8 RA
mm
Te Deum
Chez les Journalistes
catholiques
Guillauaie II et Ménélik
Larmée allemande.
II
Nécrologie
Faits divers
Huwelijksafkondigingen
LE THERMOGENE
M. le comte de Bulow et M. Bebel
SALLE DE~SPECIACLE
Lundi 19 Décembre
Réservées 2 fr. Premières 1 fr.
le Sirup Dep ra te re au goudrori décoloré et
u bamredeTolu, guérit le rbume le plus
j 1 b'Otre en 2 jours.C'est le pectoral le plus
prompt, le plus s&r et le plus agréable.
L .Drop Depratere émerveille tous ceux
qui n fuut usage. Prix 2 fr. la bouteille le
t litemcnirevient it 0.10 par jour.
En veute k Ypres, pharmacie Socquet-Te-
tiètv, Libotte, Aertssens et Donk Roulers,
pharmacie Veys; D.xmuJe, pharmacie Ghys-
saort Courtrai, phmmaeie De Roey et Hul-
piau Poperinghe, pharmacie Moateyne
j Comities, pliarmacje Van Windekens; Menin,
YPRES pharmacie Sioen et Rotiers; Isegbem (Grand
Un billet de 100 francs envolé. M. Ck. Place),pharm. Roi1enbacb;W;trneton,pharm.
i M r
iiïstmit. et sclifq désiraut occuper uue
position dans une maison de Com
merce de la ville, peut s'adresser pour
renseignements au bureau du Journal
d'Ypres.
De quel touchant spectacle avons nous été
témoin Dimanche dernier dans notre magni-
fique cathédrale 1
Dès onze heures et quart l'églisedécorée
avec art, était littéralement comble. Les
Yprois voulaient rendre un hommage public
et solennel de leur reconnaissante tendresse
envers leur puissante patronne, la Mère de
Dieu. Et ils le firent d'une facon si digne,
que certes, les plus abondantes béne'dictions
du Ciel ne manqueront pas de descendre sur
eux.
Après la messe de onze et demie heures,
au cours de laquelle le T. Rév. Père Boone,
S. J., fit une courte allocution aux fidèles,
le Bourgmestre de la ville, suivi de ses
échevins et du conseil communal, escorte'
del'Harmonie Communale et du corps des
Sapeurs-Pompiers, firent son entrée dans le
choeur, a la place leur réservée.Le Te Deum
solennel fut ensuitc entonné par le Re'vdrend
Chanoine De Brouwer, Curé-Doyen de
St-Martin, assiste' de tout le clergé de la
ville. Tout le peuple présent unit sa voix a
celle de ses pasteurs, et nul ne peut décrire
l'impression produite par eet élan unanime
de milliers de coeurs, dont les voix d'un
commun accord firent retentir les voütes
sacrées de notre cathédrale du chant sublime
du Te Deum, pour louer Dieu et le remer-
cier du triomphe de la Reine des Cieux,que
l'Eglise célébrait en ce jour.
Après la lecture, du haut de la chaire, de
l'acte de consécration de la Belgique a la
Vierge Immaculée, la cérémonie prit fin par
la re'pétition en choeur du suave chant du
Magnificat.
Au dehors, la ville, pavoisée presque géne'-
ralement dès le matin, conserva toute la
journéeson air de fête, et les cérémonies de
ce jour laisseront sans nul doute un inoubli-
able souvenir dans le coeur de tout chrétien
Yprois.
La séance publique du Conseil Commu
nal n 'aura pas lieu Samedi. Le Conseil aura
a examiner en sections les propositions que
le collége a recues relatives a la constitu
tion éventuelle d'une société intercommuna
le.
La Séance publique sera fixée ultérieure-
ment.
Voici, d'après des notes d'un rédacteur du
Patriote l'allocation de M. le ministrc
d'Etat Woeste, qui a éte si chaudement accla-
mée dimanche au banquet de l'Association
des Journalistes catholiques de Belgique,
dont l'éminent parlementaire est président
d'honneur
«„En m'invitant a la confraternelle réunion
de ce jour, vous avez voulu donner une mar
que de sympathie a un vieux journaliste
au plus ancien peut-être d'entre vous.puisque
mon premier article remonte a 1858. Je suis
tres touché de cette attention.
...Permettez-moi de saisir cette circons-
tance pour vous recommander l'union.
N'avons-nous pus, dans ie parti catholique,
assez de points de contact sur des questions
essentielles pour pouvoir rejeter tout ce qui
nous divise Ne sommes-nous pas tous unis
pour défendre l'enseignement catholique
Or, l'enseignement catholique est la clef de
voüte du parti catholique. Pourquoi nous
diviser La désunion s'impose-t-elle sur le
terrain des questions sociales Je réponds
non et je dis qu'en réalité nous sommes
beaucoup moins divisés que d'aucuns le
croient ou le disent.
On veut nous partager en conservateurs et
en démocrates. Mais qui d'entre vous ne
revendique pas le nom de conservateur
Ne voulez-vous pas tous conserver la familie,
la propriété, les institutions constitutionnel-
les et tout ce qui nous est cher
Démocrates II n'y a des divergences que
sur le sens de ce mot. Qu'est ce au lond, que
la démocratie, celle que les catholiques
doivent aimer elle tend a l'amélioration
matérielle et morale du sort des classes labo-
rieuses.
Or, soit par les oeuvres, soit par les lois,
tous ne cherchons-nous pas a ame'liorer le
sort des classes laborieuses
Pourquoi nous divisons-nous parfois sur
des questions de détail? Je vais vous dire
pourquoi, mais permettez qu'ici le rejette
ma qualité de journaliste pour reprendre
pendant quelques instants celle de ministre
d'Etat. Les uns ont une responsabilité, les
autres pas, ou du moins pas au même degré.
Quant on est législateur, on doit s'inquié-
ter des conséquences d'un principe. Pourquoi
reprocberait-on ces inquiétudes a ceux a qui
la responsabilité de l'avenir appartient
Comment s'e'tonner qu'ils y regardent a dix
fois et n'adoptent pas sur Lheure tel ou tel
projet qui leur paralt recéler des dangers
dans ses flancs
Prenons a titre d'exemple, la question du
repos dominical et de la fixation de ce repos
paria loi. Cette question est extrèmement
épineuse. Sans doute elle doit être résolue,
mais elle doit être résolue avec prudence de
telle manière que la solution qui intervien-
dra n'indispose pas contre nous un certain
nombre de nos concitoyens. Paree qu'en
toutes choses et pour sauvegarder l'avenir du
parti catholique, nous recommandons la
prudence, cstcela une raison suffisante pour
que les impartients se constituent en un
groupement séparé et s'écartent des catholi
ques qui veulent marcher un peu plus lente-
ment mais un peu plus sürement?
Notez bien que dans la plupart des arron-
dissements ily a un siège douteux. Le con-
serverons-nous, le prendrons-nous Cela
dépendra de quelques voix.
Le souci des législateurs qui comprennent
leur mission est de se demander si telle ou
telle mesure recommandée avec plus ou
moins d'ardeur n'entramerait pas des dan
gers dont nous serions les premiers a subir
les conséquences funestes.
Si vousestimez que les législateurs ne vont
pas assez loin au gré de vos désirs, ne les
accusez pas ils doivent porter leur regard
au loin.
line doit pas y avoir, pour ce motif, de
querelles entre nous. Certaines divisions 1
n'ont pas d autre origine que des griefs lo
caux ou des questions de personnes. Est-il
permis, en face des intéréts actuellement
débattus, politiques, sociaux, religieux, de
placer les griefs locaux et les questions de
personnes avant les grands intéréts géné-
raux.
Non pas que les localités ne doivent pas
faire entendre leur voix. Je demande sim-
plement lorsqu'il s'agira de soutenir le
Gouvernement et la Droite, que Ton ftnette
ces intéréts en dessous des intéréts de nos
ames.
C'est pourquoi je suis convaincu que l'As
sociation des Journalistes catholiques de Bel
gique, fondée dans une pensée d'apaisement
et d'union, produira des fruits abondants.
Elle resserrera les liens qui doivent toujours
unir les catholiques.
Si le'gitimes que puissent paraitre certains
dissentiments, il y a des choses plus impor
tante» que celles-la dans la vie publique. J'es-
père que c'est dans ces sentiments que vous
irez aux prochaines batailles. La lutte électo-,
rale de tgo6 sera rude et digne de votre vail-
lance. Vous ne serez pas inférieurs a votre
tache.
Mais il ne sdffit pas d'écrire et de répandre
les journaux. Ce que je demande a tous les
catholiques militants, c'est d'organiser la
propagande individuelle,d'aller trouver lelec.
teur et de se pénétrer de ce qu'il pense. Re-
commandez instamment cette propagande,
la plus efficace de toutes, jusque dans Ia der-
nière des communes.
Je vous souhaite d'y réussir pour l'avenir
du parti catholique et du pays.»
La nouvelle du Tageblatt d'après la
quelle l'empereur enverra une ambassade
extraordinaire au négus d'Abyssinie, répond
aux vosux d'un petit groupe colonial trés
actif, qui a préconisé depuis longtemps l'en-
voi d'une mission allemande chez Ménélik.
On choisit les plus beaux hommes des
gardes du corps ils emporteront indépen-
damment d'une tenue de campagne leur
tenue de gala. Ils offriront au négus des
cadeaux de l'empereur. Le but de la mis
sion est la conclusion d'une convention com-
merciale. L'équipement qui servit a 1 escorte
de l'empereurlors de son voyage a Jérusalem,
est mis a la disposition de la mission d'A
byssinie qui partira le 14 décembre.
La discussion du budget au Reichstag a
fourni a M. Bebel l'occasion de prononcer
son réquisitoire habituel contre le militaris
me, la marine et les entreprises coloniales.
L'orateur socialiste s'est efforcé de démon-
trerque l'argument du ministre de la guerre,
ayant trait a l'augmentation des forces mili-
taires de l'Allemagne, rendu nécessaire par
l'introduction du service de deux ans en
France, n'était nullemen t probant, la popula
tion de l'Allemagne, de beaucoup plus nom-
breuse que celle de la France, assurant tou
jours a l'Allemagne une supériorité numéri-
que. M. Bebel a attaqué vivement le comte
de Biilow a cause de ses complaisances a
l'e'gard de la Russie.
Le chancelier a répondu sur la même ton
et, lorsque les socialistes Linterrompirent
en criant au manque de dignité, le comte de
Bülow s'écria «Pareille injure ne m atteint
pas elle retombe sur ceux qui me 1 adres-
ent
Le discours du comte est empreint de son
désir habituel de rechercber les bonnes
graces de la Russie, tout en ménageant
l'Angleterre; ne'anmoins, cette fois-ci, on a
commenté beaucoup dans les couloirs les
efforts du chancelier de désarmer les criti
ques hostiles de la presse anglaise a l'égard de
l'Allemagne. Après son discours de Kiel et
ses déclarations a un journaliste anglais, c'est
la troisième fois que le comte de Bulow,
sans se laisser décourager par les rebuffades,
fait des avances publiques a l'Angleterre.
CUERNE
Ecrasé par le tram a vapeur. Lundi,
vers heures du soir Prosper Deslovere,
écangueur, agé de 22 ans, a été écrasé au
hameau Het Kruiske en face de l'estami
net de Graaf van Vlaanderen par le
dernier tram de Wacken a Courtrai. II avait
les deux jambes coupées et-plusieors graves
blessures a la tête il a expire sur le coup.
Le cadavre a été transporté a la morgue.
Quelque temps avant l'accident, Deslovere
a été vu en état d'ivresse prés du dépot du
tram.
Vo'drz-vns d s sucres de foute première
qunli'é/ preoez hs piquets de la Rafli/ierie
Tirlcmoutoise.
VILLE D'Y PRES
a 8 heures
La tournee Demblon.C'est en Janvier
prochain que M. Célestin Demblon, depute
socialiste de Liège.montera sur les planches.
II débutera sur le theatre du Gymnase de la
ville qu'il représente.dans le role de Macbeth.
«Je ferai grandement les choses, a declare
l'impresario a un rédacteur du Journal de
Liège. Les décors seront neul's, mi troup
actuelle sera renforce'e, les costumes seront
faits spécialementenfin, M. Demblon ira,
avant de commencer les répétitions, voir a
Londres le fameux Irving qui pourra le con-
seiller pour les détails de mise en scène.
Et une fois ma pièce bien au point, après
quelques representations a Liège, je partirai
en tournée a Bruxelles, dans les principales
villes du pays, et en France ensuite, pour
finir par Paris.
Nous ne tarderons pas a commencer nos
travaüx de mise en scène, a commander les
décors et les costumes et a distri buer les
I roles. Je suis en possession déja de la traduc-
8 tion de Macbeth.
organiséparle CERCLE SYMPHONIQUE
sous la Direction de
Monsieur ALBERT VAN EGROO
avec le Concours
de Mademoiselle ALICE TYCKAERT,
Cantatrice
ier prix avec grande distinction du
Conservatoire Royal de Bruxelles
de
Monsieur BERGER,
du théatre de lagaité de Paris
de
Monsieur DE CAESTEKER Violoncelliste
On peut se procurer des cartes chez
Mr J. JANSSENS rue au beurre.
Mr L. NUYTTEN rue au beurre.
Débouché du beurre Beige en Angleterre.
j D'après un rapport consulaire américain,
la fabrication du beurre subit en Angleterre
une diminution réelle. On l'explique par ce
fait qu'il est plus avantageux pour les fer-
miers anglais de vendre le lait, dont la con-
l sommation augmente, que de Ie transformer
en beurre. II en résulte que la plupart d'entr'-
eux, non seulement ne fabriquent plus de
beurre pour le vendre, mais en achètent
même pour leur propre usage.
De plus, on assure que certaines crêmeries
anglaises achètent du beurre étranger et le
vendent comme étant de leur propre fabrica-
1 tion, pour cette raison que le beurre du pays,
quoique inférieur au beurre étranger, se vend
plus cher que celui-ci.
LYL MERVEILLE.
Pourquoi vouloir
Mr Th. DEGROOTE Place Vandenpeere- quaud js garantïs publiquément, que
boom.
Pour la Commission
Le Secrétaire Le Président
J. JANSSENS. JoS. Vonck.
M. De Grave vicaire de Ste Walburge, a
Bruges, est décédé le 4 décembre, a lage de
42 ans et 11 mois.
Maratte, demeurant rue Basse,voulantpren- Vander Marlière
dre de l'argent dans une cassette, mardi
après-midi, vers quatre heures, approclia de
la fenêtre ouverte pour voir plus clair, lors-
qu'un coup de vent survint qui fit envoler un
billet de 100 fr. qui disparut bientót au
dessus des maisons. D'actives recherches
furent faites, mats inutilement.
Enrhumés Si vous voulez être vite guéris,
prenez la délicieuse Pastille pectorale Wal-
tbéry, qui est le plus efficace et le plus
agréable de tous les remèdes contre la toux
et les maux de gorge 1 franc la boite.
Deux beaux-frères se battaient, dans la
rue des Boudeurs. La police leur a, dressé
procés-verbal.
Accident a l'Ecole d'equitation Le
lieutenant baron de Blommaert a fait Same
di, en sautant un obstacle, nne chute de
cbeval terrible et a été projeté contre un
mur.
On 1 a relevé inerte et il est encore pion-
gé dans le coma. Son état inspire les plus
vives inquiétudes.
Emiel Vereecke, landbouwer te Yper en
Mathilde Lemahieu, landbouwster te Voor-
mezeele.
Camiel Doolhaeghe, brijkkenbakker te
Zonnebeke, en Ida Bekaert, kantenwerkster
te Yper.
Se méfier
Ces contrefafons.