tion et Ton a opposé cette gratuite aux pro positions de M.M. De Brouwer et Valcke. Qu'on triomphe avec de pareilles baliver- nes dans des meetings, soitMais, cela ne saurait influer sur une assemblée de gens sérieux ayant examine la question et la con- naissant sous toutes ses faces. Cet éclairage gratuit est un leurre, un trompe-l'oeil, qui ne peut surprendre que les badauds. Tel qu'il nous est proposé, le soi-disant éclairage gratuit nous coüterait plus cher que leclairage a raison d'un centime par bee et par heure proposé par M.M. Valcke et De Brouwer. La charité du groupe Butaye va même si loin qu'ils nous offrent 160.000 mètres cubes gratis, e'est-a-dire un peu plus que la consommation actuelle et même iuture de l'éclairage public de la ville. Settlement, ils ajoutent... frais d allumage, extinction entretien, manchons etc.h charge de la ville a moins que celle-ci ne préfère en charger le concessionnaire moyennant une rémunéra tion a convenir. Eh bien, Messieurs, tout est la, car, d'après les calculs les plus certainsj'appuie sur le mot, savez-vous a combien reviendrait cet éclairage gratuit a la ville II coüterait rien que pour l'allumage et lextinction des lanternes, 1/2 centime pa becet par heure, c est-a dire 7.500 francs par an. Tandisque dans les combinaisons De Brouwer ou Valcke, il ne coüterait que 6.000 francs, ces Messieurs voulant donner la ville 9.000 fr. de ristourne par an. je vois des signes de dénégation dans le public. Nous pourrions prouver cela mathé matiquement, mais je pense que tout monde sera édifié si Ton veut bien songer qu'il faudra des ouvriers pour l'allumage pour l'extinction, pour le placement l'entretien des manchons,la peinture annuelle des lanternes, etc. II nous faudra aussi un surveillant, et nous serions obligés d'avoir des accessoires de toute espèce. Au reste, M. Struye, qui a spécialement étqdié ce point, va vous exposer cela en détail. M. Struye. Pour rendre plus évident combien cette gratuité de 1'éclairage public, qui nous est offerte par le groupe Butaye et O, est trompeuse, et combien elle est moins avantageuse a la ville que le contrat De Brou wer, je me bornerai a vous présenter quel- ques observations. La simple lecture des art. 3, 4 et 25 du contrat a pu y suffire amplement.Cependant, comme d autres éle'ments se trouvent encore épars dans le contrat, mieux vaut analyser ici tout cet ensemble de preuves. M. De Brouwer nous donnera l'éclairage public a 1 centime par bee et par heure, et lomme M. ie Bourgmestre vient de le rap- peler, il nous garantit sur le total de cette redevance, qui est de i5.ooo fr. environ une ristourne de 9.000 fr. par an. De sorte qu'en solde de compte notre éclairage ne doit plus nous coüter que 6.000 fr. au lieu de i5.ooo par an. Mais il y a plus, outre la fourniture du luminaire, M. De Brouwer prend a sa charge exclusive, et rien de pareil ne se rencontre dans les propositions de gratuité faites par le Groupe Yprois 10 L'entretien en bon état d'usage et d'ex- ploitation de l'usine, de tous ses batiments et dépendances, fours, gazomètres.magasins, bureaux, etc., et de tout le materiel du ser vice 20 L'entretien de toutc la canalisation et de toutes ses conduites.leur renouvellement, qui devra, dit on, être a peu prés général, et tout leur développement au gré de la ville 3° Si la ville cède au nouveau concession naire, comme a l'ancien, l'usage des lanternes actuelles telles quelles, c'est avec charge pour lui de les entretenir et de les renouvefer au besoin, aussi bien que tous leurs accessoires, candélabres, poteaux, potences, becs, vitres, verres. La ville demeure néanmoins proprié- taire de tout. Sous toutes les mêmes condi tions et charges, la ville livre enfin a M. De Brouwer, comme a M. Valcke, toutes les lanternes, qui peuvent être requises pour développer l'éclairage public au gré de l'ad- ministration. Pour toutes les lanternes in- distinctement, les manchons et les mèches, comme legaz, le pétrole et l'huile sont pour le compte des concessionnaires nouveaux. 40 Sont aussi a charge du concessionnaire, le premier établissement des lanternes, leurs déplacements au gré de la ville, et de même leur remplacement provisoire partout ou le besoin s'en fait sentir. 5° La réparation immédiate de toutes les fuites de gaz est également a la charge du concessionnaire. Quelle somme de dépenses tout cet entre tien et tous ces renouvellements ne représen- tent-ils pas par an Et de cette dépense y a-t-il quelque partie,si minime ou si grande Et a quel chiffre les seuls frais dallumage et d'entretien sont-ils évalués par les hommes du métier? A 1/2 centime par heure et par bee, ce qui en chiffres ronds, ferait, pour notre éclairage public actuel, une somme de 7.500 francs alors qu'avec M. De Brou wer, notre éclairagi J~'* 000 francs. Mais a ces 7.500 francs que de milliers de francs a ajouter probablement encore, et pour tout ce qui précède et pour tout ce qui devrait s'en suivre En effet.pour pourvoir k tous ces détails du service d'éclairage, il est évident que la ville aurait a nommer un surveillant permanentdu j service du gaz, auquel,a tout le moins, il fau dra allouer un traitement de i5oo a 2000 fr. II est évident aussi que la ville devrait avoir un bureau pour recueillir toutes les plaintes qui, quand il s'agit du gaz, se produisent a toute heure du jour et même de la nuit. II est évident, enfin, qu'il faudrait un magasin pour déposertous les accessoires nécessaires, un atelier de préparation et de réparation. 11 faudrait a ce magasin et a cet atelier, des employés et des ouvriers des différents métiers, qu en moyenne nous ne pourrions payer moins de i5oo francs chacun. II "nous faudrait de plus une équipe d ouvriers capa- bles et prêts a réparer tous les accidents de jour et de nuit, et les payer a l'avenant. Je vous le demande, Messieurs, n est il pas de la dernière évidence que nous proposer 1 éclairagegratuit dans de pareilles conditions, c'est nous proposer une chose absolument désavantageuse pour la ville Je laisse de coté les désagréments qui en résulteraient pour l'administration commu nale,qui serai't prise a partie a propos de tous les détails du service. Avec la proposition de M. De Brouwer, il est évident que nous échapperions, dans une trés large mesure, a tous ces désavantages et désagréments, et d autant plus sürement qu'il y une pénalitéafférente a chaque inffrac- tiGn et, je dois le dire, une pénalité trés sévère. Je pense que chacun sera convaincu que les propositions du groupe Yprois ne sont pas admisables et que la ville a tout intérêt a ne pas les accepter. M. le Bourgmestre. On peut évidement déduire tout cela de la lettredeces Messieurs, datée du 6 décembre. M. Struye. lis ne disent pas tout cela en termes formelsmais, aussi long- temps qu'ils ne disent pas que de tout cela ils prennent quelque chose sur eux, l'on est autorisé a croire qu'ils entendent mettre tout J'ai averti sur ce point M. Valcke égale ment. Je lui ait dit que s'il avait la conces sion,le contrat serail rigoureusement execute, ce qu'il n a pas été dans le passé par exces d'égards pour lui. Nous exigeronsl'exécution du contrat dans doit plus coüter que tous ses détails, de la part de n importe que i concessionnaire, et les pénalités stipulees dans ce contrat seront rigoureusement appii- quées. Cette déclaration netteetformeile donnera, je pense, satisfaction a tout le monde et 1 e- pondra au procés de tendance qu on essJie e nous faire. soit-elle, que le groupe Yprois a En tout cas, ils de'claré prendre a sa charge Tout ce qu'il nous a fait connaltre, c'est que frais d'allumage, extinction, entretienmanchonsetc., sont a charge de la ville. Mais ces messieurs ajoutent que, moyennant rémunération a convenir, ils consentiraient a tout prendre sur eux a charge de la ville. M. le Bourgmestre. mettent certainement a charge de la ville frais dallumage, extinction, entretien manchons, etc. Cela est acquis. L'etccetera veut dire quelque chose. Quoi Evidemment, la peinture des lanternes, leur renouvellement, leur déplacement et autres choses... Et, je le re'pète, quand il n'y aurait que cela, nous arriverions déja a une dépense annuelle de 6 a 7 000 francs. (Bruit). Ceuxqui n'ont aucune compétence en cette matière, ceux qui ne se sont pas donné la peine de l'étudier, ou qui ne s'en sont occupés que depuis quelques semaines, peuvent nous contrediremais ceux qui connaissent la question a fond pour l'avoir étudié pendant plus d'un an, ceux-la savent que ce mot etc. veut dire et seront d'accord avec nous. Cette soi-disant gratuité est done un pur trompe-l'oeil. M. Struye. Ce qui est absolumenf cer tain.... (Bruit dans le public M. ie Bourgmestre. Je ferai expulser le premier qui se permettra de manifester dune facon quelconque. M, Struye. Ce qui est absolument cer tain, c'est qu'aux termes du contrat, M. De Brouwer est absolument obligé de faire,pour le prix d'un centime par bee et par heure, tout ce que je viens d'énumérer. M. le Bourgmestre. II n'y a pas de doute quant a l'exactitude de votre ralevé.Et, je le répète, le mot n'est pas trop fort, cette proposition n'est qu'un trompe l'oeil, je dirai même une farce. Done, Messieurs, au point de vue des finances de la ville, cette proposition, non seulement n'est pas plus avantageuse, mais elle est plus onéreuse que celles de MM. De Brouwer et Valcke. Ce qui est grave, Messieurs, c'est le procés de tendance, les insinuations diffamatoires qu'on se permet a l'égard de notre admini stration, en osant dire que si M. De Brouwer est déclaré adjudicataire, nous n'exigerions pas de lui, paree que c'est un ami de l'admi nistration communale, l'exécution intégrale de toutes les clauses de son contrat, et que, notamment, nous ne le contraindrions pas a construire une usine pouvant produire 6000 mètres cubes par jour. Cela a été dit dans un meeting, s'il faut en croire les journaux. Jele répète, Messieurs, c'est une diffama- tion, un procés de tendance a charge de l'administration communale et a charge du concessionnaire. Je déclare qui si M. De Brouwer est con cessionnaire, il aura a exécuter a la lettre les clauses et stipulations du cahier des charges. ie permet Que n'a t on'pas dit encore buut 11 sai- rêter a tous ces racontars C'est ainsi qu'on a fortement critique la clause du contrat qui oblige, le ca-. eoneain, le concessionnaire a étaobr la canalisation a plus de 600 mètres au dela des rempaits extérieurs. Vous savez qu acluelleme.it contrat fait avec M. Valcke 11e nous pas d'exiger cela. On a plaisanté au sujet de cette clause et 1 on a dit que si le collége le voulait, on C e- vrait établir la canalisation jusquau vei - lorenhoek ne fut ce que pour faire plaisti aux électeurs de M. Lemahieu. (rires). Eh bien, oui, on devrait le faire. Mais, cela ne veut pas dire que nous le ferons.Nous placons des lanternes a pétrole la bas. Mais si, par exemple, il y avait, kun mo ment donné, a notre avis, une clientiele su fisante a la Kruisstraat ou it la Potise, ou ailleurs, le concessionnaires devrait y établir la canalisation,quelque onéreux que cela pji erre pour lui. Je crois, Messieurs, avoir répondu aux quelques objections qui nous ont été faites. On a voulu, on veut encore essayer par d'autres moyens, de galvaniser i'opinion pu- blique contre 1 administration communale. Si on le faisait par des moyens honnêtes.nous n'v trouverions rien a redire. Mais, il n est pas permis d'essayer de tromper I'opinion publique comme on lefait. Cestainsi quon est alléjusqu'a dire que M.De Brouwer ferait it Ypres la commerce de charbons en gros et en détail. Or, Messieurs, il n'en est absolu ment rien i Quoi qu'il en soit, en a réussi a émquvoir I'opinion et nous avons recu une petition signée par un grand nombre d iniéressés, tous marchands de charbons en gros ou en détail. Je vais vous en donner lecture. (M. le Bourgmestre lit la lettre). La vérité, Messieurs, c'est que, sous la contrat actuel, si MValcke voulait vendre du charbon, nous ne pourrions pas nous y opposer. Tandis que sous le régime du contrat futur, celui de M. De Brouwer, le concessionnaire s'engage formellement a ne pas vendre du charbon. II est vrai que, dans le projet primitif de société intercommunale, il était stipulé que la société a créer pourrait acheter et vendre des matières premières et cela pouvait com- prendre la vente de charbons. Mais, dans une des premières réunions de la commission et des sections, nous avons posé nettement la question a M. De Brouwer, et celui-ci nous a répondu que ce n'était la qu'un projet et qu'il ne tenait pas, de facon absolue, a cette clauseet celle-ci a été modifie'e en conséquence. Pas plus que M. Valcke, M. De Brouwer ne fera le commerce de charbons, ni en gros, ni en détail.Comme M. Valcke, il se bornera a vendre les sousproduits de sa fabrication, c'est-a-dire le coke, le goudron,etc. Le contrat, dont je vous donnerai lecture tantot, le stipule expresse'ment. Puisqu'il y a ici des personnes qui ne comprennent peut-être pas le francais, je vais me permettre de répéter cette déclaration im portante en ffamand «Gedurende het nieuw kontrakt gestemd over acht dagen, zal M.De Brouwer geen kolen mogen verkoopen, 't zij in t groot, 't zij in 't klein, en als wanneer een Intercommunale» tot stand zou komen, zal het hem insgelijks verboden zijn, door het kontrakt zelf, kolen te verkoopen.» Ceci dit, Messieurs, je ne crois pas devoir insister davantage. Le contrat de consession que vous avez voté la semaine dernière, est entièrement favorable a la ville. II offre cet avantage sur tout autre qu'en traitant avec M. De Brouwer nous savons avec qui nous nous engageons. Et, a ce propos, je dois dire que ceux qui prétendent que M.le Bourgmestre de Bruges, dans une récente séance du conseil commu nal, c'est plaint de la qualité du gaz de M. De Brouwer, ont affirmé une chose inexacte. II n'a pas été question de cela au conseil communal de Bruges. On a agité la question de savoir si l'on éclairerait non au gaz une section de la ville créée pour les besoins du port de mer, et le consentement du conces sionnaire étant nécessaire, la question n'a pas été résolue. II ne s'est pas agi d'autre chose. D'ailleurs, des membres du conseil com munal, des membres de la commission j spéciale et moi-même, avons été plusieurs j fois a Bruges et nous avons pu constater que j non seulement 1 éclairage intensif n'y laissait revenir. absolument rien a désirer, mais qu'il est vraiment superbe Riaes dans le public). Messieurs, faites silence, s'il vous plait!. Ceux qui désirent rester ici doivent nou- écouter et ceux qui n'ont pas envie de nous écouter peuvent se retirer. Ce que je dis est appuyé sur des faits exacts et vrais. Je ne viens pas, moi, faire miroiter devant les badauds, des trompe- l'oeil. Je dis done qua Bruges,comme a Courtrai d'ailleurs, l'éclairage intensif est excellent. Aller y voir.Quant a l'éclairage au moyen des bees papillons, il est difficile d'en juger a cöté de becs intensifs;il paralt.naturellement, toujours médiocre. Mais, le contrat qui est soumis a votre approbation stipule que dans toute la ville d Ypres, jusque dans les plus petites rues, l eclairage se fera exclusivement avec des becs Auer.De sorte que nous aurons partout un éclairage au moins aussi beau, sinon meilleur que leclairage actuel de la Grand Place, qui, il faut biea le dire, laisse souvent a désirer. M. De Brouwer, je l ui déja dit, mais je le répète. est u;i muitte en fait déclairage au gaz. II a fait ses preuvres tout le monde le reconnait. Kt, ce 11e sont pas seulement des administrations cathcSques.cléricales si l'on veut, qui contractent avec lui il a ou aura autanl. de concessions dans des villes libérales ou radicales que dans des villes catholiques. Les propositions du groupe yprois ne sont pas fermes. Nous devrions entamer de nou veaux pourparlers, faire un nouvel examen, nous livrer il de nouvelles discussions et, comme je l'ai démontré tantöt, cela amène- rait un retard d'au moins une année. Pen dant cette année, nous devrions nécessaire- ment conti nuer la concession a M. Valcke et et peut-être même, en cas de non entente avec le groupe yprois, devrions nous la lui continuer indéfiniment aux conditions que vous connaissez Quant a la coopération de Pope-, inghe et Warneton, il n'y faudrait plus songer. II est possible, Messieurs, que, dans cet exposé, j'ai commis des erreurs on omissions qui seraient absolument involontaires. Je donnerai la parole aux membres du Conseil qui voudraient bien redresser, éventuelle- ment les erreurs que je pourrais avoir com- mises ou qui désireraient avoir des explica tions ou des éclaircissemen-ts. Quelqu'un demande-t-il la parole Personne ne demandant la parole, j'en conclus, Messieurs, que vous estimez que mon exposé est complet et exact.Nous allons done procéder au vote. Nous n'avons plus a mettre aux voix les propositions de M. Valcke, puisqu il a déclaré ne pouvoir accepter l'idée d'une intercommunale Jevous propose de voter d'abord sur la demande du groupe yprois, tendant, en définitive, a voir proroger le contrat actuel pendant un laps de temps indéterminé et qui, a notre estimation, ne sera pas inférieur a un an. Evidemment. M. Struye. M. Van der Ghote. Puisque nous nous trouvons devant une décision irrévocable- rnent prise par les conseils communaux de Poperinghe et Warneton, je me demande quelle nécessité il peut y avoir a voter sur la demande du groupe yprois. II nenous reste qu'a nous entendre avec M. De Brouwer. M. le Bourgmestre.Parfaitement. Mais, nous pourrions demander a ces deux villes d'examiner a nouveau la question. M. Van der Ghote. Ces deux villes se sont déclarées liées vis a vis de M. De Brouwer. M. le Bourgmestre. Oui, mais nous conservons toujours notre liberté. M. Struye. II est évident que si nous consentons a un nouveau délai, tout sera remis en question et qu'il y aura au moins un an de retard. Les pourparlers seront a peine terminés a la fin de cet hiver, et si les commandes ne se font que l'été prochain,elles ne seront livrées que 1 hiver prochain et ilsera impossihle d'exécuter les travaux pendant cette saison. On peut done prédire que le retard sera de plus d'une année. M. le Bourgmestre. Cela me paralt évident et je pense que nous .devons être d'accord sur ce point. II y a peut être encore un point a considé- rer, c'est que si la concession est accordée k M. De Brouwer, on construira une vaste usine, ce qui ne pourra être que trés favorable aux ouvriers et au commerce yprois, tandis que, si la concession était accordée au groupe Butaye et consorts, il ne serait construit qu'une usine produisant a peine 3ooo metres cubes de gaz par jour. C'est ce qu'ils deman dent. Tout ce que je viens d'exposer, Messieurs, me fait espérer que vous êtes convaincus, comme moi, qu'il n'y a pas lieu de s'arrêter a la proposition du groupe yprois mais nous devons cependant nous prononcer par un vote. M. D'Huvettere. Le principe de 1 inter communale étant admis je n'ai plus a y D'autre part, nous ne pouvons pas, a peine de ne jamais aboutir, continuer a permettre a chacun de faire des propositions nouvelles.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2