, et du Fils, et du St Esprit»
Et au nom de qu: cette contestation
au nom de la liberie
Les ge os haineux, qui, usant de
violence, ont pris a coeur de détruire
l'oeuvredu Christ, sont lesseuls qu'il
encense, tout comme si lui-même
était contre le Christ.
Les protestants, a quelque sccle
qu'ils appartienoent sont remplis de
vénération pour le divin fondateur
du Christianisme et partout Us pou-
voirs protestants, qu'un esprit étroit
ne rend pas fanatiques, laissent au
Catholicisme unesécurité d'aclion qui
les honore. Seu's lts Jaifs déicides et
les Francs ma gons, leurs associés
ntimes, ont levé le glaive de la per
sécution etvomila calomnie difïa-
mante contre cette institution seule
héritière de s pouvoirs co: fiés par le
Christ a Pierre.
Q 'en faut-il conclure, sinon que le
Progrès n'est qu'une succursale du
temple oü la Franc-magonnerie tient
s^sassises et oü toutchrétienvraiment
disciple du Christ-Jésus, ne doit pas
s'égarer, car la n'est pas enseignée la
sublime 'octrine du Maitre.
Person ne n'ignore que les libéraux
de 1830 n'ont rien, a' solument rien,
des lihé.aux d'aujourd'hui Le nom seul
est resté le même, mais leur manière
de penser et de laire a change du tout
au tout.
Alors, ceux qui étaient libéraux
pouvaient bien ne pas avoir une en-
tière confjrmité de vue avec le clergé
quant aux choses temporedes et. fioan-
cières, mais ils marchaient avec lui
pour les croyances et les pratiques re-
iigieusesils avaient horreur des
exces de la revolution et de Uimpiété.
Aujourd'hui, ceux qui sont libéraux,
dans notre Belgique, non sculement
sont bostites au clergé, d'une facon
systématique et rageuse pour tout ce
qui regarde le temporel, mais ils cons
puent les croyances, ils les bafouent,
Les annonces coütontj 15 centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journal
coütent30 centimes la ligne. Les in«e"tions judiciaires, 1 franc la ligne. Les
luméros supplémentaires coütent 10 frams les cei.t exemplaires.
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et essave de baver sur les grandes j les ridiculisent et vonl jusqu'a uier les
sait done pas que, sar.s 1 points essentiels du dogme, comme
choses ne
1'Eglise, les lettres, les arts et la
science n'auraient point été conser-
vés, encore moins vulgarises comme
ils le sont.Qui sait s'il eüt été capable,
sans Elle, de manier la plume qu'il
dirige contre Elle O liberté, que de
forfaits se com mettent en ton nom,
sous le couvert de ta dignité, par
l'abus de ta grandeur
l'immortalité et l'existence de l'ame
husnaine, la divinité du Christ et
l'existence de Dien lui-même. Que dire
de la pratique religieuse? S'ils vont
parfois a l'Eglise, c'est plutót pour s'y
moquer du culte que pour y participer
aux sacrements. Ils poussent même .es
choses plus loin, puisqu'ils emploient
leur zèle et leur influence a détourner
des devoirs les plus graves en suscitant
les enfouissecneuts civils, les divorces
et les apostasies.
Franchement, il suffit d'un peu d'ob-
servatiou pour voir que cette remar-
que est bien fondée. Il suffit d'un peu
d'esprit et de jugement pour compren-
dre toute la portee de cette difference
profonde el pour conclure que le Pro
grès se ment. a lui-même ou cherche a
en imposer aux irréfléchis lorsqu'il se
croit le continuateur des principes
libéraux de ses homo ymes de 1830.
Oui Progrès vous et les vótres
vous êtes contre Dieu,car «on ne peut
servir deux maitres et le Christ l'a
dit formellement, la liberté humaine
se rangera sous sa loi ou contre elle
il c'y a pas de milieu possible.
Les neutres disparaitront et mieux
que cela, les neutres ne sont déja plus
qu'un fard dont se couvre l'hostilité
comme l'école neütre est une pépinière
d'.ncrédules et d'athées.
L'association des anciens élèves et pro
fesseurs du Collége épiscopal S.-Vinceut
tiendra sa réunion triënnale le Jeudi 22 Sap-
tembre procbain. A 10 beures et demie une
messe sera célébrée en la chapelle du Col
lége. Ensuite aura lieu une assemblée géné
rale au cours de laquelle M. l'avocat Albert
Biebuyck, lauréat du concours universitaire
et ancien élève du Collége, pronoccera un
discours. La réuoion se terminera par un
barquet servi 1 heure dans la grande
salie des fêtes du Collége.
Dimanche soir a eu lieu la réunion men-
suelle des membres.
Cette réunion, fort nombreuse, fut des
plus intéressante ti cause de l'installation de
M. Cyrille Boone en sa qualité de président
d'honneur de la société, en remplacement du
regretté M. Iweins d'Eeckhoutte.
M. Boone fut introduit par les membres
de la commission, pendant que l'Harmonie
St-Michel se fit entendre.au ffiilieu des accla
mations de l'assemblée.
M. le Président Sobry, au nom de la com
mission et de tous les membres honoraires
et actifs, exprima M. Boone ses cordiales
félicitations et l'espoir de voir marcher le
nouveau président dhonneur sur les traces
de son si dévoué prédécesseur.
M. Boone, en termes émus, remercia les
membres de leur accueil sympathique, et
promit de faire tout son possible pour faire
marcher la société dans la voie du progrès,
et le parti catholique vers de nouvelles vie
toires.
Tandis que les Loges d'Outre-Quièvrain
réunies en Parlement officieux au Grand-
Orient de France, discutent la question de
la separation de l'Eglise,de l'Etat et la Libre-
pensée internationale se prépare a tenir, le
20 septembre, a Rome,un congrès, qui, sui-
vant le plan de ses organisateurs, devrait
être la contre partie du Concile du Vatican
et preparer a bref délai la défaite et la
ruine irrémédiable de l'Eglise romaine.
Pas plus que ca 1
Sans doute, l'anticléricalisme beige sera
largement réprésenté au Congrès de la
Libre-Pensée, a Rome. Mais il faut avoir
une rude effronterie pour oser imprimer, en
reproduisant la liste des participants, que
la Belgique sera brillamment représentée
aux solennelles assises de l'anticléricalisme
cosmopolite. De pareilles réclames peuvent
peut être, produire quelque illusion a, l'é
tranger, mais c'est en vain qu'on essaierait
cbez nous de faire passer cette collection de
prétrophobes comme un aéropage de sa
vants, iliustré par des orateurs de premier
ordre. Savez-vous quels sont ceux de nos
compatriotes, spécialement chargés de pro-
noncer de grands discours aux assemblees
générales II y a d'abord M. Lorand, le
Gaudissart de Virton, qui a pour mission de
trancber le grave problème de la separation
de l'Eglise et de l'Etat. II y a aussi l'illus-
tre citoyen Denis, le seul raseav du monde
qui ne demande jamais si le rasoir ne fait
pas mal. Celui-lè, doit parler sur l'incompa-
tibilité de la science et de la foi. II y aura,
parait-il, au Congrès, pendant son discours
des médecins spécialement chargés d'obser-
ver les phénomènes caractéristiques de la
maladie du sommeil, Pourvu qu'ils n'y
succombent pas eux-mêmes 1
Si la nomenclature des congressistes expli
que deux choses la tendance des anticléri-
caux beiges a faire cause commune et la
prépondérance dont les socialistes jouissent
au sien de l'anticléricalisme, on n'aura
pas été sans remarquer d'autre part que
les adhérents beiges au prochain Congrès
de Rome forment deux groupes distincts et,
sous certains rapports, assez dissemblables.
Le premier comprend les congressistes
actifs, qui paient de leur personne et par
tent pour Rome afin d'y assister aux séan
ces. Ils sont quatorze, presque tous socialis
tes et républicains declares. La nuance
rouge domine parmi ces Pères de l'Anti-
Concile; mais ce n'est pas précisément le
rouge cardinalice c'est le rouge commu
nard. On peut yraisemblablement en con
clure que la même nuance dominera au
Congrès et il est permis de croire que cette
considération n'aura pas été, elle aussi,
étrangère a l'abstention calculée du gouver
nement italien, II se sera dit, sans doute,
que l'ordre social et la monarchie risquaient
fort, en pareille compagnie d'être aussi
malmenés que la religion catholique et que
de pareilles attaques ne sont pas précisé
ment faites pour consolider le tröne de
Victor-Emmanuel II. On ne peut qu'admirer
cette perspicacité qui contraste singulière-
ment avec celle des rares doctrinaires bei
ges, qui ne paraitront au congrès que com
me délégués des loges maQonniques et qu'on
voit noyés dans le flot radical et socialiste.
Le second groupe comprend les adhérents
honoraires ceux qui ne donnent au Congrès
JOURNAL D'TPRES
Le prix