r sai/nii rffa ff Sb Merc red! ^8 Déjeoibre 1904 10 centimes le Année S9 N°3907 O I I 1 l '-; vL jf Cercle Catholique A bas la calotte Le bien des pauvres Si J| Hi fl| M H if 31 n s'abonne rue au iïeurre, 36, prés, el; tous ies bureaux de poste du re yaume. -M Monsieur le Bourgmestre rccevra le jour de 1 au, de 11 h. a midi. Samedi, 31 Déeembre, a 8 h. 1/2 du soir, soiree musicale par le Cercle Symphonique. A 9 h. 3/4 aura lieu le réveilloa annuel. La Me,use, elle, a trouvé plus fort pour la feuille liégeoise le leader socia listeest allé a Canossa. Mais quel Canossa M. Vandervelde ne daigne, en quelque sorte, promettre aux libé- raux le concours du paHi socialiste, que pour réaliser les premiers points de son programme. Et il apereoit, ajoi te la Meuse grace a ce concours, la realisation du suffrage universe! communal. Le suffrage universel communal con quis, la revision constitutionnelle, par la force mêuae des cboses, sera fa "te. Que voila bien la dialectique socia liste, glissant précisément. sur le point délicat de !a question. M. Vandervelde revise la Cousti ution com me M. Pi- card résout la question cléricale, en ui) tour de main. Non, Monsieur, ii ne sufSt pas de reprendre le cri A bas la calotte I i! ne sulfit p is de 1'eniente du socialisme et dn libéralisme sur des questions communes il ne suffit pas Ie la revi sion des lois electorates com unales et provinciates, it ne sutfit pss du suffrage universel a la commune ou même a la province pour obtenir !e suffrage universel légisiatif. On ne revise pas la Constitution comma cela. It est des formalilés légales, constitutionnelles, que nous devons force-meat respecter, nous autres libérsux, et nous savons qu'üce fois vine majorité anticléricale acquise, il faudra de longues luttes pour consolider ce'te majorité et il faudra des auaées pour la r ndre assez puissaute pour faire uue revi sion constitionnelle. Vlau quelle douche gkciale sur 1'enthousiasme déiirant de la Chroni- que et du nombre de ses confrères en aniicléricaiisme. Le true cousu de fil blanc de i'anticlérical Vandei velde est éventé. La Mnise a senti l'oigpon elle dmet ses reserves sar le subit anticalotisme du leader socialiste. La feuille liégeoise va plus loin encore. Répondauf pour ainsi dire a la con clusion de M. Louis Bertrand dans le Peuple. L°s c'éricaux out peur du Bloc. C'est la preuve que celui-ci est néces saire. Faisons eu sorle qu'il s'affermisse, et les jours du c.dricalismc sont comptés I La Meuse écrit Nous ne nous dissimulons pas pas qu'entre la resistance désespcrée des ciéricuux et la bate febrile des sccialistes nous aürons des moments cultés a vaincre, mais cette perspec tive, nous i'ncceptons avec calme, coufiants dans not re sage progressis- me et avec la ferme conviction que nous finirons par aboutir. Trèssugges ives, et mêmo quelque peu décourageantes. sembie-t il, ces iminenses difficulties a vaincre d'autaut plus que ce sage progres- sisme a l'air de se soucier du Bloc c !m ne d'une guigne. Ef, plus loin, a l'adresse de M. Vaa- dervelie M is nous nev-oulons pas promettre plus de beu rre que de pain, nous ne .disous pas, nous, A bas Ia calotte Qui a crié cela Vandervelde Ja mais de la vie. Quelques-uns ont cru i'enfendre, m'iis ils ont mal entendu.Vandervelde crierait s'il ne savait pas il Ie dit en propres termes que sa pensee serait rait se résumer amsi r Se melfre d'accord avec les libéraux sur les mois Mais rester en désaccord sur le sens des mots. Ce nest certes pas noire ami qui résumera jamais sa pensee socialiste en cette épuivoque doctrinaire. Voici la (ih.ro que et tutti quanli bien altrappés Au fond, I'Et die a fait preuve de génie.L' «Af bas la calot te de Vandervelde, ce ri'est autre chose que i' A bas le capitahsme de Marianne. que Ie-suffrage universe! a la commune, c'est, par j la force des cboses >->, ia revision con- stTuliouaelie. Cruyez moi dites que vous êtes couverti, et ci la nous f'ait heaucoup de plaisir, mais ne coloroz pas voire c.jQversiou de motifs qui ne constituent qu'un mirage trompeur pour vos lecteurs. Voila Ie leader du socialisme belet bien iaché Le cri de guerre des Apacves anti- cléricaux,hur par M. Vandevelde n'a doac provuqué qu'un raiüement qui a vécu ca que vivent les roses. Ce fut uu moment de belle illusion. Mats déia la réarité a repris ses droits ies libé raux, genre Meuse, sa sont ressaisis, la revision et le S. U. sont plus que jamais probiématiques et les Blocards sopt gros Jean comma devant. Et aiasi il en sera éternellemcnt des foi ces reünies de 1'aaticléricalisme beige. P. S. - Dans ie Peuple le citoyen L. De Brouckère confirme expressé- ment en quelque sorte les cornmea- taires et les déduclions de ia Meuse V ILL IE im>RES Conseil Communal sbShhwr^ r'G WK JS®* Le JOOBKAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an j Pour tout le pays; pour l'ótrangoij le port en sus. Lés abonnement» sont d'un an et se régularisent fin Déeembre. l£s articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. j L'extension universitaire Catholique d'Y- pres, donnera trois séances dans le courant du mois de Janvier prochain. Les annonces coütent 13 centimes la ligre. lies réclames dans le corps da journa content30 centimes la l gne. Les in?«'lions judiciVros, 1 franc la* ligne. Les iumóros supplementaire* coütent 10 franss los cent cxrènplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptó les deux Flandres) s'adresser a VAgmoe Havas Brnxelles, rue d'Argent, n° 34 et a Paris,8, Place da la Bourse Le Progrès jubile paree que M. Vander- velde a crie'A bas la calotte Ce cri sonne déjïnitivement le glas de la majorité, dit-il. BIEN DIFF1C1LES A PASSER, D'lMMENSES DIFF1- constituet-elle pas une flagrante injustice? Or, nous le constatons tous les jours, les bureaux de bienfaisance libéraux ne se ren- dent que trop souvent coupables de ces abus de pouvoir. Pas plus tard que la semaine passée, le Journal d'Anvers nous apprenait qu'un conflit d'une nature assez délicate venait mal comprise, ii no crie done pis, et d'éclater entre la commission anversoise des c'est CC qu'il importe de constater. 11 hospices, exclusivement libérale du reste, et ne reut pas d'une situation qui pour- i le collége échevinal d'Anvers. La commission des hospices avait nommé comme médecin Une fois de plus, les disciples de Frète-Orban et de Bara sont bernés par leurs d gnes filleuls. Sous couleur de commenter rinterpella- tion De Coster sur la nomination du bourg mestre de Diest, le Peuple s'est attaqué aux bureaux de bienfaisance de certaines villes, notamment a celui de Bruges. Que l'on interroge, dit le moniteur des sociahstes, nos amis de Tournai, de Malines, l d'Ypres, de Bruges et de toutes les villes uü le bureau de bienfaisance est riche et partout 'on entendra les mêmes constatations les i ouvriers secourus noseraient pas entrer dans j des associations politiques ou professionnel- les hostiles au parti au pouvoir ils sont j rebelles et restent indifférents a Taction émancipatrice du socialisme. II nest pas vrai que l'argent de la bienfaisance publique soit j le patrimoine des classes dirigeantes et des partis qui les représentent; c'est le bien des pauvres destiné a soulager leurs souffrances immédiates. Se servir de ces fonds pour des fins politiques ou religieuses, c'est les détour- ner de leur destination. Ne dirait on pas que le Peuple parie pour ses amis les libéraux Car, a Bruges notamment, il est, parmi les indigents secourus par le bureau de bien faisance, de parfaits mécréants, qui ne vont guère a leglise, qui ne tiennent jamais leurs Paques, qui n'envoient pas même leurs enfants aux e'coles catholiques. II en est de même a Ypres. Que le moniteur socialiste se paie le luxe d'une enquête; on lui mettra sous les yeux des preuves palpables de la tole'rance «cléri cale», en matière de bienfaisance publique. Le Peuple n'en pourrait dire autant des bureaux de bienfaisance des villes libérales qui, eux aussi, pourtant, possèdent des biens et des revenus destinés a soulager les souf frances immédiates des pauvres. Ces admi nistrations ont-elles le droit de refuser des secours a des indigents a raison de leurs opinions politiques Et cette attitude ne adjoint du service de l'hópital du Stuyven- berg M. Van Wildenbergh, un jeune homme de talent, gendre de M. Vandermo- len, sénateur liberal suppléant et ancien conseilier communal libéral. Cette nomina tion devait être approuvée par Ie consetl communal et devait figurer a l'ordre du jour de la dernière séance. A l'initiative du college, l'affaire fut retirée et indéfiniment ajou néa. Le collége m.inda, en sa séance de lundi ou mardi dernier, la commission des hospices et lui enjoignit d avoir a présenter un autre candidat, M. Van Wildenbergh étant éiranger (Américain et catholique). La commission des hospices objecta qu'il v avait des précédents, trois étrangers nommés dans le service des hópi- taux, et qu elle ne pre'senterait pas de nou- veaux candidats avant le vote du conseil communal approuvant ou improuvant cette nomination. Les choses en sont la. Et remarquez que la Chroniquequi repro duit ces détails, ne blame ni n'approuve. D'autre part, nous savons par de nombreux et récents exemples que dans les villes qui ont le bonheur d'être admïnistrées par une coterie libérale, les indigents catholiques ne sont pas mieux traités. CepenJant, ces abus ne se produiraient pas, si la bienfaisance publique bénéficiait de la panacee du Peuple Qu'en attendant qu'une re'organisation sérieuse la rende plus efflcace et qu'une poli tique de réformes sociales la rende inutile, elle soit administrée et gére'e par les premiers intéressés, les travailleurs. Lage dor de la bienfaisance publique, quoi C'est alors que les protégés de Marianne seraient dans la joie et la jubilation Déja maintenant le nunistre des finances de la gauche socialeuse, en accusant de scan- daleuse partialité les conférences de St Vin cent de Paul de Schaarbeek, a l'air de dire aux catholiques; Si vous disposez des confé rences, nous avons pour nous et nos amis le bureau de bienfaisance. Que ser.ait ce, si partout le «parti ouvrier» gérait le bien des pauvres Séance publique du samedi, 3t déc. 1904 a 5 heures du soir. ORDRE DU JOUR 1. Hospices civils vente de bois. 2. Hospices civils dépot du compte 1903 et du budget igo5. 3. Eclairage public contrats.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1