A Bruges
Adjudication publique
Actes ofliciels
II uwelijksaf.ondigingen
Faits divers
LE THERMOGENE
LA SAINTE VIERGE
Notts lisous daas la Patrie
I Nos lelioilatioQS: au peut L. Ver-
baeghen.
Garde civique
Demandez chez vos fournisseurs les sucres
en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
Fient de paraitre
La voix du Ve Concile de Latran, 1512 a
1517, qui préconisait la réforme générale des
mceurs, eüt de toute part un écho retentis-
santquimit les esprits en éveil et préluda,
inopine'ment, aux bouleversements que cau-
sèrent les novateurs.
Nous ne dirons rien des personnalités, trop
tristement ce'lèbres, de Martin Luther, Jean
Calvin et Henri VIII Tudor, auteurs de
trois grandes branches de la Réforme,savoir
Le luthéralisme, le Calvinisme et l'Anglica-
nisme.
Cette réforme ecclésiastique devait surtout
consister dans la rénovation de la dicipline,
reconnue, nécessaire et déja commencée par
les canons de conciles mais nullement dans
la destruction systématique de tous les usa
ges catholiques pour y substituer une religion
basée sur le libre-examen.
C'est pourtant la ce que firent les nova
teurs mais contraiuts par l'évidence néces-
sité, après avoir suppnmé le clergé qui di-
rige les croyants), ils établissent des pasteurs
ou prédicateurs pour servir de bien d'unité,
mais sans juridiction ils suppriment de
même toute la liturgie catholique et les pra
tiques pieuses, et ordonnent leurs assemblees
du dimanche avec la prière et la prédication.
Aujourd'hui que leur oeuvre commune est
infiniment morcelée que leurs descendants,
les plus respectueux du sentiment religieux
et de la divinité, s'efforcent de calquer en
tout point l'Eglise catholique, n'est il pas
permis de dire que, certainement, ces trois
hommes, alors même qu'il eussent été mus
par les plus louables intentions, se sont
grossièrement trompés, et que les peuples
n'ont rien gagné a les suivre
Mais leurs intentions même n'ont pas été
pures. Luther qui avait été scandalisé a
Rome et qui connaissait les aspirations de la
noblesse, ne craignit pas d'appeler contre
l'Eglise toutes ces mains avides. Son appel
a la noblesse chrétienne d'Allemagne fut
compris, et ce, d'autant plus qu'on enleva
aux intéressés toute ombre de scrupule, leur
disant Sois pécheur peche hardiment,
mais croist plus ardemment encore Aussi
Frédéric II a-t-il pu dire en toute vérité que
la Réforme allemande fut ouvrage de l'inté-
rêt.
Si bien même que lorsque la plèbe exaltée
pousse trop loin les conséquences de la doc
trine, du réformateur, Luther en personne
ne craint pas de les vouer a la destruction,
comrne il le fit a Frankenhausen, oü il écrasa
des millieurs d'anabaptistes trop empresses
de prendre leur part du gateau 1525
Naturellement les catholiques menaces
dans leurs biens légitimes, quoique excessifs,
ménacés dans leurs vies, se défendirent con
tre cette meute assoiffée, lancée sur eux.
Ah si tu y avais été, Progrès, mon doux
agneau, tu te serais sans doute laissé tondre
sans dire mot Mais au moins ne viens pas
nous chanter que toutes ces luttes sanglantes
sont imputables a de vórilables disciples du
Christet reconnais, avec un peu de fran
chise et de sincértté, que 1 instigateur de ce
drame a été un ancêtre de lalibre-pensée.
Plusieurs de ces dici pies et no tam ment Mc-
lanchthon, effrayés de 1 immensité de la
révolte et voulant, autant que possible, en
atténuer les effets, sans paraitre pourtant
faire acte de repentir, cherchèrent vainement
quelque terrain d'.enlente pour rattacher a
l'Eglise ces lam'oeaux que la rebellion lui
arrachait.
Pour caractériser ce temps, il suffirait de
dire que le grand-maïtre de lord re Teutoni-
que (religieux-chevaliers), Albert de Brande-
bourg, passa a la Réforme en fondant le
grand duché de Prusse avec les seuls do-
maines de ses religieux.
La tolerance fut égale au désintéressemerit
car Luther sut aussi lancer ses anathêmes
contre Carlostadt, le sacramentaire 1 535)
contre Munzer, l'anabaptiste 15^3), contre
Jean de Leyde, 1 535qui fut même supplicié
a Munster.
Hatons-nous de dire que l'incendie allumé
en Allemagne par Luther gagna successive-
ment la Livonie, le Danemark, la Suède,
l'Islande et la Norvège.
Quant a la doctrine protestante qui eut
pour base la révolte, il est juste qu après
avoir été formulée a la diete dAugsbourg
153o) il lui ait été réservé de s'effriter, de se
morceler et de s anéantir, au point qu'aujour-
d'hui les luthériens (même leurs the'ologiens)
ne sont pas d'accord entre eux pour l'inter-
prétation du plus petit texte de la Bible.
Leurs
;roupes, déja trés nombreux, ne jouis-
Sent que d une union factice, si bien qu on
peut certifier que l'unite' de doctrine n'existe
pas chez eux.
Le calvinisme eut son siége a Genève, oü
Calvin règna avec une rigidité cruelle et une
intolérance telle que jamais de son vivant il
ne put être fait allusion au luthéranisme.
On sait d'ailleurs en quels termes courtois
les deux compères s'apostrophaient.
Les Huguenots ont une assise plus théo-
logique mais il est incontestable que les
rigueurs dont ils furent poursuivis ne furent
trés souvent que le juste retour de celles dont
ils s'étaient servis.
II est d'ailleurs trés compréhensible que
l'Eglise, certaine de trouver en cette secte des j
erreurs avérées imposées a ses enfants jadis j
fidèles, ait employé toute sa sollicitude ma- i
ternelle et tout son pouvoir disciplinaire pour i
arracher au mal des ames dont el le avait j
le droit et même le devoir de se préoccuper. s
SEPTUAGÉNAIRES INDIGENTS. Lecon-
cert annuel, organisé dimanche dernier, en
la salie des Concerts de la rue St Jacques par
les Karei Verscheidens vrienden, au profit de
l'oeuvre si intéressante et si sympathique des
Septuagénaires indigentsa été un succes
éclatant. La salie était archi comble.
Nous avions entendu lan dernier pour la
première fois le jeune Lucien Verhaeghe d Y.
pres, élève du professeur Goetinck, et enre-
gistré alors le succes remporté. Aujourd hui
le talent s'est raffermi, nous nous trouvons
en présence d un futur virtuose de conceri;
c'est magistralement qu il a en levé la Légen
de de Wieniawsky et le difficultueux Souve-
I.e Progrès, n'en agit-il pas de même II j nir de Bade, de Léonard quelle délicate et
connatt ceux qui paissent en son bercail et il j spirituelle observation dans la bonne petite
Abeille, de Bonn et enfin quelle délicieuse
poésie dans Schlaf Friedchen, Schlaf
s'inquiète de leur disparition. II les poursuit
d'abord de ses assiduités, de ses invitations, j
de ses visites ensuite, pour les ébranler j transparente
dans leurs résolutions s'ii s'apercoit qu'une
séparation définitive menace, il se livre aux
objurgations, aux re'criminations, aux repro-
ches intimes enfin, si la rupture est consom-
mée il anathématise et voue l'heureux e'chap-
pé, aux vindictes de la secte libérale. Nous
avons vu cela, Progrès, c'est de l'histoire
d'hier ce sera l'histoire de demain comme
d'ailleurs, c'est l'histoire du passé.
Aujourd hui les calvinistes purement doc
trinaires sont si clair seme's que nous pouvons
dire qu'ils fondent. Leurs coréligionnaires
opportuno-politiques au contraire sont tous
passés a la libre-pensée et particulièrement a
la franc-maconnerie oü ils fusionnent trés
bien avec les juif's el les athées.
lis nous resterait a parler de l'anglicanis-
me, de cette réforme imposée a son peuple
par un roi qui voulut garder toute la forme
catholique moins la suprématie papale, paree
que Rome avait refusé de sanctionner son
caprice. Ce roi Henri VIII Tudor, avait re
fusé par e'crit les erreurs de Luther lui-même
et mérité le titre glorieux de défenseur de la
foi. Puis la passion l'assiège et pour une fem
me il brüle ce qu'il avait défendu. Mais le
nouveau Salomon n'eut point de repentir.
Ilsendurcit dans sa chute et fit périr sur
1 échafaud tous ceux qui osèrent tenter de
réveiller sa conscience. Les temps lui ména-
gèrent également des pontifes adulateurs qui
pour de l'or et des honneurs lui livrèrent les
troupeaux dont ils avaient la garde. Cet or
d'ailleurs Ie prince le trouvait dans le pillage
des couvents.
Ce réformateur eut six femmes dont deux
posèrent la tête sur le billot. Est-on en droit
de dire que la doctrine du Christ était dans
son cceur Et pourtant nous dirons que sous
sa domination l'Angleterre nétait encore
qu en schisme. L'hérésie ne se consomma que
sous son successeur Edouard VI, enfant, par
les inlamies de Somerset, chargé de la régen-
ce et de Cranmer qui rédigea une nouvelle
profession de foi.
Pour quiconque a pu, dans des documents j
aüthentiques, étudierla marche sanglante de I
1 anglicanisme, il ny a pas de doute possible
sur la validité de notre these.
Aussi voyons nous fréquemment, de hauts
personnages de 1 église anglicane, convain-
cus de la nullité de leur religion rentrer dans
1 Eglise dont la violence a seule pu séparer
leurs ancêtres. 11 y a même plus ici; un hom-
me d Ëtat, dont le caractère sérieux ne peut
être mis cn discussion, est donné la peine de
faire examiner la question des ordinations
anglicanes, pour proposer en bloc le retour
de 1 Angleterre a 1 unité catholique,mais hélas
il a fallu ie recouaïtre, le sacerdoce de l'église
épiscopalienne anglicane n est qu'un simula-
cre sans validité et sans réalité on s'est done
heurté a l'impossible.
Encore une fois, cst-il nécessaire d'insister
pour prouver que jamais les pouvoirs, quand
ils élaient detenus par de véritables disciples
du Christ n ont violente personne a cause de
ses convictions. Ne pourrions nous pas dire
au contraire que toutes les exactions, toutes
les violences taiie.-, aux personnes au sujet de
leurs croyances, 1 ont toujours été, et pour
leur malheur, par les ambitieux, les héréti-
ques et les despotes révoltés contre 1 Eglise
soil par interêt, soit par orgueil, soit même
pour des motifs moins avouables et bien plus
infamants.
Nous passerons done sur le reste pour ne
pas ennuyer nos facteurs et pax compassion
pour 1'Historiën, du Progrès
berceuse de Jules Goetinck, qui
j peut compter parmi les meilleures du genre,
j Aussi Lucien Verhaeghe a-t il dü la rejouer
au milieu dune interminable ovation.
L'adjudication de la fourniture des
ohjets nécessaires au service des écoles de
bienfaisance de l'Etat a Ruysselede-Beernem,
du dépot de mendicité et de la maison de
refuge de Bruges a donné les résultats sui-
vantspour les objets principaux
Bière et vinaigre (115,000 litres de bière-
et 1300 litres de vinaigre): MM. V. Ver
raes, Bruges, 5305 francs et 7030 ir. Ve
A. Claeys, id, 7108 Ch. Schaeverbeke. id.,
7582V. Verraes, 9330; J. Godare, Na-
mur (vinaigre seul), 182 fr,
Viande (15,500 kilos) MM. L. Baete, S.
André, 14,200 fr. Dom. Baete, Ste Croix
14,415 fr. II. Strubbe, Bruges, 15,035 fr.,
Gh Baete, S. André, 15,500 fr. J. Reuse,
Bruges, 15,500 M. Strubbe, id., 15,810.
Lait (26,000 litres) MM. Carels, Asse-
brouck, 4,040 fr. G. Van Hulie, Bruges,
5,200 fr. H. Lagace, id., 5,460 fr. Fr.
Lagace, id., 5,720 fr.
Fromenl blanc (400,000 kilos) MM. C.
Huys, Bruges 78,920 fr. Van de Boel, Sta-
brouck, 79,500G. Van Doorne, Ypres
82,360 F. Patiyn et Gie Bruges, 84,000
les frèies Tytgat, Gaud, 85,960 fr.
Mais etc. (110,000 kilos)MM. De Pré,
Beernem, 16,370 fr. C. Huys, Bruges,
16,573 E. Van Doorne, Ypres, 16,655 fr.
les frères Tytgat, Gand, 16,809Van de
Poel, Stabrouck. 17,268.
La médaille de lre classe est accordée a
M. II. Ommeslagh, sous-lieutenant instruc
teur.
Georges Cofi'ijn, velomaker en Alphonsi-
na Macoq, kantenwerkster, beiden te Yper.
Ludovicus Verleure, velomaker en Cle
mentina Goppens, waschvrouw, beiden te
ïper.
Franciscus Brion, werkman aan den tele
graaf en Maria Decroix, kantenwerkster,
beiden te Yper.
■j.-4'rSvt» ■(U
YPRES
EXPOSITION DE CHRYSANTEMES.
La magnifique salie des Halles était trans-
forme'e Dimanche dernier, en un veritable
jardin. D un aspect grandiose et coquet a la
fois, l'exposition faithonneur au membres du
Comité-organisateur et principalement aux
laure'ats de la journe'e. Les jurés, MM. Van
den Heede; de Lille (France), Thoonis de
Bruges, et Druant de Poperinghe, se sont
réunis samedi, pour juger les différents con
cours. Parmi les lauréats, nous relevons les
noms suivants MM. Henri Staelens, E.
Moentjes, J. Doolaeghe, Delbecque, N.
Vanwinsen, L. Daeninck, E. Caron, Ch.
Verhelst, V. Doolaeghe, Edm. Casier, Em.
Philips, H. Casier, et la Société anonyme
horticole d'Ypres.
LE CERCLE SYMPHONIQUE
offrira jeudi prochain a 8 heures et demie du
soir, en son local, une soiree intime a ses
nombreux amis et aux amateurs de bonne
musique.
AU VOLKSHUIS
Les membres dc la Jeune Garde Catholi
que, qui avaient assisté dimanche matin, en
l'églisc St-Nicolas a une messe célébrée a
l'intention de leur Société, se sont réunis a
7 heures du soir en leur local, au nombre de
5SS, pour le banquet traditionnel. A la table
dbonneur, présidée par M.Sobry, président,
avaient pris place MM. le président d'hon-
neur Boone, le chanoine Debrouwer, le
sénateur baron de Vinck, le bourgmestre
Colacrt, de'puté, Struye, échevin et ancien
sénateur, Vandenboogaerde, échevin l ab-
bé Ryckeboer, prévöt de la Jeune Garde;
Bouquet,conseillercommunal, vice-président
de la Jeune Garde; différentes notabilités
civiles et reiigieuses et les membres du Co
mité. A l'heure des toasts, le chanoine De-
brouwer propose la santé du Pape et du Roi.
Ces toasts ont été chaleureusement applaudis.
La fête se termine dans la plus franche
gaieté, vers 9 heures.
JAMBE FRACTURÉE
On atrouvé, lundi matin, vers cinq heu
res, dans la rue des Chiens, un menuisier,
qui travaille ordinairement a Tourcoing,
étendu a terre, une jambe fracture'e. 11 a été
admis d'urgence a l'höpital.
La toux la plus rebelle et les maux de
gorge sont toujours guéries par la délicieuse
Pastile Walthéry qui ne coüte qu'un franc
la boïte.
fJNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir
tousser quand je garantis publiquernent, que
le Suop Depraiere au goudron décoloré et
au bainre de Tolu, guérit le rhume le plus
0| iniütre en 2 jours.C'est le pectoral le plus
prompt, le plus sur et le plus agréable.
L Sir op Depratere émerveille tous ceux
qui 1 u tont usage. Prix 2 fr. la bouieille le
t. aituaicüirevient 5 0/10 par jour.
En vei 1 te ii Ypres, pharmaoie Socquet Te-
ière, Li botte, Aertssens et Donk Roulers,
pbarmacie Veys; D-xoouJe. pharmacte Ghys-
saert Courtrai, pion manie De Bocy et Hul-
piau Poperinghe, pharmacie Monteyne
Comities, pharmacie Van Windekens; Menin,
p ïarmacie Sioen e'. Rotiers; iseghcui (Grand
Place),phartn. Roiienbacb;Warneion,pharm.
Vander Marlière.
Se méfier
des contrefajons.
dans la tradition et dans Tart
dans Tame des Saints et dans notre vie,
par J. HOPPENOT
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orné de cinq chromolithographies,
de 25j gravures dans le texte et de
28 gravures hors texte.
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200 exemplaires numérotés a la presse,imprimés
sur papier couché.
L'exemplaire 25 francs.
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Broché 10.00
Relié toile, fers spéciaux, tr. dorée 15.rO
Relié, dos basane, plats toile, fers spéciaux,
8 cabochons, tr. dorée 20.00
Rel. amateur maroquin du Gap, tr. de tête
dorée 25.00
Chaque page est ornée dèun filet rouge
Voici uu ouvrage de Ia plus heureuse actua-
lité.
C'est l'Hommage a Marie, en cette année Jubi-
laire qui rappelie la proclamation de sa Concep
tion Immaculéo.
C'est le Diadème posé sur le front de Notre-
Dame. Ècrivains sacrés, ascètes, hagiographes
enontfourui res émaux, les perles briliantes,
les rubis étincelants.