ORGAN
DE L'ARRONDISSEMENT
grande séance dramatique
Dimanche prochain 25 Septe.nbre
CROiSADE DES ENFANTS
Les Prussiens sont la
TPLÊPHONE 52
CMMMIQM rPMQfSE
Mercredi 21 Septembre 1904
Annéi 39 N° 3881
Deux pièces seront représentées
Dl MA IS CUE 2d SEPTEMBRE
au jardin du Cercle Catholique
Listes Electorates
La logique du Progrès
Les plaques des arbres
10 centimes le Nc
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TnT s'abonne rue Beurre, 36, T Ypres, et i ton. les imreaur de poste du rcyaume.
VOLKSHUIS
a If heures precises du soir
DRAME HISTORIQUE EN 4 ACÏES
avec cheeurs - Tableaux (90 exécutants
Sachez aussi, Progrès que ie fana- II ne faut pas que la malveiliance d'un
'isme et le sectarisme ue soct pas du mal appris auelconque suffise pour qu'il soit
COüEDiE EN ACTE
4 nartir de Jeudi on peut se procurer chez M. Callewaerl~De ft eu enaere
a) des cartes poor place a 1 fr. Ces cartes donnent droit a 1 numero
pour place réservée.
bdes cartes d'entree de 50 centimes pour 2place.
Les cartes se* ont rigoureusement exigées a 1'eatrée de la salie.
Le plan de la salie est a consulter chez le même éditeur.
a 5> heures
lol
pour les membres et leur familie.
gout de la vérité. La Vérité n'a pas
besoiu du cimeterre de Mahomet, ni
du sceplre de Julien l'apostat pour
étendre ses coiiquêtes; ia Croix lui
suffit
La Vérité persuade, elle coavainc,
el Le empioie des siècies de patience
pour asseoir son autorité, mais elle
sail s'opposer avec vigueur et énergie
a lopiuiatre violence de Terreur. Elle
saitprotégersongiron contre les coups
de ceux qui s'imaginent trop précipi-
tamment en savoir plus long qu'elle;
elle sait leur dire: ma séculaire expe
rience voudrait d'abord voir grandir
vos dents de lait, car vous n'êtes que
d'hicr
L'Egiise est la dépositaire de la
Vérité, et c'est pourquoi Elle ne
s'émeut point de Tagitation qui berce
ou brise les pouvoirs hu mains. L'bis-
toire est la pour prouver qu'elle en a
toujours été 1'appui ie plus solide et le
plus glorieux, quand les peuples et les
potentals ont su marcher avec elle
dans une pacifique union. Voila,
Progrès, ce qui vaut mieux que votre
pauvre logique.
Avis important
Les listes électorales viennent de
paraitre.
Le dernier délai pour réclamer de-
vant l'autorité communale expiraot
le 31 octobre prochain, les électeurs
qui n'auraient pas été inscrits ou qui
ne figureraieotpas sur leslistei electo
rales avec Ie nonibrc de votes auquel
ils ont droit, sont invités, munis de
leurs pieces justificatives, a s'adresser
sat s re'ard au bureau de Tassociation
cathobque et constitutionnelle de
rarrondissement d'Ypres, au Cercle
cathoüque ruedeMenin.
L s bureaux sont ouv- ris tous les
jours de la semaine, de 9 heures a
midi et cle 2 a 6 heures de relevée.
Dans son article «la Tolerance libe
rale le fort penseur du Progrès moii-
tre toute la lorce de sa logique.
II declare que «ce u'est pas la religi
on catholique qui est i'ennemi», mais
il pretend que «tout liberal a poui
devoir de répaudre aulour de lat des
doctrines en opposition avec celie de
la religion catholique», comme mani
festation du Vrai et du Beau.
Ah ca depuis quand le Vrai n est-il
plus un oui, depuis quaud la néga-
tion d'une loi divine et son affirmation
formeile sout-elles manifestations adé-
quates
Jamais, Progrès, vous ne lerez
admettre a un homme sensé que
chasser ies relig.ousts de leurs écoies
ou les y maintenir dans I'accomplisse-
menide leur bieiifaisante action est
question purement théorique et non
une oeuvre politique.
Sachez-le bien, et pour cela donnez-
vuus done la peine de réfléchir sur les
réalités des siècies passés: la théorie,
inévitablement, mène a la pratique.
Vous au tres, qui failes grand faste
de votre science, ou mieux de vos
sciences expérimentales, vous devriez
être plus modestes, ayaut eu mille fois
occasion de voir vos observations
pratiques rèpondre a vos theories
hypothétiques, nou settlement dans le
domaine naturel mais aussi dans le
domaiue psychologique.
Si done vos théories sont opposées
au Vrai, leurs repercussions pratiques
ne ie seront pas moins et,comme toute
erreur est toujours préjudiciable a la
société autant qu'a l'individu, il en
résudera un dommage reel et general.
11 suflh pour s'eu couvaincre de re-
mouter a la Commune de 1870,ou a la
Bévoiutiouen 1796, saus aller plus
loin.
Nuus constatons avec plaisic que Le Pro
grès reconnait, sans détours, que l'admi-
nislration a été bien inspirée en faisant
placer, sur les arbres de nos boulevards, des
étiqueues ir.diquant leur espèce, leur nom
et leur origine.
L'idée est heureuse, dit notre confrère
elle trouvait jusqu'ici son application dans
les pares des graudes villes nous télici
tons notre administration d avoir suivi leur
exemple. li sera permis désormais aux
Yprois, les moins compétents, de se ren-
dre compte de la richesse des végétations
que l'on rencontre sur nos boulevards.
Le Progrès voudrait voir i'administration
compléter ï'ceuvre commencée. Nous aussi
mais il ne peut évidemmeut être question
d'étiqueier tous rios arbrts. II suffi que les
différentes espéces le soier.tet, dès lors,
les amateurs pourraiem.avec un léger effort,
et par comparaison, reconnoitre tous ies
sujeis. Nous croyons même que les prmci-
pales espéces sont déjh marquées.
Le Progrès se joint aussi nous pour
dtmander k la police d'ouvrir l'ooil pour que
les faits inqualifiables de détérioration ne se
représentent plus.
La recommandation est d'autant plus op
portune que, dans la nuit de dimanche k
lundi, une qualrième ou cinquième plaque a
éié délériorée. Cetie fois, il parait qu'on est
sur la trace du délniquant. Espérons qu'il
recevra une peine exemplaire si l'on parvient
k le découvrir.
porté atteinte k l'intérêt ou k l'agrément de
tous.
Le public, sollicité par les avis affichés
récemment aux remparts, et qui recomman-
dent la garde de nos jardins k sa bienveil-
lante aitention, ne pourrait-il aider un peu
la police dans l'exercice de sa mission, sou
vent trés délicate, de surveillance?
Au sujet de la police, nous devons rendre
hommage aux efforts tentés par l'administra-
tion pour développer et étendre son action
bienfaisante.
L'mstitution d'agents auxiliaires, aidant k
faire la police les dimancbes et jours fériés,
est une excellente mesure.
La police n'est plus guère obligée de ver-
baliser contre les cyclistes, motocyclistes et
automobilistes qui, dans d'autres villes,
voient prendre des mesures sévères contre
ceux qui vont k une allure désordonnée. II
ne faut pas tout réglementer, au risque de
voir détourner de notre viile le mouvement
qui y devient de plus en plus intense.
II est vrai que ce sysième peut entrainer
le renforeement de la police et partant en-
trainer k de nouvelles dépenses. Mais nous
sommes de ceux qui pensent qu'il vaut mieux
faire des sacrifices sous ce rapport, que de
devoir sévir constamment.
Or, notre police est devenue insufffsante
depuis que le territoire bati s'éietid de tous
les cötés, que la population augmente sans
cesse et que le mouvement des véhicules
croit dans des proportions sensibles.
Ge n'est pas k nous k dicier les mesures
qu'il y a lieu de prendre, pour le bon motif
que nous n'avons aucune compétence dans
cette matière. Mais il nous semble que, tant
dans l'intérêt de la sécunté publique que
pour empêcher les actes de malveillanee que
l'opimon publique est unanime k flétrir, il y
a lieu de nommer un ou deux agents de plus,
tout en stimulant le zèle de ceux qui sont
actueliement en fonctions.
Nous devons reconnaitre d'autre part que
ies registres de la population ne sont pas
tenus avec tout le soin voulu. A qui la faute
Nous n'avons pas k le recherehermais
nous croyons que les agents, chargés de ce
service, n'ont pas toujours le temps ou le
dévouement nécessaires pour renseigner
exactement leurs chefs ou ceux qui ont la
responsabiliié de ce service.
II n'est pas admissible que la population
n'augmente pas dans de plus fortes propor
tions que celles qui sont connues, étant don-
né, nous le répétons, que, de tous les cötés
de la ville, tant k l'extra-muros qu'k l'inlé-
rieur, on constate que Ton bktit des maisons
d'tiabitation comme on ne le fit jamais k
Ypres.
Et qu'en serait il si, dans l'intérêt de
l'hygiène, ('administration communale inter-
disait les habitations malsaines situées dans
des enclos ou des quartiers trop populeux
Nous adressons ces observations k M. Qui
de droit.
D'YPRES
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