Dans la Cl o sviasacie 1 a La question romainc -C hoi sur ia Cóte Aznr La ma lad ie du Cardinal Richard ociélé de géographie Conseil communal I Declarations du premier ministro japonais i A cl es oflïciels Bibliographic 11 u wei i j k saf k o nd gi ngen Fails divers LE TiiESIIOCÉIVE li I \veux d'un journal liberal j .n s i j j I Demandez chez vos foumiss 'urs les sucrc-s en paquets de la R iflioerie Tirletnottoise. fi,S i. 1 ii1 pondants da mimstre de Tintérieur. On ne détruit pas la délation, on l'organise, et du même coup, on en étend le réseau sur le pays tout entier. EUe n'avait jusqu'ict einpoi- sonné que l'armée e!le va maintenant cor- rompre et avilir l'ensemble des administra tions francaises. Ses effets iront bientot au dela. En face d un gouvernement armé de tels moyens d'information et qui, par !a ter reur qu'il inspire, tient dans sa main tous les PARIS, 29 novembre. L'archevêché communique la note suivante Les nouvelles des journaux sur l'état du cardinal Richard sont absolument inexacles. A la suite de l'indisposition qui, le 31, a empêché le prélat de présider la cérémonie de Saint-Sulpice, les médecins lui prescri- virent quelques jours de repos. Hier ils ont constaté une amelioration. A aucun moment le cardinal n'a inter- organes de la vie publique. y compris la j rompu son travail. justice, quel citoyen se sentira a l'abri des j Aujourd'hui même il revoit les épreuves services administratifs et autres, que peut adressées a son clergé au sujet dela célébra- susciter la dénonciation du premier coquin tior. de la fête de Tlmmaculée Conception, venu Une armée d'espions couvre le pays. Nous sommes tous a 1 ceil eta la merci de person- j a f nages mystérieux, dont les noms ne sont „„11 .-A j dit le correspondent bruxellois du Journal inscrits nulle part et sur la morante desquels i 1 j de Liége ii, la pnncesse Clémentine est chez i elle et elle se montre d'une grande simplicité, trés p isée des habitants. Quand, le iaatin,la M. Combes lui-même qui les emploie n'est j pas fixé. Voila le régime demoiselle d'honneur ou la dame dhonneur qui l'accompagne d'ordinaire est absente, elle serend a l'église ou chez des pauvres,avec une suivante prise parmi les servantes du Les lignes suivantes sont du Corriere chateau. Et les promeneurs passent a cöté della Sera (Courier du soir) important or de -a princesse sans la reconnaitre, sa com- gane libéral de Milan j pagne étant d'une mise qui n'a rien d'élé- Quoi qu'ait pu dire jusqu'ici ou veuille gant- dire encore le Vatican, en protestant contre la nouvelle Italië par laquelle le pouvoir i temporel du Pape fut aboli, il est incontes- j table que les Puissances européennes, même j UN EREINTEMENT de M. Picard par M. Roland de Marès le correspondant bru xellois du Matin d'Anvers G'est encore M. Edmond Picard qui oc- les plus catholiques, se sont senties tranquil- lisées devant le fait, que 1'Etat italien assu- j raitet était en mesure d'assurer la liberté du i cuPe eü ce moment l'actualité bruxelloise. Souverain Pontile. Cela est si vrai que j Après avoir joué ses propres oeuvres dra- nonobstant Pimmense influence que la Pa- I matiques au Pare, voici que 1 eminent avo- paute' exerce maintenant dans plusieurs I cat s est payé un ëreintement'en règle du Etats, et l'influence! égale que dans ces Etats j journaliste. M. Picard a ainsi dans sa vie possèdent les catholiques, les gouvernements j plusieurs bêtes noires, qu'il éprouve, de étrangers qui devraient le plus tenir compte j temps a autre, le besoin d'assominer. Hier, de cette situation ne se sont jamais incline's j c était le Juif qu'il raillait, qu il injuriait, au point de favoriser les pretentions du Vati- j comme uu vulgaire Drumontaujourd'hui, can par des revendications temporelles. j e'est le journaliste, M. Picard, qui a tou- L Autriche-Hongrie, par exemple.en s'alliant a nous, garantissait le statu quo tel qu il est sorti des plebiscites avec Rome capitale. Mais cela ne signifie point que ces Etats et parmi eux l'Allemagne s'est mise pres- que a la première place, se désintéressent des conditions actuelles et éventuelles de la Papauté en Italië. II faudrait être intellectuel- lement aveugie pour ne pas en convenir. Et cela admis, il en résulte une conséquence évidente par elle-même, et qui échappe non seulement aux foules, mais a. leurs meneurs c est que la Re'volution en Italië, ne serait pas un fait indifférent pour les autres Etats. Elle ne serait pas un fait intérieur de notre pays, et par rapport auquel les autres Etats nauraient qu a sedéclarer spectateurs passifs. C est tout le contraire.Comme la Revolution mettrait en péril et plus qu'en péril les garanties assurées par 1'Italie moderne a 1 indépendance du Souverain Pontife et de 1 Eglise, les autres Etats qui ne peuvent faire abstraction du Pape et de l'Eglise, seraient obliges... a quoi Cela se de vine aisément. Un mouvement révolutionnaire en Italië, pour peu qu'il durat et eüt un caractère sérieux, provoque- rait d autres Puissances a la defense non point eertainement de notre Monarchie,mais de la Papaute' jours eu un pied dans les journaux, bait la presse et peut-être y a-t il dans cette haine une part de dépit d avoir toujours étó fort malmené par les journaux. Quoi qu'il en soit, M. I'icard se fait du journaliste 1 idéé la plus curieuseil en est a peu prés au point du brave bourgeois de l'operinghe qui se figure que les journalistes sont des ggns qui s'appliquent de leur mieux a vivre gras- sement aux dépens de leurs contemporains. Pour M. Picard, un journaliste est un indi vidu sans foi ni loi, dont la conscience n'est pas trouble par le moindre scrupule, dont le cccur n'est ému par aucune mLère et son Ambidextre est une caricature compléte. Les journalistes pourraient se facher et de- mander a M. I'icard ce qui lautorise a dis- oréditer ue Ia sorte toute une corporation d honnètes gens, mais, bien entendu, aucun des notres ne prendra cette peine, car cela f eruit supposer que 1'auteur d'«Ambidex- tre a touché juste. Or, nous le répétons, Je journaliste de M. Picard est de pure fan- taisie et si le sénateur socialiste s'acharne sur cette caricature avectant d'énergie, eest paree qu'il voudrait le faire admettre coin- me un personnage reel, paree qu'il voudrait le faire passer pour un type. De type, en la matière. ii n'y a guère que M. Picard, eet homrfie de beaucoup de talent qui n'a jamais su fixer ses idéés, qui va d'un idéal a un Voila un aveu qivi a mis du temps a se autre, qui diffame aujourd'hui ce qu'il ado produire, et qui mérite d être soigneusement j rait hier et qui, a force de chercher du j nouveau, de l'imprévu et de l'original finit J par tomber dans ce travers de l'esprit qu'on recueilli. Le Roi quittera Bruxelles vers la fin de la semaine prochuine. Le Souverain se rend a Nice a l'effet d'inspecter les travaux que Ton exécute en ce moment dans ses propriétés de Villefranche ct de Beauliëu. Son séjour sur la Cote d'Asur sera de courte durée. La princesse Clémentine de son coté se dispose égalementa partir pour l'étranger. appelle l'exentricité. A l'époque oü M. Pi card était dans sa pleine vigueur inteliec- tuello, ces sauts brusques, accomplis avec une grande habilité, avaient leur charme particulier. Aujourd'hui, ils étonnent sim- plement, déconcertent un peu et puis pro- voquent le sourire PARIS, 29 novembre A3 heures du matin dit le Gaulois le cardinal serait entré en agonie. Le Matin dit que le cardinal Richard est atteint d'une hernie étrangle'e. Le juge de paix du ye arrondissement a été prévenu dès que la mort du prélat sera annoncée, les scellés seront apposes. a recu lundi soir, M. Otto Nordenskjold, explorateur suédois. Le prince Albert est arrivé a 8 h. 3o eta été recu par M. Buis, président de la Sociéte'. entouré de M MVandenheuvcl, ministre de la justice Lecointe, directeur de l'Observa- toire Kayser, colonel Storms, etc. M. Buis a dit ensuite combien la Socie'té de Géographie était flattée de recevoir M. Nordenskjold, neveu de celui auquel le qua- lificatif de savant est reconnu par ie monde l entier. M. Nordenskjold prend ensuite la parole et raconte les phases de son expédition mé- morable au pöle Sud. Parti en 1901, 1' Antarctic se perdit dans les glacés, lut prit entre deux banquises et disparut. M. Nordenskjold et ses compa gnons durent attendre dans les glacés jusqu en 1903, moment oü 1' Uragay vapeur ar- gentin, vint a leurs secours. L'explorateur fait passer toutes les scènes, souvent émouvantes, de ce voyage, sous les yeux des assistants au moyen de projections lumineuses. La fin tragique de 1'Antarctic a impres- sionné vivement l'auditoirc,qui a, a plusieurs reprises, a longuement applaudi le conféren cier. Le prince Albert s'est entretenu pendant quelques minutes avec M. Nordenskjold. Après un discours fort applaudi de M. Le cointe, qui a félicité et remercié l'explorateur, M. Buis a remis a celui-ci la médaille dor de la Société. Séance publique du samedi, 3 Déc. 1904, a 5 heures du soir. ORDRE DU JOUR 1. Finances communales budget i§o5. 2. Hospices civils vente d'arbres. s 3. Eclairage public. j Un journaliste a eu a Tokio un entretien avec le comte Katsura, président du conseil, j I sur la situation intérieure, financière et po- j j litique du Japon, dont la Diète se réunira i aujourd'hui. Le premier ministre lui a fait j j des déclarations dont nous extrayons les I passages suivants Le Japon n'a d'autre but que d'assurer la paix en Extréme-Orient et de sauvegarder son existence nationale. La guerre ne peut pas finir avec quelques batailles. Pour nous, e'est une question de vie ou de mort. Nous sommes disposés a sacrifier le dernier hom,me, ie dernier cen time. Tout semble dépendre de la chute de Port-Arthur. Mais je ne me flatte pas de voir la chute de Ia forteresse amener rapidement la fin de la guerre. Sa capture sera l'occasion pour la Russie, de renouveler ses plans. J'en suis avec intérêt les nouveaux développe- ments. Quant a la situation intérieure du Japon, elle est trés satisfaisante. La guerre a mis fin aux querelles de partis. La Chambre a déja voté un budget de guerre de 576 millions. A la session actuelle, le gouvernement est oblige de présenter un budget de 776 mil lions. Tout montre qu'il sera adopté sans la moindre difficulté. En face de ce grand problème national, l'union s'est faite; amis et adversaires se don- nent la main peur en assurer la solution. II n'y a pas chez nous comme en Russie, de parti de la guerre et de parti de la paix. Le pays ne fait qu'un tout, décidé a combattre jusqu'a la dernière extrémité. Quand survint la guerre, notre situation financière était telle que tout indiquait un réveil après une longue période d'inactivité. Cette énergie financière latente se porta sur le fonds de guerre. Malgré les entraves inté- rieures, la situation économique n'est pas atteinte. Les dépenses de la guerre représen tant un chiffre élevé, mais le gouvernement a fait en sorte que la situation normale du marché n'en füt pas trop affectée. Chaque emprunt intérieur a été plus que couvert. Les résultats ont dépassé nos espérances. De la le calme de la population qui con. tinue a vaquer a ses occupations ordinaires, a conserver ses habitudes frugales et n'a rien sacrifié de son énergie productive. Les récoltes de'passent cette année de cent millions la valeur moyenne. Le commerce extérieur est meilleur qu'cn 1903,Le prix des objets de luxe est légèrement augmenté, mais la situation financière et économique n'est pas affectée. Ce fait a sans doute surpris l'cn- nemi, car le résultat a dépassé notre propre attente. Nous redoublons d énergie nous I travaillons aetivernent, vivons avec frugalité et continuons la guerre sans hesitation Par arrêté royal du 18 juillet, la décoration industrielle de 2e classe est accordée a MM. L. Isaac, pieton-entrepreneur a l'administra- tion des postes, Wervicq; J. Bekaert, bras- seur, Langemarck; H. Garain, encaisseur, Ypres; J. Vanbecelaere, couvreur, Ypres; J. Verslype, paveur, Ypres. VIENT DE PA RAIT RE Consolations ct Conseils Délassements et Souvenirs. par le Chanoine DECORNE, DOYEN HONORAIRE avec une Preface de Mgr. BAUNARD, Recteur de l'Université Catholique de Lille. ouvrage illustré, in-8° écu de XII-430 pages sur beau papier PRIX $5 francs. Voici en quels termes l'ouvrage est apprécié par Monsieur le Chanoine Lobbedey, vicaire général de Cambrai Monsieur le Chanoine, Je viens de lire votre excellent livre et vous envoie tres volontiers 1'ImprimaturMon seigneur l'Archevêque vous adresse ses plus cordiales félicitations. A la lecture si attrayante, si instructive et si consolante de eet ouvrage, le malade com- prendra mieux que la maladie est une des plus grandes tniséricordes de Dieu, paree qu'elle est une oeuvre de remission ou d'ex- piation, et une oeuvre d'éducation chrétienne. La maladie abat l'orgueil de la santé, Tor- gueil de l'esprit, l'orgueil de la beauté, et ainsi nous rapproche de Dieu, en nous détachant des biens éphe'mères et en nous montrant le bien réel et immortel. Quand la maladie nous visite, nous lui devons la résignation et la joie. Elle nous de'pouille du vieil homme et nous revêt de lésus-Christ, le patient par excellence. Mais nos proches, nos parents, nos amis, nos serviteurs, par leurs solns, leurs conseils, leurs avertissements, peuvent beaucoup pour obtenir ces résultats. En combien de cas la maladie n'est-elle pas la messagère de notre mort? Dèslors comment ne pas la rendre fructueuse avant de paraitre au Tribunal suprème Chaque page de votre livre, Monsieur le Chanoine, porte vers Dieu. Lequel de vos lecteurs ne se sentira poussé a visiter, a en- courager, a éclairer le malade en qui vit J'ésus- CristInfirmus eram et visitastis me. Cette thèse si évange'lique,vous l'avez déve- loppée avec autant de süreté dans la doctrine que d elegance dans la forme, et votre long ministère pastoral vous a permis d'entrer dans le vif de la question et de donner des avis trés autorisés. Une fois de plus, grace a votre beau travail, nous voyons Taction surnaturellement bienfaisante et éminem- ment sociale de l'Eglise a travers les généra- tions. Veuillez recevoir, Monsieur le Chanoine, la nouvelle expression de mon affectueux respect. Em. LOBBEDEY, vic. gén. Louvrage est en vente a la librairie Callewaert36, rue au Beurre, Ypres. Emiel Lamoot, landwerker te Dickebusch weduwnaar van Celina Cordonnier en Ro mania Delva, Dienstmeid teYper. La toux, les rhumes, les catarrhes et les maux de gorge sont guéris par la délicieuse Pastille pectorale Walthéry: 1 franc la holte. (Ne pas confondre avec la Pilule purgative Walthéry Rhumes Rhumatiséa

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2