La Franc-maconnerïe francaise n'est pas contente Wervicq Conseil communal Causerie agricole La du ree maxima uigare allunié Nécroiogie L11 revenant a un mariage Le roi des Beiges 01 vers LE TilËRMOGÈNE Le Hoteliers, Eestaurateurs et Cafetiers de Belgique boue le nom du cure de Alle, auront-ils la pudeur de réhabiliter leur victime Une autre imposture anticléricale a signa ler, c'est l'invraisemblable roman que pu- bliait récemment le Matin de Paris et dans lequel étaient contenues les calomnies les plus odieuses contre les religieuses de Saint- Thomas de Villeneuve, qui dirigent avec un de'vouement admirable l'orphelinat d'Aix-en- Provence. Comme bien on pense, les gazettes anticlé- ricales s'emparèrent sans les controler de ces récits aussi fantastiques que haineux et leur donnèrent avec empressement l'hospitalité de leurs colonnes. On a accuse les religieuses d'Aix et parti- culièrement la Soeur Monique, de brutaliser des enfants de trois ans, pauvres orphelins, etd'exploiter honteusement le travail de leurs pensionnaires. On disait entre autre sottises malfaisantes que le cc Cvait comme clientèle pour leurs riches dessous les courti sanes fameuses de Paris, de Berlin et de Londres Or, le Matin, diffamateur, a été contraint, ces jours derniers, de publier un démenti formel. Lesfeuilles anticléricales se garderont bien de reproduire cette condamnation. Une fois de plus leur imposture vient d'être démas- quée. II reste de'sormais acquis que le Matin et ses colporteurs ont odieusement calomnie' les religieuses mises en cause et produit des te'moignages qui n'ont jamais existé que dans leur imagination. Nos journaux libéraux qui ont reproduit le Matin avec empressement devraient avoir la loyauté de dire enfin la vérité et de réparer ie mal quils ont fait avec irréfiexion, bètise ou méchancete', au choix Car c est question d honneur pour ceux qui ont fait écho au Matin de reproduire aussi son démenti. Or, 1 impunité d'un moment a rendu aux ennemis de ia religion leur ancienne audace. 11 sera bon de controler a l'avenir leurs accu sations et de clouer a nouveau les diffama- teurs au pilori. La franc magonnerie, en presence de la situation ministérielle actuellementen Fran ce, témoigne d'un mécontentement marqué. M. Combes, en démissionnant (le mot est de M. Clémenceau) le général André, leur paraissait vouloir désavouer ie Grand Orient, qui a la demande du gouvernement, a organise le système policier des fiches se. crètes sur les officiers et les fonctionnaires. Les Fr.-, étaient également trés montés con tre M Vallé,qui vient de retirer l'instruction a, M.Bourgeuil,l'un des magistrats délateurs. et contre M. Chaumié.qui avait blamé, a-t-il déclaré a la Chambre,M. Gaumand, profes- seur du lycée de Gap, signalé pour établir les fiches secretes. lis ne veulent pas que le gouvernement prenne a leur égard de telles mesures, sur- toutaprès que les ministres eux mêmes les ontsuppliés de leur donner des renseigne- ments. M. Lafferre, président du Grand-Orient a été désigné pour mettre a exécution ces menaces. M. Rouanet les répétait merciedi matin. Elies ont pris corps sous forme d'une démarche qui a été faite mercredi par une dólégation du conseil de l'ordre du Grand- Orient auprès de M. Combes. Cette délégation était composée de M Desmons, sénateur, et de MM. Rabierj Massé, Baudon et Meslier, deputes. Les délégués, dit une note officieuse, ont entretenu le président üu conseil de la campagne uenée contre certains fonction- naires républicains a qui on reproche sur- tout d'appartenir a la franc-magonnerie. M. Meslier disait, dans les couloirs, que si le gouvernement frappe de loyaux (sic) serviteurs, ou marcherait carrément contre lui. Le ministro de la justice a déclaré aux délégués irancs-magons que les actes repro- chés a M. Bernardin, juge de paix de Pont a Mousson, lui paraissaient injustifiables c'est pourquoi il a demandé aujuge de paix de se démettre de ses fonctions. S'il refuse, le ministre le révoquera. Le récit de cette entrevue a provoqué dans les couloirs de nombreux commen- taires. M. Charles Benoist devant interpeller sul les mesures a prendre a l'égard de -M. Ber nardin, et M. Lafferre devant soutenir une these opposée a celle de M. Charles Benoist si, de son cöté. M. Meslier persiste, dans son projet qu'il a manifesté d'interpeller, éga lement, pour protester contre la revocation de M. Bernardin, ie cas de ce juge de paix pourrait bien donner lieu a de sérieuses com plications. A l'occassion de la Ste-Cécile, l'harmonie communale de Wervicq exécutera, lundi 28 Novembre, a Tissue de la messe de 10 heu- res, dite a l'église paroissiale, en son local le Chapitre, les morceaux suivants 1. ff Enchanter esse, v alse brillante V. DiVOIR 2. Souvenir de Prague, duo pour flütes DOPPLER 3Concertino pour clarinettes, (Weber) E. MASTIO 4. Lugdunum, grande ouverture G. ALLIER. Séance publique du samedi, 26 Nov. a 5 heures du soir. Proprie'tés communales.- vente de terrains. Fabrique d'égliseSt-Nicolas: budget 1905. Instruction primaire: listes des ayants droit a 1 instruction gratuite pour 1904-1905.Fixation de la part d'in- tervention du Bureau de bienfaisance. 5. Finances communales: budget 190D. Le meilleur conseiller du cultivateur Anciennement, pour être bon cultivateur, il suffisait d'avoir de l'ordre et de bons bras. Actueilement, ces deux qualités ne suffisent plus, il faut que le fermier possède des no tions the'oriques exactes de la science agri- cole. La routine doit faire place a la culture scientifique et intensive. Dans quelques anne'es encore, pour être un veritable agriculteur, il faudra en plus des connaissances pratiques de son métier, que le fermier soit un homme instruit et un hom- j me d'expérience. Les champs d'essai a la campagne ont pour but de faire l'analyse du sol par la plante et de rechercher quels sont les engrais que les terres utilisent avec profit. Voici le moyen bien simple d'y arriver. Pour toutes les terres de la même nature et soumisesa un même assolement, le fermier e'tablit un champ d'essai de 5 ares qui recevra anticipement la première culture. I! le divise en 5 parcelles de 1 are qui setraiteront de la manière suivante i° parcelle tcmoin s uis engrais. 20 Parcelle avec engrais complet. 3° Parcelle sans azote. 40 Parcelle sans ac:de phosphorique. 5° Parcelle sans potasse. A l'époque de la récolte des différents sen- sibles se feront voir. Le fermier intelligent ne doit pas les évaluer a 1 ceil, mais i! doit les peser avec soin, car la parcelle avant douné le meilleur résultat sur le conseiller infaillible pour la fumure de la piece entiére et pour ob- tenir le rendement renua&ératcur. Ce qui a été fait pour la même série de terres p.-ut s'appliquer aux terres de nature différente et qui font partie de l'exploitatiori agricole. Le morceliernent d une même pièce de terre en plusieurs cultures diffe'rentes est un procédé a condamner. L'établissement d un champ dexpérience peut-il présenter des inconvénients A mon avis, non 1 La surface occupée par l'expé- rience i/ao d Hectare ne produira pas a beau- coup prés ce que 1 on obtiendra en suivant les indications de la demonstration. Mais cette perte minirne ne sera t-elle pas large- ment compensée par le bénélice total obtenu sur la pièce entière. Au contraire, ces expé- riencesontun double avantage: instruire les fermiers sur la richesse réelle de leurs terres et sur leurs besoins impe'rieux; sur 1 emploi cons est d un usage légal. Le cas éche'ant, la mesure sera étendue a tout le pays et la carte réservée seulement aux professionals pré- sentant les garanties de moralité nécessaires. En présence des abus constatés, la Fédé- ration décide en principe de ne plus accorder de réduction aux membres de sociétés tou- ristes voyageant isolément. Seule une remise de 5 p. c. sesa consentie en faveur des socié tés de l'espèce voyageant, en corps, qui auront annoncé préalablement leur passage, tant dans les hotels que dans les restaurants. 11 a été convenu également que les chiens ne seraien't plus admis dans les restaurants qua la condition d'etre tenus en laisse et uourris, ie cas echéant, dans un matériel affecté a eet usage spécial. U lil! telle est la question qüe se posaient, dans un cerole beilinois, de passionnés fumeurs. Six d entre eux proposèrent de concourir pour la résoudre. lis allumèrent six cigares choisis dans la même bolte et se mirent a les father tranquillement. Au boutd une demi heure, un des fumeurs avait compléte,ment consume son cigare. Dix minutes plus tard, deux autres abandon- naient la lutte. Les trois derniers concurrents tinrent bon une heure encore, mais l un d'eux, après une heure quarante-cinq minutes d'effort pour conserver son cigare, se brüla les lèvres et dut renoncer. Vingt-cinq minutes après seu lement, 1 un des deux derniers concurrents vit son cigare s'éteindre. Enfin, le champion continua a fumer judicieux et raisonné des engrais ainsi que j encore pendant vingt minutes après l'extinc- de les amener a renouveler leur culture routi nière pour la remplacer par la culture ration- nelle et a grands rendements. H. A. Conférencier. tion de tous les cigares de ses concurrents. M. Auguste Snieders, l'éminent littérateur flamand, ancien rédacteur en chef du Han delsblad est décéde' a Anvers. M. Snieders était né en 1825.II est ^auteur de nombreux ouvrages.Son chef-d'oeuvreaDe Gasthuis Non est tres connu eu pays fla- mand. Ii fut le fondateur de 1'Académie royale flamande de Belgique dont il était encore le président. M. Snieders était un homme de relations exquises qui aimait sa langue en érudit et n'avait rien de la morgue de certains flamin- Le cultivateur doit connaitre le principe de j gants. II sera regretté par tous ceux qui Font la vie des plantes. Ges régies de la nutrition approche'. végétale sont résume'es dans les deux lois agricoles suivantes. La loi de la restitution ditpour conserver a la terre sa lertilité primitive, il faut lui rendre nécessairement les éléments nutritifs enlevés par la récolte. La loi du minimum veut que les trois élé- i deu> ments a restituer azote, acide phosphorique j et potas se trouvent dans le sol en quantilé suffisante, mais encore sous une forme assi- 1 milable et qu'il y ait entre eux un rapport j convenable. On écrit de Roulers, le 21 novembre M. Pierre Depoorter age de cinquante- x ans, marchand de charbons, habitant rue aux Boules, Roulers, avait assisté au mariage du frère de sa femme. II était rentré seul, vers 10 h. 3o du soir sa femme et les autres enfants étant rentrés plus tard, dans la A 1 nuit, le trouvèrent couché au bas de l'esca- Le cultivateur doit connaitre les besoins si ,a, j lier, dans la cuisine, le différents de ses récoltes. A l'aide des tables donnant la composition moyenne des principales plantes cultivées, j le fermier peut aise'ment calculer quelles quantite'sd'éléments nutritifs sont enlevés par j les récoltes. Ges quantités, correspondant aux besoins des plantes, déterminent les quantités d'engrais a appliquer par hectare aux diverses cultures. Le fermier doit aussi connaitre la nature et la composition de ses terres. Cette con- naissance lui permettra de determiner d'une facon rationnelle quel est le meilleur assole ment a établir. L'assolement joue, en culture, un role trés important. II facilite le net- toyement du solil economise les engrais en évitant les pertes il ne laisse jamais un sol nu et inoccupé il amène périodiquement la terre dans des conditions favorables a la culture de la plante principale. Toute cette théorie acquise, le fermier ne réussira que lorsqu'il fera donner a ses champs des rendements élevés rendements qui seuls permettront d obtenir un résultat financier sérieux. Quel sera son meilleur guide et conseiller Les champs d experience cultive's suivant la rotation, adopte'e pour ses cultures, mais avec un an d'avance. La théo- rique et la pratique doivent toujours se don ner la main. croyant endormi. Mais hier matin la femme Depoorter s étant levée vers 5 heures trouva son mari couché a la même place. Elle voulut enfin le réveiller.mais elle con- stata qu'il était mort. Depoorter avait une grande blessure a la tête et la figure toute ensanglantée. Lc pauvre homme doit être tombé du haut de l'escalier et avoir expire' avant le retour de sa familie. vient d'acheter a Antibes disent les Débats, go,000 mètres du pare de l'hötel du Cap. Un magnifique chateau est en construction au milieu de la propriété. Sa Majesté va le faire achever immédiatement. YPRES La Gilde Saint-Michel. La vaülanté société de gymnastique Gilde St Michel a donné, dimancne soir, au Volkshuis, avec le bienveillant concours de l'Harmonie Saint- Michel, la chorale l Orphéon et bon nombre de musiciens amateurs, une fête qui a cer- tainement surpassé les précédentes. Le pro- gramme cömprenait une partie essentielle- ment gymnastique qui a été exécutée avec l'entrain et l'ensemble dont la Gilde Saint Michel est coutumière, et une partie musi- cale qui a constitué un magnifique hommage a l'Immaculée Conception. La vaste salie, archi-comble, renfermait 1200 personnes. Aux premiers rangs, nous avons remarqué MM. le chanoine Debrou- wer, le bourgmestre Colaert, député léche- vin Struye, ancien sénateur Biebuyck, pré sident du Tribunal de première instance,etc. Revue. Le commandant de la gendar merie de la lieutenance d'Ypres, Serlez, a passé en revue, lundi, a la caserne de la gen darmerie, les miliciens en congé illimité, habitant les communes rurales. Mardi, il a passé en revue ceux habitant la ville. Cette revue a eu lieu au Marché au beurre. Distinguez la Pastille Walthéry (1 franc la boite) guérit la toux et les maux de gorge, tandis que la Pilule Walthéry est le purgatif ideal employé dans presque toutes nos fa milies. Sapeurs-pompiers communaux armés de de Poperinghe. Croix de 2» classe le sergent-fourrier J. Priem. - Médaille de lre classe les sergents Schabballie, J. Deraedt. E. Valcke, E. se sont réunis ces jours derniers a Bruxelles en séance plénière. M. Ch. Smedt a, par acclamation et a Funanimité, été élu prési dent. L assemblée a décide de rechercher si 1 adoption d une carte d'identité pour gar- Toux BronchJtes BRUGES Un épouvantabie accident a marqué hier soir la rentree a Bruges du tram vicinal Bruges Zwevezeele qui franchit vers 7 li. 1/2 la porte Ste Catherine. Le tram était arrivé a hauteur de la Philarmonie, lorsque leper- sonnel pergut unchoc anormalquidétermina le machiniste a stopper. Une femme station- uant ou marchaut on ne sait au juste - au milieu de la voie venait d'être horrible- ment écrabouillée.Happée dans les reins par les roues de la machine, la malheureuse a. vait été littéralement coupée en deux. La mort avait été instantanée. Le person nel du tram recueillit les restes défigures et pantelants de l'infortunée victime de ce ter rible accident et les fit transporter a la mor gue de notre ville. 1904, ORDRE DU JOUR Communications. -"•-wxiVy

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2