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Mais, ne pourrions nous pas votei un
cahier des charges tel que nous 1'entendons,
au sujet duquel nous n'admettr.ons ni
pourparlers, et que les soumissionnatres
devraient accepter tel quel
Dans ces conditions, le groupe yprois
pourrait peut-être participer a 1 adjudica
tion1
M. le Bourgmestre. Ce groupe conna
le contrat-annexe, puisqu'il lui a etc com
muniqué il a done eu l'occasion de lexa-
miner.
La première question, a mon avis, est celle
desavoirsinous allons accorder un delay
non pas seulement au groupe yprois, mais
a tout le monde,
Car, il va de soi que d'autres nous feront
des propositions et nous serons ainsi entrai-
nés, de mois en mois, d'année en annee,
peut-être, a devoir vivre sous le régime de
ce malheureux contrat Valcke, qui est trés
onéreux, et pour la ville, et pour les parti-
culiers.
M, D'Huvettere. Cbacuu connait le
cahier des charges, et, quant au contrat-
annexe. s'il est vote aujourd'hui chacun sera
libre de l'accepter ou noil.
M. le Bourgmestre. Nous examinons
les propositions faites par ceux qui veulent
s'engager avec nous dans une intercom
munale A ce point de vue, il n'y a que
deux concurrents, le groupe yprois et M. De
Brouwer.
Les propositions du groupe yprois ne
sont pas exactement définies. Nous ne som
mes pas saisis de propositions fermes de la
part de ce groupe qui en convient lui-même.
Or nous devons, sous peine d'etre acculés,
prendre une décision. 11 nest pas possible
que nous restions plus longtemps dans la
situation actuelle.
Cette situation est grave. On nous deman
de une prolongation de délai. Nous avons
montré que ce serait, en fait, une prolonga
tion dun an. Si nous l'accordons, pendant
un an, la ville continuera a payer son gaz
15,ooo Irancs au lieu de 6,ooo francs, soit
9,000 francs de perte et le particulier paiera
son gaz 18 centimes au lieu de i5 centimes
au metre cube.
Etes vous disposés a accepter une parei e
responsabilité 1 Toute la question est la. Et
je mets la demande du délai aux voix.
Cette demande est repoussée a l'unanimité.
Nous restons done, Messieurs, en presence
des propositions de M. De Brouwer, que
nous allons examiner une a une.
Nous avons, dans un précédent numero
résumé la discussion de ses propositions
b i ia 0
SM :A. t:M 'r-4.rt*kS3a
M
Plus de préparations iodées
corrodantlapeau etlelinge.
de Thapsias, de Vésicatoires, d'un
smploisidésagréableetsi douloureux.
Plus d'OnctionsniLiniments aussi
inefficaces que malpropres.
ewe
chiffre de 1903 viendra se joindre la somme
de 700,000 frs augmentation annuelle pro-
gressive équivalente a celle dont les com
munes ont bénélicié au cours des ringt dei-
nières années.
N'oublions pas que la ville d'Ypres, com-
me toutes les communes du pays, touche
au-si annuellement uu iranc par tète
d'üabitant, depuis la creation Hu fonds
spécial, du a M.'Beernaert. l'rès de 17,000
francs pour Ypres 1
N est ce pas que M. Colaert aurait tort
de ne pas suivre l'opposition, et d'aider a
renverser un ministère, qui a augmenté
le fonds communal de 15,786,231 francs
en vingt années
son répertoire, il a pu satisfaire tous les
goüts.
Le clou de la soirée a été M. Vanneste, le
jeune violoncelliste courtraisien. Les divers
morceaux qu'il a executes avec un maëstria
et un style irréprochables ont prouvé qu il est
déja un virtuose de grand talent, capable de
se réserver un avenir aes plus brillants.
N'oublions pas de féliciter 1 excellent
pianiste M. Ernest Wenes, qui a rempli avec
M. Derudder, le role ingrat d accompagna-
teur a la satisfaction générale.
En somme soirée trés agréable, qui a ou-
vert dignement la série des fêtes d hiver que
la commission delaFanlare royale prépare aux
amateurs de belle et bonne musique.
Musica
o—
PRIX MO HERE.
Depuis que le «Weekblad» a écrit que les
contribuables Yprois paieraient legaz 9.000
francs de pins a l'avenir, il ne rève plus
quïmpóts nouveaux et charges nouvelles. -
II a In quelque part que M. le Ministre
des Finances allait réduire les recettes du
fonds communal de 50 centimes par tête
d'habitant, ce qui est faux.D'oü il conclut
que la ville d Ypees pebdra 9000 ebancs
PAR AN
Et M. Colaert, notre Bourgmestre, qui
vote cette dilapidation (plundering) de notre
budget communal
Nous croyons que si tel devait être le
résultat du projet du loi de Smet do Naeyer,
M. Colaert ne l'eut pas voté a la Chambre.
Mais le Journal personnel de M.Deweerdt
se met, une fois de plus, le doigt dans 1 ceil
jusqu'au coude, et le Progrès ne le suivra
daus doute pas dans sa sotte polémique.
Gageons que si le fonds communal don-
nait pour 1904 un peu moins qu'il n a donne
en 1903 ce qui ne serait pas leffet de la
loi de Smet, le «Weekblad» attribuerait
cette diminution au vote que la Chambre a
émis. Nous verrons que notre prophetie se
réalisera.
C est sur le produit du fonds communal
en 1905 qu'il faudra tabier, et nous verrons
que ce chiffre ne sera pas mieneuy a
celui des années précédentes, puisquau
Samedi Soir les membres actifs et hono
raires de la Fanfare Royale étaient réums
dans la vasie Salle Iweins, pour assisier a ia
première soirée tabagie de ia saison.
Public nombreux et choisi parmi lequc
nous remarquonsMonsieur leSénatcur baron
de Vinck,président,Monsieur le Bourgmestie
et député Colaert,Monsieur 1 échevin btruye,
président d honneur et un fouled autres nota-
bilités.
I a fanfare ouvre les deux parties
soirée par deux jobs morceaux de son reper
toire. Excellente exécuuon.applaudie chaleu-
reusementpar tous les assistants. EUe fart
honneur a notre excellente phalange musicale
qui marche de progrès en progrès sous 1 ha
bile direction ne son chel dévoue, M. Eugene
Verstraete.
Deux membres exécutants de la societe
prêtaient leur gracieux concours comme
chanteurs.
Mr De Rudder basse a chanté avec le salent
habituel que nous lui connaissons, lam et
récitatifde la creation de Hay dn.
Mr De Nudt baryton a interprête avec sue-
cès le Noël de Missa. Doué d'une belle et
forte voix, qui demande encore quelque for
mation, il est appelé a deven.r un de nos
meilleurs chanteurs.
Un appoint qui contribue toujours grande-
ment au succès des soirees de la fanfare, c est
je concours de M. Marien, le chanteur de
genre bien connu. Par la variété constante de
LLNE MERVEILLË. Pourquoi vouioir
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Place),piiarm. Roaeiibach;Wai'ietoii,phara).
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A retenir. Quand on tousse, ou bien
quandon soufire de la gorge ou des bron-
ches c est la Pastille Walthéry qu'on em-
ploie, mais pour les autres derangements,
c est la Pilule Purgative Walthéry.
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